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TE Dl ; BERTlihi R R É PONSE 'S) 1LUX I N JU R ES A D R ."LA MINER .vE,,, , ~, . ETC . I BT(7., ETO. , CONTRB ?.•~ . I .L1'~. . ~ • • ~ U . ! ..1._J I M1 .J . .1 .1 .1J . . 9 DÉPUTÉ DE II88THIBR. v " Voe MI '*a n'arriveront jamais à la hauteur de inun déduiu . " J# Mai 1859 . a utaaT . TO"RONTO : [B{PAI M]d PAR JOHN LOVELL, COIN DRA RUIiA YONGE BT mBLIND A . ,r

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Page 1: TE Dl; BERTlihi R€¦ · e AUX HABITANTS D U-0 c 0M'rÉ. I)' F I') E It T1-I I EJ It.. ~ . C.orfiqu'un journal est paye pour c~alornnic~r ses aclversaires, et que ce joiirual se

TE Dl; BERTlihi RRÉPONSE 'S) 1LUX I N JU RES

A

DR

."LA MINER.vE,,, ,~, .

ETC. I BT(7., ETO. ,

CONTRB ?.•~

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I.L1'~. . ■ ~ • • ~ U . ! ..1._J I M1.J . .1.1 .1J. .9

DÉPUTÉ DE II88THIBR.

v

" Voe MI '*a n'arriveront jamais àla hauteur de inun déduiu ."

J#

Mai 1859 .

a utaaT .

TO"RONTO :[B{PAI M]d PAR JOHN LOVELL, COIN DRA RUIiA YONGE BT mBLIND A .

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I

e

AUX HABITANTS

D U- 0

c 0M'rÉ . I)' F I ') E It T1-I I EJ It.. ~ .

C.orfiqu'un journal est paye pour c~alornnic~r ses aclversaires,et que ce joiirual se couvre d'un masque hypocrite pour rnieu :ren imposer, il importe dans l'irrtérêt de'la ve'ritlr et de la jus-tice de faire connaître- au publié ,l'éslirit qui anime un pareiljoùrnal . Nous voulons parler de ~~ L~ Mrtv~RVr," journal pu-blié à Montréal, et rédige sous les inspirations de L . S. 112oirrN,écuyer, M . P. P., par un M . Laponterie, ou (le La Ponlerie,(ainsi qu'il aime à s'appeler)'un prétendu 1,1rançais de France,qu'on aurait fait venir tout. exprès tic Paris, pour rédiger ladéfunte Patrie . La Minerve a donc hérite

' • -Et par droit flc conyuéle . et par droit (le n :~ieanncc ,

de •l'llrne et (le. l 'esprit de la sain te Patrie, qui est morte ac-eablLe,sour; le poids (lit rnélrr.iy universel ! Et L . S . Morin, ledéputé en lorgnon (lu comte de Terrebonnct, assisté (le sondigne confrère Laponterie, qui, lui aussi, porte un lorhnon,exercent maintenant dans les ateliers de lu . MiAerve le vilmétier de calomniateur, qu'ils out exerce pendant si long-'temps et sur un si grand pi.c l dans les j4cliers (le la Patrie .

Et voulez=vous savoir combien` la Minerve reçoit pour rnvr ► r-ser les hommes qui forment le gouverné trie rit dü jou'r, vous tl'sr-vez qu'à jeter un coup-d'u ;il syr les comptes pul ► lic~, vt, vou : y

.

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verrez q u'elle est grassement payé: (, , et vous aurez de suite le

pourquoi c.l~ tout cet encens pour, le pouvoir et Ies, hommes du

pouvoir, et, le pourquoi (le ce mépri s pour le peuple, les culti-

vateur .,; e t leur rusticité ! l 'out comme si le cluncly Siméan Mo-

rin n'c~tait pas, comme n o rus , fils d'un culti Mtcur ! 4

M . S ICOTTE est-il membre (lu cabitrc+t, du gouvernement, la

Minerve et ses pareilles, le montent aux nues et le déclarent

un homme supérieur !-Vient-il a laisser leç ~ouvernement de

dégoût pour ley --Irornmva qui l'environnaient et les atrocités qui

s'y coin incitaient contre, le Bas-Canada, vite, la Minerve de

déclarx, r qu'il n'est plus qu'un homme médiocre, yui se four-

voie !

Lorsqu'on traite ainsi ses amis de - l a veille, ù quel traite-

ment ne doivent pas s'attendre ceux clont l'arnltll' pour les

gouvernants clu jour, ct surtout pour leurs principes, n'a jamais

eu de ec>mme ner.mcirt ! Mais, L. S . Morin . cet homme si im-

posant par le fond et par la forrne, cet homme (lotit les travaux

législatifs per vent se compter avec un zéro, mais dont les ter-giversations les soubresauts politiques sont innombrables,

vote-t-il celle ann(',le pour Ottawa après avoir voté contre, l'an-

née dernière, en votant pour la rnotiort de M. Yiché,.>-Votc-t-il

cette année confiance dans un ministère qui tic compte plus-

que deux Canadiens français et lroigNcatholiques (encorc, quels

Canaclien4, quels catholiques! ! ) : ;près avoir l'année dernière

(le 10 aoilt) voté no ic-confianc ,--cl ans ce' ministère pour la raison

que les Cati ad icns•fr.inçais n'y étaient pas assez iro ;lbreux ?--

Vote-t-il cette année, confianre daiis un ministère contre lequei

il avait voté nmt-co ►~ftctnce l'année dernière, pour la raison qu'Il

se composait d'un trop granul nombre de personnes int(*,,res4L>,es

an GRANI)'tKONC :?-Vote-t-il comme il l'a fait l'année clernièrco

le 18, juin, pour excuser M . Ferguson d'avoir négligé lc~g de-

voirs lo~s plus importants envers le pays dans le but avoué (Pas-

sister et unc ass~'rnbléc cl'ORAnrclsTF:at-Votc-t-il commc il l'a

fait le 4 mai 1858, pour permettre .1 l'usurier,-ce chancre ron-

geur de la 5oclé .é,--cle pressurer l'lealiitant canadien surtolit,

de le dil~ouillcr, cle façc~n ;t le vie.ttre, lui, sa femme ~t Res.en-

fanty dans le chciiiiti i'--Vote-t-il, enfin., coinrne il l'a fait le 12

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• - `r, `{,d .

5

avril dernier ~1859) pour dépouiller le Bas-Cânada,au profitdu Haut cE'ur)e SOMME DE £500,000, et contre les intérêts Criparticulier du comté de Terrebonne qu'il -représente, e n s'oppo

- sant comme il l'a ftit,,i la proposition de M111 t3urcau e tqui déclarait les habitants (le Terrebonne quittes .des clébentu-.ture$ qui, comme tout le monde le sait, leur bnt -etc indigne-ment aoustral,t .~s?;-La cli gy no Minerve n'en entorl,ne l) it c moinsun hymne de basses et faus ses adulations .i l'aclrc.se~ de sapoupée, Ie jeune et beau Sini(•UN !

Nous avon ~3 (lit, lecteurs, quo les travaux i~~;isl~ ► til :3trlu' jeuneSitnéc ►n pouvaient, së cc,rn,ht°r par ull zéro . Pardon, nous floussomme trompe'S! En e fTct, n'c~st-il .ltas constamment occupé â

'trankl)(>rter son lorgnon d'un œ il ci l'autrc ? Et c;rc ► yc~•r.-vc ► ris quec'est un petit trc)ti ble de t(+nir les bouclas de ses Cheveux dans

n ordre parfait ? Ne va-.t-ii pas : plusieurs fois par . Jour poser, ~s pavaner comme une jolie fillette (laits-le siège vacan t (lu sol-liçilc ,ur général ? ! :t croyt~l-vc)us que ce n'es t rien d'avoirl'esprit c<on '- •tatnt,7lc' lit p`rl~occul)é d(,* Vidée, de la crainte ( le voirce gi ("ge demeurer toujoûrs~ vide ; lorsqu'on lui a Glit ac croire e tqu'il ti e u et a ! a Uo ► ,Irernrnic -, lui, cc - cher petit), cl Ià croire qtwcette place doit êtie titi jour ()ccnp *(,- ehar un lo r g lron, . .clont ile is t l'illustre porteur! Mais v Qas n'y 1 ) ( - nsé z pas, lectcm' , com-prenez. (lotie.f , que s'il~ ne trav ;}illc, pzLs dey ; <i(ri -;ts; il travaille aumoins (le la tête! r-

•' Puis, n'a-t-il lXas u n jour çtnploy~ trois heures e t demie dutemps de la clai rtik~rç~ à faire sortir -de sa ' bouche une improvi-$atiora sécri les plusieurs jours (l'uvunce, et vaines et,viclc~ COITIItI(' les 'hüll( s (le savon, dont s'atnusc•rit tes e nfantsEh ) s ,'i l n'a ha : dit un mot, lorsque l'orangiste Gow ;tn a-tçntCd~rtrtroclc i irc trn b ill dans le but de faire outrage à nos ccrrl)ora-`

pensait pas bien dur alc)rs ,1ui, cIui ,r toujours fait tant (le blagues

tions religieuses ; s'il n'a pa -~ ouvert, la bouche no"] p lu s contrele bill (lu clivorc" , .<lui ne cl () it avoir ni plus ni * tnoirts que l

e petit effet (le 1) orter atteinte aux do-trlés catfrolicluc~ et de boule-verser la société dans ses 1i)iic) ne ri tcrc)yc-z-voits qct'iI ne

aux portes des églises cic: toute4 Ics l)aroi•~(~s pour la r 1 i g ioncatholitrut- ;'clont il -e disait le cléf(•n!,eur, le soutien, 'contre le s, . , ~. .

J

~ . :.

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r

Rouges, ces impies qui, disaient-ils, voulaient l'an é antir.-Ce sont pourtant eux qui Pont défendue cette religion, lor ,bquele jeune Siinéou, hzi, g a rdait un profond et religieux silence !-,06 !-rnai5 parcior i , le cteurs, encore une fois, que nous sommesinjuste s

11 , pouvait bien ne pas parler, le pauvre enfaut, il était absent

lors (le az lère lecture (lu bill sur le divorce, juste comme lors(le la lèrc lect u re du bill du célèbre Gowan ! '

Et après tout cela, vous direz cependant que les travaux .1égis!atifs de M. Nforin. le clf!puti~ de Terrebonne, peuvent se

compter avec un zero . 'I'aisea-vota -,~, vous n'êtes point raison-

nables, e t s' -il vous c~ntelidait, jc, le vois vous répéter sur tousles tou5 . v r l c,h ( x;ur avec la ;tilinervc, (comme ils Pont (lit un jour-4 M. Bourassa, un m embre de la chambre, (lui n'a point dauteetort, pour ju stifier ce reproche, que celui d'êtrè un intelligentet respectable cultivateur,) Vous n'e'tes que des IZUSTIQUF.e !

Malheureusement le jeune Siméon n'est pas le seul quitienne celte belle conduite, il a bien. des pareils-les Turcotte,les ,1 rchsirnbeault, les (;o;itl(,e, le s Bea ubie n, les Sincennes, lesDufresiie, les Daoust, l cs L,aporte, les Gill, etc ., etc ., etc., s'ac-eordeut toujours, lorsqu'il s'ag it de sacrifier le Bas-Canada etnos inte rcts les plus sacrt;g !---ILt le c :t.l~bre Renaud, n'est-il pasl a faisant sonner bien fort ses gros so t. t :";, lorsqu'il s'agitdè sacri-fier .les intérêts du Bas-Canada au profit d e M . Cartier et deses amis .c Aussi,'il est bi c n récompensé, M . Renaud . Tous sespetits amis, témoin les liainsay, à l : trchancl vt au tres, sont bien

casés et lorsque ces g~ cas-Ia soilt bien, qu'eut-ce que cela luifait que le p,ty• soit irial? D'ailleurs rst-ce qu'il y entendmalice, ce bon M . Renaud ! . . . . . . I;n amendant, il règ ue glo:rieu s- etnent sur ce s clocile .s et loyaux sujets, sur ce s girouettes

ont uonis I1luriti, Coutlé e, Lallortc, Daoust etLabelle , mais qui rendront t ô t ou tari*l, n'e n déplaiseà Mr. It v nauc.l, uii com pt e sévère de leur conduite devant leurs

'1 4

~Iccteur~. "Lea comtes éclairés pr ~ fé rent de beaucoup les grands irttL-

rè ts (lit pays aux barils (le tlei.tr et aux cluarts tle larel cie M.lten,aud (lui a la sotte et in solente prétention, (le croire

/

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qu'il peut acheter tous les comtés . et leur imposer ses cart-. l dldats.

Eleetours,.dLfiez-vous (le ces loups d6guiség et hypocrites,qui se font agneaux, bons et rampants, lorsqu'ils ont besoin devos suffira;es, qui vous donnent un œuf, pour vous reprendreun b(i~uf,, vous, trahirensuitc sn se moquant de vous ! C'cstle traitement que vous devez attendre de la plupart de ces fierset prétentieux citadins' et muscadins, qui tic pouvant trouverdans le pays personne pour faire le vil rnétier (le jeter (le la'boue à la face des Canadiens, eu importent tout exprès (le l'é-tranger pour faire cette sale besogne. Mais, braves habitants, s'ily a des traStres, qui coilspirent contre vos droits et vos libertés,'vous avez pour les surveiller des sentinelles vigilantes qui -vousmettront sur vos gardes de temps a Autre, comme nous le

faisons aujourd'hui, en opposant aux calomnies ét aux men-songes, la vérité et rien autre chose que la v é r i t é ! -

Nous allons procéder mainterihnt -à dçrnontrer que M . Piché-remplit ses devoirs parlementaires . d'une manière bien autre-ment utile et fructueuse pour son pays, que la Minerve, leMirror de Toronto et la Gazette (le Montrc,al ont voulu làc11e-ment l'insinuer, et pour cela nous n'avons besoin que de laisser

- parler la presse et les hommes competents .Commençons par le bill de judicature, (lotit ces journaux

ont voulu ravaler la valeur et l'importance .

OPINION DE LA PRESSE SUR LE HILL DE JUDICATURE D E

M. PrclcE: .

(Montreal Gaze't-0

Ce journal (lui cherche cette, année ~~ déprécier le mérite (leM. Pichc et la valeur de son excellelit bill de judicature disaitl'année dernière

" UN NOUVEAU IIILI. DI; JUDICA •r (JRr: :-M. E'ichL est au moinsun entreprenant et laborieux l ég islateur. Nou:s avons devant

- _ ~ nous it ~roc Iure de pas moins de 129 pages contenant l arefonte des actes-de judicature du Bas-Canada avec un codede procédure . C'est tout à la fois une compilation et des ad-

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ditions nouvelles. Nous n'avons pas encore eu le temps de

tout le lire. Mais ce,, que nous en avons lu nous porte àcroire que ce bill m é rite d'être imprimé et consi .lLrL ; ce qui

est beaucoup dire pour un ouvrage de si longue haleine et

aussi Coûteux .» . 1. •

(JozAal de Q ►cébec.)

CORRESPONDANCE I'ARTICULIkRE .

~Toronto, 6 m ai 1858.

' c M. Piché vient , de faire distribuer un bill de judicatured'un travail énorme et d'u~n) mé rite réel au dire des hommes

coritpétenfs! Pour ma part, je l'ai trop hàtivelnent parcourupour en juger l'é conomie ; mais j'en ai ln assez pour dire quela rédaction en est bonne, excellente mê me et qu'elle fait hon-neur au talent de M . Piché à tous égaras ; elle est claire, nette,correcte et Lriéve! C'est un code de judicature complet, qui neremplace pas moins de 6 2 actes législatifà , t: analyser, c'ests'engager à-le reproduire tout entier ; c'est tout dira en faveur

,de ce grand travail!"L'aute ur des correspondances du Journal de Québec est bien

connu ë t la réputation d e haute capacité dont il jouit done autémoigua;e qu'il rend dans la correspondance qui précède, enfaveur du bill de M. Piché, un pt)ids considérable.

r

(L'Echo du 81 . Maurice.)~7 mi_1858.

N

JUDICATURE .

Il Nous venons de recevoir le projet de loi présenté par M:Picl-I e Il pour amender et refondre les ' actes de Judicature duBas-Canada." Nous n'avons eu que le temps de jeter un coup.d'œil rapide sur ses principales dispositions, et si nous n'avonspas été trompes par l'apparence générale de cet ouvrage, letravail dé M. Piché; est un chéf-cl' œ uvre iI côté de l'incompré-hensible tripolagre, "nt M. CARTIER a doté le pays l 'an dernier .

Au, moins M . Pichl; a le m ~, rite d'avoir compilé et réuni enun seul acte presque toutes nos dis positions judiciaires éparses

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dans un grand nombre de volumes, ce qui rend la,sciencejudiciaiTe et l'administration de la justice souvent très di(iicileet même très douteuse . Cette nouvelle mesure abolit au-delàde 60 actes et ordonnances, dont une grande partie est encore

en force et dont lç restç a'été amendé par d'autres actes, quiavec la loi de décentralisation de M . 'CAnmtIER constituent unvrai labyrinthe judiciaire, où la `chicane et la . mauvaise foi ontsouvent plus d'avantage que la justice et I'c(luite .1 1

Ce,journal était rédigé par des avocats de première ~istine-tion à Trois-Rivières .

(L'Ere Nouvelle.)28 mai 1858 .

•' Quoique nous n'ayons jeté qu'un coup-d'œil sur l'acte de'judicature soumis à la considération du parlement par le députédu comtC (le Berthier, nous en avons vu assez pour nous porte r

le déclarer cl e beaucoup préférable à celui de M. le procureurgénéral CARTIER.

Le projet de M . Picli t; es t . écrit ' cTan s un style clair et concis,qui contraste avec la rédaction clir(J`'rts (" in~~omplète, souvetitinintelligible de celui du procureur bt,héral, (lui ne, sera t-jours qu'un gcîchis infornte, même en dépit des 65 clauses

dque son auteur est parvenu à faire passer à traversl'épreuve (le la seconde lecture .

L'ouvrage <le M . PichL a de plus le mérite de refondre en unseul, tous les actes do- judicature actuellement en force, pen-dant que celui de M . Cartier laissy subsister une foule d'acteset de parties d'anciens actes, atixqti.els il faut. faite référence

• pour voir s'ils sont, 'ou tic sont pas contradictoires çivec le der- `nier acte de judicature .• Nous ne sommes pas de eeuN (lui croient qu'à chaque ses-

sion il i'tut amender et ch•inger notre système judiciaire ; mais

puis(lue la législature en c-,qt encore cette année à s'occuper dusujet, il vaut nnieux, ce nous semble, quelle s'en occupe sÇriet&- °

sement pour discuter et aclol~er titi acte préparé avec soin, et

qui nous semble ~r._vpre ù satisfaire pour longtemps les besoins-d- .

. e

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10 . 0- du pays, que d'en amender un, qu'il~ faudra Eneore amender à

la. prochaine session, sans houvoir p ►trvenirili le rendre hnrfait ."< .~.'~ ~

'(Jotirnal (lc Québec.) •

20 nia ; 1858, . . .

.l'article suivant est (le la plume (le M. Crérn,tzie, un avocat '

de la plus httutt~~cliytincticm, à Citti! bec, et l'stute Ur 91 bien conn u

Code de Judicature iluc Al . Ie . c 16 l>utt de ti v rlhie r vie nt cle- sou.-mettre ,in Parlement . Nous c~cl,trc~n~ m.-ce. plaisir yttr (~c~ I~rct-jet de loi se rec~rt ) ►n,tnclc~ par tt ;te I~r(~c~ision, tIne el ;tr~r.~et sur-tout une Classification de ntatii~rey que nous no som ► n es tna1-heureu .- r ► nent ' lr,ts I ► aLitui y, ~1 rc_nc•r?ntrer dans I ;t ( (Ag i -s lrttion dupays. Al . l'i c ltc- it re lionclu o t in c c ►rl ►ur6 cl a n -, % .ic~n projet lesucïtnltrrux actes clc! jtrclic itture pas sés c14 177•1 tt 1857 irrclusi-vem V rtt . ( ;'c s t une a m 6 lluratlon importante clrti, nous ( 'esp~„-rony, s~~ril• :cubstitue tilt Mode vicieux c+t}i~ i jusclu';i pri settt dofaire an ie ncl vnqv ► rt sur amendement au Io is c x istantev, v1" clecréer un chaos l eg isl,ttif, cl'c ► it Iv y 1>1,tiiélrury ne sortent pas-sou-vent sains et sa üfsC Nous ne 1 ►ri! tcylcros pas cjire elu el l e travaildo M. l'icltü s oit s.pus clh fuitts, yu'ii nc contient Itay .cl'c ►niissi ons ;.x • i , ~non, car une loi do ct,, tte tr aUur no peut M re parfaitement up-preciLe que Ic>r ;?yu'e llc it étcswttivie pendant un te»►p ,r suffisunl ;mais cela n'rritp~c , hr pas (III(- le .projet do loi de M . l'ich 6 soitéminemment r ccon

I► mctt►clclble vt n'm•cu sc be a uco u p clc, travail etd'étud es.''

Il Nous av ons c u occas i on (1'(~-X tlililîli er le bill . ou plutôt l e

vaut bien v()iei

- . ` LE li ► r .r, DE JUDICATURE tir: M . r~ ►c~tt~. .. , .

' de deux ituvrst .1;c~ univc~rtirllement réhanclus dans nos etttrtl~a-, .~ gnPs, auxquelles il It re ndu, pat- ces p uhlic,tti mno, un servic e

rLc~l . 11 c~st nt,tintcn~tnt I ►roli~wcur de droit ;t l'uiciversitc~ ~.tL-, , ~0 M

val . _ Son autor ► ti~ est clone de la phis h ,tutt! importance et étt

Qui le r,roir,iit, i1 n'y ,t pas juÇclu',i Lcf Ga -elle ~clr, ,Sare1, quitout en exhulantçoni me cle 'raison (of course) sct vertueuse indi-

~ I A mai 18 r.8.

13

~a ( .a zérllc de k1~orel.)

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gtiati(,n contre l'attent a t s;tcrili,gc . f.cit it . ()n :,doré chef-lieu, (le eIc,ri('ux, l'imtttactllé Bourg •de Sore)) n(+ prit S'cml)c1cher

tl'acirni'ttre I't'xc'e Il('ttce dit Bill clE• M . l'ichi' : O tt I,Ittttlt ccn'e st pas, elle ()ui l'admet, elle rapporte Ic' t(~uioi'-nagc' (lcs

. ttc,ai,tr:y i tsi :~r c„rtt~t :1 F:r rs ctl ,('tt~' tn:ttii'r(' !--' .Et qu'on ry'nl,crclitè bien (In(' c'est pour le t~un( ► ibn :tl;c de ces

h(,t,ltn(r ;(, (lit(- n(,uls Ini f;tisc,i ► • l't ~ Il( ►nttcur, ( i't~te t ► tc'tlti(~n, car .le ai('n n'('n ('ttt I)stv valut la Iiri~i(' !

" C('I,(~ticlani ( d it la bonne' •lr travail de M . i'ich(~ ne se rapas I)t'r(lll, car s'il S1 vraiment le !!((SrJt'P réel /o t(' (1('S /l(/)11!)lPS

cc .lrès ► nr)t1 ►► 1 ► ))l,rr (il, telle accordent, S;ttlf L t cIc(~c)t-cc•lralisOlinn I)i(•n ('iltcttdn," (()h! y ►rr c'(,•sGnrt(el il ( • s (t part, /'b t-f'ihnF .71. l'irh,', C),let'('t• I(' cltif lic tc (III 13u)O•1; (1(' Sol-el, 111 Ut1 C'Csta~i•r tt,r, Jmi s t•(1 fi ise le ril lirttl('• - O)1r, st 1 clrt pottt'ai/ fris, r lelirrlOrlrtu

,(1(' la (•o»t»)( ;re ! . . .) 1 ' ( )n I,c, t irr,t en tir('r tic 1, ;tnt('n(lr-

cc nit~ttt s , ( Itti s (•rc,nt tri!y I)rcfitstl,IcK.-111 . l'ic•li 6 aura done ce" mérite l ii v t c'en est mi vé ritabl e ? ". , ,

Maintenant vcut-un savoir I 1 ciilr(Ittc,i I v Î;i/l do Al . 'l'ich é n'stItas r t~ tt~s i dès la I,r('tttii'tc ~c~~i( ► ii . (l serait trop long dv vous'rapporter les cli I ► ,tts (Itli „nt c u lic l) , le I 1(i v juin Ili5,4 , I, ► r'sclue,la second,- Ic-c.tnrc' ('n l'ttt I)r( ►I)u•(•e .- . 11 s tt(lir,t ► I e clut,nw r ici ttne xtra it ( l'ittle ~. ( )rrcyl,uii(I ;tnc• e cl ;tt ~.~ ' cl(' Toronto, 17 juill . 1,958,llul,li~v .clan s I 0 • 11 .lnttr tiul de (1tt,~G ec " ( lu l ;l (lu 10111c ttt o iy .---Vc ►y(' z4

" •1 .'(' x sttttrntltt hil) ( I( ! jttciic:itur(' (le 111 .'Carti('r - ;t- i lirc• le bill (lili ('uqt('tlctit les amettclcilt(•nt, de Al (;, i4 ti e r ;t son pre-mie r bill de 1857) a n6ccssctircint'nt, amen(, ime discussion surl'irntn e n• e el excellent projet de M . I'iché . . . . . . . . . . . . . : . . .. . . . . : . . . . . . . . .i . . . . . . . . .• . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . .

Tous, ministres ('t .itttr('s , s(' sont a(`COr(ll'y l ri'00 I 1 I 1 .- lltrC

l'(~xc,'llrncc cirl travail de M . l'iché) et M . I .c,.ran ;;,•r,l'apprObalia)t u,tit,c'rse'lle, a gardé un silence significatif, ,tlrrèsav(rir pourtant déclaré plusieurs Fin qu'il prouverait que lebill (lu député de 13crthicr impraticable, e tment un travail sans valeur .

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M t1 2

M. TvRCOT,'t: approuva ce bïll, et paraissan! parler d'autorité,il dit que M I'iclié, pour son tr ;lv4lil, clevait .c'n justiee êtrenomme .ecrélatre,0e11 cc)utrnissiott (les cc, lific ;ttc~ury . •

La seule raison : que l'on a donnée pour ne pas Cc)nsi-dére r le bilI de M . I ll'ic hé , c.'c ' st qu'il élitit trop tin-d, pour exit-initier titi si . (''nc~r tile travail . 'Malgré tout cela, I)Iusic~ llrN

d (';I)ut 'és Bas(~;Itcaclicns m in islér'ic•ls ont v oté avec Ni . l'icltG,qui ii• eu la . majorité des avocats non-ministériels ., C1v~t' mitriomphe e i gniliu ;ttif, et kt vlc•cc.)ttch._nt O ISAt .h:, u>•, t.' A vltiU DE

TOUT LE AIONUF:, l' :`l' Nh:`il'h'h: AU 1)F, 13EIt'l'Itlhllt .

I .e bill de NI . Cartier 11' ; ► plu ;t personne et cin ne~ l'a laissépw,ser clue pour rte l,a.c fi lire lontb~•~• le mirtisl e 'r'r ,. direassez que, dan"; des ciicotist,trtce,s tuc .illetttrs, le travail elv . M .p! -

-t !c! produira arec des chauccs .l ►lu,ti que probables de suc-cès.

41%

l,>•: NATIONAL 1) citi 15 juillet 1'~58, clis ;tit :----', M . l'ielt ~ a ittlro( Itt'.t titi bill (le judicature, qui a dû coûter

.% soit auteur des slt)nf~es 'c1(1 s(~rirtt,c~~l ttlt'•clit ;ttiutty et quitémoigne cl'r~rtr fcrtlc' iitlc llrgelnc'e clc's rrrcr'rrrs ile notre populationet des beso ins (41 Pont 1)I ;tt - ~~ ses relations, cl'rlllitirc~ . . C'estPr•r ~r/tie lotit me voile cl :l;ne de l'attention du peuple et dont lacliscu ., :cion eut pa ~~rc~cluirr~ c't ;tincrtter (Ics profondeset indispensable'; dans notre lég i .s l ;lticrn . Qu'e u a-t-on fait dece bill 1 1 .c tnitiWlc'l' ;1 rvjeti1 , (,il continuant.i'l nous imposerle pot-pourri (le M . CAICTI>•ai ! ! !

.

Outre l'opinion (le la 1)re`Cyc, le bill (le M . l'icltb ;i ry,çu l'FIl)-probatic)n individuelle de plusieurs tuet»Ui-c's cli ;titwtt(~s clu .,barreau. Il serait trop long de faire cle~ c cxtr ;tils (le toutes leslettre ;+, qui cc)ttticunent cette approbation, e t nous nou,› borne-rons ;i en iii(lii(Ities . deu x

La lère était atclre.,-ce it M. l'iclté le 21 mai 185,4, par M .Prévost, titi ttvc)caTgui I)raticlu, . à I;c campagne 1)IuKicura

• adnées et qui s'y est fait par :con application et ses tulena, etsurtout par son zële et soit habilité it défendre les intérêts descensitaires devant (a cotltlttisyio- ► sciritiquriule, une belle rLpu- .

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0

tation.~ Il a é té .1 même de é(3nn~1ltre les besoins (le no9 cttm-pAgneq et 1(`9 inatix,,si n~~mbrcïix ctl~e le 'hri'çc'1)t tiVsi,Cmv dejudicature fait peser sur ejlc'g depuis Si I0mgtCtl ;T)4. 'N ouq ne

rapporterons de cette' lettre clu'une 1 hrase, qui rt'sutne toutes les

autrea: , ,`t C'c'qt tin c)tlv>'11;(! (le bill de M . Pichi') qui it (lit to cotlter

beaucoup de veilles c't cltii ('n nlClne temps est une preuve que

l'homme (lc .c camlt;ur4 est (lui qui doil lc ;,al(r avcr leur bien-In; je te fcslirile (lc ce p)-entier rode (lt' proddrrre rn)radie.n ."

La ~.~(1('. de -ces lettres l' tait it(lr('C(v('e l('. 6 avril 1859 , It l'llOtl .

LemicuR, tln ('.x-lninistre de la couronne (`t tlcttl('ll('1)1ent

membre (lit h,lrlt'lll('nt, l)a'r M . Andrews, avOC ,tt, li A l '1 ►NN11'{t (lll

barreau it Qtt('h('(', ('t txll(` d i s ait . c` ntr'a ntre, choses :---

1 ' 11 i ,1t1 le bill (Ir jurlir.ttture clt' N 1 . l'ic'h 6 . . . . . . Pour mot

- il me parait évi(l v nt clu',iv('e le be so in que nOt)5 uvc)ny (l'un

" Code de l~rnrc ~lt~r~," tin tel bill est'tr(~~ (li' :+iral)le, v t il seraitun v6rt't(tb/t brc) /'ct ► t pour le llay s , vt1 clu'il a tlm it l'effet (l'tA ,tl)lir

- une juri mp ruel(`uc(' unifo rlne, s i cli' s irablv sous le p r(' sent Qps -

t(rl w (1e t V% c('ntr;lli s ttictn . AtljOul•d 'hui, il est 1)irn commn(liwnon seulement le public, tuais I('a avocats ('t 1n0 nlc Ics 'fit 1 ;vs

9e lilitig ni'nt de la t,1cl)e (lillir.ile (le trouver ha-loi, ctu de w' 1 t 10 -t3urc`r (le c6 ( 1 ili peid (lre 'la loi . . ; . . . . • . . . . . . • • • . • • • • . . • • • .

• • • w • • • • • • • • • • • ♦ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • . • • • • • • •

•••• .• . •• •• • • • • •• ••r• • • ••••~•• ••• • ••• .••• . • • •• •••• ••• •

Stir le tout jc' nue r(' t,uircii,e (I s),utllcl be clcli-htecl) de voircr. bill devenir loi ! '

Plissons maintenant le bill (le jnclir.,ttrlre , pour -à la 'r(~futtttiOI1 clr~ sltta(lucy personnelles dirigées durant celle aeN-

81on, .l)lltr(' Ni . par ~il' .('ll(!N `:OI1111)yl't'. y, (et

tllllllellté'e~ par l e gOtl v t'rl)t',111('l)t (lu jour pour fair(: cette Illl'l)tl-

sable ~l Tels lllilftrl'fi . tels Vill('t 4 ." 11 I)'l`tit. pis n

gair(`, pour I ;ti rc` un(' rrfutatic)n vivturi('tlwe de taui (lr. ( ' stlOIllni(~y~

(l'I111(~ longue clis~('rt .,tic)n ; il ~ul~ïr, ► encore ulci~ fi)is (lé cit('r nofi

vcul(`Irlc•tit les jc)urnstnx rrsl)cc~t ;tl)Ic~ (lit 1),i)e, lltail re qu'il y a-

(le })Illy(~atra+ ► rclinairr,Ou plutôt ci' (lui II'n rien cl'i't~~nnant,cl(l~tn(1

on cuntaail l ;t .veryutilité et les inconséquences (le veux (lui ne

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parlent jamais avec cc ►►lvictiull, mais (lè*Oetix qui n'écrivent .'qu'aa ' jour le jour et sur l'orclru•(lu r miftre ( lu '1 dicte ses capricesà l'esclave, c'est que, (livons-n ous, la justification de M . Piché•so retrouve mx~me cl,lu5 k press-( et les gazt`Ucy ( lu parti (lesventrus !

Lor9cltl'àu coin ►nencernerlt (le la dernière sess ion, M . ['ichérefu sa (le cens urer, (IL- renvt~r'-icr I.e nouveau gouvernellielluattendre qu'il s : ; fût mi s ;i•l't v uvrc afin (le It ? jn~t , r par ses actes ,et atte utlrc qu'il eût domié la preuve (le son mauvais vouloir etde son impuissance ,i faire le bien, le gotivr rilr ilic tit Lit, se sstll)hOtP, ne ct)rnl)rettallt pas c,u'ïtn ItOnlnie I)uiJ!;t~ ë tre ~(`rtl'rculi!, `

juste e t impartial ~ans o trt - trslnsfugo , eurent la,l)t)tthc)Inlnic, laniaiserie de croire (luc M . Piché leur appartiendrait pour ton-jours et tlus ► ntl Il ► (1 rtle . II fau t voir, comme alors la presse çn-tonnait soit é lt ►gc su'r toits les t 0 )uy . Mais ► I (- l)ui4 ( lut- N1• PichLa rcf~t~L de suivre Iv guuv e riteltlent dans le sentier f;ltl~;v tlxq q 'il m'est tracé, et q0 il s uit pour le malheur et la mille dupays, les gazettes Illillltil't'Ci('llt y Gi t{ S vt' ►ltrlls ne trouvent plus

.A1 . ['i(•Il é (le leur gotit . Voici :*ee que (lisaient ces gazettes,l'année dernière : •E•

At1 1 er r;utt; vit'1tt ;+ e 1t 1 acc~ \ l~t gufcttc - cl v !11 () Ittré~il ( ThcMun~r(~~il C>7n .(~tta) si renottllncei pour ma bai in' fi'r~ ►c ,- contre tout(2C qui (' .S t ccllla (ltetl ; friltlç slls .i' t catholique ; elle (l,lyi111 Ct'1)CTl-

(lanl• .lt: 9 Itlur, 1858 , dans tll]Ç t :orrt' .yl)OIl(liltl('t` tla{ ~ l't' ( 1t; l 'OrOIltl1,

ii lllars ~~J :~ : 1

ct r1 tln rouge, a annoncé son manque (1(' ( :( lrlfliln('C

dans ce parti et y0 11 Wllll.' s lt)n au ministère . C't'yt nntné l'Icltle-

tnent pslrl,trtt, tï.!~ru(l e coup porté a M . Uc)ri on . ( :'t~la réduit ses 'rangs e t aa suite de y~ei ► ~*t~ il vingt pour ( - ent !---C'c s t un i s(rlc-►nent misérable e t il n'est vraiment plus (•apuble de rie -i faire!"

Q tt v ll e, trausft ► rnlatit)tt subite, n'ewt-ct , p ,1 î , It~t~~t~irr~ !-En

qut~l~ltlt~s trlc)is c e t homme, (lotit la valetlr . - i~tait- telle que soitabandon ri'-cluitiait tout tln parti (le pour ecfi i nt~ vautplus rien !-I) n'est 1 ► ltl s qu'un è tre itty «~,i,41Luit e t ridicule !, .,Oh ! quelles surit drôles ces gazettes - lutivcrnt; iller) t ! . . .

06

.,

►i • ~ ~,

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l 5

41 Vient ensuite le Ptt .(Yr .( T/ee Evenütg Pilc)t), journal anglais,publié à Montréal clans - les intérêts du bouvcrnc, lux-nt ; et quipar une correspondance de 'l'orontb, ciu 9 tn,trs 1558, disait : -'c Hier après-niicli il -est survenu (lu côte tuiniytériel un sujet,qui est venu faire diversion, et qui a excité un vif débat d'uneheure envirpn . Voici ce (lotit il s'ariissrcit :-

Venclrecli soir M. l'ichè, qui vous le savez, a W réclamé par1G., rouges conttuv tan des membres de lent parti, et qui rt étébeaucoup aclntiré il y a quc~lqitc~s . jours, coin nie un orateurélét;ctnl.(et il l'est c•ertctinem,nt) a hris~ sa position . et il a dévlârt~vouloir soutenir le tninistèrr. •,Son discours a é t é le troisième

,bon discours qui a Gtt- . «prottottc-i~ depuis ' l'oitverlurc du parle-tuent , .

6

" Fille ainiable (Io Lat Folie ,Ln l'hu+iyvn nm luit parmi uuua ;--:ioulrle et lég4e elle Ise plieAu ton (lus e t dee fous .♦

1)ts 13atcxce.M .

Mais aujourd'hui elle n0y comprend plut-4 ricu, l~s temps sont

arnusaitt .--- Et utt cli.T uté ~ ntiileiii ~In li,t~-C,cntula (Ai . l'ichfl)favorisé par lit nature (l'une appar e nc e Joviale vt • citg,igeante,se mit tl chanter cette chanson française bien connut! : " A lnclaire Pbnluinc ." Soit* e.rcel!crct chant clc ► nn~, avec mv .~ure,entraîna les tiliplciuclissrn ► ,~n~s cle la c~lta+nl~rc►, clui chanta, c - ornamor•e, en c•hcittr avec

Vou9 le voyez à cette l~l~c>yue~ la l)rc~~sc~ titinisti~rielte cli~cla-rait A1 .- t'ich6 un hutntni- e , mineiil, et ijui ne cessait point del'ltrc en se rendant abri-able ! Ei lle comprenait alors c.es•vers :

Puis le 11 Leader 11 de 'l'c ► r6ntu, du 28 mai 1 858 , ;t propos decette séance orageuse, ytti it tenu la cha ►ttbre clchc ► ut jour etnuit durant pas ttioins de t!' heures, Ior4cltt'il fut (11teytion de

,eltattger l'ordre des (troc V cl 6 s de la eltntnt,)re~ rappelant ce (luis'Ctait passé le nuit in de la sc-coticLe nttit, clisstil :--

c` Unv majorité clev tnc.`,cllin's fatil;uo~u de la lourde farce qui.se jouait, improvisa une sc(%ne cl'utt genre plum réellemen t

si changes ! . . . . . . . . . .

,

.

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Enfin La Ga.-cite 4e Sorcl,,llu 10 aotlt 1858, elle-mèmc n'apu s'emlit^cllur de donner insertion a une corr('sllon(lrlncc datée

(le Toronto,` août 1858,clui di-itiit entre al trcA cl,oscs :-

` l Je votls clu•, ruai polir votre prochaine demi-fcuillc le diq-

cours prononcé par M. I'ichL, (lui rt'l)ri'~(~ntait ses ami .4 du

gouvernement en cette circonstance

. N'ayant point ici de sténographe 'français il faut souven t

se fier à la mi'ml)ir(~ pour faire même I'a llstlysc (Î`îln (IlscoUr9 .

Si ça ~onlinue, la belle langue française -1)ctssercr t m jour d

l'état (le langue morte! Son discours ',tait tissll (le mots fin .q

et c~urlllut`fl>i~ il était hardi et voloré .l'ich è, a ce qu'on appelle de beatix moyens, titi organe

sOIlOr(', tint'. Olly`+IO11OII)Itt une intelligence prompte etune t'loctltlOIl (pli cUlll e ilvt'(', IICTII)1(lllt' ." '

C '/'Cl t`at il8~t'7 (1('9 g ~17('ltl' .,4 IIIlnlAlt`rll'llt'9, de ces j t)llrna[IJC

esclaves . 1ZC(`t)llrOIl 4 Ill ;lllltl'llilllt à la presse indépendante etrespectable, il cv llt`, qui petit se tromper mah4 qui

n e subit jamais d'autre influence que ce lle de scy pensées et (1(3

ses cori%'icli±)ns !

I .c Jor~rtil~l de Québec (ll 22 juin 1 850, 1)tlllli ;lit l ..i cc)rrt'Al)OIl-

:--Ûa11cC suivante" tlToronto, 18 juin 1 858 .

~c ll nc sr 1)tlS"(' 1)r(~~~Ine 1 )a4 Un j cmr sans qu'il soit (1tiestion

dcA ORANGISTES SOUS unc 1i)r11)0, 011 4Ol1`t llnc autre . AUjoUr-

cl'hui, (lui vt'nait ll',ls~i~t(~r i l la réunion (Ir, la

grande ~(~l;t~ ll('y Orangistes (111i. :1 .t3 l 1 Ii('1l à 1 .Onlll)n, tit'clarait,

sons serment, tlufil avait t't~ ini' ~ iia1)It'Incttt absent du comité( le l'i It'ctic)il de (~uCt)cc polir affaires urgentes. .l .a ch,llnbro

qui n'était l)ay savoir oi'l il ('tsllt all é ; slllait accepter soncxl)liratil)n, I(~r~(lu'il a'c~t délibérément levé pour déclarer qrl'il

n'avait lsli s .s i~ Ic vOtnit e électoral auquel la foi lui orçlonna it (lese trlnivrr (luv,1)Ollr prendre part il uncr ItF :UNION (lcs l.)ItAN-

014TEw. S on but i't ;lit de tl(s fi,-r la loi et la et (le

s't`n f; t irc 'tln m('ri .'e pour l'avenir (mpri"S de ses chers fi-iresOrnnnistcs. Mais dès lo moment cln'il (lulili(i,lit son ('sl)lica-titan ct (lu e cette t'xlllication était lion metitellient illégale mais

P.

,

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offensante pour la moitiL ~lé la population, Ie9 d~ ptit~~s qui re-rrLsentent cette moitié de -ln population devaient la repousser .

. Or, vous allez voir ce qu'ils ont fait pour la plupart . M. MeGee` ,, ,avait fait une motion pour déclarer que M . FergusZm ne rem-

F. I'owell, Price, ltob ittson, Rc ► l ►lin, Itoso, Ross, W . Scott ; t

Mais j'c)llhlitiis cle VOUS (lire yu'it peine l'rxr. ►tac de M . Fer-

pliQaa ► 1~t pas les conditions expresses (le ln loi, cette excuse nohouv: it être accejltCe . M . 1)nnkin, qui parait 'étre le facur clc,u-rCsqlt ticlns banales pour le ministère, comme M . Powell en estfe parieur banal, fit tut exposé (je rnotiotts qui tenclait st (lirequ'il-ne fallait Iras faire attention aux paroles, et qu'il ne fallaits'occuper (lue (les explications Gcritcy ; . Et ]lc ►ur~cette ltrc ►poyi- .tio ► r ont vol(- A ilcina, Allcy»„Rabt/, Bell, Bcllinl;l ►am,Benjamin, I3i1;gar, Brown, 13tichatl,tn, Burton, J. C :ttneron, M .Curncron, Carling, Caylvy, Cartier, Chr,huis, Connor, Cook,llaly, Daoust, .niunnc,' Dtrfresrtc, t)unl.in, I-"cllowcy, Ferres,Foley, Furtier, Gill, llarwcwcl, Labelle, I«aj)ortv, LeRoutillier,,Macbeth, J . A . Macdrntalcl, 11ic111icketl, 11fO1tIN, Morrison,R7owtit, Munro, Notinzn, Ouimcl, l'anpt, Playfair, l'ol ►e, W .

Short, Sic•otle, Simnrcl, Simllsott, S . Smith, Sotnerville, Stirtcrn,'l'ett, 'l'uticoT•rw, NV,tlll ►ricl~qr,, Webb, Whitney, et Wril;lit,--64 .

•O ► tt vc1tC cc ►n;rr. : ,---nlhi . 13~~rtut ► icn, 13our .lissst, Bureau, Iiurrwell, C ;unlrl ►ell, Christie, ( ;itne ►n, I)rs;tulnirrs, 1)c ►ric ►n, llorlatnci,Fournier, C;attclct, G,tuvresiti, I lartmsttl, Illr~icrt,,ic► l ► itt, I,zncerl,►e,Lafratnlaoise, Langevin, Mackenzie, 111c1)ougall, MeGçe-, 1'a-trick, Ytcrt~:, %Valkcr Powell, Rytncr~, Tassé et ~Vltit(,)-28.

Je n'ai mis en zlaliqties, que les nc►tns (les députés catholiques ,qui ont voté pour .1'Flmenclcut e itt de M. Dulikin vit face de-4

explications it,lcirrte orange c1c,11t. Ferguson .. . . . . . . . . . . . . . 0,060 . . 66 .09 . . .600 . . 0060 .096 . t . eu ou . 0 .060 6

. ~ . • • . . . . . . . . . . • . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

guson était-ellettccelltée, aussi contrairement aux mots tantecle la,,lcli, que M. John Catnewn demandait qu'il fut permis àM. Ferguson (le s'absenter Ixotlr huit jours ! . . . . . . . . . . . . . . . .La chambre a repoussé la proposition comme une insulte .Pourtant elle *vait se préparer pour un autre outrage, car M.Powell ail,dana son explication d'Abseuce donnée so148 ser-

B

II

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ment, qu'il avait•LtL absent pour remplir une chose, qu'il regar-dait comme le 'premier (le ses devoirs . Or il revenait de l a

i

M . I'tcti6: protesta énergiquement contre celte insulte, puis M.Cauchon, puis M. Sicotte.

A 7 heures et demie, M. Powell avait mis, de l'eau dans sonyin, après avoir pourtant (lit qu'il vaincrait ou mourrait, politi-quement s'entend, mais ne cèderait pas ."

réunion orangiste (le Lond9n .

LE ri r-nir: JOURNAr, contenait le 2 .1 juillet 1858, cette autrer.'orresl~onclance :--

Toronto 22 juillet .« La double majorité, ce dernier boiic1i~,r (lit Bas-Canada est

brisé ; ce dernier rempart (le nos institutions est renvrraL pa riles MAINS DES BAIS-CANADIEN S ANA11FNS qui, pour tenir stu l )ottvoir des

hotntrtc9, qui nous htiinili«icnt et nous tyrannisaient en 18,13-4-5-7-8, etTstcent, ligne par 1igite, leur paW, leurs

étrac4tionq, et marchent ihag rapides versl'Abînre !-2i e puté9Bas. Canaciieny seulement ont voté pour la double majorité,tandis que 30 Pont repoussée ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

96490 *et 00000 600000 0440000009 et 0 4

M. f'iché lui succéda ( .1 Ni . l'o l (,y ) e t dans un excellent (lis-cours, posa nettement lesprincipes 8111- lesquels doivent reposeret la double majorité et l 'action cltl ,gouvernen1c' nt .co itstitntion-nel en Canada. Toute autre chose que la confiance prrrletnen-taire (les deux Canadas dans le pouvoir, clitril, est vague et in-sfllgt£4iible .

Panni tant (le bons discours qui furent pron onces ce soir-là,celui du député clc Berthier est l'un dès plus remarquables. "

Le National du 14 août 185 8, publiait Iti correspondancesuivante :-

Toronto, 11 AoQt 1858 ." La s"w d'hier a étS l'tuto des plu& intérosennton du ln sedAic>n, non l xne

par l'éclat (les discoure, niais 'par les principes que plu8ieuris motions pré .eont6i:H par l'opposition tondaient a faire r©connaitro par los nIembrua qui

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eidgent dans l'encointo parlentontaire . Sur itno motion (Io M . McKellar,trcL►ti ► 'u tl l'énlaiu ; ► tiun (i'un writ (1'élcctiull pour l3r(►ckvell lo, M . Pioché proposa tul iullcn(lun ► ent ('(;It9ti ► t,► ~► t lu fait quu 1,► population Cnna(iiun lie-1•'riul-vi ► ise n'(St . ► it pas juatulncnt rcl ► r<<scntéu dans lu gouvernement . n1 .' l'ictlé1 ►arl4t lwtt lonKtullll ► y, mais il lu lit avec wle très gr,uulu 1 ► r(fciaictu et beaucoup(le luKiquu. 11 démontra (l'une, uuuliéru irrt-taiatiLlu quo M . Cartier qui, (laitslem 1 )réc6(len L4 t;c,uvcr llUl)1Cllta a'tta ►t toujours 11101 1tt•û hostile ► lux int(SrütuUtuu1lliul ► ~4, 1)v ; ►it encore 1 ►ruuvis aulx aversion 1 ►uur la ilutiol ► (1(itd ca ul(lierLri6fruntriise daim la formation (iu son nouveau cabinet en n'y invitant aveclui (luu trois huu ► nwa (lu cotte origine Atir clc ► ti•r,u (lunt (iuit eu Cuntl ► usorl'uclnlini.,îtt•, ► tiull Cut•tier-M . ►c(lulutlcl. M . l'icil(S nttauln, ► lu gonvul'nwuuntd'une uu ►nidi•u Hi forte clttu lu 1 ► lul ► yt (lu nom (',► luuliclla qui Hul,l„ ►rtr.l.►ttoute administration qturul iltt'mc, accablés sous le poids (lu ae4 argumentatw purent résister aux remords (lu leur conscience et cherchèrent I,iunVit àlus étouffer, un faisant avec lours pupitres et leurs pieds un bruit qui devaitcuuvrir lit voix (Io 1`hc ►u . membre pour Berthier. Co cierlliur, c(+1 ► un d , ►nt ;nu a'(`)1 laissa pas imposer par cet acte (l'inclcScuu( u et (lu lAchuté lr ►rluutcn.tuiru) et n'ûn culltlilt171 1,i49 Ill( ► illa 1 6UtttU1 ► ir a ►► 1 ► u9itiu1l on poussant l'uclini-niwtrutiull ut auy amis (inns tu ► efi'ruy~tl ►1u (liluuunu . Alors voyant qu'ilsiStt ► iunt lu ►1lKré eux, furc éa (l'untun(iro lit v(<rit6 qui sortait (le N ► 1 ►vilche, ilprirent lu parti (Io sortir (lu l i t chnn ► hru- Min (Io venir voter plus it lotir a1HO,11 un ejgnul donné, co (lui 110 tattiln plut 11 i ►w ► ir lieu e 11 effet . •Ju dois faireremarquer u11 1 ►iU«ult qu'il est (l'uru►t;u chez un hon nombre (let; (Iol'ncllllinietrutiun ► lu au tenir en dehors (iu 1,4ch,unl►ru 1 )oiulant 1( :y (liHCU»yiune,et (lu n'avoir hoac ► ill pour donner leur vote mur tutu mesure (luulcun~luu que(Io consulter l'u•il du i ►utftrc . M. l'i(cllé exposa en peu (lu muta et lit voirClü1h0111(filt 10 but qui avait 1► i11111C ce9 dépités pendant la tourmente 1 ►;u•le-nluntuit•u (lu la a eula inu (lcruilru et l1 quoi allait au réduire cet enthuuaius ► nun,►ti( ► llnl, qui pendant ({uulcluua heures seulement avait isomblô trouver unepl lieu dans leurs éccura lu► t3•ioticluea, leurs acntvenira (le nationalité uutru-g6o ai souvent, (li .,u ►iunt-ila, 1>J ►r M. 13rc ► tsn . M . Pioché ►►vait on ufl'ut bienjugé (lu leur avenir par leur I ►aasé , et cuiwiw il leur a ai lLien uxln•ilni•, ceshommes 11'1,ilt Iras cr;► il ► t (lu signer leur t ►rrét du l,rua~ril ► tiull nationale utl'exclusion clu leurs Coli ll ►utri(,tuH d'origine fr,u14:► tau (le9 enll ► 1( ► iw (lit guuver-ncinent . Ces îlé 1 ►ntéa ont par leur vote .sur cet 11111UI1t10111011t, l u ulctic ►nnénotre cuw luulnc ► tiun conunu c~~itiuliul ►e frrulç~ ► ia, vunlxri' toutes les Ituttusviul^ntua que nos fritruy ont Si bravement a(ltentlea depuis lit conlititistiondu Jl . M . Pioché était saillit (luutu convaincu (luu cuttu majorité dont etcconlpoeu nlnintunant la représentation du paya voterait cuntru sull,uuun(lo-ment ut le vote a confirmé tu► prévision ; il nu voulait Ilrul)al)lolilllllt ((11 0faire connnttro 11 mon paya (luula sont son vrais rcl ►r(.taentnnta.

M . 131truali prulxt.wt unattito un autre amendement, relatif aux droitecasuels des soigneurs et cortainos autres rodovAncua (lus conrritairos ot, parlaà l'appui du cette motion. Il exposa quo Io principal objet qu'il avait m i

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d .

otle en entrant dilna la vie pul)liqno était Io règlement do ln tmtr[rro aoign©ot-rialo et la colonisation du pays . Il s'était principalement occupé tic coequvstiou9 depuis qu'il etait cil lmriotnent tt_il no donnerait jumaia de sup-port cordial i1 auctUlll a(liuil ►istration qui ne ferait pas des efli ►rta lx)urmttclru aux censitaires et aux colons la justice (lu'iLy avaient lu droit der6cltuner clu gouvurnetuvltt du pays. Il l ►ri,sent.uit sa motion, pulauuciéque la majorité (10 la Chambre serait contre ullu, maLy il tic 1 ►c)tlrait reculerdevant son devoir et co qu'il (lovait,A son pays . Il prenait cette occasiondo-la forntution d'mlu nouvelle acilttin .istl•ation lx)tn• faire connaître ses vuesii► Co sujet et voir juaclu'A (lue l 1)r ► iilt lit sincérité du avs lnolul)rua pouvaitôtru L1 ►rouvéu. 1l (lit au8H1 qu'il voulait agiter cette question 1►ctuhult lavuuutcu (104 clu►u► t)t'UH, afin clu réveiller l'( ►piltion lnlbli ► luu, et qu'il vrndAit,par Iv veto qui allait t ► icittûtsv cic ► tlilor Ktu• soit nlnixulen ►cnt, faire cuutprali .dltit nu pays jttK,ltt' ►1 (lucl point l'adn ► ini.ytrution Csu-tiur-Mac(lonulci avait I►ccuur do régler cette (lt ►ustiun.

! Jo (fois faire remarquer otk48i c 111 o l ►t,•u cl'inntau ► ta aln•iM (ltw l'li oN ► . rrtoutLl Opour N ►► 1 ►icrvillu eût pris lu prolo, il fut assailli lntr le nuticno bruit (tuel'hou. ❑ lcnll ►ru pour litrthiur avait uu à lli trircluulyt ►ua iustiuttn a ► iluu•uvant .Il est titi fait (titi (loit faire gémir bien aulèrumcmt Io petit nc ►ml ►ru (Io ulalt-datairuut h(,nn(îtrs (titi su trouvent encore (it ►lu la représentation, ionique l'onvoit unv majorité avoir au milieu (Pelle tu ► curtawu n( ►utl.►ru (I '1`i)luuwn assezvils 1H ► iir vouloir, oit luatultuu ►t ainsi du respect au pays tout dntiur, couvrirla voix (lu cuux (lui vuulout ainc\rehuout 'faire cc► lluaitru la vérité ut, mettreau jour l;► ttul)ittulu et lu noirceur (10 leurs iniquités parleilienw1w. Cosont cc,y luntunua qui ont l'ufCrc,nturio de me (iotu ►or,œnutie lus il(futrKUurrt dula lh►triu et (lui lw rougissent nui do souiller ainsi l'uncuintu lx►rlutnw ► tt>,irout la l(gialatiou (lit laya Co sont ces ntdntue hommes qui, aniiu(e ►l'unsaint z è le , ont votZ YNNt-cl►11fL1Jlüu ctauta l'u►lu ►irnisttz ►tiuu ltruwu-1)orion,

• avant tiu lui donner lu temps (le su faire entendre du pays, autta lu spécieuxprbtQxtu quo M. Brown avait, clirtaieut-ila, iltaultir à la ~u ► tlu)1( ►llté (,'ami-.dif ti) W. N'rct~ilccise et iL ses ilLytitutioite lvligiutuiua. 1'r( ►1)ublunteut ces utoâ ..triours trouvaiont mauvais c{uu M . Brown eut di Hirb exécuter une 1niAsion

• qu'uux tui~mca avaient tant à cwur d'accomplir, connue leur vote sur l'awun-doutunt du M . l'ichS viunt du Io luuntrur !

Ces hor,z»cea a,(jitnuéa (lit pottroir -se crc>iout sans doute a~r~)cléa d sauverrâg lisc cctlhc ► tiquc rit péril clans les »uti> ► a ci'un llrcntm qui a cu l'inl»klc t ►vt dleurs yeux ck former w >►e iulminiatratiot ► composée (le Rix rnenalnco professantla foi caWwlûlue rur)ktine et (le six pn•otcsk►nts, et d'o f ► excl+ae tous kg vran.S~~• ~ .

l[a► religion catholique nu doit-ollv donc prospérer que sous la lu►nni èèro doJ . A . Macdonald ut Ciu ., dont 1'aclutiniatration compte QUATRE URAN-

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a

GISTES!! et seulement QUATILE CATIIULIQUES, et quels catholiquesencore ! *

; Je crois que tout homme qui voudra laisser (Io côté toits préjugés pour,examiner sériensentettt les dSntarclies tle'ces homtucs, verra qu'on ne s'esttturvi du nom do M . 13rqvvç que pour en faire un él ►onvuntuil afin (le tniunzvxI ► l+>itctr à leur profit lus préjuges tles tuasHes.

Lu peuple canadien' verra avant qu'il suit longtemps, quo ce sont trahi sus iutéréta et loura 1 ►routcsscs ; il cuutl,rcndru que, ses rel ►réscn-tunts qui, lors 110.4dernières élections, ont répandu la corruption ►.~ l'itnuiu-r:► lité Chez nos luil ►uli ►tiuus, n'avaient alors et n'ont encore aujourd'hui quelotir propre iunl ►itioit :t satisfaire, et que lit seule idée d'un nouvel appel titipeuple les faisait trewul,ltx .

Aussi lit crise de la semaine tleriiiétm nous mutttro-ulle toits les ju6hc ►b,les chercheurs (Io placet; pour eux et leur fawille, toits ceux qui redu+tt .► ieutlu verdict populaire su donner la inuin et voter à l'+utisyuu contre l'u+lu ► inis-tri► ti+nt lhuwn 1)+,riuu . Ils savaient +tae cette u+iii ► it ► istrati+ ►n, telle +l+tuc+ ►ntl►uséu, iutriait fuit tnaiit-1 ► i ►.ycse Hui . 10v intrigant-%, et donné ample justiru3 ce 1 ► qul ►lo qu'ils tni 1+riKeut .

Maintenant +ln'i ►ux yt!ux (le ces fitlbltrs tscrvitettrs, lu navire de l'Etatsemble voguer en s(lruté, la sérénité et lit tranquillité r►u fait jour tnir leurcunteni ►ncu. Je c.ri ► iriH cependant que ce calme ne soit (lu'iy)puret ►t et quenous no soyons n hi veille d'une plus hrnndu tetnl ► i;t~.~ . Le peuple Notiffririt,t-il longtemps que l'ucltnittic+tti ► tiun l'artitr hluc+luuulti jouisse des Kiéheattnu ces tueitil ►reH ont ti4ttrltès par l'intril;nu lu play in ► ,tti+ .+ et qu'il lit! I ► uit-vtmt conserver qu'en i~,rtut,~nt, (si je peux n ► 'url ►riiuer i ► itirti), lu l ► +ttn, (Iolit loi . Lo pays a-t-il droit (le ne réjouit- d'une ad ni illintrntioli (pli lie peutparvenir f► tic tui ► intenir ait pouvoir qu'en su jutiunt de lit mtiiituti- du tiennentbt un donnant l'exetnl ► lo ► l'nnu imiuut•nlittS sttns pudeur.

'l'uus ces faits ►•ntn :xtéw ; si 1► r+ ► inl ► tuwent les titis mur les uittre9, toute cetteimite ( l'intt•lÿ+ll!s et do ca1N ► l os dont lit chambre ~i'~ ►yacnil,li~~+ ► t f i oun~ le Kl ► ce ,t.ikslu (Lins ces derniers j ►nu•r+, nu tun+lwtt•ily 1 ►uy :1 ol)Hcti rcir notre horizon

politique et ►1 nous fairu prévoir que eu ci ►l ► nu apparent tt'uKt que lu 1 ► r1;-citrseur tl'tSvéneu ►ui ► ts plus gravcv encore. Tous ces. faits lie ti►Sniuiitrent-ils 1 ► ; ►s que lu gouvernement r t•sl ►+nis: ► l,lu (Lits les mains d'un C%rtier, n'estq ti't, me absurdité, une cliinibro .

l,u ntinistére, tel +luu composé rnaintenitnt, sittiHferiti-t -il Io 1 ► i ►yA, lure+ttt'ilapprendra que qitulrc de ces m4, ri ►Grer ONT DRS IyTElil{'l'l t ► tuM -ra dons M

eumpaynie (lit Grand Tronc. N'aura-t-il 1 ►;us lu droit du dire que lu paysVit maintenant subir les réformes (lu'il plaint i1 cette trop 1 ► uissunto cwnl ►it-gnio (lu lui imposer r ,

.* Il faut reuu ►r+tuer quo M . Cartior reste seul +lu c .utu► iiuit-fiY ►nç: ►is (Luisle tnittistéru responsable i►u peuple. M. Sicutta, pour nu pua su cuti ► l ►rc-mettru, a résigné cututuu utitiwitru a ►vc►t► t la session 1859.

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rXLe London Free Press du 4 .février 1859, contenait une cor-

respondance dans laquelle on lisait ce qui suit :

Toronto, 2 février 1859. .,. . , ,. . . . . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

" II paràft que c'est la bonne fortune (le, M . I'icht► de se voir•confier la lâche (le proposer les résolutions, qui doivent avoirpour effet de renverser les administrations . On se rappelle ,qu'à la dernière session (1858) c'est lui, qui proposa contro

OTTAWA le célèbre amendement qui renversa le gouvernementMacclonulcl, cri le laissant dans une minorité de 1,1 voix ! Cemonsieur est sur 1e*point (]r; rti')éter la dose, presque dans lesmérne3 terrneqqp-eroiq, et aveG une belle apparence d'un ré-sultat semblable .

`Son discours, hier, en proposant cet amendement, est cl'en-tre,ccrlx (lui ont jamais été prononcés dans cette cllctrnbre,

cr,,lui (Jul a produit ,le plus grand eflèt, et il il évidemment etvivement impressionné ses compatriotes . Soit (lu, Il accuse ouqu'il clC~ncrnce, soit qu'il raille, le député (le Berthier a. peud'égaux, et la bonhomrnie cle , sa personne fait qu'il est le hie,4-venu a~cc ses collègues cle toutçs couleurs politiques . Soitalliancd avec l'opposition, arueni~e forcément par la mauvaise

conduite (le l'administration, qu'il supporta d,ins les ' corllrrlcn-ceinents, est innnhitabletr~cut une précieuse acquisition p our le>>~r~i~t ~formislc . "

0

I,a Minerve ayant mal rclrre9entL le discours que M . Pich6a prononcé le 24 lévrier dernier (185J) contre la seconclc~ ler,-ture (lu bill introduit par le f;rancl-nlaYtre (le la ,société (lesORAN( J ISTIFa ) dans le but de (icrsécutcro nos corn inunautés reli-gieuses, il est juste de soumettre au publie c.e , discours te) qu'ila Lté lytllement prononcé par M.Pir,frL . L'extrait ilui sui t

- est emprunté au C,o,'onist, journal opposé à M. Piche et à sonptlrti ; l'autorité, conséquemment, n'est pas suspecte ,Quoique cet extrait ne soit qu'in aL~ctgé, il y en à assez, né-

anmoins, pour voir que M. PichG a dCfèndu nos religieuses. niieux que le gouvernement .

0)

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M. Gowan aÿant fait motion pour la seconde lecture de son13ill, et après les discours de 'cluelqucs tlé put~s, M. Iliclié voyantque le gouvernement restait silencieux, se l è ve et (liG- :--7 -

c• M. l'Orateur,,

• ,c' J© désire savoir où est le gouvernement dans une circons-

tance zi ussi solennelle ? n'est-il pas et ne doit-il pis être la sen-tinelle vigilante de nos institutions et (le nos institutions reli-gieuses surtout ? ' Lorsqu'on veut jeter un regard indécent surles institutions sacrées, sur les 111st1ttltlUns si liures du Bas-Canada, pourquoi le chef du gouvernement ne se l é- ve-t-il paspour les défendre ?, E'~t-ce que le prc mier iiiiiiisbre est devenusourd ? l:st-cci que lui, le p retnier, ministre, .clui a votL,durant la dernière ressiort, pour la première lecture (lu bill àl'eflèt (l'incorporer la société clcs,Oran;istcs, nc prendra pas buparole pour proclamer que les institutions que l'on ve nt atta•quer sont au-dessus (lu sotil)çoti?-C'(,4,gt son devoir, surtoutlorsqu e ces attaques viennent (le lit part du grand chef (lesOran .gistcs. M a is il reste touj ours silencieux ! pas de r é ltonsc !11 faut en conclure qu'il n'a pa is d'opinion it Co sujet, 011 p lu-tût (lue son sileneë est trie trait, on ! (écoutez , eecitttez, par lesuns, rires par çcrtains ministériels.) Vous pouvez rire, vousqui' riez (les choses les plus sainte s et (tri avez 1,011VI, aux piedstous les principes, lnitl8 le peuple, lui, . pense nt ! Eyt-ce quonous n'avons pas le droit (le nous inforrtt(~r, (te savoir si le ~;ou-+vet•netnent existe, s'il y a quelclu'uit dans cett o chambre Pour lerehrGsenter, p'il a(les oreilles, ( rir(*s) oit plut ô t s'il a (les i déesù lui (les convicti4bur mi sujet de cette importance . ( i •tez.) Mais, puisque la chambre ne pe ut obtenir une It o nttLtterVpctnse de c e lui (lui n au moins le iiii-c (le premier ministre,petit étre que l'h itnorable procureur général (lu lla ut- Canada,(J : A. Macdonald) répondra pour lui . Il petit se faire quol'ltonora ble M.,l'utl (les cllef3oran c;i ;stes ; ( lui atissi') soit devenutout à co up, l'un (les ( I é fenseurs (le la foi catholique (rires) .Eh bien ! l~uisyue le gouvernem e nt, loryclue je fai s appel .1 sessentiments ( l'honneur et (le justice ) per iste -ci rest e r muet, julaisserai le pays, le peuple (lu litis-Cati. (la, polir cesbraves ministres. M. le député de Lee (M. Gowan) en pro-

' . • k

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4 24..,-.'posant le Bill veut évidemment insinuer (lue les dames quicomposent certainés communautés r e ligieuses de ce pays ne

,out pas au-des3us du sottpçon . C'est une lâche et fausseinsinuation, et quoiclue j'appartienne â la religion catholique, je' ne voudrais jamais seconder les tentatives (le celui qui voudraitse lter ►nct%tre (le jeter un regard inquisiteur dans les affairespri'vées (le dames prouéstantes, qui à l'exeinple (les religieusesà qui l'on veu't faire outr;tge aujourd 'hui, auraient fait preuved'autant d'abnégation; d'autant (le gé 1 nérosité e

t Etsi, M . le clél~ut(; de Leeds (Gowan) voulait parler f znt.

chetnent, exprimer honnêtement ses c.~onvictions, i l(1Cclarerrr,itque les institutions (lotit il'aH'ecte de douter sont les meilleurespossi bles .

M. l'orateur) l'importance (je l'ai taque est en proportion (le lagrandeur clces intérêts arta( u( ..s. A, ,, •I' ujotlrcl'hul, c c st à notre na .tiunalité yuc~ poil insu lie, c'est << not>rq religion que l'on s'attaque

..De plus arau ~`intGrèts pour nuus .ne sauraient donc être misen : ~• . , .jeu.' (lc ~.~~ç!, ~~autcz.) (,c~ pènilant le gouvernement qui- a pur chef-1 n can~clic;n-fralic;ais, titi cathUliyuc!, 1)retcitclu nu

: moius, n'u las ett lo courage de (lire titi seul mot pour défendre(les institutiult~ ctiti l'ont l'horluettr et la I;loire non seulement(le notre relibiun) 1111118 l'Itunneur,et la gloire (le notre race,cortttrle elles ont fait ~t font tous les jours le bonheur de l'hu-manité. Je regarde le silence (lu procureur général (11

. Cartier) ,comme une approbation implicite de ct ; bill, et je stti~ cunvuinctique la '1)6lul,ttiun catholique (le ce pays regiirclera la cuncluite •de CO IllurlSlClir en cette circonstance, comme une nouvelleapostasie ! (I:('.outeZ, * l;cuuteZ.)

(leA propos cl~.~ la conduite clu,l)rucurt'ur- rénéral Girtier e

t celle (le M. I'rche, relativement à la Loi (lu 1)ivorce ; 1'Or:nR Edu N9 mars 1851.), un (les organes religieux du lias-C,tnuda

publiait la corresltun(lttucr, suivante :-. .

Toronto, Jeudi soir, la !)ill pour autoriser 26 mars 1859 .

1 le divorce, (lit nommé)Lcun, est venu` cicvant la chatnLrit, ; M . Cirtton a proposé

. qu il fut renvoyé ci six tuciis . tiecotliatit clouloûreuscrnéiit s a

~ ~ • .

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que l'l;ua•slpe vomit de son sein et'qui out no»i, Uran<-istes,

dans les iùains ci dcriis sa poché la clé/'ense taon pas clu catholicis-

vieille corruption et se rappelant les jours honteux (le son en- 'fattce, le 1 oteytanti,ïne a réclamé la loi du divorce, comme un

père rC~clam ~ fant, avec les caresses du cœur avec lei s~pitiép de l'a ►notu, ' ivec les larmes du désespoir :, et il a Cté-" :dignement seconde ar cet étrange ministère qui s'intitule le

défenseur des bous princih~_-s et qui tènd 'sans cesse à les ren-verser ; qui Warroge le titre de défenseur de la religion et (luil'outrage dans ses plus chers attributs ; (lui se donne pour leprotecteur de nos institutions, et (lui veut, à tout prix, enraci-ner à côté (Pelles- dans le sol canadien,' ces san^lantes sociétés

Tentpliers, et Franes•Alafons. Au nom (les bons prittcipes,donnez-nous un tnanclat, disent ces hotntrtes religieux, et 'aurwni des bons principes, nous dcstruirons vos instituliorrs, aprèsvous avoir fiait perdre le sentiment de votre dignité, le senti .ment (lu devoir et (le l'honneur. Car, ne l'oublions pris ; cesbraves clélrutés, comme s'en vantait l'un d'eux l'autre jour àtable, ont laissé leur con,science parmi letu•s électeurs .

llatiy ces jours difliciles où les intérêts catholique .i viennenten contact avec les préjugés protestants, qui a pris notre cJéken-sc ? qui a élevé la voix 1 qui a protesté contre une brutale nta-joritc; ? Je cherche dans les rangs ~reinislêriels des définseurs, et

-je ne : trouve yué (lés clélcutés rnuels se rnoquant (le ceux (luicroient encore aux idées de morale et de religion ; je cherche cethomrüe yrci, que lrôrles des Fglises, faisait (le si belles déclama-l ions sur le sort de,rwtrc divine religion ; et voilà que je l'caper-rois, au moment clu vote, fuy,ayit prudemment, avec son courage

me, il . W a pas besoin cl'eu.c, nuiis d'une question qui met en :péril l'avenir de la société elle-même . Je pénètre dans l'opposa-

.

lion : je trouve des hommes qui flEtrisserd, de toute la puissancede leur «me, les tendances. du hrolestarittsme, (lui dénoncent ledivorce comme éminemmenl clest ► ucteur de la paix (loiiiesti(lue etde la prospérité de la communauté chrétienne . Ici, c'est M.~IRÉAu 11nalyse les eflèts (lu divorce chez les nations~;uropéenuc~, et il trouve que dans la Prus~e, dans la beuloannée de 18-1 .1, sur dix rnariages, il y avait un clivurec : CO qui

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' ~

~ r, rv t~tsit 10,00 enfants illégitimes, juste recompense d'un étatathée ! Lci,'c'est M . L. S . MoRrN qui~disparait aù lit-- 4

# de laI' iw ta,ticpn ; ici, c'est M. Dorion qui demande à la charitUre de

ne pas pèr(lre à Fe point le sentiment de sa di gnité ; là, c'estI~` fe,ma or`Lam ~bell qui vote avec le I - , 1 ~ Iaut Canacla . Dans lee"

.-camlpnrnistéricl, je remarque l'a fuite de MM. R,ose, Dunkin,Price et Panet ; dans l'opJ)osilion, M. l'iché Il demande au minis-tire ce qu 'il a faif de son énergie et de sa majorité nioutoiinière ;qui demande ci M . Cartier, pourquoi il s'enveloppe dans le silence,quand une q ►iestion (le haute moralité est• devant la chutnbre,quand l'avenir- de la société se trouve menacé et si stupidementcomp, .ornis . Comment se fait-il, ajoute M . Piclré, que M.Cartier qui a déployé tant d'activité pour faire passer son billçle juclicalure, 1roùr fraire triompher Oltaiva, ne prend pas niénaela parole 'quand il s'a.- il de décider si Dieu a. eu tort d'établirune et indestructible celle grande institution, sociale, le maria. ,'-el?c'est b ien : laisse z- l'ennemi nielb •e la hach e dans les fondements(le notre jeune société ; le ,~ nrasqt te qui vous couvrait dans vosbelles protestations de dèr:oi.cenrent à la nationalité, tom be. Lepeuple vous ci d~jcl jngC!"

L ie TRUE `VITNES9 (lu ler avril 1 859 , jourual essentiellement:- catholique publi é dans le Bas-Canada, renelre rissait pour ainsi

dire en v cs te rmes, sur les observfltic~n~. .dc ~' L'Ordre .~ •~~ •_

" A Wi.i,r .-111i :NiTF:r~ Itrr:uvxf:.-Onr .csteemed c.ontemnporaryL'Ordre ) conrrnents severely but most justly, upon the (iis~race-ful silenc e of the L g)wcr Cuna(lian section of the Ministry-th e

1

~

inen of good principles--.~~ bbrrs principes''--durinn the, (l e bateupon the 1I'I,ean 1)ivorce, Bill . It is true that one and oneonly, accorciiug to L'Or•dre-of thetn vcited against that anti-christian mcasurc ; but not one of them dared, in the face oftheir Upper Calraclian and Protestant colleagucs, to say oneword against Ille prineiple of Divorce, or bolffly to stand ii i> indefe nce of God's divine law. Sorne sneaked shamefully outof the IIouy ,-, ; , othe rq indeed retnained ; but of Ille men of~ good princ:ples" tvho, when il l' Canacla, and intent

uPow making a litt 0 political capital amoa gst its Catholic

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constituencies, are so ostentatious in their professions of their11 bons principes"-there was not one to be found, honest enough,or bold errough to encounter the . hostility of the anti-càtholiemajority by speaking against the Bill . No! as there wasnothing to be made out of them for themselves, they 1bânclonccbthe defence of those " good priticiples" to their holitiçal oppo-nents . Even the Chief Minister of the çrown for Lower Canadaniaintainecl a cowardly and diQgracetul silence ; and his Ca-tholie 111inisterial colleagues imitateci his examhle . ,Ilow thencan we wonder that, judging them by their 11 rel>resentativemen," the Protestants of Upper Canada cleern the Catholics ofthe Lower l'(ovince ;( an inferior'race!"

11 I seelc"-s ays the writer in L'Ordre-11 in the ranks . ofthe Ministry for defenders, and I find but dumb dehuties"--(llumb dogms, he might wefl h ave sa ici)-11 mocking at thosewho still hold to ideas of morality and relil;ioir ; I lool roundfor that rnan, w ho at the door of the Church macle scu;lr * n oblec11ecI a rTlatlo( s upon the fate of,our holy religion ; and lo ! I !scchim, at the moment of votin a , prucie ►rtly running away, withhis coura ge in his h a nds, and in his pockets, the defence, notof Ca tho li c i ty ,,but of aquestion which çndangers the future of'Society." - , -

I On this hàncl,' continues L'Ordre, I it i9 Mr. Morin whodisappcarecl at the moment of voting ; ou the other, it is Mr .Uorion who implored the Ilouse not to be unmiirclfurof its

dignity ; whilst ataiir it was Major Ctirnhbell who voles with .the Upper Canadian majority . In the tninisteriàl c,iml ), I no-tice the tlig, rt c 1111. Rose, I)unlcin, Price, and I'airet . In theopposition, 111r . Piché aslcs af the ministry where lie has be-stowed his energy, and his mutton rnajority--mrijorrM mouton-n i ( ~re ; who calls on 111r . Cartier to explain the reasons- for hissilence when a question of' high ~nortlity is before the Iiouse,and the future of. soeiè)y is rnen,ieecl and so stupiclly . eomprcrrt1isecl . How is it,' aclcls Mr. Piché, I that Air. Cartier, whomanifested such zeal to pays his Judicature Bill, and to securethe triun"t.~)f Ottawa, has pot ato say, when the ques-

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I

schemes for making InoOy; and their political rl ;granclisement .They leave their catholicity behiricl thetn when they pass westof the meridian of Kingston . Their `goocl prineiples" standthem in good stead (lown East amongst their Popish constitu-encics ; they obtain for them the reputation of I gons principes ;'secure for them the votes of Catholic elcctor-4, and open thernthe doors"of official ante-charnbers . But in Protestanl l~l~erCanada those prin6il~les would be worse tl~i ;in useless ; theywould interfere with their worldly prospects ; and so like trueliberal_ Kutulholics and good sound iirne-setvers, they renouncethose principles there and then, where and when, no 9ubstari-tial prolitv can accrue from the profcssiun'of them . Such areyour tninisters, such 'your relreserltatives, ye Catholiçs ofLower Canada! Ecce dii lui, Isruel !'-anO very vile godsthey are.

We m.uat a(i(1 that, wliilst the tniilisteri,il Minerve has notone worcl to say in condemnation of this ba sé clerelic tion oC(July on the part oft its,ttiinisteri a l patrons, it t<Ike s Air. McGcet4q,~ t I sk for having been less uto(luerit than uyu, ► l in his speechagarti,4' divorce . What then shall we • say of, the absolut esi i,ce of Mr. Cartier and his colleagues ? "

tion at issùé is whether God was in error when fie establishedthe unitÿ and inilTssolubility of marriage ?' "

Alas ! 111r. Pich6 and the ;CathOlics of Canada may well asktheae questions of their unworthy representatives ;~ but there Is

r• no reply. The latter are intent only, upon their jobs, thei r

9

,

CiANAUTAN I' It<vF:1tAN; (lu .~. 2 avril 1859 , l'organe à pro-prement parler (lu'clergé caliwliyice en Ilau Canada répondaitpar l'article ~uiv,tnt uux injures débitées par nto lllirror

"TIrF: . AI FNUF;It FOR ]„31ti:rtTIlri:R AND THE I)IYOKGlC I31LL .-

Thp mean and rounclalwut methods by which public opinionis misle(1, so far no they can (1u -it . by the stipencli .iry organ s

et La 111rnerve contre M. Pic ► ié ;--

o1 the tnipistry of the clrty, lias a freyh illustration, at the ex-pense of the rnetnher f`or Berthier's tvell-kuown course, on thesubject of the Divorce Bill . A paper ~ere, well-lcnuwn as a

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weekly veljjcle of some of the worst p~n ssions of the Adminis--Tr-atic~n and its underlin~a, two weeks a~o, gave a deliberatel y

garblcd and untrue account of the part borne,-the honorableand conqpicuous part bo~e,-by Mr . -•l' ch 6 , in both . the firstand second discussions on McLean'9 bill, This libel,,-tb epreeiae value of, which m ay haVe been, at first cost, about fivedollars,-is carefully trMnslated into French, by the origina l

We sliould not have . conclegcerl ( lecl 'to ex p iosc this dirty littl e

author, -herhaps,, and réproclucecl at Montreal, in the -~ linerve,Mr. Cartier's 1.ower\ Canacliàn organ, as the Catholic publicopinion of Toronto

plot, since such artifices are too common with their authors to

be all followecl and cxhosetl, had it not been that public dutyrecluires justice to be done, where justice is due . ` R1r. L'icht;acted an upright, Catholic part, eaheéially on this divorce bill .His direct and fearless appeal, forced 111r . Cartier out of his .censurable silence on the first reading, and stirred hitn up tothe aomewhat lat e assortion of sound hrineiples on the second .For this, lie deserves all honor, and so far as our suffrages go,lie, shall have his deserts. The sure way to encourago andconfirm our public men in well-cloing, is a generous and heartyappreciation of their cffi~rts, and a'stern rcpro'va6of the slan-dcrs vented by unscrupulous partizans against theni . "

Le " NATIONAL" (lu 19 avril 1859, réduisait les sottises de la

lilirkrve , r1 lotir sim ple ex pression, p ar l'articl e suivant :-.

'~ ~t. I'ICIif; 1~;'l' LA 'l 1111Niv;ItYb; ."" Nous avotrs lu dans la Minerve (lu 12 courant, une attaque

contre M . PichL, le député de Iierthicr, qui, 'venant (le la hartd'une telle, feuille, fait beaucoup d'honneur ù ce rinonsicur etne peut manquer de le servir immcnsei,nent dans l'opinion de séleeteura du comté qu'il représente .

' tt La Minerve ramasse dan` cette boue du journalisme qu'onappelle la Ga,zette de 111ontréa et le 'hlirror' de 7bronto, deuxétranges accusations qu'elle entremêle (le quelques insinuationscalomniatrices contre M. Pich .

1 Il La Gazette accuse M . Picl G d'avoir de nouveati prGseiité

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~ . ~ .à la chambre son bill de judicature et de l'avoir fait imprimer 1

-c'est une dépense (le $ 1 .000, (lit la Ga-ette .Il Le ;Iliri•or prend (le, Mon cÔte M. YichL à partie parce que ce

monsieur s'e<t opposé à l'introduction (lit bill (le clivorée (leM . 111GLean . Ce journal trouve 111 : Piché ridicule dans la nobledéfense qu'il a faite (le l'indissolubilité! (lit mariage . ,

4

- pays 10 a 61,6 le tCtnoin depuis de ' longues années .

e pouvotr, e Sas} )rlla ge rmmcnsc qui règne depuis pi ~1on~;teml~s, et a presque jeté le pays clans la hideuse banque-route ; ce sont eux (lui ont poussé par leurs l~arc~les, par leur.complicité, à tous les actes d'imrno:alitL publique dont notré ,

. Par une étrange contradiction, ne' ~•oyons-nous même pasquelquefois ces fcuilles corrompues 'reprocher à l'ophositiort'ison manque de travail, ses idées factieuses, sa paresse. ~

. . . . . . . . h

< r ~t~,c y, rlu~,, c ans son cyntsine dcbrac} a

Il AinSri ces actes de M. Piché (lue tout cié}~utf~,fran Sais et +catholique devrait tenir à honneur cl'avoir iaceom}~li, valent àce monsieur (le la part de ces deux journaux c}e uléhri .,bleslt t~ ( ► . } - . 1 _ n . l -- ----

puclc~ncc cl endosser.~~ C'est là ~lajusticee mirtistCrielle .

rendrait justice f~ tout }e-'tnonc~c. ; on lui fait titi crime, à lui ,

leur n'en fait jttmais d'autres . °`' On reproche i M . Piché (l'avoir occasionne une dépens e

de ~l,0(10 pour l'impression d'un bill (le judicature,-on l'ac-cuse, c'c~st ,'t-clire, d'avoir travaillé, cl' è trc l'auteur d'une œuvrediflice, remarquable, dottt la presse a fait un légitime éloge etqui, adopté 'par notre législature, simplifierait la l~roct~dt1 re ,

député. d'avoir fait un travail cle , ministre; d'avoir passé sesveille9, réuni toutes les données (le soit c.xl~é riuce, tout le fruitde sca é tudes l iour doter son pays cl'trne loi d'une importancemajeure et substituer cette loi à la loi informe (le M . Cartier .

0 ," Et tout cela, sous le prétexte que l'impression (le ce tra-vail coûte $1,0,00 ! !

Les hommes qui parlent ainsi, les feuilles immondes, quicontiennent un tel langage et entretiennent (le si scrupuleusesnotions d'É~conç~mie sont pourtant les mêmes hommes et les ;mCtnc~s fcuillés (lui ont approuvé l'i~nortne corruption (lui a cn- ~

• vthi 1 1 ~t

l'a presse (le cette cou-,

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r

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Et lorsqu'un homme de l'opposition tente quelque chosede difficile, (le remarquable, et qu'il réussit clans son cz; u

, point (le jeter dans l'obscurité l'c~uvre dyi rnattre,--vfte, lamente gron(1,5, se pré ci pite sur P homme (je talent, et sur u nsigne

dee maître, mord danS, sa réputation et essaie de dé-

chirer les îages de sa loi .

Mais ce qu'il y a(le mieux dans ce réchauffé que la Minerve

M . Piché pour avoir combattu avec fermeté contre le bill de

I)ans soi, impuissance de faire, clisharaitre l'œuvre de ce thdtnme, elle crie à l'économie, cette meute afl;irnée et ventrue .

sert aux é lecteurs (le Berthier sur le compte (le leur dignedéputé, c'e st l'accusation (le ridicule que le Mirror lance contre

divorce I ! !Il est inutile d'insister sur .l'infatnie'd'une pareille attaque .Le 11lirror sur lequel la Minerve s'appuie, est un journal (lue

les catholiques (lu IIaut-Canacla ont répudié, à cause • d~ sesrelations avec les orangistes de' cet endroit. 1.,es faveurs mi-

r nistérielles ont ébranlé sa foi et lui ont fait commettre (le siviles - complaisances i;~l'en(Iroit de ,nos ennemis que sa voix,autrefois si bien accueillie , ne reçoit plrls aujourd'hui que l©mépris pour ré ponse.

Qu a nt au journal français clui a servi ( l'écho a la Gazelle etau lltiroi•, il est connü ; nommer la Minerve, c'esttotit(lirc%. Lesélecteurs (le Berthier cioivclit savuir Oc lqngue çlate la valeu rde ce porte-ordure.

. , . a

même (le cet écrit . ~ ous tic voyons pas par cette corr e spon-

Le «PAYs") (lu '28 avril 1859, contenait l'article suivant :--"Aux I;c .l•:cTFÙRS Dv corlTE> »F IiF;RTIiIF:R.='1'el est le titre,

d'un article (Io la Minerve (lu iw courant, où l'on s'e Niorce ( lejeter sur M . I'iche tout le -ridicule (lui retombe ---,;tir l'auteur

dance (le la Minerve, ~qu'elle eût aucun mptif elle-même ci'ac-e y ser le membre (lu comté Ac 13errtllier, avec une ombre de rai-scm ou (le fondementi

f ' I llierthler, ci. essayer d démontrer plus clairement que ne le faitla Minerve, que l'écrit dont il s'~ g it, a LtC ?ait seulement dans

.

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le but de satisfaire plutôt une haine personnelle que (le porterune accusation fondée contre M . PichC . L'auteur (le l'adres9é : , '"Aux électeurs du comté de Berthier," qui veut porter des in-sinuations aussi, fausses et aussi peu courtoises contre ce (le-

putt n'a pas osé se~ servir de sa plume, cl'ordinaire~assez fé-conde. -Sa conscience (si toutefois il en a une) Iui .rLpuônait, .sans doute, et avec raison ;- il ne pouvait se résoudre à donnerle jouit à titi acte 'aussi peu epurtoi9 . Il est donc descendu aurôle subalterne (te cornpilateur, et s'est trouvé heureux (le pou-

voir iiiQulter les électeurs d'un aussi noble cointi~, en reprodui-

sant (les articles (le journaux qui n'ont jamais montré que leurantipathie et leur haine contre notre nationalité .

" L.'attaclue est dirigée contre M . I'ichc au nom de la rcli- . ;gion et (le la cnorale,, mais l'auteur n'a pas pu jouer son rôleau complet ; il a, malgré lui, laissé tomber le voile, et sa haine Mpersonnelle est demeurée à découvert .

cc Il attaque le bill (le judicature de M . Piché. Il accuse ceMonsieur d'avoir usé (lu droit qu'a tout représentant (lu peuple(le livrer à l'iinpression les biils qu'ils désirent faire devenirloi, lorsque surtout il est question d'un bill (lu mérite de"71uique M . I'iclie a eu l'honneur de présenter . L'on sait c uo sice bill était 'adopté, nous gagnerions beaucoup en réduisant lenombre (les districts jucliciaires, et par là môme les frais deconstruction (les bâtisses qui doivent être faite9 inutilement,car tôt ou tard on reconnaîtra que, sous ce rapport, l'acte (lejucYiclture (le M . Car'tier est indigeste. Afais M . Cartier aurale privil(~ge (le dépenser des millions (le foui9 inutilement 'et

isatis profit pour la province, et l'on ne trouve pas titi mot à re-dire, p as plus que l'on trouvera à redire (le sacrifier le Bas-

,,,'Canada au profit du Iiaut•Canada . . I:t'voilà les prodigues (lepdeniers publics qui nous ont conduit à la banqueroute, qui nousont créé une dette nationale (le 60 millions (le hiastre9, qui re-prochent à un cleshutC honnête et patriote le droit d'user (le sesdroits et privilèges comme député (lu peuple . Bientôt vousproposerez comme mesure d'économie, l'abolition de la reprC-trentation nationale !! Continuez votre tactique, messieurs de1a Gazette ou de la Minerve.

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- 'Il Dans le vote (le la derni è re session donné en faveur duprojet de loi du député de Berthier, la majorité des avocats quicomposaient alors la chambre d'asseniblsûe s'est décidée-én safaveur. .

M. Cartier, comme prqcureur g e »Cral, voulait maintenir l'ex-istence de sa prog é niture, il lui fallait t i ' tout prix remporter levote, et par l'amendement qu'il proposa et qu'il fit 'adopter dansla mô me sessioni n'a-t-il pas cléclarL au pays (le la mani è re laplus positive que son bill de judicature é tait boiteux .

c~ Le barreau (le Montréal ne s'est-il pas prorioticé ti l'unani-

mitC`°contro cette loi inique ? . `~Le bill de M. Piché, au contraire, a reça 'l'approbation de

tous les hot~mes éclairés et impartiaux . ., La J resye elle-m è me,l'organe cl t~ gouvernement, n'a pu refuser à Iyi. PichL le méritequi lui est clr1 ; la presse a vu son œuvre avye satisfaction . Ete'est en présene~ (le tous ces faits si r~eer~ts clue l'orY viendr<i.avec le plus ~;rancl sérieux du monde, j eteral'injure, je ne diraipas à M. J'iché, mais au noble cothté (le l~crthicr.

Il L'auteur 'de l'article fait la citation d'expressio ns (lotit il -eteu honte de se servir lui-mê rric,et il n'a puise résoudre îi attaquerM. Pi«è lti~ que derrière le masque du nrÿrilrectl (:ca~clle . Véri-tal)lement, j e pens e que les électeurs d u comté c1e Berthiern'ont p as é té beaucoup influencés par 9étte reproduction d'unearticle insp iré p ar la haine et la jalousi e ; ils se t a lil)ellent aisé.ment quc cet Ccrit u été d icté avec tout le pa triotismU (lotit leDlorrtrcal Gazelle a fait preuve en 1837-38 . ~

Il Qui sait, cri eflèt1 :ci M . Yich e , par sort 1)atrioti~inc et soitéloquence dans la ch a mbre d 'fis1semhlée, ne porte pas ultll)r~l gr.t1 la consci e nce timorée (le ses accü ,~iateur, qui vot e ntt, blanc etnoir d'une session ù l'autre ? C'cgt ce (lui parait le plus vra i-seinblablc .

«On a 'aussi -reproduit du Tc»'yiiilo 111i>,ror, journal apostat,qui Joue, à'I'oronto, un rôle aussi ignoble que"son cligrte eort _frère. On y peint M. Piché sous (les couleurs analogues àcelles (lue désirerait lui donner l'auteur (le l'écrit cité plusplus haut ; on essaie de ,le constituer le bouffon (le la chambre .L'on voudrait insinuer et faire croire aux électeurs de L#erthier

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que M. Piché est le comédien (lu jour, et argumentant toujoursà'sa façon, le Mirror, par exemple, finit par dire que. lorsquece monsieur prend la parole dans l'enceinte ltgislative, la par-tie canadienne-française lève les épaules de pitié et prend leparti de sortir de la chambre. I1 cite l'oc asion (le la secondelecture du bill de divorce où une partie es membres sortirentpendant que M. Piché s'~clressait à la c zmbre . Je ne puisnier le fait, il peut être vrai qu'un certain nombre -sont sortis,mais quelle était la raison de leur absence précipitée . L'au-teur de l'article peut se répondre a lui-même, il sait que lors_

M . PichL se lève de son siège, sa censure est impartiale etsa critique est sévère ; il sait qu'il est Canadien, qu'il est . ca-tholique. Il sait qu'il est toujours à son poste comme une sen-tinelle vigilante, pour inaintenir nos droits et défendre nos ;ns-titutions. Il sait aU9s1 (~lle, sur (les questions aussi importantesil agit avec plus (l e réflexion que ne le ferait titi comédien, et"s'il a plu a quelques membres (le sortir lorsque le député deBerthier adressait la p~irole dans cette occasion, ç'est précisé-

ment parce clu'`il ne les fesait pas rire, mais que, par la profon-deur de ses arguments, il était parvenu à troubler le repos deleur conscience ministérielle et que les remords de leurs crimespolitiques passés les obligeaient (le s'Lloigtler.l C'est parce .qu'en cette occasion, il reprocha au gouvernement dont les

membres sont les humbles et dévoués sttpports, a faiblesse etsa l;lchcté à soutenir la morale publique, t1 nppay r un principeaussi sacre que celui sur lequel repose le bonheu (le l'pouse,de l'enfant, et (le la société en général, l'incliasol ehililé du rna-riage.

t ' M. Pichf: reprocha en cette occasion, au mi iistère, de nepas s'être posé en défenseur (Io ce principe cie l la premièrelecture (lu bill nicl .e ..in, et il exprima son regret-(le voir (lue leprocureur général s'était tout simplement contc~nt(,' de parlercontre le bill, tandis qu'il eût pu prendre une attithcle; qui au-rait fait perdre la mesure (lès soit début s'il n'eut pas eu la fai-blcasc cl'obéir, de préfétetlce, aux penctiacits cle s~i sûreté pc~r-

- sonn(~lle sur les bancs~ininistt~riels,I~~ Voilà la raison qui, ,sans cloute, était si dé agréable à ces

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supports du gouvernement et qui les forçait de laisser lachambre pour aller se distraire dans le cabinet (le la pipe .

Il Personne ne doutera un instant du but que l'on désiraitatteindre par la p rocluction (le cet article : il !!illait essayer unmoyen (le perdre M. Pichb dans son comte ,

Les cultivateurs (lu comté de Berthier ne s'en laisserontpas imposer par (les articles in sp irés par la haine et là j,clousie .Il anfl ►ra, ci' ;tilleurs, de lire le discours (le M. Piché 'pour seconvaincre que s'il e gt coupable c'çst d'avoir vertement press-le ministère (le mettre le poids de son influence cla n s la déci-sion d u , bill McLean, pour faire rejeter ce bill inique . -

' c M. Piché a re uss i ; car le minist ère parait disposé, aujcm r-cl'Irui, i opposer, par (les exceptions à la forme, le bill 11cLcan . .C'est autant ci t . gagné P ,- ; . .

Lk 12 A viitr . 1809 , les célèbres résolutions~tlu procttrcur-g cné .ral Carti e r, relatives au rachat (les droits casuels seigneuriauxétaient soumises à l'adoption (le la chambre, mais M . B ureau,cet athlète infatigable (les droits (lu peuple, cette homme (luia consacré ; t qui consacre tous les instants le sa vie, avec undévouement cl~~,iutéres ;~C et sans bornes, all bonlleltr, à la prus-pe ritL (le ses c;otrtl>atriotes, (lui veille sans cesse, qui ép ie tousle s acte s (lit pouvoir, pour opposer à ses tentative s d'oppres-sion et (le ritine contre l e peu p le, la résistaii-ce du t a le n t et (lela capacité, Ni . Bureau voyant que le gouvern elnent, M. Ca rti ere n tète, voulait, con i nie il a réussi à le fi ii,re , ,trr,tr.ile r, ait Bas- -canada la bagatelle d'au-delà £500,000 pour lui accorder la'permission de racheter a même son propre argent, son patri-moine, le lourd f trcicau cluc la tenttre sei gneuriale frsetit pe scrsur lui , fit la belle proposition qui suit, second(: par M . P1cIlé .Mais il v st triste, déplorable, d'avoir à reconnaître que grâce àl'ap osta s ie (lu plus grand nombre des 13ris-Lanaclir,n~, l;rà cc àla lâcheté, ci la trahison (les Morin, Laporte, llaonst, Arclr ;itn-beault et (le tant d'autres, qui ont voté comme eux, les droitsdu I3as-Ca nacla~ ont encore une fois été sacrifiés, foulé s .tupied, lorsque si tous le-,q traîtres eussent voulu rester ficiè lès ~ ila cause sacrée d e nous, les Bas-Canadiens, la motion de M .

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Bureau et Piché eût été emportée ; et pour la première fois, leBas-Canada eût pu se glorifier de ne pas avoir laissé empiétersur ses droits, de ne pas s'être laissé piller, voler, comme ill'a été depuis l'uvion, depuis cette Union'fatale ! Cote propo-sition la voici, lisez-la et méditez-la :- % ' ,

M . Bvrt]EAv fait motion, secondé par M. P,crrE : .

. Que cette chambre ne concourre pas maintenant dans cette

résolution, mais qu'il soit résolu qu'une humble adresse seraprésentée ià son excellence le gouverneur-gLnéral, lui exposant

(lue le fonds d'emprunt municipal du Ilaut-Canada au montantde $7,~?94,800 a été employé à des amélinràtions publiques'dans un grand nombre, de inunicipalites du 'Haut-Canada quiont pour la plupart cessé d'en payer même l'intérêt ; ,

2 . Qu'il reste encore .1 disposer sur le .fond d'e mprunt mu-nic ipal (lui Bas-Canada une somme de $4 ,371,8()0 ;

Qu'i1 serait avantageux d'employer cette somme au ra-chat (les droits seigneuriaux et aux améliorations publiquesclans las townships du Bas-Canada . ; ,

4. Que son excellence soit prié do vouloir bi ci ti recointnanderà cette chambre que cette bal ance du fonds d'emprunt muniçi-pal (lu lias -Catiacla soit divisée de manière à ce q~ie chaqueinunicipalité du Bas-Canada ait une part proportionnée à sapopul:ition, eu égard au montant déjà distribué ;

5 . Que la part qui appartiçncir a' aux municipalités situéesdans les seibn e uries soit appropriée. : r

lo. Ait paiement (le la balance (les droits castiels tels qu'ilsseront finaletnerit constates dans toutes les seigneuries du Bas-

;toute.

Canad a

2o: A la partie des cens et rentes qui excédera deux solspar chaque arpent et la balance en d éduction des cens et rentes,restant .

6. Que la part clui appartiendra aux townships soit employé epour (les fins cntinicipales ;

7. . Que les £150,000 appropriés pour le Haut-Canada parl'acte seigneurial de 1854, s~ient ajoutés aux réserves duclergé pour augmenter le fon. ds municipal du I-Iaut-Canada ;~

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3?

8. Que la part de ce fonds revenant aux municipalités quisont endettées au fonds d'emprunt municipal, soit distribuéeentre les municipalités qui ne sont pas endettées jusqu'à ce quechaque municipalité ait reçu unq, s mine proj)ortionnee tl sapopulation ;

9 . Que les dettes, (lu fonds d'emprunt municipal tant duHaut que du, Bas-Canada, soient à l'3venir z .la 'chârbe (le laprovince et que les municipalités en soient décharbecs :

(Voir les États, Nos . 1, 2 et 3, ci la fin (1•e ce pampttlet . )M. Bvi:Env développa sa luoposition dans un excellent dis-

cours, et entr'autres -choses il (lit :-

Qu'il était convaincu que la chute (lit ministère Macdonald-Cartier, et la formation (lu ministère Ilix)wti-liorion avaient étéfavorables aux censitaires (lu 13 .is-Canada . M. Bureau n'apas oublié le bill qui avait été introduil par l'honorable proctt-reur-général pour le Bas-C,an~ed~a--r.e bill, dont il lirait naia (lesdispositions, prouvait que l'honorable procureur général iae son-geait guère aux censitaires dtc Bas-Curaada, puisqu'il étai

t pourvu que les censitaires auraient à payer la balance des lodset ve ►cles et autrc . oilscasucls, cet clècluistt ►1t seulement la sommc'octroJi'e l;ar l'crete seigneuricil de 1854. M. Bureau (lit) quec'Ctait par conséclnent la modique soinrno (le £500,000, quel'on faisait payer aux censitaires outre lc .s cens -et rrr{t~ ;~ ;' ilcite le bill (le 1858, No . 222, intitule :~l Acte pour amvncic r« c les actes relatif. 41à l'abolition des droits et devoirs féodaux, '

Il dans Cet note est'Îa meilleure prcuvu quel'honorable procureur général ne vbulait point opérer le racluitcomplet (IC.S lo(ts et ventes et autres droits casuels . M . 13urcattcrut nLcessarre (le connaître l'opinion (lu rnlrligtCre cartier-Macdonald, formé après la chute (iu 'rninistèrc Brown-Uorion,

relativement i la question seigneuriale-vu duc ce i»inistère,en zmnon~ant sa nouvelle politique, n'avait l)ils pcirllr- (le la .question seigneuriale ; c'ést pourquoi il proposa le 10 ~iot1t 1858,secot>rt16 par M . Piché, la motion suivante :

Il Quo cette cl)ambre ne~~cut s'crnheclter cl'exprimer le regretquo l'a(lrninistratiot i n'ait pas ilnnoncL' s(ln intention (le propo-ser quelque mcsurc pour le, règlement définitif des droits sci-

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4b

gneilriaux et de pourvoir au paiement de l'indemnité pour lerachat dc~s lods et ventes et autres-c3roits casuels, de matiière ' àen exonérer complètement les censitaires . "~ Il n'y éil t que 1 ,1 députés qui t•olèrent pour sa motion, et pour-

,.quoi?,- liarce que le procureur général paur le Bas- Canada fitalors la promesse qu'il s'eia;-ageait (i rébler cette question et qu'ilen ferait mention dans le discours du l, ône . Les députés minis-tC riels avec cette promesse, pour ne pas mettre en péril le, mi-nistère Cartier-Macdonald, votèrent contre s'a motion. Cepen-dant cette motion a certai,nement contribué à convain cre le mi-.nistèré Cartier-l~Tacd.onald qu'il fallait racheter le .1 lods et ven-te5 et les droits casuels. M. liûreau a été enchanté (le voir l'in-g~~nuité; ( lu * l )roéu4cur- gC'néral qui n 'découvert que clans le prt -

' ambule (le l'acte seigneurial de 185,1, lè •bouvcrnerne nt se-con-. sidérait oi~ilibé de racheter les (]Toits z~asuelQ. Alors, hcntrcluoi '

le p rocureiir-g ê néral a-t-il introduit l 'ann é e dernière sa fameuse .mesure seigneuriale? M. Burcau .clciit dire qu'til supportera toutemesure qui aura pour but (le racheter les lods et veptes, par ectn-

- :èquent, : il supportera lit mesure . du min'istère ~ctuél, si le s

, . .

.

a iüenclem'ents, clù'il propose faire, sont rejettr:sY Il né Pétit 'pascomhrei iclre le moti qui en gage le miniatère à donner aci II ; t ut-Canaciz um e somme e £5G0,000 ( ryalc~ ,i celle requise pour leb

• Bas-Canacla pour le, ra hat (les droits'en question ..Il croit que .

cette a p hropria tion- en favc•ur du Iiant-Canada est ,des plus in-justes, quand il consid è re ue depuis l'union des (:aitadas, en18 -11, le Il :tut-Canacl a avait en près clé £7,()00,000 courant p lu s

. que 1« lias-Cauada : * M. Bure au Ai clue les honcir3ble s députes `pourront se convaincre (le ce i te. ~Grité, en consult~i~t lc~s conlp-te 's pülilics ; - inais qti'il espérait clue l'adresse qu'il avait ' obte-ntte, demandant un état correct des dépenses fn it es clans~..leHaut et le Bas- Cati adaslepuis l'Uniot), prôuverai i jusqu'à l'évi- .

• dence c iue 1e I3âs=Canacla a été sacrifié au profit dit Ilatit-Ca-. nacla ;. et clue .ltos revenus publics ne sont pas juati~ i uent distri-'

bués . Si noire condition politique e st telle qu'il faut à tout prix -sacrifitr}i~nc section (le la province ait profit cie:`l'âutre il ciciitdiré ciu't!n pareil état 'holiticlue. est ( 1.éhlorable. Pour racheter leslods ét ventes et les autres droits casue ls, il faut payer à la cupi-

. , . . .. ~ -

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\~30

1

•dité (lu Haut-Canada, £ri00,000 .-=Fst ce lit le prix de la ré formeque nous allons obtenir? Si chaque fois qu'un dépense est né-cessitée dans l'une ou, l'autre sectio n de la lovince,- il falut,doubler la dépense réellement requise, ne marchons-nous pas'vet's un système propre à-ruiner la province, et à augmenternotre dette natiom ile ? M. Bureau regrette de dire que le lias-

. Canada, .qui est tout-puissant dans l'enceinte du liarle me i t ca-nadien, se montre si indifférent pour sauvegarder ses intérêts-Ce sont les députés du lias-Canada qui maintiennent le minis-t è~je actuel,et il regrette de voir, .qu'ils n'ont ni le patriotisme nile èourage de réclainer ruie simple mesure cle justice potu•. le 13a1-Ccinada . 11t.•-Rurearc ne consentira pas à voir les intérêts (hi I~asCanada sci crifiés sans protester contre la spoliation . Il auraitcru manquer à so it de-voir s'il n'eût pas cherché, ainsi q ue sesamis, .i a'tnt- liorer la mesure ministérielle . C'est le but (lesamendements qu'il propose .

%J M. 130 urs A ss A développa ses iclées s-u r le sujet par un discoursplein (le bon sens . M. Prcn f prit ensuite la parole et prononçaun excellent et fort éloquent discours, dont nous rie pouvons

=.donner qu'un ext u tiit, emprunté à (e L,'Ot:nKti'' de 110ntréal, etqui se trouve Ci la fin de ce pamphlet, (voir pa ge 5 6 . )

M . Laberge fit aussi, dans cette circonstance, éontre les ma-nièrea si peu convenabies et si peu courtoises, pour ne lri.4 dir

é grossières, (lu procureurgénéral Cartier (qui, (3hosc prcsclu'in-ercyable, finit pa r -rougir,) une sortie l pleine de finesse et (lesarcasnte, que nous regrettons (le ne pouvoir vous t'apporter .

Ont vote pour la motion de 1111i . Bureau et PichC :

Messieurs Iiourassa, I3ureau, 1)umtnoncl, Ll~~bcrt, Jobin,Labelle ;'Labcree, Laframboise, Letnleux, tr!lclle, Dunbar Ross,Sinccnnes et 'I'hibaucleau,-13 .

Contre : .

Campbell, Carlin", Caron, Cayley, le procureur général Cartier,Cauchon, Chapais, Clark, Connor, Cook, Cotttlée, I)aly, Daorist,Dawson, Uejaulniers, Dionne, Dubord, Dufi•esnc, D unhiu, I'eÎ"

Messieurs Aikieis, Alleyn, Archambeatelt, Baby, Bearcbicn, BellIVllinghanm, Renjamin,l3rown, I3urton, I3urwell, John Camero n

if

II

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lowes, Ferguson, Ferres, Finlayscon, Foley, Fortier, Foster,'Fournier, Galt, Gaudet, rill, Harcourt, .Harwood, Ilcath, Hol-mes, Haw}and ; Lacoste, Laportce, Le Boutillier, Loranger,Macbeth, re procureur général Macdonald, D . ,A . Macdonald,John S. 111acdonalc1, .11iattice, McCann, A ., P. bTcDonald,`1GIc-

James Itos3, IC W. Scott, W. Scott, Sherwood, Simard, S .

Dougall, McKellar, hlcDZicken, R1eagher, Morin, Morrison,Mowat, Munro, Ouimet, Panet, Playfair, Price, Roblin, Rose ,

Smith, Sonierville, ~S'larnes, Stirton, l'àlbot, Tassé, Terrill,Turcolle, Webb et Whitney,=87 .

En .voilà plus qu'il n'en faut, n'est-ce pas, lecteurs, pour vousconvaincre de la fausseté et de la bassesse des accusationsportées par la Minerve, cçtte prostituée (le tous les gouverne-ments, et par ceux qui l'iri4la-i,rent, contre M . Piché ; et convain-cus que l'expérience que vous venez d'acquérir, vous mettra engarde contre tous les mensonges t .toutes les impostures à venirde la 111iuerve, (lit 7'oronto 1}itrror, et de leurs pareils, nous pre-nons congé de vous, en faisant l~s vœux les plus ardents pourvotre prosp~ité et votre bonheûr ! Mais pour cela, tous* lescomtés devront faire choix, cornt~e, le beau et intelligént comté

de I3erihier, (le clépuiés qui sauront toujours rester fidèles àleur mandat, demeurer plus dévoués ïï leur pays qu'à leur in.te-rêt personnel, cil inébranlables dans la lutte! !

LES FItANCS-PARLEUItS !

AN 18U :",

4

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YROJI':T DU I'ROÛITRF.UR GENERAL I.'IIU,ti . G . E . CAR~II•:R .1 £

Somme requise d'ahré9 P .-4 cnlculi; du prncureur•~Cnéral outre lee1

fonds déjà appropriés, par l'nctç seigneurial (le 18b4 : . . . . . . . . . . . . .{. .

payable a méme le fonds municipal, produit des réserves (lu elcrg é

2°• Somme égale pour le linut-Canndn . . . , , , . , • • . • , ; , , , , , , . . . ., .

8° . Solhme proportionnelle pour lce townships en supposant que ln po-1pulation soit ( iv 120 ,OVO rlmellee (les sciguetirtes ( le 1,0r~N1,0U0, ibavoir t . . . . . . .

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,.,\ . . . . . . .i

4°. Somme (lue au r•i~minaire (le Montréal et qui doit revmir nu gouver-~l.lewent vil ~~ùrtu (je l'ordounnuce :3 et 4 Vict, ctlnp. 3!, environ . ,, .

Inlnnce qui sera due au séminaire de loptrénl par les cenaitairçs

du 13ae•Caua~3n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . .

500,000

6001000

100,000

10,00() ! 0

26,000, 0

~ Nous donnons ici l'état qui a mhlx,r aux municipalités (les sii curies qui ont contracté

Québec (cette somme eet appropriée, niais la cité'de Québec n'a lou 11é qu e£12,b00.) . . . . . . . . . '°. . . . . . . . . . . . . . . . . . ., . .,

Montré*l . . . . . . . .. '. . . . . „ . . .

I.onguouil . . . . . . . . • . . . . . . . .

. . . . . . ., . . . . . .• . . . .~ . . . . . .~ • • • , • . . . . . .S . . .d . . . . . . . . . . . . .

Ces deux dernières somme-9 pour Ottaw,,,t Nô-.2 et Te

Lapraicie . . . . . . .%.

. . . . . . . . . . . . . •. . . . . . ., . . . ,

. . . / . . . . , • i . • . . . . • . , , . • • . • . . • . •

• . .St. Jean . . . . . . . . . . . . :. , I. . . . . . . . . . . . . . .

Yarennea . . . . . .. ~ . . . . . . ~

. . . . . . . . . . . . . . . . . . .~ . . . . . , . .

anl~y . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .L. I.Iynclnt110 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , , . . . . . . . .•• . . . . .

Iini+ein de Oh L I

800,000 0 0

200,000 0 b3,000 0 04,000 0 -0

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43

SEIGNEURIALE

l'extinction totale des droits seigneuriaux .

ETAT No. 2 .

PROPOSITION M. BUREAU .

Y

o .

Balance du fond s d'emprunt municipal ( lu Ra,; Canada . : . . . . . . . . . . . . . . 1,095 450 0

~...,~l .

Pour avbir la hrolHrrtiun qui devra ohparteuir nux townships sur ce fouJs,~ ~i t faut ajouter la somme rli•j .l employée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7•5,250

,~ 0 I ►)

I:t prend re j de ce tota l total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 823.71i0, Q ► t

I'our les townships . . . . . . . . . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1364, NO lVur les seigneuriea. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1, tb8,9 ►H1 1,823,700

Sur In part des townahiliq, snvoir : sur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 364 .740 011 faut iléd ►rire 6. qu'ils ont va . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .I 011,2 :t5 0

Il reste une balance nette pour les to w nships, (le . . . . . : . . . . . . . . . . . . . . 25 ►+,515, 0

Sur la part revenant aux seiRneuriesdu I3 11 s•Cana t la . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,458,960' 0Il faut déduire ce qu'ils ont cil * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6212 ,u ,2 5 1 0

--~---hBalance ► iette r •ennnt auz S e l 83i~,Pa.'iI 1 ►Déduisant ce qri est nécuse,► ire pour les ( lroit.~ casuels, savoir. . , . . . . . . . 50t► ,ulwi t i

Il reste pour payerles-cens et rentes . . . . . . . . . . . . . . . . . 33G,035 0

i )

dea emprunts sur le fonds municipal ( lu Bas-Cana ( la,ces somiuee so n t, très moali ( luep, savoir' :. ~ . .

St . Michel, Ilelteclinsso . . . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . G,000 0 0

Ste . Marie (le ltonnoir . , . .' . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1,000 0 0

Trois Rivières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,000 0 0

Etcl~cmiu . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,U00 l► 0

Sorel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5,000 0 0

St. Jean, Isle d'Orléans . . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ' 2,000 0 0

St. Germain de Rimouski . . . . . .. . . . . . . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . 12,500 0 , 0

Ottawà, division No . `L . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32,500 0 0

0 0Terrebonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . :. \. . . . . . . . • ;'. . . . . . . 23,600

. • .a-~ .

été payées .1-la compagnie ( lu chemin de fer clJ

~i~tré al et Bytown.

CHARGÉES À 1 CES MUNICIPALITÉS..r .

.

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~ ,~,,,• ,.d .

' RÉCAPITUCATIOV.

D'après l'état ti'oa ],le gouvernement propose de payer sur les fon dscoosoli dh .

'. . . . . . . . . . . . . . . 1 . . . . . . . . .£1,100,000

D'npr~s l'état ti'o .~, il n'aurait :1 payer que . . . . . . . . . . . . . . . . ~ . . . 1,095,450

]7ifii'~nee . . . . . . . . . . . .~ . . . . . . . . ~ 4,55Q. . . . . . . . . . . . . . .D'après l'état No, 1, le gouvernement n© donne au Bas'Canaaa pour l e

rachat des ► lroitIl

seigneuriaux, que . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 500,000Et pour les townaLipp . . . . . . . . . . . 7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,() 00

D'après l'état ti'o, 2, )~ Bas-Canada aurnit :600,000

Ic►, l'ouile rachat dès droits casuels . . . . ~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . t~00,0002o. Pour le rachat ►lês rentes, . . . . . . . .~ . . . . . . . . . . . . . . . . . . 336,935

. 3o. Pour les townsLilig . . .' . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258 515,•~1

. '. 1,0l15,4l,0' Différence eti faveur (lu Ba9-Cana~~l?1 par l'état No . 2 . ., . 195,t50

En adoptant l'htat No . 2 . Î~ province gagne :Io. Sur les fonds consolicl s, la soin il de .£4,,',56 plus hnut mentionnée, 4,5;502q.' Plus la somme ► le £1100,600 réservi,s.hnr les résolutions de M .

( ;ait sur le fonds municipal du I3aa•Caun(la . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100,00,03o. Les arrérages (lus au séminaire de MontCNAl appropriés par I o

quatrième paragraphe ► lo la quatrième résolution ► lu proc. gên . 10,0004o. Ce qui ► levrait être payé par les censitaires des ~eibncuries do

St. Sulpice, <lu Lac (les I)cu : Jluuta~uca et de l'Islô de Mont-réal, et qui par l'amendement du quatrième paragraphe do laquatrième résolution en question doit étre payé ù rnèrhe le fond s

, municipalprodui t produit des réserves du clergé, civirou . . . . . . . . . . . . . 25,000-..- --

Total . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13ï~600Par l'état No . 2, les townships gagneraient . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . 158,515Les censitaires auraient pour payer les cens et rentes . . . . . : . . . . . . . . . , 336,9 3 5, a; . . •

Le IIaut-Canada a eu sur le fonds d'emprunt municipal l a, 'somme (le $7,2 94 ,800, çt le Bas-Canada n'a eu yu'uue mocl,iclue .somme, ~4 la balance jqiii, reviendrait au Bas-Canada sul ceméme fonds cst (le $4,871,840 . M. Bureau est intimement con-vaincu que le llaut-Canada ne remboursera jamais la sortinle .

i- (lue, (lue la ptpart des municipalités ont même gessé de payerles intércts sur les sommes empruntées ; que lé gouvern ment en 'est si bien convaincu que l'inspc.'ctcur-gcnéral vient~ivec unesérie de résolutions qui équivalent ü une répudiation (le cetteclette. L'inspecteur propose ù faire payer annuellement aux

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municipalités endett~ e s' la somme (le cinq pour cent sur le . .revenu anni .iel'de la h ~,ohriétib immobilière. Q uel sera l'effet prît-tique d e s résolutions c e M . Galt ? c'est que l'inshecteur cg,mhtepercevoir cinq pour e nt, c'est-à-dire, 3 pour cent (le moins que .-le gouvernement e.st a tuellement en droit de percevoir (les mù- ,nicihalités . Puisque l ' gouvernement laisse à chaque municipa- "-,,lité le droit d'évaluer le revenu annuel, il sera de l'ititérct de cesmunicipalités (le réduire ce revenu de manière il ne do nner augouvernement ctué 2,1 pot9r cent au lieu (le 5 pour cent ; etl'opération financière de M. Galt aura pour résultat, en suhho-:+ant que ', les municipalités payeraient clans une période (le 30ou 40 ans , d'occ asionner à la province une perte égale àla somme en principal : car n'est-il pas vrai qu'en 1 6 tans ethuit mois y n capital se ,double au taux (le l'intérèt (le six poti rcent ? M. Bureau dit que l'averiir prouvera qu'il a raison, e t

somme (le $1,~ 13,000 doi t pour arrérages $2 32,6,78 . Le Bas-

en jugeant de l'avenir par le passé, il n'hCsite pas i déclarerque jamais le Iiaut-Canada ne s'acquittera de l'emprunt quediverses municipalités ont contracté; â même le fonds munici-pal . On verra qu'en référant à un rapport qui vient d'êtrepublie, le Ilaut-Canada doit d'arrérages sur le fon(ls cl'ernirrtun tmunicipal la somme de $ 1,278,237, c'est .ti-clire, près d'un sep-tième (le la somme en principal . N'est-ce, pas une preuvesuflisante

.que l , l province perdra finalement ur~sommc égale

au principal Le Bas-Canada qui ne doit cri principal que l a

- Canada'suivrZ l'exemple du Ilaut-Canada et ne payera pas .Quel gouvernement pourra forcer les municipalités à s'aecluit-ter de cette dette ?En aurait-il la volonté, il n'en aurait pas lepouvoir ; et le gouvernement actuel n'en aura jamais la volonténi la force . Il suppose que le gouvernement ordonne au shérifd'aller saisir et vendre lès effets mobiliers des ~cont°ribuables ,pour l'acquittement de la dette due au gouvernement ; ; il de-mande quelle serait 'la reception du shérif dans la munic,ihalitLet comment cette ~ demande coërcitive serait accueillié, de lapart de ,la chambre d'asseirtblée ? On verrait les députés desdeux côtes de !'a chambre, sans distinction de parti politique ,se lever de leur siège et crier à la tyrannie ; car ces députés

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11

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dont les comtés sont endettés, dansknn.but (le protection mu-

tuelle, forceraient le gouvernement â abandon n er la pcracptionde cet impôt . Il ne faut pas se dissimuler notre véritable po s i-tion ; ma is en 1'cxa i ni 6ant at lent i"ve ment, tout ho mme lira'iqueen viendra à cette conclusion : Il Que jrtnt (ris n 1bouver•reenterat 'ne sera assez p uissant pour faire rembourser l'eniprurrl ' ncri itici-J,al soit clans le haut ou le Î3us-Canarlu ."--Il n'y aura que lesgrandes villes (lui tiendront p c ut-ctre à li«opiietir d'acquittercette dette . '

M . Bureau est intimement convaincu que tel sera finalementle résultat (le l'impré voyane c du gouverneinent (lui noms vautle système dont nous ressentons le .-3 funestes e fl'e ►s. Il consi-(lëro que le procureur- générai n'a pas raison ( l'abolir le fori(ly ,m unici p al pour le Si la balance revenant auBas-Canada é tait employée utilement, il e n résulterait (le~;rancla avantages' pour les townships et- les seigneuries dulias-Canada. Les censitaires auraient :-

1' Polur le rachat des droits casuels . . . . £ 500,000 -Pour le rachat des rentes . . . . . . . . . . . . 33G.,935

3' Les townships auraient . . . . . . . . . . . . 358, ) 1 5- Mais cette proposition serait trop favorabla aux'censitairesdu Baï-Câna(l .i et aux habitants des ta wnslii ps : il faut sacri-fier les intérê ts du Bas-Canada ; il faut donner injustement£500,000 au I1aut-Canad a: Mais cette prodigalité du goü- ~vernennent ne se borne pas la . * Voici qu'une autre mesurepropose (lc donner on faveur cl'une, comp aanie de chemin (le ,jfer ' en opcration depui-s' ',,oronto jusqu'au Lac Iluron, une .so m me d'au-delà, peut-ètre £200,000 : car il s'agit ( le réha r( ; r

.ce chemin de manière ri rencontr(,•r la disposition de la loi àcet égard ; et pourtant cette conlpa gnie (lu chemin d e fer d'On-tario, Simcoc et Huron, doit dcj ;,~ à la province aC577,9 16 enprincipal, outro " les int érêts yui s' C lùvenc à`la somme de$539,20-1. Ainsi la p roviçlce aura payé pciur ce chemin une 'somme de $3,650,86 8. Les d é putés, du 13a`s-Canada n~ettront .•ils pour condition , qu'une pareille somme Qoiu accordée auBas-Canada pour des améliorations locales? Non. ! on nedira rien, et le lias-Canada aura à payer le

ç gaspillage- de ect' e,

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lawa No. 2.quitter les municipalites des comtes 'de Terreb¢nne, et 'cl'Ot-

)<f. -Bureau désire aussi expliquer pourquoi il ~ropô.Qe cl'ac-

valent pas un sou .somme ; car ce chemin est banqueroute 'et lqs actions n a

la v # leur (le leurs propriétés en laissant e . iseer sans raisonune pareille (lette? Ceux qui connaisscut lyur caractère, leu r

- En référant a titi' rapport dit 4 avril 185G, d'u ~ comité slié-cial présidé par l 'lion . M. Loranger, nous pou on4 nous con-vaincre 'que ces deux municipalités doivent 'tre d ' cl , argéesdu paiement de la sOmm qu'elles doivent atl gouvernement .

~ D'aPrès ce rapport, le gouvernement cleva~t-il laisser -pluslongtemps les habitants de ces municipalités c.la%s le doute etexposer les habitants de ces munici palités à 1 dépréciation (le

i

casion de leurs dettes, doivent juger la position (les habitants "(le ces deux municipalités qui ne saverit cl ~1 sera le dénoue-ment de cette affaire malheuré use !, Ce so , t le s. seules tnuni-~l' t

-}rruclence et leur économie, et combien ils, sc~nt craintifs .i l'oc-

1 a i cs ans c, (Aut U t

proteste encrbiyucinent contre la proposât )n ~lu ministère <luidonne, sans raison, '£500,000 aur ilaut- 'an cla . Il solliciteles députes du 13~as-Canada (le ne pas sac ific ~ c~r injustement la

M. Bureau dit qu'il espère (lue ces reso litions, (lui' rendentjustite au Bas-Canada, seront adoptées ; lua

lpour sa part, il;

tion aussr extraordinaire.

cause des. censitaires . et de donner au 13as~Can~da sa juste pro-

DEPF.NSES I'tJ13LIQU~S~III ;VE\'U~ I' O~ L1CS I)AN S

. . . ...,,_ '_portion !

LE HAUT Ll ], BAS-GANAU ~s iCunl~luences'rles c p sés.lée ~ ~

l .a dépense d'au-dessus de neuf tnilli ~~ns clans le IIaut-Ca-nada, agr anclement contribué a ê~n acc~lérer l'Giablisyemeut, ~

la ditlLrence dans 1{r valeur du blé et d~ la fleur êt~it de U'. , ,

et à y accrottre la valeur (le la propriCtéi et (le ses ~roxiuetions ~En consultant le tableau (les prix (la, Ulé et . de la fleur, a,

Toronto et ,à Montréal, de .183! f; 1851, 'or1 verra n'en 1837,+'

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6d . par rninot pour le blé, èt 10s. à 12s . 6d . pour la fleur, etqu'en 18 5 1 après 1'achev ernent des canaux, la différence tombaà 6d . par minot pour le blé et pour la fleur, donnant au prôduc-teur Haut-Canadien un profit clair de 2s. à 2s . M . sur chaqueminot de blé, et cela trois ans avant la passation d u traité deréciprocité . Les consommateurs Iiaut-Canadiens de produitseuropéens retirèrent aussi des bénéfices de cette dépense ;,--'le fret qui en 1837 atteignit le chiffre de 90 s. par tonneau,tomba après l'achèvement des canaux à 20s . par tônneau, don-nant un profit clair au consc~Yr Ctnut,cur 1-Iaut- Canadien de 70J .'par tonneau, sur chaque tonneau de . marchandises reçues parle St.- Laurent .

La rivalité cr4ée par les canaux du St . Laurent obligea le sEtats- Un is à am éliorer leurs canaux et .leurs che mi n s de fer,ce qui à, encore contribué Ci avantager le Haut-Canada. Indu-bitablement que sans ces c tinaux, le tra ite . de récihrdcité n'au-rait pas passU, et ce traité a conféré des avantages spéciaux auHaut-Canada . . . ~ '

Réserves du clergé .Lors de l' u nion, la question de la sécularisation des réserves

du clergé avait déjir é té agitée. Ces réserves étaie n alorsconsidérées comme devant former partie du domaine pblic.-Dans le Bas-Canada, la plupart (les terres concédées étaient criseigneuries, et dans ces seigneuries il n'existait pas (le rCser.ves (lu clergé.-Mais peu de townships y avaient été tracts ouarpentés, tandi~que dans le ifaut-Canacla ils avaient presquetous Cité tracé9'ou arpentés, et un septième rcservC . pour ' lésréserves du clergé. La grande dépense de deniers publics dansle Haut-Canada, jointe à d'autres causes, donna une grandevaleur à ces terres, et depuis leur sé cularisation les produits(les ventes ont été affectés aux fins locales, comme' suit :-

• Dans le Haut-Canada . . . . . . . . . . . . . . £ 503,735Dans le Bas-Canada . . . . . . . . . . . . . . . . 32,534

Laissant une balance en faveur dû I-iaut-Canada dé quatre centsoixante-et-onze mille louis ; et de plus, il y a une quantitéconsidérable de terres du clergé- dans le Haut-Canada de pla-

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cLes à la disposition des local ites-tanclis que les terres nonarpentées du I3as-Canada forment liarttie du., doinairlc publie .

Avances au Haut et ait 13(ts-Canada, pour inlerét sur . le fondsd'em~rt~~at ntunicipal ,

Les avances faites par la l~roviiice, peur intérêt au 3) 1 décem-bre 1858, sur le fonds d'emprunt municipal, étaien t

Pour le 1laut-Canada . . . . . . . . . . . . . . ~il`~1,JtiJ

Pour le Bas-Canacla . . . . . . . . . . . . . . . . 23,01 6

I)ifi-renee en favcur (lu Haut-Canada, ; ' £108,509

Fonds d'antélioratiolL dit Iput-Cccnacla .

. II existe uii autre fonds exclusivement consacre au Haut-Canada, provenant (le la vente des terres (les C coles, et connusous le nom (le fonds d'amélioration des terres du IIaut-Canada-qui se montai t

En f855, montant accru jusclu ;i cette clate .$180,1861 856, tt• Il( ,, r rt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J~i JB61857, 's : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . el 7)l .i• 1

• 18V8, . ~' . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . U ,O1 V 1

Ou soixante-dix-sept mille trente-sept louis, duinzc ch~lin8 .

Dotation (les collcl; es dans le Ilaitt-Canacla. ';

~ Le college du IIaut-Canàcla et Puiiiversité (le Toronto ontre~u en dotation, des terres elu domaine publie évaluées r1 ,£500,000 . Pas,uil collège, pas une université dans le Bas-Canada n'a reçu de dotation .

Revenu des douanes dans le Raut et le Bas-Canada ,

U

Le tableau suivant indique le montant provenant des droitsde douane dans le haut et lc ' 13as-Lanacla :

b

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RECETTES DES DROITS DE DOUANES DEPUIS L'UNION .

Annce . 'Bas-Cmnada .

£ - Q . -d .19 -t,661 1 42 ,15,385 17 9184,1i47 1 6345,954 . 19 _ 43~19,214 _ 6 10310,083 3 52 97,293 5,10'232,064 6 .6289,621 7 9394,42,1 7 11480,040 15 6446,803 6 3590,903 2 5

676,336 9 2398,088 7 0 '574,735 12 5563,081 1 11521,600 12 6

7,094,739 5 4

les assertions (le ceux qui prétendent que le Haut-Canada paie ,

4,439,416 14 J 1

Haut-Canada .

£ q. d •

31,173 6 633,544 9 7571125- 7 695,37G 5 10

100,745 14 10112,132 1 .3 3•1l7`339 19 8101, 965 2

3 154,925 174221,270 5 9257,398 4 8392,460 f 6437,773 13 25,18,41 4 15 64 83,357 . 5 5

552, 4 8 4 18 0

418,181 14 0~23,746 15 0

Prélevé (le plus d?Iis le2,655,322 10 7 Bas-Canacla que clans le

IIaut-Canada .

Les états ci-dessus pr.nivént clairement combien sont faussesCanada.

£2,000,000 courant fussent obtenues des importateurs du Bas-Canad a par les eonsorntnateurs ou les commerçants du Haut- `

18,1118 . 4 ~~' 18 -13184418 ,151846184718 48184918 50

; 1851 .185:r1853

/18a4 1853

18;► 618571858

; D'après ceç

qui l~r~cecle, on voit que 1es droits reçus l'annéedernière ont été (le £200,000 (le plus daus le lias que dans la

,Ilaut-Canacla, et que pour égaliscr les droits de douane,~ ilserait nécessaire (lue des marchandises de la valeur d'au moins

Pour tout, et (lue le Bas-Canada . profite de tout,-ce qui es tabsolument le contraire . .

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53

CMIILE 1 .

TravitA Ottawa.

..

.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . .

: 735i9 15 5! .*

. . . . . 20R,1 S0 1 .2 ^ Hn~ res et 1)1)A rc3 ri ;ln~ le I I.

.arlt'et le • I3ati•Can~d . . . . . . . . o~" ►~ . . 481,707 11 7Travaux divt;~s, 11au~ ct 13as Canada, rr hzratiort~il IIc3 c :lnl!.lx,ctc

{ Ls t Pierre £ n, d.

DEPEXSES•rOUQ D ES TRAVAUX EN C.\NADA, C~KytUXg AUX DEUX PGOVIN~. 31 DECEHti&E 155 6#e.-z .t .

TRAVAUX PUDLiC9, I(AUT-CANADA, JUSQU'AU 31 DE('E\!tl¢F,

X ;3 180 3U1 3 Z

£1,0 32 ,792 16 3

Cf:DULE 2 .

CI;DUL1: 3.

Di:r'E\3IS, TIiAVÀUX 1.OCAU1r, HAUT-CANADA, 31 I)ECiStlin~ 1fi -16 .y Î .

. ti

~ •Cotnpa ;rlie du canal I)e sjar(lirls . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

{ c h,le Rivière . . . . . . . . . . . . . .Aca~i(mi~e (le nn\i~rl :iun (le la (~ra(le (7rtnth:un ` , , •

Iluvre (l'O:rk\•illc . . . . . /. . , ~ •.. , r .• . . . . .

Pénitencier proviucial . . . . . . . .. . .

. . . .• .' . . 235,049 0 It~ '

. . .,' `' . . • : ;1, 2 U7 15 1

Canaux (lit St . Lauret)t . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . . . . . ~1,769,055 0 1oCanal We~lnilll . . . . . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ~ 1,7 111,'34ù 2 t

'Jr )

>C3,145,000, Gl)eu :e sur le (lranll Tronc de cll '! nl I ~de leW . 2,1 9 0,9 6 0 9 0Do. des ciébentures du (irancl'i'ronc rrijettes A ordre, £1 1,176- . 8 1,G13 lU 0

de Richmond :1 St . Tlloullv, 13a5 C ;n;ultt I ri'3 11 1iÎ1 ' , 4 {" I n

Cllrupnl;nio r!(' la navih:)tiom r1 Ttty . . , , ~ . . . . . . . . . . . . . . . . • l,9 t t 0Cariai (le la baie I3u1-4gtim . . . . . dit . . . . . . . . . . . . . 111 :1,692 13Améliorations de l ;I n (ri,;~îon çle la rivière ''rent . . . . . . . . . . .l r9,621; 11Chemins et ponts, ll :lut l):ulu~l, ► . . . . . . . . . . . . -. . -.513,00 16Fonda (le cun~trurti~rn, l~,tiut C' .tnacla . . . . . . ~ . .

'. . :30,uUll UMile dee aliénés . . , • . . . . . . . . .

Spciété et] 1111 . .' . . . ! . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . ~)1,^.iU 0

7,0m) 0Chemin (le fer (l'Ontnri~i, Sinlcoe et IIuron . . , ~~~~ ~ ~ ~~~~~~ ~ ~ 577,916 13IV-Midi CUn3Ullll~' ~l'cïlllrrunt trluuicipal, 11aut•G . narln . . . . . . . . . . 1,771,Gi, .) GChemin de fer Great \Yv;tern . . . . . . . . . . . : . . . . . ~ 936,833 6.*Proportion du Grand ''roue rle chemin (le, fer, <ll\~'~te;ui L lu !- -

ing.il Sarnia, 372 milles, contre 4i) milles a J1,,Iltrt;tl et 11 6

.#4

1'uuion du Haut et du 13ns Cann la e, :, 1811 . et fcrrn•lnt r~

' Ajôutez-Dette de la P~i ovince (lu Ilaut•Cnnatln o nand eu t

tie d3 !n dette du C,tn lcla, m tinte lant £1,2'14,1 G9 cterlii ; , -1,491,272 5o

.' Les tvanccs au chemin (le fer (1(1 Si- Luureut .'t rlt'~ l'Atlarltlllil étant el)éciale-ment il la charge du 131s Crlualla, In luneucut'(13 ce chcrpin n'est 1)as o ;nt)rise danscet état, bien qû i1 forme ma utcuant partie du Grand Trunc de clieni t de fer .

3l),06 :ï 19 A

438 2• s2 , 2 r;7 18 11

.•

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~ . ~

Canal CLamLly et Rivière Richelieu . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 .1 ,9 63 16 2Dette du Bas-Canada pour do .; lors. de l'union . . . ., . . . . . . 35,00.Q 0 0

CEDULE 4 . 'b

DEPENSE POUR LES TRAVAUX I'I,BLICb BAS-CANADA, 8 1 DECENDRE 1 856 .

5 4

CEDULE 5 . .

DEPENSE POUR LES TRAVAUX LOCAUX, DAS-CANADA, 31 DECE M CRE 15 5 6 .

p o n t s . . . . . . . . °3°,G16 1 2 2Chemins à LarriireF, Québec et Montréal . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 80,882 0 0Prêt aux incendiés de Québec . . . . . . .' . . . . . . : . . . . . . . . . . . 8 2 ,7 51.) 13 3Chemin de fer du St . Laurent et de l'Atlantiqu e l'Atlantique . . . . . . . . . . . . . . . . 486,6G6 13 4Fonds consolidé cl'èm prunt, municipal, Bas Canada . . : . . . . . . r14,250 0 0Proportion (lu chemin -de fer C . T., du Ciiteau Lau(iilii; ;ï Mont- ,

réal, 46 Inillpn, et de Richmond à St . 'l'hornaa, ljas Canuda ;,116 r,Iilles--162 milles,jqî de £a,145,0s0, montant et dis-tance totale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. Do. de ~iLeutures, (Io . do . . . . . . . . . . ~ . . . . . . . . . . .Jbt,1~~ 11 0

36,863 10 0

X2 ,08811.67'19 9

-CEDULI': G.. . v

DEPYYSF: POUR A«LIORATIO\S LÔCALE9, I'OUIL LESQUELLES II . Y A UNE 1'A\ATIOtiLOCALE' l'OUR FAIRE FACE A I .'1 N TF:RET bUR CETTE DEVENSE, BAS-CANADA, 31

DI:CESIBRE It3 :~G .

Havre (le Dfontr ~al . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1`2(1,3; 6 13 4Cours de justice'tle Montréal, li;aluouras6a et Ayhner. . . . . . . . . 59,197 17 3

' £179,854 10 7,-Dette du havre de Montréal avant l'union . . . . . . . . . . . . . . . ,• 88,675 0 0--~ - , ,

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Page 53: TE Dl; BERTlihi R€¦ · e AUX HABITANTS D U-0 c 0M'rÉ. I)' F I') E It T1-I I EJ It.. ~ . C.orfiqu'un journal est paye pour c~alornnic~r ses aclversaires, et que ce joiirual se

E 1 .TRA'I .T iD'une correspondance publiée clans le National d'i' 2 GJ1859.

JT)roi to, 21 a~ •ri1 18i-)9.La chambré prit en considération 1y;j, réscluti)► ,us de l'inih( ;cic)tr gézll•ra l

pour alrv1x1cr ltltil leliC(pmci ►t lcs actes dit fond,4 c ► n ►s;lüdé d'cn ► 1)rlu ► t littt-llicil)al. I.(~ but (le ccg risolu,tiûns est (lu I,art-ç~l ►r à faire I,aS•(;i,r les Intulici-palités endettées. I 1

M. Galt exlnilna la Confiance . (jeté l it ln•ovij►ce lié 1)ci•(llait'lras lïti souuuo(lue par les untnicil)itlités .

M. '13urcatt dit, que si noua devioris juger (1c l'avenir par le Ir,lssi~, la hro .vincc subirait une perte pour titi )t ►"rit,int rbal ai>• I)1•iuril4ll (lails 30 mi .10arts. Il suffit (lit.41 (i'v ►aly.scr le r,tl)I ► ()rt(lc~ llici ► u•1 ► t3 faits 1); i. lcs 1 ► l)tï ► ici-llalitcy Iw1tr l'aimée expirant laal ~lccc ►ul~ri ► let•nicr. L_•s uult ► i~il,alités (li t

M. Bureau (lit (Iu'il 6tait comaii clt (111o .le, iullnicil),llit6,s na 1tycrai(lt

Ii,kut-C:ula(la ~lcvaiullt pulu• l'in1éri•t se111c1ue)lt 1111 taux (lu ;iz ponr.cent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . :. . : . . . . . . . . .~•13W,i1UOLes Illtinicil ► ,ilités ont 1) .1y6 L cun ► Ilt. _, .t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . .. . . . :i7, 5 ,31

Balance . . . . . . . . . . . . : . . . . . . . . . . . . :i . . . . . . . . : . . . . . . . . . .. '.,$•t(X)47t ;En (lé(iuctiull (lu cette sou ► tne le ~;,)uvcrl ►clnc)lt a n•tc•inl sur le fon(is (lesréscrvcs (lu cl(;roé le' IUolltsnt (ltr S I.11•~,000 . Il reste (l~~)lo tnio balance (lo$298,216. • Le Ilaut-C.u ►a(ih ro(le`•ait donc scitlciucllt p'.) ►)r mie minée ► l'in-térî;t lit s011 ► 1110 (1(; $ZJ8,211.•,, plus le 2 pour cent àur le fonds tl'aillulti .sc-Iucllt, S146,000, formant un tot.i .1 ~lc ~11I,'11G :

I44 ;lu(lca réserves (lu clergé (lim~nuant chaque ,lluli•(•, les 1 ► ltil ► ici l ► alitéaauraient ( lalis l'iu11)ossil)ilitô (lo payé'~cc qu'elles lui ttyc doivent 1lit province. I lttcccllto la mesure car c'est t~il lr,la dans la 1 ► onile Voie ; il regrette suulcnlci ► t ,tuic ► li sIlosition i1Lli a ral~f"ut•t a ► l~ s~cr~taires tr~s~nïcra ; cçttc (1i~l~uait~)1110 produira ( ltt'tnl mauvais l'CSllltat . ~II nu toit p,ta cunffileilt tnl sccr é t,uratrésorier lunu•rü lirélu v(;r mie tax i ; ma1 ~c~~ lc ~ c~~)ltriliu ~l b le3 f tncil ► t l sa po .s i-tion (li pen(1 (1( ces Il1lI11C9 l'OIltl il ► tial~l( . Le n~~u~ crn( nlcut ~i~ ec tout sun

pouvoir I1'a pas ose faire exécuter lit lo,~ par lu shérif g11 ► i est cntièrcul~:utin(l~ll~n~i ;u ►t (lit llcllhle, et lo bottvcrucin4ut veut -maintenant forcer sotls

tluo forte pénalité le secrétair(~ tré~uricl (lc ;llcoclaulcr lu-.î il ►ipi,ts pour l'ac-

(lttittclliullt (lu l'emprunt nttlnicilr ► l. • Une aimée d'expérience kiuflira pour

prutlvcr (lu(; cette disposition it'est pas 1)rat~cal

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