irnibfb - archives municipales du havre · 2017. 3. 23. · jendi enbe/gtque, oü i! a été...

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37me Me —If (2,955 Pages) 5 r^Btlwes — HWTlftN BHMW— 5runtimes (-41=Patres) Admintstraleur -Dt!! égaé-Gerant O. RA hJDO LET liiMslraiioi taprsssloas itAïmbcis, ItL10,47 65, Eue Fontenelle, 35 ASresse TélagrapMqus : KANDOLET Eavr» Wm&S&m Samedi 6 Janvier 1917 RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Téléplioiie t 12., SO Ssorétaire Général: TH. VALLÉS Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60 AJüraroarcsEis Bureau du Journal, 112,boul' de Strasoourg. L'AGENOEHAYAS,8, place de la Bourse, est seule chargée de recevoir les Annouces pour Journal. Li PETITHUVHFestdéstgnèpourles Annonces Judlciairss et lAgales AU HAVRE..... A PARIS ( L'AG < sei ( le ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOPRATIQUE Le plus fort Tirage des de la Région ABQNmSMENTS Le Havre, la Seine -Inférieure, l'Eure, l'Oise et la Somma Trois Mois 4 BO Six Mois O Fr. UnAn 18 Fr. Autres Département».,.-,-..., .......... O Fr. 11 SO SJS Union Postale.... ...... ÏO » se Fr. iO On.s'oionne égalament,SANSFPAIS,dans tousles Bureauxde Posts de Franc» .^8aia«^^3gBaKasa»s^«5aiaaa«aMBBa6-'«„^aMBtMa;3?at.'ti«aaa',ffrT--TrriTM LaGrèceet 1 'Entente Si l'on en croit une dépêche adresséeau Times, le blocus rigoureus imposé a la Grèceaurait donriéa rétléchirau gouverne¬ ment d'Alhènesqui serail disposé a accep¬ ter la.note des Alliés.Maisil faut s'atten- dre k des restrictions mentales. Peut-être aussi le roifeindra-t-ildeconsidérerla note <despuissancesnonpascomme un ultima¬ tum maiscornmeun programmesur lequel la discussionserait ouverte. N'osant pas nous opposerun refuscatégorique,il offri- rait a l'Enteutecertainessatisfactionspour obtenir1'abandonde certainesautres clau¬ ses. Et cela lui permctlrait de poursuivre sa politiqueéquivoqueen attendant le mo¬ ment favorable pour nous jouer quelque mauvaistour a sa fa5011 '? II na faut paslui en laisser le loisir. Le tempsdes discussions et des argulies est passé. Inslruits par Texpérience,nous ne devonspaspermettre-au roi Gonstantinde contiuuercette politiquede,basculequ'iia menéedepuis deux ans. La note des Alliés formeun bloc. Le rejet d'une seule des conditionsqu'elle formule entrainerait les mêmesconséquencesqu'un refus total et péremptoire.II faut que le roi Constantin se le tienne pour dit. Les trois puissances proteclrices de la Grèceayant résolu, avee l'Italie, de mettre un terme aux intrigues de Constantin, la restriction italienuesur le paragraphevi- sant les röparationsexigéesen faveur des venizelistesvictimesdesévénementsd'Alhè¬ nes ne saurait avoir qu'une valeur pure- ment théorique.Et Terreur du roi serait grande s'il espérait en tirer avantage. Sans doutc l'Italie n'est point, comme FAngleterre,la France et la Russie, puis- sance'gérantede la Grèce et cela explique Saréservequ'elle a formulée.Mais,abstrac¬ tion faite de toule question de politique üntérieure hellénique,il demeure que les troupes italiennescombattent en Albanië, qu'elles combattent aussi, sous le général Sarrail, aux cótésdes troupes anglaiseset TrangaiseskSalonique.L'Italiea donepour devoir de se préoccuper du corps expédi- tionnaire d'Orient et de l'afl'ranchir de toute inquiétude Le roi Constantin est trop avisé pour n'être pas certain que nos alliés poursuivront avec une inflexible rigueur, et de concert avec nous, toute action que rendraient nécessaires ses intri¬ gues et ses trahisons. Cetteassurance,toutefois, ne serait pas jpourl'empêcherdepropagercertainesinsi¬ nuations, s'il le croyaitnécessaire,et d'in- terpréter les réservesde l'Italie de fagon a encouragerla résistanceoccultedes germa- nophiles.A ce point de vue, il eütété préfé- rable, peut-être,quel'Italiesouscrivltentiè rementau protocolequi formulaitles répa- rations exigéespar les puissances aiiiées, sans s'arrêter autremeuta une question de pure forme. Toutefois,s'il s'avisartde subtiliserde la sorte, le roi Constantinen serait pour ses frais d'ingéniosité.Un grand Gunscil des Alliés se tient aujourd'littimême a Rome. la situation en Orient y sera sans doute examineeet il n'est pas douteux que des snesures énergiquesseront arrêtécs pour la liquidation de l'affaire grecque. Notre di- gnité l'exige. Th. YalïJk. II. Poincaréet le g-énéral Nivella EJW BSLGIQUB Le président de Ia R'pnbüqne, sceompa- gré du général N vèlse. général pn ch<f des trroées du Nord et dn Nurd- Est, s'est rendu jendi en Be/gtque, oü i! a été l'böle da roi Albert et de la reine Elisabeth. II a visité avec le roi les tronp93 beiges, anxqnelles il a remis ties décorations fran¬ chises. II est allé ensnite, Ie long de Ia merdu Nord, voir les troupes frangaises et tear a éeaiement décerné un certain nombre de sècompenses. II est rentré vendrédi matin & Paris ponr jprésider le Comité de guerre et Ie Consail êles ministres. LEPORTUGAL If LAFRANCE Le président de la Réonbliqce a rega dn président de la R '-pnbiique portng siso ie tè- légramme suivant : Au dêbut de cette année, je prie Votre Excel- Jenée d'accepter mes veeex les plus ardents et les !dus siacères pour la prospériiè do la France et e triomphe de la juste carse que les nations al- iées défendent opiniAtrement et avec taut de •va;llancodepuis trente mois, afin d'assurer la 11- fcertê das peupies du mende ectit-r. A o s vceux, je joins mes souhaits pour le bonheur personnel de Votre Excellence. Bernardino Mach ado. M. le président a réponda : Son Excellence MonsieurIe Président de la Répubiiquoportugaise, Lisbocne. Ie tronve, en rentrant de Belgique, l'aimabie lé- tégramme de Votre Excellence. Je vou« en re- Éiercie cordiaU-meetet vous prie de recevoir mes Hieiteurs'souhaus ponr votre bonheur personnel et pour la gloire dü Portugal ami et allié. Raymond Poincaré. UN HOMMAGE A JOFFRE Le mioistre de Ia gnerre du Portugal a adressé au maréchal Jcffre la dépêche sui- ?ant8 : « L'armée portugaise présente s?s hom¬ mages au glorieus soldat de la Manie et de ï'Ysar et le félicite sou deration a Ia ïuute dignité de maréchal de France. » L'ACTIONDESALLIÉS Par train spécial sod arrivés hier mitin A Rome. MM. Brand, Albert Thomas, ie géné¬ ral Lyauiey, Lloyd George, lord M'bier, le gé-pérai Robertson et ie g néral Pai z ne, accomoagnés des M. Rennei Road, ambassa¬ deur d'Aagieterre. Ijs ont eté regus a Ia gare par les ministres Boseüi et Soanino, le général Daii'Oüo ; les ambassadeurs de France et do R ,ss e. Les carabiniers et !es grenadiers assnraient le serrice d'honneur. La rencontre d. s hommes d'Etat düiés fat trés coidiale. , Après les presentations qui enront lieu dans la salie royale, les höïes sortirent la gare, siiués respeetueuseroent par ia touie et accompagnés par des ministres et des gé- néranx ualu rus. Ls sa re :d renïtn autonn - bito a lenrs ho e's respecufs, è l'excepiion d ; M. L'loyd Gér rgé, qui est i'iiöia de l'am- b .ssadenr d'Angieterra. Pea après leur arrivée, les ministres fran¬ cais et anglais ont en nnc- longue coufdrence avec les amb issadeurs, mais on na sait rien de ce qui s'est dit au cours de eet entretieu. Un banquet réunira aiijourd'hai les hiu es personnalitéAgóiiveraekneaLil s rassentblces a Rome pour ia conférerea. Tous les minis¬ tres italiens, les ambassadeurs des puissan¬ ces alliées et les d Iférents personnages du monde politique et militaire y assisceront. Gommentaires des journaux italiens Le Gioivale d'Italia dit, i propos de la con¬ férence des Allies è Rome," qu'elle est ene preuve de i'union iniime des puissance : de i'Eatente, urtion déja raanifestêea 1'occisioa de la réponse des Aibés k ia manoeuvre alle¬ mande. Le peuple italien sairie avec une affec- tueuse cordialite ies ministres des grandes puissances aiiiées. Nous éprouvons ua sentiment bien naturel de satisfaction a voir la capita e de l'Italie devenir le siège d'une conférence oü seront prises des de¬ cisions qui muiqueront dans l'histoire et notre satisfaction s'accrolt du fait que nous sommes a mêuie deconstater que les gouvern -mnnts atliés agissent avec autaot d'énergie que de lucidité. Soubaitons vivement, ajoute le journal qu», S.Rome,soit tracé un plao d'actïon qui condnise les gtoneux peupies de l'Enter.te a la victoire. L'Idea Nazionale dit que c'est la première fois que l'Italie devient le centra oü Punué des buts d'action des A!1és se manifeste. Les représentants de i'Éutente se reunissent dans le moment le plus sigotfnatif et le plus déc>sif du coLflit. G'estêeux qu'il apqiartieut de résotidre ies plus grands problèuies ur¬ gents da ia période présente. Le Carrier e d'Italia dit que la conférence a une signification qui n'échvpp?ra pas k Ber¬ lin et a Vtenne, c ir e!le démuntre que ' En¬ tente, an lieu d'ê re affaiblie par les menaces de paix, sort renouveiée de cette nouvelle épreuve et est comme repression da la fefme volonté de continner ia guerre jus- qu'a ce qoe les buts comosuns des Aiues soient attdnts. L'Alleiape am Ironte des late Les Allemauds avaient josqu'ici prétendn que ies tranchées creusées p <reux a la fron- tière hollandaise n'étaient qua des precau¬ tions destinées ü próvenir evasions on dé- sertions. La Gazette de Cologne, organs gou- vernemental, dans un article dingé coutre l'Angteterre, revient sur cette question en ces termes : Depuis quetque temps, (a presse hollandaise a manifesté des inquietudes su sujet de fortifies- tlOIIS établion per loe AIIoiuhuiIb a ia. icoaliftrfl entre la Belgique et la Hoilanda; certains ont même voulu voir dans ce fait la preuve des inten¬ tions de l'Allemsgne d'attaquer la Holiande. Ces tranchées ne soul en reatite qu'une cnesure de prudence (sic) de la part du commandement allé- mand, qui a l'h bi'ude de tenir comnte de loules les possibüités, rnóae les plus loiutaines. Cette explication est è rapptochrr d'une lettre trouvée recemment sur un prisonnter allemand : Nenso, 23 octobre 1916. v Ton oncle Henri a êgalrment fint par étre sp- pelé. II est parti pour la cöle avec les prisonniers pour construire des fortifications contre le Dane- mark. Le Volksrecht, de Zurich, Cirfi-mé ce qn'a dit le Journal de Genev qui, nag -ere, asignalé que si la irontière itaiienne et frangaise de la Suisse est defendue, la frontière austro- allemande ne l'est nas : Lacontradiction qüil y a d'une pirt enlre I'affir- mation répét-e jouroellement sur tous les tons de la nécessité d monter ia garde a nos fronlières et du devoir d'êlru neutre enves tous et, d'au re pari, ie fait qu'on laisse sans défense la nioiné des frontières, celte contradiction est trop sur- prenante pour qu'elle n'ait pas été constalée de¬ puis longtemps par le people tout entier et qu'elle n'ait pas tiui, d'una mamère ou de l'autre par êlre discutée pubiiquement. D'auiantp'us que le colo¬ nel geraianophile Egli. qui doit étre renseigné, a déclaré au proces des colonels, a Zurich, que, dans le cas d'une invasion subite do la Satsso les Aüernsnds pour:aiect étre dés le premier soir è Lucerne et a Coire. D'un autre cöté le journal suisse Bund, garmanophile, vient de publier une commu¬ nication officieuse de ia legation d'Ailema- gue aiasi cocgue-: Nous pouvons déelarer encore une fois que, ainsi que Ie ssvent tous les Suisses, l'Allemsgne est formeliem nt résoiue a respecter strictement la neutralitó de la Suisse. Cette déclaration est visiblement faite pour rassnrer i'opinioa helvetinue, partlculière- ment an lendtmain des sffirmatians énergi¬ ques do president de la Confederation. Cependant, des renseignements de houne source apprennent que les Allemands onf massé d'iraportants eflrctifs dans la région de Constance. Ces troupes, il est vrai, pea- vent être transportées rapidement sur un autre secteur da tront occidental, mais lenr présence n'en just fia pa3 moins lesprécau- tions correspondentes que nos voisins sont en train de prendre. A propos de la déclaration que vient de faire aa Bund le ministre d'Allemagne è Berne, M. Romberg, le Journal de Geneve éc-rit : L'oolnlon suisse areuelllera ce} p-opos avec sa¬ tisfaction. mais son devoir de nation lui impose de ns jara8is oubtier l'exemple de la Belgiqueet gu i.nx<mbourg,de contiauer a oiontter la plus oracde vigiiaace. COMMUNIQUES OFFICIELS 831' JO CUTFg.ï<«-.-53:i3ï FRANCIS Paris, 5 janvier . 14 heures. Ati cours de la nnit, assez grande actü'ité des deux artilleries dans les seoiears de Douaumont et de Vaux. AYÜATIOM Dans la nuit da 5 janvier, vingt de nos avions ont effectuê divers bom- bardements sur les terrains d' aviation ennemis de Alatigny, Hancourt, Plez et Bernes ; sur ies gares dé Pouilly, Alhies et Villecourt. Les cantonnements de Roye ont regu de nombreux projectiles. 23 heures. En Champagne, rencontre de pa¬ trouilles sur 'divers points. Sur la rive gauche de la Meuse, nous avans repoussé aisément une at¬ taque contre un des pelits postes a l'Ést de la cote 3o/f. Assez grande activité des deux ar¬ tilleries sur notre jront de la Woevre. Journée calrne sur le reste du jront. COMMUNIQUÉ BELGE Sjanvier. Activité d' artillerie habituelle sur tout le Jront beige. CÖMMIlMUüIjBRIïAlüll 6 janvier, ?0 h. 40. Un detachement a réussi, au débat de la matinee, a pénétrer dans nos lignes, au Sud de Loos. A la suite d'un violent engagement, l'ennezm a été rejeté, laissant un cer¬ tain Rcmbre de morts dans nes tran¬ chées. Nous avons perdu quelques hommes. t •* irniBFB LESENTREVUES DE ROME Rome, 8 janvier. M Briand, accompngné de M B rrère, ara- ba-sa teur de France, et des membres de la mission franchise, rst alle dans la tnaiiaée a ia Consults faire visite ü MM. Boselli et S nniao. M. Llovd George, accompagné d8 MM. Reni e l Roid, ambassadeur de S M. britan- nique et ces membr'S de la mission brilan- nique, fit ensuite la même démarche. LA NEUTRALITÉ SUISSE ran a, ^ junvtw. L'ambassadeur de France &Berne a reuou- velé réceromeiu au gouvernemer-t federal suisse l'er.g g-ment formei de la Franco de re pecter p einement !a neu.ralitè dn terri- toire suisse. Le Patriotisme rcumain Jassy, 8 janvier. M Jorga, député, a prononcé hier, k Ia Ch i« bre ronmaine, un gr md uiscours ii fit i'éloge du roi Feramand qui sacrifia tout ce qui i'attachiit ü sa Patrte premiere pour être seaiement roi de Roumame, et qui rn ntra la voionté de vaincre du pays. L'oiateur lmnor a l'arméa. L'eniiemi, dit-il, put ravag<>rnos richasses rnais il no jouna t as du sp.ctacle de notre Ame hamitiée. N us sommes toujour» capa- btea de vaincre. Nous redeviendnms ce que nous avons été et même p us que cela. S ir ia proposition de M.Bradano, taCham- bre a décidó i'affichage et ia distribut.oa de ce discours aux troupes. La Piraterie allemande Londrrs, 8 janvier. Le L'oyd aunouce que le vapsur anglais Murex a été torpil ié car un sous-marin en- ntmi. Un mirin s été tué. Le vapeur Consay, anooncé cothme cnulé, a été torpiilé. Le crpiKiine a été tait prisoa- nier. Le restant ae l'equipage est sauvé. IKIORT DEM. HENRY MBRET Paris, 5 jauvier. M. Henry Maret, notre éminent confrère, président a'honnenr de l'Association de la presse republicaine, est décédé. POUR LES RÉFORMES Paris, 6janvier Le Journal Of/iciel pnbiiera ce matin nn décret instituaot one Commission spéciale qui donoera son avis sur les demanaes ior- mnlée3 par les militaires ou mams refor- mès no 2, réi'ormés temporairement sans gratification on versés dans le service auxi- liaire k la suite de blessures on de maladies survenues au cours du service, affectês è une classe qui n'est pas encore appeiée et sollicitant line allocation lemporaire meii- suellé en vertu de iaioi du 9 décembre 19L5. Nous avons fait, exploser avec sue- cès, la nuit dernière, un fourneau de mine aft Nord de Givencliy. Grande activité 'de l'artilleria sur de xiombreux points dn front. Lr-s tranchées allemandes ont été bombardées avec efncacité en face de Lesboeufs et de Gueudecourt, k l'Ouest de Gammécourt et dans Ia région de la cote 60. L'aviation a montré beauqoup d'ac- tivitó au cours de la journée d'hier. Elle exécula un bon travail en liai¬ son avec l' artillerie. Deux de nos appareils ne sont pas rentrés'. COMIÜIilQUI ITALIEN Rome, 8 janvier, Enlre i'AJige et !e lac de Garde, et dans Ie secu-ur de P ava, uotts avons repo tssé des déuichernrnis. S r lo Garso, dans la zone ue F mi, nous avons progressé par surprise sur 200 mèiras et reponssé des contre-attaques. COMMUNIQUÉ EUSS1 Pétrograde, 8 janvier. Les Allemands sa sont ernpirés de l'Ue sur la Owiua. Nous avons repoussé laurs tentative» pour passer sur l'auire rive. Prè3 de Brveziny, nous avons reponssé des tentatives analogues. Au Nord de Zolotvna, nous avons anéanti un detachement autfichien. Sur le front roumain, dans lavaüéede Tratoch, prés de la rivière Oeboniacha et ü l'Est de l'O tuz, nons avons repoussé ae vio- leotes attaques. Une atta ine costre les Ron mains prè3 de Kasiua. a échoué. Au Nord de la rivièrr» Sliauia, les rosso- roo mains ont seculé légèroineut vers Topo- scik. Les Ronmains, au Nord de Focsani, ont repousse une attaque. 'En Dobrondja, après nn combat achamé coatre des forces supérb.nres, nous nous rtons sommes retifés derrière Dounay. En Perse, oous nous sommes emparés de la vilte de Garaiba et des collines environ- nantes. Les Surprises del'lieuiape LA FORCE ANGLAISE Dans la Taeglucht Ranuschim du 2 j nvier, le docteur Kart Paters, ancien comruissaire d'empire, étudie les nioyens d'écraser l'An- gleterre. II reconnait d'abord qne l'Aüemagnes'était tout A latl troropêe stu le comote ae l'A' gle- terre, elie la p^enait ponr ntt cbateau öe cslc- tes qu'un souffle ferait étirariier. ERe ausait acctieilii en 1914 par un éclat de rire I'idee que i'Angl -lene pourrait édicter le service militaire ob ig itoire, lever des armées ïm- menses et organiser uno production de mu¬ nitions constd rrabie ; oa ne soupgonnait pis le patriotisme des co "nies anglaises et on c mptait sur des revoltes en Egypte, aux la¬ des, au Canada, etc. « L'Aiiemagnes'apercoit anjourd'hui de Ia puissance formidable ae l'Angteterre. Ou ne p-uui pu« px*«ir campion cor l'aoni sement de ses forces mor des qui sont iiiiroi- t&es pour un empire d« 450 millions d'ames; on ne peut pas non plus compter sur son épuisement finat e er. » En revanche, il est probibie que si les sous inarins airivaient a coaler de 50 a 60 0/0 des ra vires qui apporten't les aenrees de première nécessitê, les classes populaires obngeraient le gouvernement a trailer. II consiendrait égatement de faire on pins large ernploi des Zf-ppelins. Si l'on arrivait k écraser les bê imerits de TAmiraote au pare SHnt-Jimes, et le pa'ais du Parlement sur ia Tamise. ce coup frapperait l'Angteterre ptus duremeut que douzc defaites dans les Flandres. » Mais le meiileur moyen de porter k l'Angteterre un coup d rect, c'est eucore de Tatteindre en Egypte, au canal de Suez. Les Zeppelins, les sous-marins et les bat.ailies d us-re du front occ dental deviendraient inuiiles si, ai lés par ies Turcs, i'Aitemagne porivait en Egypte, saisir Albion k Ia gorge. » L'Autricliedemonde des renfortsaux Turcs On annonce de Constan'inople que l'Au- triche a deraandé au gouvernemeut turc de nouveaux renforts. Les troupes otiomanes, précédemment envoyées et utilisées sur les fronts de Galicie et da Boumanie, ont perdu les deux tiers de lenrs etfectifs en tués, bles- sés et prisonniers. L'état-m jor autrichicn a raaintenant ba- som de deux divisions, en vue des opóra- tiotis dn printenips. , Cette nemvebedemande a soulevé nne vive opposition en Turquia, car la reprise des Of¬ fensive russe et augiaise en Asie-Mineure et en Ar-bis n'est pas sans causer de grandes inqniétudes. Nsanmoins, la Porte qnf, finan- Cièrement.depfiad entiérem^nt de ses gi-ands allies, sera saus aucun ooutc dans ('obliga¬ tion de saiisfaire ies exigences autricbiennes. CepeIspstrg toUiei fiUleniigtie Le Popoiod'Italia dit que, selon des ren¬ seignements venus indirectement de Berlin, 1917 commence, ponr I'empire ailemand, avec un déficit de pius de 4 milliards et que pour arriver a remprunt d'avril 1917, il faudra catcuier environ 13 milliards de marks en bons du Trésor. A cette date, la gnerre aura ccüté k l'Aliemagne 73 mil¬ liards. LesDémarches pourla Paix Propositionsallemandes(?) La Gazette de Lausanne dit que, d'ap^ès des renseignements qu'une d 'pêche de Z rich affirme puisés a une soorci sure, les emui- res centraux prépareraient une deuxtème note a I'Eatente, dms laquelle seraient énu- merées lea conditions précises de la paix. Ces renseignemer.t sont coniirmés par le Maasbodede RoUeidam. Les raisons de la propositionallemande Dans un long télégramme, le cörrespon- dant du aily Telegraph k Amsterdim expose les ratfffns qui. d'après ses infornjplioes par- licaiières, ont poussé I'empire all mand a faire d?s propositi ins da pïfx. Ces raisons, que ia correspondant tient d'une source di- ^ne de foi, seraient ies snivantes : « L8 gouvernement allemand désire la paix p sur éviter ia ruirte economique du pays. La situation inférieure est la cause im¬ mediate du mouvement p c,G te. Cette si¬ tuation est rendue critique par la ma iv-tise rêcolte de poromes de terre et les privations qui en rcsulleront durant les prochains mois. » Lo gouvernement avait tont iatêrêt è faire des offres de paix aha de mainteoir soa autorité sur la population. Le calcnl dn gouvernemi nt allemand a quelque chance de sue ès, puisque lesocialiste S-iheidemann, qui avait adopte une attitude ce.tement pa- c fists, a regagaê sa popuiarité dans le pays k ia suste do ia note allemande. La situation militaire actue'Ie n'est pas con;idêrée com¬ me dangerense dans 'es milieux offieiels al¬ lemands ; mais Ton cr.tint les incouvénients économiqües de la ievêe en masse. A cette crainte vient s'djonter la pression exercée par Vienne et Sofia. Pour ces raisons, le gou¬ vernement saisira touRs les occa«ions ponr se donnet- i'apparenca d'ouvrir des pourpar¬ lers de paix. » M&ximilienHardenconseille d'ouvrir desnêgoeiations D'après Ie Berliner Tageblatt, Maximiiien Harden aurait fait, an cours d'une réunion tenue k B rim, ies declarations suivantes : « li ce fint pas nous iilusionrser sur ('im¬ portance des Cfinemis de l'Allemsgne. En Russie, le nombre d'hommes qui penvent être appe és est in^pmsable. Affamer I'An- g eterr " est impossib e. En France, Ie man¬ que d'ho rimes .peut être suppléé por tin apport do troupes anglaises. Aussi, rnalgré le refus des puissances de l'Entente d'accep¬ ter nos propositions do paix, fant— il (out es- sayer pour mattre fin a la guerrc. Nons de¬ vons eutamer des nêgoeiations imernatio- nales en vue d'assurer la paix universelle dès maiutenant et non pas après la guerre, comme ie dit Ia répoase de l'Ailemigne i la note Wilson. » Le« Vorwaerts» demande la mediationdeM.Wilson L'organe de la majorité sociaiiste, le For wiern, pubiia un article sar la paix cü il dit notammer.t : II onvient de décisrer qu'aacune incompatibi- litê n'axiste witre Faction des ceuttes et i<s pro¬ positions allem mdes. lps empires c«ntraux accep- leront la mediaiioDde Wilson aussilót que leurs adve siires y consentiront eux-cnêmes. Aussi, lout médiaieur impartial sera ie bienvenu et peul èlre as*tir6 de la plus grande sympathy du peuple aPeraand. Nous ne voyons pas de che- tnin plus court vers une ptix satisfaisaate, Lesbufsdeguerre OHo II e'zech qui traite ies questions éf tg n pf'. la GreBdttc de Croéte, déeLare qu'en aliendant la décision de 1917, i! est in- dispens: bie de préciser clairement les buts de guerre de i'AHemagne. Oiio Hoeizech les résumé en trois points : 1» Il iaut assurer, au point de vue mili¬ taire, la S' cnri'é de i'empire. II apparoent done anx militaires de tracer eux-mêmes les fioniièrt'-s de I'empire ; 2* L'Allemagne doit être pourvna d'un vaste empire colonial ; 3« L'Allemagne doit recevoir une forte io- demniié de gnerre. Appelsdepaix au oouronnement deCharlesIV La Stampa annonce que de Hongrie lui som p u vennes des nonvelles iniéressantes et auihentiques sur le jour du couronne- ment de Charles IV. Le cn le plus fréqnemment répêté par Ia fonle, était celni-ci ; « Vive lapiixl Vive Charles IV roi de la paix 1» La demonstra¬ tion prit snrtout una grande importance k ï'rtimée dn nouveau roi a la gare de Buda¬ pest. L- Vilag intitola, le jour da couronne- mi nt, son article de salut au roi : « Paix I Paix ! Paix I » Leshommespolitiquesdélibèrent La Gazette de Francfort annonce qu'une entrevue aura lieu ie 16 janvier, k Berlin, entre des hommes politiques allemands et des hommes politiques autrichiens et bon grois. is NoteWilsondevantle Sênat amêricain L'arcian président Roosevelt a pubüé une déclaration appuyant le discours dn séna- teur Lodge contre l'adhéston du Sena! A la note du président Wilson. tó. Roosevelt presse ie président de retirer sa note. Elle est, dlt-il, aon seutement dangereuse, mals xiietfaisanteet iajeste. Prétendre que les Allemands,qui onl envahi Ia Belgiqueet emmèoent 100,000sujets bel.-esen es- ciavcge en Allemagoe, combattent pour les mé- mes buts que leurs mslheureuses vlctïmes, les Beiges, lesquels ne font que défendre leur psys, leurs foyers, leurs femmes et leurs enfants, n'est pas seulemeat un moDsonge. mais une veritable immorallté qui cboque lout combattant épris d'une paix jnste. Si te président vent sauvegarder les droits de» pefites nations, IIdoit coturneneer maintenant en retirant une note qui apporte aide et assistance aux oppresseurs de la Belgique. La déclaration de M. Roosevelt semble de¬ voir uiïir et fortifier l'opposition républi- ckine contreianote Wilson La Notescandinave A propos des différents commentairss pa- r s dans ia presse de I'Eatente sur les noies scandinaves relatives Ala paix, le Rational Tidende, de Copcnhagae, inside sur le carac- tère non politique de ces notes qui n'étaient q ie des manif statioas humanitaires da petits Etats neutre3 dont la seule revendi- caiion est le re-;p -et du droit de nationalité et la iiberté des Etats et des peoples. SCRUFRÖMTAlIQlfi L'eüort de nos Alliés L'pnvoyè spécial de l'agence Reuter su front anglais telégrapbie : J'oi tuit, pendant ces quelques jours, Is tour des centres du corps expédiiionaaira aog'ais — j'emp o e ceueappsliation, seule- me.it paree q u'effe est offtcieiie, mais en pro- tesi nt contre l'anomalie qn'ily a acontinuor öe designer ainsi un ensemble" de puiss n es armêe»; J'ai reg i partont la même réponse : « Rien de ndüveau. » Malgré cela, une acti- viié incessante règne le long tie notre front. Aucnn repoi p ur l'ennemi, tells est la da- vise impitóyable de nos troupes. Fritz déploie l i plus gran te pers^vérancs A reparer les dégA s qui iui sont infi xes, msi? cedoit ê(r,- une épreuve bien découra- geente qne ce te étcrnelle reparation de fils broyés, de parapets lézardés et do tranchées nivclées, cette lutte sans répitcontre une dé- vastaiioa toujnurs croissante, due A l'activsté merveilleuse de nos ouvriers en munitions. Je doute qn'un peuple quelconque, A part les Allemands, ait parfaitcment compris touie Tirnportance des legions ang'aises eo France. Natureilement le ha ut commande¬ ment francais possèae les ch ffres exacts A ce sujet ; mais la population frangiise dan» s;n ensemble ne spmbln avoir qu'nne tres vague idee de la mesure de notre cffirt. Da lYser jnsqn'a ('extréme droile de noira ligne, se trouvant massés nn million trois quarts A deux ruiüions de lroupjs de tontes arme». C'esfa la vérité, un tacttur prédotni- nant qu'il t int bian se garder d'onbiier par ces temps d'épidémia de p trolas de paix. Le Morning Post annonce,que, sur Fiavitatioa du gouvernement brilaoniq ie, une dAautatioa d'officiers hoilaadais visitcra pfoebdne ueat ia frynt auglais. SurIeFrontRoumain Comment s'effecttia l'exode de Bitcaresï Lo DailyMail reQoitde son correspond ,at da ito iminie, M. HatnlUon Fyf». ets dé'ïi a sur l'exode des habitants de Bucarest telle qu'elle sa produisit a i'approcbe des forces de l'ennemi : C'etait Ie samedl 25 novembre. La journéa s'ótait annoncée fievreose, parmi des rn- meurs, des prédictions aUriitautes Das ras- semblements se formaieot au c >indes rus», oü l'on s'eatrateuait A voix basse. Parfoi», des exclamations, des discours violents écia- taient p.irmi les gronpas d'hommes. Le» femqtes, inquiè'.es, angoisséss, passaient, in- terrogeant. Cepenlant Avoir, p9u après, au* heures chandes et ensoleinéss de l'après- midi, la foaie qui circulait dans la Calea Victoria, la ra" la plas élégante et la pius f équentée de Bucarest, un étranger qui n'aurait pas été au coaran* des ditficultés de la situation extérieure, eüt pa croire que citte fouie ét iit aaimée de pensees riantes. E » effet, on sVffirgait encore d'espérer. Ua vieux coiffeur, aai me taillait les cheveux, se rait en devoir de me rassurer en m'afflr--- maot que ia victoire des Kou mains était imminente. Cependant, A Tapproche du crépnscule, des autos, des voitures, de3 camion , de» vêhicules de toute sone firent leur appari- tioa dans les rues, chargés de bagage-». Le# trains spAcianx devaient se mettre en ronta Apirtirde sept he stres. A la gare.ee fut one confusion iudescnpüb'e. L'accès de» saltés et des trains était ou vert Atout vsnant. Natureilement, nombre de voyageurs farent frustés des places anxquelies ils avaient droit. Les plateformes étatent A peine éclii- rées en raison des menaces de zeppelins, bi a qu'aucun zeppelin ue se fat jamais montré aa-dissns de Bucarest avant ua» hsure du matin. Les deux premiers trains avaient ét-5 ré¬ servés aux représentants des puisi-nci# etrangères et aa personnel des legitious, ainsi qu'aux missions militaires... Le res¬ taurant de la gtce n'avait jam ii3 entretann une clientèle si distingaée ! Des dip osnates, h b tués A une cuisiqe succulente, ne sa taisaient pas prier poar accepter des por¬ tions de poisson bouilli, reievées de pickles, mets d'aspect douteux qu'on leur servait avec assc-zde difflcnlté. C'était tout ce qu'on porivait leor offrir ponr nn voyage qui aihil dorer trente heures 1 Je mecontentai d'ane tssse de thé ayant en la prudence de m'ap- provtsionner 'en vivres Ceux qui avaient né¬ gligé de prendre cdte précaution eurent A ie regretter ie lendemain. . . E • effat, on ne trouva rien aux buffets dps gares, pend int les arrê:s. ni thé, ni cafe, pas mêma un mor- ceaa de pain. Le correspondant ajoute qu'è Jassy, en Molds- vie. terme du voyage, les difficultéssugmentent, Préfst et mairo ne savaient comment loger les ré¬ fugiés. «Qu'est cs quo vous avez trouyé? « demaa- daient les retardataires aux premiers arrivés. Et la question se reoouvelait suis cesse, card'lieure en beure les trains airivaient bondés de voya¬ geurs. SurleFront_du Caucase L9STurosprépirenf-ils unaaoiian dagrande envergurs ? Bien que Ie front dn Caucise sembls sa ce moment êtro relégué an dernier piaa, certains indmes C3p9ndmt perniettent da croire qne l'ennemi prépara une action grande enveigure. Les Tur'cs veulent risquer una série d'opératioas offensives, afin de ré- tablir leur situation stratégique. Ayaat d'abord prélevé sur le front cauca- sieh un grand nombre de trooper pour leur campagne de Roumanie, les Allemand# tournent maintenant leurs regards ver» l'Arménie. Ii est difficile de dirs quels sont leurs ptans a eet égard. Toujours est-il qti'il# re a foreent ce front en y ramenant des trou¬ pes et en fortifimt leurs positions dans i» sectenr de Mouch. Au mois d'aoüt dernier, Izzet pacha avait buit divioions environ et certains régiment» n'avaient au» trois bauil ous.

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Page 1: irniBFB - Archives municipales du Havre · 2017. 3. 23. · jendi enBe/gtque, oü i! a été l'böle da roi ... Le Journal Of/iciel pnbiiera cematin nn décret instituaot one Commission

37meMe —If (2,955 Pages) 5 r^Btlwes—HWTlftNBHMW— 5runtimes (-41=Patres)Admintstraleur-Dt!!égaé-GerantO. RA hJDO LETliiMslraiioitaprsssloasitAïmbcis,ItL10,4765, Eue Fontenelle, 35

ASresseTélagrapMqus: KANDOLETEavr»

Wm&S&m

Samedi6 Janvier1917RÉDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDANTéléplioiie t 12., SO

Ssorétaire Général: TH. VALLÉS

Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60

AJüraroarcsEisBureau du Journal, 112,boul' de Strasoourg.L'AGENOEHAYAS,8, place de la Bourse, estseule chargée de recevoir les Annouces pourJournal.

Li PETITHUVHFest déstgnèpour les AnnoncesJudlciairss et lAgales

AU HAVRE.....

A PARIS( L'AG< sei( le

ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOPRATIQUELe plus fort Tirage des de la Région

ABQNmSMENTSLe Havre, la Seine -Inférieure, l'Eure,l'Oise et la Somma

Trois Mois

4 BO

Six Mois

O Fr.

UnAn18 Fr.

Autres Département».,.-,-..., .......... O Fr. 11 SO SJSUnion Postale.... ...... ÏO » se Fr. iOOn.s'oionne égalament,SANSFPAIS,dans tous les Bureauxde Posts de Franc»

.^8aia«^^3gBaKasa»s^«5aiaaa«aMBBa6-'«„^aMBtMa;3?at.'ti«aaa',ffrT--TrriTM

LaGrèceet1'EntenteSi l'on en croit une dépêche adresséeauTimes, le blocus rigoureus imposé a laGrèceaurait donriéa rétléchirau gouverne¬ment d'Alhènesqui serail disposé a accep¬ter la.notedesAlliés.Maisil faut s'atten-dre k des restrictions mentales. Peut-êtreaussi le roifeindra-t-ildeconsidérerla note<despuissancesnonpascomme un ultima¬tum maiscornmeun programmesur lequella discussionserait ouverte. N'osant pasnous opposerun refus catégorique,il offri-rait a l'Enteutecertainessatisfactionspourobtenir 1'abandonde certainesautres clau¬ses. Et celalui permctlrait de poursuivresa politiqueéquivoqueen attendant le mo¬ment favorablepour nous jouer quelquemauvais tour a sa fa5011'?II na faut paslui en laisser le loisir. Letempsdes discussions et des argulies estpassé. Inslruits par Texpérience,nous nedevonspas permettre-au roi Gonstantindecontiuuercette politiquede,basculequ'iiamenéedepuisdeux ans. La notedesAlliésformeun bloc. Le rejet d'une seule desconditionsqu'elle formuleentrainerait lesmêmesconséquencesqu'un refus total etpéremptoire.II faut que le roi Constantinse le tienne pourdit.Les trois puissances proteclrices de laGrèceayant résolu, avee l'Italie, demettreun termeaux intrigues de Constantin, larestriction italienuesur le paragraphevi-sant les röparationsexigéesen faveur desvenizelistesvictimesdesévénementsd'Alhè¬nes ne saurait avoir qu'une valeur pure-ment théorique.Et Terreur du roi seraitgrande s'il espéraiten tirer avantage.Sans doutc l'Italie n'est point, commeFAngleterre,la Franceet la Russie, puis-sance'gérantede la Grèce et celaexpliqueSaréservequ'elle a formulée.Mais,abstrac¬tion faite de toule question de politiqueüntérieure hellénique,il demeure que lestroupes italiennescombattent en Albanië,qu'elles combattent aussi, sous le généralSarrail, aux cótésdes troupes anglaisesetTrangaisesk Salonique.L'Italiea donepourdevoirde se préoccuper du corps expédi-tionnaire d'Orient et de l'afl'ranchir detoute inquiétude Le roi Constantin esttrop avisé pourn'être pas certain que nosalliés poursuivront avec une inflexiblerigueur, et de concert avec nous, touteactionquerendraient nécessairesses intri¬gues et ses trahisons.Cetteassurance,toutefois,ne serait pasjpourl'empêcherde propagercertainesinsi¬nuations,s'il le croyaitnécessaire,et d'in-terpréter les réservesde l'Italie de fagon aencouragerla résistanceoccultedesgerma-nophiles.A cepointdevue, il eütété préfé-rable, peut-être,quel'Italiesouscrivltentièrement au protocolequi formulaitles répa-rations exigéespar les puissancesaiiiées,sans s'arrêter autremeuta une question depure forme.Toutefois,s'il s'avisartde subtiliser de lasorte, le roi Constantinen serait pour sesfrais d'ingéniosité.Un grand Gunscil desAlliés se tient aujourd'littimêmea Rome.la situation en Orient y sera sans douteexamineeet il n'est pas douteux que dessnesures énergiquesserontarrêtécs pourlaliquidation de l'affaire grecque.Notre di-gnité l'exige.

Th. YalïJk.

II. Poincaréet le g-énéralNivellaEJW BSLGIQUB

Le président de Ia R'pnbüqne, sceompa-gré du général N vèlse. général pn ch<f destrroées du Nord et dn Nurd- Est, s'est rendujendi en Be/gtque, oü i! a été l'böle da roiAlbert et de la reine Elisabeth.II a visité avec le roi les tronp93 beiges,anxqnelles il a remis ties décorations fran¬chises.II est allé ensnite, Ie long de Ia merduNord, voir les troupes frangaises et tear aéeaiement décerné un certain nombre desècompenses.II est rentré vendrédi matin & Paris ponrjprésider le Comité de guerre et Ie Consailêles ministres.

LEPORTUGALIfLAFRANCELe président de la Réonbliqce a rega dnprésident de la R '-pnbiique portng siso ie tè-légramme suivant :Au dêbut de cette année, je prie VotreExcel-Jenée d'accepter mes veeex les plus ardents et les!dus siacères pour la prospériiè do la France ete triomphe de la juste carse que les nations al-iées défendent opiniAtrement et avec taut de•va;llancodepuis trente mois, afin d'assurer la 11-fcertêdas peupies du mende ectit-r. A o s vceux,je joins mes souhaits pour le bonheur personnelde VotreExcellence. BernardinoMachado.M. le président a réponda :Son Excellence MonsieurIe Présidentde la Répubiiquoportugaise,

Lisbocne.Ie tronve, en rentrant de Belgique, l'aimabie lé-tégramme de Votre Excellence. Je vou« en re-Éiercie cordiaU-meetet vous prie de recevoir mesHieiteurs'souhaus ponr votre bonheur personnelet pour la gloire dü Portugal ami et allié.RaymondPoincaré.

UN HOMMAGE A JOFFRELe mioistre de Ia gnerre du Portugal aadressé au maréchal Jcffre la dépêche sui-?ant8 :« L'armée portugaise présente s?s hom¬mages au glorieus soldat de la Manie et deï'Ysar et le félicite dê sou deration a Iaïuute dignité de maréchal de France. »

L'ACTIONDESALLIÉS

Par train spécial sod arrivés hier mitin ARome. MM.Brand, Albert Thomas, ie géné¬ral Lyauiey, Lloyd George, lord M'bier, legé-pérai Robertson et ie g néral Pai z ne,accomoagnés des M. Rennei Road, ambassa¬deur d'Aagieterre.Ijs ont eté regus a Ia gare par les ministresBoseüi et Soanino, le général Daii'Oüo ; lesambassadeurs de France et do R ,ss e. Lescarabiniers et !es grenadiers assnraient leserrice d'honneur.La rencontre d. s hommes d'Etat düiés fattrés coidiale. ,Après les presentations qui enront lieudans la salie royale, les höïes sortirent lagare, siiués respeetueuseroent par ia touieet accompagnés par des ministres et des gé-néranx ualu rus. Ls sa re :d renïtn autonn -bito a lenrs ho e's respecufs, è l'excepiiond ; M.L'loydGérrgé, qui est i'iiöia de l'am-b .ssadenr d'Angieterra.Pea après leur arrivée, les ministres fran¬cais et anglais ont en nnc- longue coufdrenceavec les amb issadeurs, mais on na sait riende ce qui s'est dit au cours de eet entretieu.Un banquet réunira aiijourd'hai les hiu espersonnalitéAgóiiveraekneaLil s rassentblcesa Rome pour ia conférerea. Tous les minis¬tres italiens, les ambassadeurs des puissan¬ces alliées et les d Iférents personnages dumonde politique et militaire y assisceront.

Gommentaires des journaux italiens

Le Gioivale d'Italia dit, i propos de la con¬férence des Allies è Rome," qu'elle est enepreuve de i'union iniime des puissance : dei'Eatente, urtion déja raanifestêea 1'occisioade la réponse des Aibés k ia manoeuvre alle¬mande.Le peuple italien sairie avec une affec-tueuse cordialite ies ministres des grandespuissances aiiiées.Nous éprouvons ua sentiment bien naturel desatisfaction a voir la capita e de l'Italie devenirle siège d'une conférence oü seront prisesdes de¬cisions qui muiqueront dans l'histoire et notresatisfaction s'accrolt du fait que nous sommes amêuie deconstater que les gouvern -mnnts atliésagissent avec autaot d'énergie que de lucidité.Soubaitons vivement, ajoute le journal qu»,S.Rome,soit tracé un plao d'actïon qui condniseles gtoneux peupies de l'Enter.te a la victoire.L'Idea Nazionale dit que c'est la premièrefois que l'Italie devient le centra oü Punuédes buts d'action des A!1és se manifeste. Lesreprésentants de i'Éutente se reunissentdans le moment le plus sigotfnatif et le plusdéc>sif du coLflit. G'estêeux qu'il apqiartieutde résotidre ies plus grands problèuies ur¬gents da ia période présente.Le Carrier e d'Italia dit que la conférence aune signification qui n'échvpp?ra pas k Ber¬lin et a Vtenne, c ir e!le démuntre que ' En¬tente, an lieu d'ê re affaiblie par les menacesde paix, sort renouveiée de cette nouvelleépreuve et est comme repression da lafefme volonté de continner ia guerre jus-qu'a ce qoe les buts comosuns des Aiuessoient attdnts.

L'AlleiapeamIrontedeslateLes Allemauds avaient josqu'ici prétendnque ies tranchées creusées p <reux a la fron-tière hollandaise n'étaient qua des precau¬tions destinées ü próvenir evasions on dé-sertions. La Gazette de Cologne, organs gou-vernemental, dans un article dingé coutrel'Angteterre, revient sur cette question ences termes :Depuisquetque temps, (a presse hollandaise amanifesté des inquietudes su sujet de fortifies-tlOIIS établion per loe AIIoiuhuiIb a ia. icoaliftrflentre la Belgique et la Hoilanda; certains ontmême voulu voir dans ce fait la preuve des inten¬tions de l'Allemsgne d'attaquer la Holiande. Cestranchées ne soul en reatite qu'une cnesure deprudence (sic)de la part du commandement allé-mand, qui a l'h bi'ude de tenir comnte de loulesles possibüités, rnóae les plus loiutaines.Cette explication est è rapptochrr d'unelettre trouvée recemment sur un prisonnterallemand :

Nenso, 23 octobre 1916.v Ton oncle Henri a êgalrment fint par étre sp-pelé. II est parti pour la cöle avec les prisonnierspour construire des fortificationscontre le Dane-mark. •Le Volksrecht, de Zurich, Cirfi-mé ce qn'adit le Journal de Genev qui, nag -ere, asignaléque si la irontière itaiienne et frangaise dela Suisse est defendue, la frontière austro-allemande ne l'est nas :Lacontradictionqüil y a d'une pirt enlre I'affir-mation répét-e jouroellement sur tous les tons dela nécessité d monter ia garde a nos fronlièreset du devoir d'êlru neutre enves tous et, d'au repari, ie fait qu'on laisse sans défense la nioinédes frontières, celte contradiction est trop sur-prenante pour qu'elle n'ait pas été constalée de¬puis longtemps par le people tout entier et qu'ellen'ait pas tiui, d'una mamère ou de l'autre par êlrediscutée pubiiquement. D'auiantp'us que le colo¬nel geraianophile Egli. qui doit étre renseigné,a déclaréau proces des colonels, a Zurich, que,dans le cas d'une invasionsubite do la Satsso lesAüernsnds pour:aiect étre dés le premier soir èLucerne et a Coire.D'un autre cöté le journal suisse Bund,garmanophile, vient de publier une commu¬nication officieuse de ia legation d'Ailema-gue aiasi cocgue-:Nous pouvons déelarer encore une fois que,ainsi que Ie ssvent tous les Suisses, l'Allemsgneest formeliem nt résoiue a respecter strictementla neutralitó de la Suisse.Cette déclaration est visiblement faite pourrassnrer i'opinioa helvetinue, partlculière-ment an lendtmain des sffirmatians énergi¬ques do president de la Confederation.Cependant, des renseignements de hounesource apprennent que les Allemands onfmassé d'iraportants eflrctifs dans la régionde Constance. Ces troupes, il est vrai, pea-vent être transportées rapidement sur unautre secteur da tront occidental, mais lenrprésence n'en just fia pa3 moins lesprécau-tions correspondentes que nos voisins sonten train de prendre.A propos de la déclaration que vient defaire aa Bund le ministre d'Allemagne èBerne, M. Romberg, le Journal de Geneveéc-rit :L'oolnlon suisse areuelllera ce} p-opos avec sa¬tisfaction. mais son devoir de nation lui imposede ns jara8is oubtier l'exemple de la Belgiqueetgu i.nx<mbourg, de contiauer a oiontter la plusoracde vigiiaace.

COMMUNIQUESOFFICIELS831' JO CUTFg.ï<«-.-53:i3ï

FRANCISParis, 5 janvier . 14 heures.

Ati cours de la nnit, assez grandeactü'ité des deux artilleries dans lesseoiears de Douaumont et de Vaux.

AYÜATIOMDans la nuit da 5 janvier, vingt denos avions ont effectuê divers bom-bardements sur les terrains d' aviationennemis de Alatigny, Hancourt, Plezet Bernes ; sur ies gares dé Pouilly,Alhies et Villecourt.Les cantonnements de Roye ontregu de nombreux projectiles.

23 heures.En Champagne, rencontre de pa¬trouilles sur 'divers points.Sur la rive gauche de la Meuse,nous avans repoussé aisément une at¬taque contre un des pelits postes al'Ést de la cote 3o/f.Assez grande activité des deux ar¬tilleries sur notre jront de la Woevre.Journée calrne sur le reste du jront.

COMMUNIQUÉBELGESjanvier.

Activité d' artillerie habituelle surtout le Jront beige.

CÖMMIlMUüIjBRIïAlüll6 janvier, ?0 h. 40.

Un detachement a réussi, au débatde la matinee, a pénétrer dans noslignes, au Sud de Loos.A la suite d'un violent engagement,l'ennezm a été rejeté, laissant un cer¬tain Rcmbre de morts dans nes tran¬chées.Nous avons perdu quelques hommes.

t •*irniBFBLESENTREVUESDEROME

Rome, 8 janvier.M Briand, accompngné de M B rrère, ara-ba-sa teur de France, et des membres de lamission franchise, rst alle dans la tnaiiaéea ia Consults faire visite ü MM. Boselli etS nniao.M. Llovd George, accompagné d8 MM.Reni e l Roid, ambassadeur de S M. britan-nique et ces membr'S de la mission brilan-nique, fit ensuite la même démarche.

LA NEUTRALITÉSUISSEran a, ^ junvtw.

L'ambassadeur de France &Berne a reuou-velé réceromeiu au gouvernemer-t federalsuisse l'er.g g-ment formei de la Franco dere pecter p einement !a neu.ralitè dn terri-toire suisse.

Le Patriotisme rcumainJassy, 8 janvier.

M Jorga, député, a prononcé hier, k IaCh i« bre ronmaine, un gr md uiscours oüii fit i'éloge du roi Feramand qui sacrifiatout ce qui i'attachiit ü sa Patrte premierepour être seaiement roi de Roumame, etqui rn ntra la voionté de vaincre du pays.L'oiateur lmnor a l'arméa.L'eniiemi, dit-il, put ravag<>rnos richassesrnais il no jouna t as du sp.ctacle de notreAme hamitiée. N us sommes toujour» capa-btea de vaincre. Nous redeviendnms ce quenous avons été et même p us que cela.S ir ia proposition de M.Bradano, taCham-bre a décidó i'affichage et ia distribut.oa dece discours aux troupes.

La Piraterie allemandeLondrrs, 8 janvier.

Le L'oyd aunouce que le vapsur anglaisMurex a été torpil ié car un sous-marin en-ntmi. Un mirin s été tué.Le vapeur Consay, anooncé cothme cnulé,a été torpiilé. Le crpiKiine a été tait prisoa-nier. Le restant ae l'equipage est sauvé.

IKIORTDEM.HENRYMBRETParis, 5 jauvier.

M. Henry Maret, notre éminent confrère,président a'honnenr de l'Association de lapresse republicaine, est décédé.

POUR LES RÉFORMESParis, 6janvier

Le Journal Of/iciel pnbiiera ce matin nndécret instituaot one Commission spécialequi donoera son avis sur les demanaes ior-mnlée3 par les militaires ou mams refor-mès no 2, réi'ormés temporairement sansgratification on versés dans le service auxi-liaire k la suite de blessures on de maladiessurvenues au cours du service, affectês èune classe qui n'est pas encore appeiée etsollicitant line allocation lemporaire meii-suellé en vertu de iaioi du 9 décembre 19L5.

Nous avons fait, exploser avec sue-cès, la nuit dernière, un fourneau demine aft Nord de Givencliy.Grande activité 'de l'artilleria surde xiombreux points dn front.Lr-s tranchées allemandes ont étébombardées avec efncacité en face deLesboeufs et de Gueudecourt, k l'Ouestde Gammécourt et dans Ia région dela cote 60.L'aviation a montré beauqoup d'ac-tivitó au cours de la journée d'hier.Elle exécula un bon travail en liai¬son avec l' artillerie. Deux de nosappareils ne sont pas rentrés'.

COMIÜIilQUIITALIENRome, 8 janvier,

Enlre i'AJige et !e lac de Garde, et dans Iesecu-ur de P ava, uotts avons repo tssé desdéuichernrnis. S r lo Garso, dans la zone ueF mi, nous avons progressé par surprise sur200 mèiras et reponssé des contre-attaques.

COMMUNIQUÉEUSS1Pétrograde, 8 janvier.

Les Allemands sa sont ernpirés de l'Uesur la Owiua. Nous avons repoussé laurstentative» pour passer sur l'auire rive.Prè3 de Brveziny, nous avons reponssédes tentatives analogues.Au Nord de Zolotvna, nous avons anéantiun detachement autfichien.Sur le front roumain, dans lavaüéedeTratoch, prés de la rivière Oeboniacha et ül'Est de l'O tuz, nons avons repoussé ae vio-leotes attaques.Une atta ine costre les Ronmains prè3 deKasiua. a échoué.Au Nord de la rivièrr» Sliauia, les rosso-roo mains ont seculé légèroineut vers Topo-scik.Les Ronmains, au Nord de Focsani, ontrepousse une attaque.'En Dobrondja, après nn combat achamécoatre des forces supérb.nres, nous nousrtons sommes retifés derrière Dounay.En Perse, oous nous sommes emparés dela vilte de Garaiba et des collines environ-nantes.

LesSurprisesdel'lieuiapeLA FORCE ANGLAISE

Dans la Taeglucht Ranuschim du 2 j nvier,le docteur Kart Paters, ancien comruissaired'empire, étudie les nioyens d'écraser l'An-gleterre.II reconnait d'abord qne l'Aüemagnes'étaittout A latl troropêe stu le comote ae l'A' gle-terre, elie la p^enait ponr ntt cbateau öe cslc-tes qu'un souffle ferait étirariier. ERe ausaitacctieilii en 1914par un éclat de rire I'ideeque i'Angl -lene pourrait édicter le servicemilitaire ob ig itoire, lever des armées ïm-menses et organiser uno production de mu¬nitions constd rrabie ; oa ne soupgonnait pisle patriotisme des co "nies anglaises et onc mptait sur des revoltes en Egypte, aux la¬des, au Canada, etc.« L'Aiiemagnes'apercoit anjourd'hui de Iapuissance formidable ae l'Angteterre. Ou nep-uui pu« px*«ir lü campion cor l'aonisement de ses forces mor des qui sont iiiiroi-t&es pour un empire d« 450 millions d'ames;on ne peut pas non plus compter sur sonépuisement finat e er. •» En revanche, il est probibie que si lessous inarins airivaient a coaler de 50 a60 0/0 des ra vires qui apporten't les aenreesde première nécessitê, les classes populairesobngeraient le gouvernement a trailer. IIconsiendrait égatement de faire on pinslarge ernploi des Zf-ppelins. Si l'on arrivait kécraser les bê imerits de TAmiraote au pareSHnt-Jimes, et le pa'ais du Parlement suria Tamise. ce coup frapperait l'Angteterreptus duremeut que douzc defaites dans lesFlandres.» Mais le meiileur moyen de porter kl'Angteterre un coup d rect, c'est eucore deTatteindre en Egypte, au canal de Suez. LesZeppelins, les sous-marins et les bat.ailiesd us-re du front occ dental deviendraientinuiiles si, ai lés par ies Turcs, i'Aitemagneporivait en Egypte, saisir Albion k Iagorge. »

L'Autricliedemondedes renfortsaux Turcs

On annonce de Constan'inople que l'Au-triche a deraandé au gouvernemeut turc denouveaux renforts. Les troupes otiomanes,précédemment envoyées et utilisées sur lesfronts de Galicie et da Boumanie, ont perdules deux tiers de lenrs etfectifs en tués, bles-sés et prisonniers.L'état-m jor autrichicn a raaintenant ba-som de deux divisions, en vue des opóra-tiotis dn printenips. ,Cette nemvebedemande a soulevé nne viveopposition en Turquia, car la reprise des Of¬fensive russe et augiaise en Asie-Mineure eten Ar-bis n'est pas sans causer de grandesinqniétudes. Nsanmoins, la Porte qnf, finan-Cièrement.depfiad entiérem^nt de ses gi-andsallies, sera saus aucun ooutc dans ('obliga¬tion de saiisfaire ies exigences autricbiennes.

CepeIspstrgtoUieifiUleniigtieLe Popoiod'Italia dit que, selon des ren¬seignements venus indirectement de Berlin,1917 commence, ponr I'empire ailemand,avec un déficit de pius de 4 milliards et quepour arriver a remprunt d'avril 1917, ilfaudra catcuier environ 13 milliards demarks en bons du Trésor. A cette date, lagnerre aura ccüté k l'Aliemagne 73 mil¬liards.

LesDémarchespourla Paix

Propositionsallemandes(?)La Gazettede Lausanne dit que, d'ap^ès desrenseignements qu'une d 'pêche de Z richaffirme puisés a une soorci sure, les emui-res centraux prépareraient une deuxtèmenote a I'Eatente, dms laquelle seraient énu-merées lea conditions précises de la paix.Ces renseignemer.t sont coniirmés par leMaasbodede RoUeidam.

Les raisons de lapropositionallemande

Dans un long télégramme, le cörrespon-dant du aily Telegraph k Amsterdim exposeles ratfffns qui. d'après ses infornjplioes par-licaiières, ont poussé I'empire all mand afaire d?s propositi ins da pïfx. Ces raisons,que ia correspondant tient d'une source di-^ne de foi, seraient ies snivantes :« L8 gouvernement allemand désire lapaix p sur éviter ia ruirte economique dupays. La situation inférieure est la cause im¬mediate du mouvement p c,G te. Cette si¬tuation est rendue critique par la ma iv-tiserêcolte de poromes de terre et les privationsqui en rcsulleront durant les prochainsmois.» Lo gouvernement avait tont iatêrêt èfaire des offres de paix aha de mainteoirsoa autorité sur la population. Le calcnl dngouvernemi nt allemand a quelque chancede sue ès, puisque lesocialiste S-iheidemann,qui avait adopte une attitude ce.tement pa-c fists, a regagaê sa popuiarité dans le paysk ia suste do ia note allemande. La situationmilitaire actue'Ie n'est pas con;idêrée com¬me dangerense dans 'es milieux offieiels al¬lemands ; mais Ton cr.tint les incouvénientséconomiqües de la ievêe en masse. A cettecrainte vient s'djonter la pression exercéepar Vienne et Sofia. Pour ces raisons, le gou¬vernement saisira touRs les occa«ions ponrse donnet- i'apparenca d'ouvrir des pourpar¬lers de paix. »

M&ximilienHardenconseilled'ouvrir desnêgoeiations

D'après Ie Berliner Tageblatt, MaximiiienHarden aurait fait, an cours d'une réuniontenue k B rim, ies declarations suivantes :« li ce fint pas nous iilusionrser sur ('im¬portance des Cfinemis de l'Allemsgne. EnRussie, le nombre d'hommes qui penventêtre appe és est in^pmsable. Affamer I'An-g eterr " est impossib e. En France, Ie man¬que d'ho rimes .peut être suppléé por tinapport do troupes anglaises. Aussi, rnalgréle refus des puissances de l'Entente d'accep¬ter nos propositions do paix, fant—il (out es-sayer pour mattre fin a la guerrc. Nons de¬vons eutamer des nêgoeiations imernatio-nales en vue d'assurer la paix universelledès maiutenant et non pas après la guerre,comme ie dit Ia répoase de l'Ailemigne i lanote Wilson. »

Le « Vorwaerts» demandela mediationdeM.Wilson

L'organe de la majorité sociaiiste, le Forwiern, pubiia un article sar la paix cü il ditnotammer.t :II onvient de décisrer qu'aacune incompatibi-litê n'axiste witre Faction des ceuttes et i<s pro¬positions allemmdes. lps empires c«ntraux accep-leront la mediaiioDde Wilson aussilót que leursadve siires y consentiront eux-cnêmes.Aussi, lout médiaieur impartial sera ie bienvenuet peul èlre as*tir6 de la plus grande sympathydu peuple aPeraand.Nous ne voyons pas de che-tnin plus court vers une ptix satisfaisaate,

LesbufsdeguerreOHo II e'zech qui traite ies questionséf tg n pf'. la GreBdttc de Croéte, déeLarequ'en aliendant la décision de 1917, i! est in-dispens: bie de préciser clairement les butsde guerre de i'AHemagne. Oiio Hoeizech lesrésumé en trois points :1» Il iaut assurer, au point de vue mili¬taire, la S' cnri'é de i'empire. II apparoentdone anx militaires de tracer eux-mêmes lesfioniièrt'-s de I'empire ;2* L'Allemagne doit être pourvna d'unvaste empire colonial ;3« L'Allemagne doit recevoir une forte io-demniié de gnerre.

Appelsdepaixau oouronnementdeCharlesIVLa Stampa annonce que de Hongrie luisom p u vennes des nonvelles iniéressanteset auihentiques sur le jour du couronne-ment de Charles IV.Le cn le plus fréqnemment répêté par Iafonle, était celni-ci ; « Vive lapiixl ViveCharles IV roi de la paix 1» La demonstra¬tion prit snrtout una grande importance kï'rtimée dn nouveau roi a la gare de Buda¬pest. L- Vilag intitola, le jour da couronne-mi nt, son article de salut au roi : « Paix IPaix ! Paix I »

LeshommespolitiquesdélibèrentLa Gazette de Francfort annonce qu'uneentrevue aura lieu ie 16 janvier, k Berlin,entre des hommes politiques allemands etdes hommes politiques autrichiens et bongrois.

is NoteWilsondevantle Sênat♦ amêricain

L'arcian président Roosevelt a pubüé unedéclaration appuyant le discours dn séna-teur Lodge contre l'adhéston du Sena! A lanote du président Wilson.tó. Roosevelt presse ie président de retirersa note.Elle est, dlt-il, aon seutement dangereuse, malsxiietfaisanteet iajeste.Prétendre que les Allemands,qui onl envahi IaBelgiqueet emmèoent 100,000sujets bel.-es en es-ciavcge en Allemagoe, combattent pour les mé-mes buts que leurs mslheureuses vlctïmes, lesBeiges, lesquels ne font que défendre leur psys,leurs foyers, leurs femmes et leurs enfants, n'estpas seulemeat un moDsonge. mais une veritableimmorallté qui cboque lout combattant épris d'unepaix jnste.Si te président vent sauvegarder les droits de»pefites nations, II doit coturneneer maintenant enretirant une note qui apporte aide et assistanceaux oppresseurs de la Belgique.La déclaration de M.Roosevelt semble de¬voir uiïir et fortifier l'opposition républi-ckinecontreianote Wilson

La NotescandinaveA propos des différents commentairss pa-r s dans ia presse de I'Eatente sur les noiesscandinaves relatives Ala paix, le RationalTidende, de Copcnhagae, inside sur le carac-tère non politique de ces notes qui n'étaientq ie des manif statioas humanitaires dapetits Etats neutre3 dont la seule revendi-caiion est le re-;p -et du droit de nationalitéet la iiberté des Etats et des peoples.

SCRU FRÖMTAlIQlfiL'eüort de nos Alliés

L'pnvoyè spécial de l'agence Reuter su frontanglais telégrapbie :J'oi tuit, pendant ces quelques jours, Istour des centres du corps expédiiionaairaaog'ais — j'emp o e ceueappsliation, seule-me.it paree q u'effe est offtcieiie, mais en pro-tesi nt contre l'anomalie qn'ily a acontinuoröe designer ainsi un ensemble" de puiss n esarmêe»; J'ai reg i partont la même réponse :« Rien de ndüveau. » Malgré cela, une acti-viié incessante règne le long tie notre front.Aucnn repoi p ur l'ennemi, tells est la da-vise impitóyable de nos troupes.Fritz déploie l i plus gran te pers^vérancsAreparer les dégA s qui iui sont infi xes,msi? cedoit ê(r,- une épreuve bien découra-geente qne ce te étcrnelle reparation de filsbroyés, de parapets lézardés et do tranchéesnivclées, cette lutte sans répitcontre une dé-vastaiioa toujnurs croissante, due A l'activstémerveilleuse de nos ouvriers en munitions.Je doute qn'un peuple quelconque, Apartles Allemands, ait parfaitcment compristouie Tirnportance des legions ang'aises eoFrance. Natureilement le haut commande¬ment francais possèae les ch ffres exacts Ace sujet ; mais la population frangiise dan»s;n ensemble ne spmbln avoir qu'nne tresvague idee de la mesure de notre cffirt. DalYser jnsqn'a ('extréme droile de noiraligne, se trouvant massés nn million troisquarts Adeux ruiüions de lroupjs de tontesarme». C'esfa la vérité, un tacttur prédotni-nant qu'il t int bian se garder d'onbiier parces temps d'épidémia de p trolas de paix.Le Morning Post annonce,que, sur Fiavitatioadu gouvernement brilaoniq ie, une dAautatioad'officiers hoilaadais visitcra pfoebdne ueat iafrynt auglais.

SurIeFrontRoumainComment s'effecttia

l'exode de BitcaresïLoDailyMail reQoitde son correspond ,at daito iminie, M. HatnlUon Fyf». ets dé'ïi a surl'exode des habitants de Bucarest telle qu'elle saproduisit a i'approcbe des forces de l'ennemi :C'etait Ie samedl 25 novembre. La journéas'ótait annoncée fievreose, parmi des rn-meurs, des prédictions aUriitautes Das ras-semblements se formaieot au c >indes rus»,oü l'on s'eatrateuait A voix basse. Parfoi»,des exclamations, des discours violents écia-taient p.irmi les gronpas d'hommes. Le»femqtes, inquiè'.es, angoisséss, passaient, in-terrogeant. Cepenlant Avoir, p9u après, au*heures chandes et ensoleinéss de l'après-midi, la foaie qui circulait dans la CaleaVictoria, la ra" la plas élégante et la piusf équentée de Bucarest, un étranger quin'aurait pas été au coaran* des ditficultés dela situation extérieure, eüt pa croire quecitte fouie ét iit aaimée de pensees riantes.E »effet, on sVffirgait encore d'espérer. Uavieux coiffeur, aai me taillait les cheveux,se rait en devoir de me rassurer en m'afflr---maot que ia victoire des Koumains étaitimminente.Cependant, A Tapproche du crépnscule,des autos, des voitures, de3 camion , de»vêhicules de toute sone firent leur appari-tioa dans les rues, chargés de bagage-». Le#trains spAcianx devaient se mettre en rontaApirtirde sept he stres. A la gare.ee futone confusion iudescnpüb'e. L'accès de»saltés et des trains était ou vert Atout vsnant.Natureilement, nombre de voyageurs farentfrustés des places anxquelies ils avaientdroit. Les plateformes étatent Apeine éclii-rées en raison des menaces de zeppelins,bi a qu'aucun zeppelin ue se fat jamaismontré aa-dissns de Bucarest avant ua»hsure du matin.Les deux premiers trains avaient ét-5 ré¬servés aux représentants des puisi-nci#etrangères et aa personnel des legitious,ainsi qu'aux missions militaires... Le res¬taurant de la gtce n'avait jam ii3 entretannune clientèle si distingaée ! Des dip osnates,h b tués A une cuisiqe succulente, ne sataisaient pas prier poar accepter des por¬tions de poisson bouilli, reievées de pickles,mets d'aspect douteux qu'on leur servaitavec assc-zde difflcnlté. C'était tout ce qu'onporivait leor offrir ponr nn voyage qui aihildorer trente heures 1 Je mecontentai d'anetssse de thé ayant en la prudence de m'ap-provtsionner 'en vivres Ceux qui avaient né¬gligé de prendre cdte précaution eurent Aie regretter ie lendemain. . . E • effat, on netrouva rien aux buffets dps gares, pend intles arrê:s. ni thé, ni cafe, pas mêma un mor-ceaa de pain.Le correspondant ajoute qu'è Jassy, en Molds-vie. terme du voyage, les difficultéssugmentent,Préfst et mairo ne savaient comment loger les ré¬fugiés. «Qu'estcs quo vous avez trouyé? «demaa-daient les retardataires aux premiers arrivés. Etla question se reoouvelait suis cesse, card'lieureen beure les trains airivaient bondés de voya¬geurs.

SurleFront_duCaucaseL9STurosprépirenf-ilsunaaoiiandagrandeenvergurs?

Bien que Ie front dn Caucise sembls sace moment êtro relégué an dernier piaa,certains indmes C3p9ndmt perniettent dacroire qne l'ennemi prépara une action d»grande enveigure. Les Tur'cs veulent risqueruna série d'opératioas offensives, afin de ré-tablir leur situation stratégique.Ayaat d'abord prélevé sur le front cauca-sieh un grand nombre de trooper pour leurcampagne de Roumanie, les Allemand#tournent maintenant leurs regards ver»l'Arménie. Ii est difficile de dirs quels sontleurs ptans a eet égard. Toujours est-il qti'il#re a foreent ce front en y ramenant des trou¬pes et en fortifimt leurs positions dans i»sectenr de Mouch.Au mois d'aoüt dernier, Izzet pacha avaitbuit divioions environ et certains régiment»n'avaient au» trois bauil ous.

Page 2: irniBFB - Archives municipales du Havre · 2017. 3. 23. · jendi enBe/gtque, oü i! a été l'böle da roi ... Le Journal Of/iciel pnbiiera cematin nn décret instituaot one Commission

a Le Petit Havre — Samedi(>Janvier1917il cispose an moins <1e douza on treize divi¬sions avec des regiments de quaire baiaii-lons. Les armées d'izzet pichi soul en outrepourvues de norubreuses installations techniqoes tr èa pe< feetirmnées adaptérs auxexigences de la guerre moderne : on nombre sufihant do pièces d'artiberie, de mi¬trailleuses, des avions. dss cannons automo¬biles, des 6talior;s r. dioiélégrapfiiqüe ■-,etc.La neige et le fro id empêebent actuetle-ment les grandcs operations, mais cites re-piendrc.nt au moment oü les conditionsatmosphéiiques aeviendront plus donees.

LesEïêiiiiSieIriseEn attendant la rêponse d la Note

dss AiliésLes informations les plus ebntrsdictoirescirculeni au sujet de i'accneil que fera laGrèce A la note. Les conferences dn roiCcnstantin avec les anciens presidents duCoi.seil et les cbefs d-s partis se poorsoi-vent. Le roi a ionguemtnt retenu M. Goa-caris.Ou mande d'Athènes que i'on remarqneene rei tuine agitaiion depuis qua le textoeompiet de ia note a Gte conna.Outre les rr inistres d'Augleterre et deFrance, ceux de Itutsie. da Hou manie et deSerbie, ave c leurs attachés militaires et avecleurs colonies respective», se soat embarqués a Sakmine.Lr miuistre it allen, comte Bosdsri, a con-féié longuementavf c ie ininisLe des affairesélraegèrts, M. Zaiakostas.

La Grèce accepierait lesconditions des alliés

Cn mande du Firée au Times a U dato au {"jan-Vier :Ge matin, trut indique que ia note desalliés sera aeceptée par le gouvernementd'Athènes, avec Iss réserves rn>n tales habi-tueiles. Le tom-puifsantGouuaris, Ini-mêrnea dit, qu'étant dor.né le blocus dont la Giècesouflre gravement, il n'y a rr-n A fairs qued'aceeptcr la note et essayer de la iaire mo-difi-r dans ses détails.La morale da la situation en général estque, dans la période suffisante qui nous est,laisséc, nous devor.s obteuir que les iorcesgrecques soient miseshors d'état de nutre etet re pas permcitre que des comeaies seproduisent comme celte jouée entre Patras■3tl'Epire, oü un vapeur, pouvant portertout juste i ne soixantaine d'homrnes, a étéie seul moyen i mployé récemment pourl'ó«acuation de l'Epire.Je suis informé aussi que de nombrcuxfassagers eiaienl des civils reiournaut chezux, ayant re-, êia des uniforme» militauvs,tandis que les soidats restaient en Epire,habdiés ea civiis.D'autrcs points me paraissent essentielspour étabiir nctre bonne situation dans iaviriile Grèce :1« Le rétabiissement A Athènes des services de rensriguements francais et argiais,qui sont les seuks organisations capabbs deconlrecarrer l'orgaiiisation de l'ennemi ence pays et de déjouer ses tentatiYes pournous trompcr ; 2° ie rétsblissemeut du coa-tró e francais sur le téiégraphe, afin que Ievisa do ministère des affaires éirangèresd'Athènes ne suit plus nécessaire pour ('ex¬pedition de toutes les nouvelles de G'èce ;ó° ia réorganisaiios de la press e ve> izebsteet ia réadnussion de ('opinion venizeïisledans i existence du pays.ii i ■■i «—wwam — |— ■■— l

ENALLEMAGNELa falliüs du dictaieur des vivresM von Bitock', président da Kriegs'rnah-rungsaml a aaressé A tous les gouvsrna-m en is conf-idérés «na circulaire' dms la-quelle ii isur fait conoaiire qv.a les diffé¬rents vy-tèmes qa'il a essayés peur assurerle rayiiai lean m alsmvntaire de l'Aiiemagaeont fait long feu : les pr.x maxima intangi¬bles, ie recensrment et la requisition deto ss les produits a imentaires, la restrictionde la iibarlé comaierctale, les institutionsep'ciales proposées a la répartidon Gés pro-cuiis n'üiit pas donné les résultat voulns.II propo-e done dVn revenir è l'enlentaeutre les groopsments da production et lesmunieipalHés i eprésentant les consomma-teurs : il demande la créasioo, par Ier orga¬nisations interessées, d'un bureau consult i-t;f qui trav.ólierait éUoiiement avec lesoftkes de l'Empire._ « J? sera's trés bearesx, dit iï enfin, quei'orgaoisjtion des communes d ficilairesveidlle bien dèi maiutenant éüidi.r a fondla question ; les reosei, nements que cescommon's pourraient me comm ipiquer meseraient pariiculièrement précieux. »La rép- nse da la presse et des mnnicipali-tés a été presqu ; unanimenieut deUvorabteau pré.-id nt du K. E. A :on n'a pas beau-coup plus cc fiance dans ses projets qu'oan'est satisfait de s rs expériences.Le Berliner T geblutt éent que le systèmepropose par Ji. ton Batocki « poum condui-re ads nonéeiles impasses ».La Vo.sische Znlmg se plaint que l'officederalimeotation -aioua le peu de succès qu'a eui'isqo'A présent son scli iié. Ce que M ?oqBifoeki propose aux communesr cel. 'os-cil'nrit r n partie essay é avant qir'ii cxiiiat unoffice de 1'alimsBta'ion.La Magdeburg ische Zeiiung dit que la mé¬thode de M. ven Batocki « impüque degr^nls dang rs ».D'autre part,, un fonctionnaire de la mu-nicipahté de Berlin precise les crainles d-»sBarltnois dans Der Tag : « La decision del'olfice d'alimentatioa,ecnt-il,doaae a crain-dre que cetlc oigioisation r.c soit au bout desoa lat n et qu'c-1" n'impose aux municipa-üus des reiponsabihtés auxq aalles cebes eine peuvent faire face. »

L'eppel de la Classe 19 er»AHomagneLes autorités militairos allemapdes termi-noront Ie G janvier ie recensement de lartasso 1919, c'est-a-d re de tous les jonnes£=->s ayant attaint leur dix-septième anaéem re !'• ier opt: brs et le 3t décembre.Les G-'ï!soils de revision fonciionnerontlés ia (in du mois et 1' ncorporation des j-n-r- s reen: 's a'.ra lieu, selon toute probabi-L L 8» débnt de mars au plus ford. Ou saitquo ! masse 1918 a éió enrègimentée dans IeCOuraot de deccmbre.

11faiatqieTAngleterrepordeses Coloniesd

S'ÉORIEKT LES ALLE&1ANDS

rexplorateor afrlcainGazette de Voss du 2

M. Z mmermann,coouu, éc it dans Iajanvier, 2" édition :« Si j'Aïiglcterrvi est battue dans cettegu rre, il laut qo'eile perie une partie deits colonies a fricaines ; qu'elle soit ainsi for-c;e de changer, sa politique et d'en revenirvis A-ris de ia Hussie a la politique du tempsde Bisruarck.» II taut que nous brisions pour toujonrsla force dirigeecontreuousparl'Anglettirece sera one juste punition. i» II faat que i'Ang eterre perde eos colo¬nies du Centre-All icain qui -y endiontSfiie !£H^anls dau Staud empire alle-BassoflAfrtquq,

» Ce que roos avo >s A exiger de la Bel-gique et ds la France est uae chose a part.Ne C'O.ycns pa- que I'oceupatioa durable dela Beiüï sue suffise A changer les conditionsde la politique nniverselie ; cas conditionsneseiont modifiees que si i'Augieterre esttouchee directeiuent.» Si nous meltons un terme A I'influenceanst a se en Afriqne, ce que nous appelonsla politique d'encerclemeat disparaLra dumèm- coup.» Le principe franco-anglais établi parI'accord d'avril 1904 donnait 1'Afrique duSud et TAfrique de 'Et aux Anglai«, I'Afri-qoe de l'Ouesi aux Francais; renvertons ceprincipe.» Les puissances occidenta'cs et, en pre¬mier lieu i'Augieterre, teront obligeesd'adopter une autre attitude i t nous attem-drons ainsi A notre priocipal bnf de guerre,qui e.-t d i nipêih. r ia formation de nouvel¬les coaliiions eontre no as »L'orgueil germanique ponrrait écrire despages et des pages sur ce ton. II n'cmpê hepas cette constatation : pour que i'A gte-terre perde ses colonies, '.LI iut que I'Atla-mand les lui premie. I! en est loin.

El AUTR1CHE-H0NGRIEL'opinion prolssle conlre ï'invaslondes cfljciers prussiens

Un grand mèconientement règne en Au-triche provoqué paria dictature allemandeet la presence, dans les régiments autri-chiens, d'olficiers prussiens dbnt le nombrene foit qu'augmeater.

Un grave inceudie è BudapestLa Nouvelle Presse Libre de Vienne annonceqn'un immense i; cenaia vient de se decla¬rer a Budapest dans les ch intiems de cons¬truction navala. Les dega s tont, jusqu'Apresent, d'une tres grande importance.

EMBELGIQüELes deportations et le travail forcéLe Telegraaf se décl ue en mesure de cer-t'fi r que i s crvils o«gi:iaires de Gand, sur-pris sur le front de la Soairae par na feu demitrailleuses franchises, out étó tues oubiess s. Ges hommes fiisaient partie d'équi-pes d'onvriers qui sont cdniraints d'exéciuersor le front raême, des travaux.Tout le long des lignes, au Nord de IaFrance, on rencontre des déportés beiges,alors que lesAHemandi prétendeat qu'ils nesont pas astreints A des travaux mhitaires.Ils y fout des tranchées, tendent d--s réseauxde fi s de fer barbelés, réparent les routes,travaillent A la nouvelle ioe ferróe versLaon, rasent lts forêts. Bun p us : il ieur estenjoint également de remptacer les roidatsallemands dans les abattoirs et les buulan-geries militaires, afin de libérer des hommesdestines au front.Ges déportés mènent une vie lamentable,An frava 1 depots l'aube, on leur sen po irle déjeuner urs mutgre repas qui se composed'nn pen de pain gris et d'une t tsse ce c féde glands. Denx heure3 de marche pour ga-gner le chantier, pais ils peinent toate lajuurnée sous la piaie et le vent, daas laneige et la boue.Les civils de Roeiers, qui sont passés sa-medi dertiier par Ia gare de G.ind-Saint-Pierre, n'ont pas elé envoy's ea AiLiiucueau sont doac pas, A prooreineat parler,des déportés.D'après leurs déc'arations au correspon-daut du Telegraaf, iis servient destinés a êtredirigós sur les environs de B uxel es. Onignore encore les intentions du commands-men'. allemand a Regard des habitants deRooiers oü la misère a atteint son pointc Iminant. Suivant certains rep éstn'ants,la ville set alt prochainemi nt évacuée, maiscette nouvelle demande confirmation.A TUielt, 30 civils viennent dètre déportsépar les Alismaads.Les séniteurs. iss dépntés et les conscil-lers de la province do Namqr out ■v <é augOQViraeor géneral du territoir® occ . anoêmouvaute protestation co Ore l'eolè?ementet la deportation de citoyens bdlgos en A'le-m&gne.

Un émouvant récïtLe récü ci de so is, dont i'authenticité estcertaioe, fait coacai re les conditions danslesq eeiles des ouvriei s beiges oat éiö dépor¬tés sur ie front francais :Je suis psrii pour X .. (cn Bdgique) il y a r-!u-«ieurs scmsin> s. No is y svons éió reiecas depoisle lur.tli jusqu'au p udi. Pendant ce laps de temps,nous avons reci' pour love nourri ure nu paiucomme en mangent lts miiitaires ailemands eldeux fols fle la sanpe.Nous sommes partis jeudi et nous sommes res-tés dans 18trs :n psndaut. 43 liGurcs On nousavaitmis daas d s wagons a marciutn>iises ou a lics-tiaux. Pendant la prem ere q dazaiae, tout lomonde s'est a«scz bien tiró d's.ilaire cn ce <micoucoroe Ui»o?jwTiiure_Naus avons été easernAs a no're srrivèena tissage dont les machines svaient été enken grande partie. Dés le premier jour, nous avonsété coeduib, psrgtoupe verste cbeoiia de fer.Notre tdciic consis-e a travaillnr a l'éta&Iissemeatd.une nouvelle voie a coté de I'sncieane, Ótu Pques groupes rófusèroDt tont d'abord do travail-ler. Eiisuite, lo refus fotgénórai. Les soldsls alie-maods remireat » chsque ouvrier uae piochn ouune téciifi Quand its virent que les ouvners refu¬sal nt de Iraviiilier, ils allérent chercher un sous-officier. Celui-ci a.riva aussltö: et so mit a f ap.por dans le Iss av c ia crosse d'un fusil. II attel-giiit pluslenrs ouvriers et t'riss i'ópau'e de l'und'cux. La dersus, tout le monde se mitsu travailLa surveillance est coustaute et h-s coups pteurent.Les vetcments de beaucoup a'entre nous sontoéj en toques. Nous reccvons comme nourritnreun quart de pain, environ 23d gremmes eten plus®midi un litre de soupe Nous avons réeiams ausujet de l'instjttisance <)ccclie nourriluro et en-voyé use delegation chargée de montrer que'eereg me ceperiucttait pas de souteuir le travailexigé.Nous coavinmes de ne plus slier travaifier,mats immédtateiuenl 6-a 1 soliLts (irent i roo ionet se mirtDt t>dbti.buer des coups de crossesNous sommes d'aitleurs constamment brutslisés.Des qu on se bouscule un peu en recevsnl te potsge, cous sornmt s frappé-s a coups do crossaJ ai vu les soldats frspper dans los eronpes aumoyec d'une perebe armée a sou exlrémilö d'nnlor.g clou.' Usintenanl on lêcha d'attrai per despduresda pommos de lerre pour les ro g-rapres les avoir fait euire Certains recberebentdes os dans les ordures, les font bouillir apres lesavoir lavés, de f con a cn tirer de la soupe.Nous avons c-'-uché les premiers temps sur Iaplanchc, puis sur Is paille salie par tout le moa-n ï ' maintcnaat rous log- ons dsns des espècesde ruches superposées les unes au-deasus desautres ea trois étrges. La p-aillo n'a pus été re-nouvi Ice pendant toute ta durée des 6 semaicesou ja suis resté eu France.

1 d^n,tlcvée

Les rancsts soat trés bon3 pour nous et nousne mxDqucrtoii3 de ricn s'iis pouvaient nous ai-der et nous donner & manger ; mais cela Eur estséverenieat défendu. On pretend néme que quandils nous adressen'. In parole, ils sont passiaUs de4,100msiks (FaaiendeLa fabrique dans lsquelle on nous a logés estentourecde bis de fer barb.16 ; on y a de plusplace urte garde. L<-sévasions devie ment trés dif-Itcdes. Ceux qui s'écbapp ut et qui sont reprissont f 'Urrés dans un cachot ei mis su nain ei a1eau pendant dix jours. On nous avail proinis denous laisser écrire une carte par seinaine. J ai ouécrire une fois pendant les six sememes do mapi LfLHCGSi cc régime devait durer, bcaucoup n'ea rc-viei'draient pas. ' "

Les Deportations continuentD'Amiterdam au Morning Post ;On annonce qu'oa prévoit qne de ncnvel-les deportations anrout lieu a Gand el A Aa-i j vers et qne qnefones milliers ue personae»- out été récemmant traastérées üu Nord del.Ja t'fuuceea Aileniagae,

Las Martyrs de HasseltLea Nouvelics de Meeslricht ont reca deLiège les noais dos habitants de Hasseit quivienaet d'ê re fasiliés par les Aüemands.-Voici ia liste de ces non velles victime3 dela b^rbarte germauiqae :t. Javaux (Auguste). arlisio peintro en orne-ments a'églisf, do Liége, père dc aix eofants.2. Javaux Pierre-Léon). son fits, agó de seizeans pt d<mi.3. Desmotte (Léon), ancien sous-ofiicier du 14*régim nl de ligne, marié et père de familie.4. D ichamp (Michel), piani-te a Liége.6. Cosle, ag'éè du cbomin de fer a Namur.6 Honoré lEdmond), agréé du cbemin de ferA Charleroi.7. Parmentier, d'Angteur.8 toan Huffelen, viirier de Liége.9. Wyogaerls (Josrpbi, employé a Hasselt, ma-rté et père de familie.to. Mignet (Arm nd), employé aux chemins defer vicinaux, a Laeken, marié et père de familie.11. Laure (nom de familie ioconnu), dite la« petite Francaise », tombée en heroïne et quire fusa obstinément de donaer son nom aux Alic-mands.Un trr iz'ème inciUpê (?) a été condamné i mortpar coiitumace, Rikir (Fernand', soldat heige qui,ayant échappé a la surveillance, de ses bourreaux,a maintenaht repris sa place sur le front.Forteresse a perpótuite :t, 2. La soeur et ta fiüe' de M. Aaguste Javaux.3. Mile Coste.D'sntres habitants de Hasselt, dont lesnoms sont eocore inconnus, ent été con-damnes a la même psine.

SÜRMERCru au té aKemandö

L'smirauté britannique communique la notesuivsnte :Le crime commïs par nn sons-marin alle-mand, en torpillant'ls paqnebot ftuppahan-nock . de la Compagaie Farness AViby, sansprendre de mesures pour assurer la sócctritédos hommes de 1'équipage, dont tons ont étévraisemblablement coyés, a été annoncé parIe secrétaire de l'amiranté, Ie 24 noverobre.Le bombardement haineax des survivantsdn Westminster, par un antra sons-marin al-Iemand, le 14 décembre, a déja été revelódans nne déc aratioa publiée nar la presse,le 39 décembre.Un nouveau cas de ce mépris dédaigneuxpour la vie de marins non-combatta itsvient d'etre mis en lumière. Le vapenr North-Wales, se rend mt snr Est de Hull au Canada,a été sigriaié par la téiégrapbie san3 fii alle¬mande le 9 noverribre, comme terj illé. Unepièco da bois verni, marqué du nom de North-Wal s , a été troavée ö Sannea-Cove, et descorps sur la cö e da Cornouailles ; mais onn'a plas en te udu pirfor du navire, et onpresume que l'éqnipage a pr is les canots aumi isii de ia lempciè qui falsait rage A cemoment et fut noyé.

La piraterisLa barque fracpihe Capricieuse a été con-lée. L'éqnipage e t ssuvé.Des pêcheors ont (ronvé le vapeur norvé-gien Tkyra, chargé de charbon, aban-donné.Le Thyra, avait été captnré par nn sons-marin ailemand dont l'é'quipage plapa dasbombss a bord dans le but decou'er te va-peur, mais ces bombes n'exptosèrent pas.La nouvelle du torpill ge du navire leS-vn-Léandro a cause ACar. hagóae, son port d'atta-che, la plus vive émotiou.Le San-Léandro, ch rgé de frnits, allait èLondres. II apparteuait A la Compagnie Car¬tagena. Tout fêquipage, composé de Gunba-genois, a pu ê re sauvé.Le San-Léand o était une goéletfe jangeirit1,616 tonnes. II avait été consiruit en 1906aux chantiers d Grangemouth.Sont en outre couiés :Pavilion grec. — Vspeur Demetries-Geuland is,de 3,"4i tonnes ; vspcur Aristotilis-C.-Joamu-u,de 2.SÓ8tonnes.Pavilion norvégien. — Vapeur Odda, de 4,401founts Equipage sauvé.Pavilion francais. — Vapeur Omnium, de 7,000tonnes, cocslruit A Rouen en I9i6. Equiosgesauvé. a

Navira marchsnd contraSous-!V1arin

Bordeaux, 4 janvier.Le vapeur ctasrbosmer aoglais Cromarty atiré an large de la Girord sur nn sous-marin ailemand et croit l'av.oir touché.(I.a dépêche ci-dessus, émsDant de I'AgenceIlivas. que tous nos coccitov- ns ont pu lire ilscsles jonrmiux de Paris et do Itouen, est celle quifigurau bier dans Ie Petit, Havre, en dernièreheure, el qui a été cecsurée).

Hors dEuropeAUX ÉTATS-UNIS

LesElats-Ufiisel lessens-inarlnsGuillacme II vient d'appeler an qnartiergénéral le secr^aire • d Eiat aux affairesètrsGgóres, Z mmerraann, partisan de ma-nièro furie. Le Vorvairts nous üvro le sensdo l'entrevue quand ii ccrit : « S'il existaitun moven de réduire i'adversaire A une dó-faite definitive, persoune n'bésiterait A1employer, mais i! ne faudrait pas que cemoyen ( ü sa retonrr, er centre nous. »lis hésiusnt, parco que s'iis s'aliéBaient dé-finitivemeut les Eta's Uriis, ils perdraient !e« négqciatecr », dont ito ont besoio, et dontle mêmy Vonvaerts dit : « Les Empires cen-traux «ccepieront la médtation óo Wnsonanssitót qne leurs adversaires y cou;enti-ro>:t eux-mêmes. » Ce qui est en contr.-dtc-ti-ou f >rmetie avec la réponsè de Bcibtnann-Hollweg a i'Amérique.

La Propsgaa-JsslIfmanSeM. George H .von, président du Comité desdroits amrricaing, évalue a 30 millions defoancs Ie c fu de la propaganda aüemandaen Anjérique, Dan3 co cbiffre sont comprise?,les dépenses fai;es ponr piovoquer des grèves, p acer des bombes dans les navirts decommerce, faire sauter des ponts et des ré¬servoirs, etc.

Idgj»n dlSsimcnrLa croix de chsvalier de ia Légion d'ilon-neur est cooférée A Chaillei (Emile Hyacia-the), officier d'adminisiration de lr« classede réserve, gestionnaire d'un höpital cora-piévaentaire.Excellent gestionnsire qui. en toutes circons-taucee, a fait preuve de reelies qualiiés adminis-traiives, nolammeut au moment oü son ambu¬lance a été immobitisóe et est duvenue une for¬mation Irès importacie.M. Emile Chaillet, est chirgé de la geslionde l'hdffiial Frascati. Ausü modeste qu'em-pressê a so rendre utile, il s'e3t créa denombrenx amis qui applaodiront A l'hoa-near qui vieut de lui êlre fait.

M. Louis Qaeanel, sénateur de Ia Seins-In fori, ure, vu nt d'etre nommé chevalier dela Légion d'honneur.Voici ia mention qui acccmpagne cettencmiaalion :« Quesnel (Louis), capifaine territoriald'infanterie, service des chemins de fer ; of¬ficier conscteccieux et d'un absolu devotiement. S'est fait remarquer daas lous lespostes qui lui ont été confiés, dspuis le dé¬bat de >a guerre, par ies excellents servicesqu'il n'a cesse de rendre. »Ajontoiis que M. Quesnel est aux arméesdepuis le début de la guerre, bien qu'appar-tenant A une classe non mobilisée.

lf»J^r.lllrs HülifsirvRSont inscrits au tableaux pour ia médaillemilitaire:Maze, soldat ; Gronard, caporsl ; Gouderc,sesgeat ao 129e a'infantrne; Daridan, Bia-Chon, soldata au 129° d'iufaütsrie.

|iiiati«B« a l'Ordr»! da JaarDe la Division :

M. Henri Devanx, adjudant au 42e colonial,a été ci-6 en ces tormes n i'ordre de la divi¬sion :Sous-officier d'un coursge et d'une bravoure Atouto épr.uve, loujours voioalaire pour les mis¬sions pérlliouses ; s'est distinguö dans i'orgaoisa-tion d'une traachée üouvsiieraea! conquise, h«r-ceiaEt l'eacemi avec les projectiles laisscs par codernier.M. Henri Devaux éfait ccmmis principalde i'jKseriot-oa maritime a Fecamp. It est lefits de M. Devaux, brigadier des douanes enretraite, dumicilié rue de Tourviile, 22.

Du Régiment :Le lieutenant-colonel Valzia cité A I'ordredn régiment, le 9 nsvembre 1916, le sargentGeorg s Mergint :Blr-ssé trés grióvameni a son poste do combat,AGuise, ie 49 aoüt 191i.

Le soldat de 1" classe Emile Toutain, da274« régim -nt d'infanterie, a été cité A I'or¬dre du regiment dans los termes snivants :Parii avec Ie régiment en aoüt 1914 s'est distin-gué dar.s tous les combats. Dévoué et coursgeuxpionnier, s'est dé-pensê sans compter dans l'orga-nisation des secteurs.M. Toutain qui était camionncur daus lamaison Leraitre est domieiüé rae Aimable-LebSond, 33, a Sanvic.

M. And ré Dolaunay, sold id'iafantesie, a été c.té Ament :Soldat courageux el dévoué. Ade tous pendant les combats des19iÖ.

LesoldatAadréDslaanayhabite Bléviile,rue D.sramé.

t au 72«régimenti'ordre du régi-

fait I'admiraüon7 au I J octobre

Konvsllf» MiilfaSs»eg(Aal.» rg?, c piuine a i 123c d'infanterie

raire

If» Fcrmiisiou* »3'ic»lvVöc.5 S4. A. ®.

L'atfonüc n da ministro do la guerre a étéappetêr: sur ie motif qui em pêche les cnlti-vaunrs do .ia classe 1888 appelée, de bén-' ficicr des permissions sgricoles accordées auxR A. T. ars coa'iogents cotnpris entre iesclass: s 1889 a 1S92. Le ministro de la guerrea f.vt ccqosltre que les hommes de ia classe1888, i n service ani arméès, ont droit auxpersnissions sgricoles dans les rnernes condi¬tions qne ceux des classes 1889 A 1892. Cesdispositions stoat spéciaies aux armées . Dansi'iütérisur, ios permissions agrico es soat ac¬cessible» a tous les mobiusós, sms disiiac-tion de classes, mais eües sont sobordon-r.ées aux nécessités da service. Or. un grandnombre des hom mee da Ia c- sse 1888, mobi¬lises cette anjaéö, ont eté aft'at»és.anx mi mvtfïa Koorpo j fcycspe« u»i?iM0iïs sgricoles dansCêsèLaö issemezts sontdcnnóos en petit nom>-bre, cn raison des exigences ds la fabrica¬tion.En ce qui concerns les R. A. T. des classes1893 A 1893, pères dc cinq enfai.ts. en ser¬vice aux armées, ceux-ci ne peuvent ootenir,dès a présent, de? permissions agricolcs. LesR. A. T. des c'asses précRées, qu'ils soientou non pères de cioq enfant?, peuvent avoirc s permissions s'üs soat dans la zone ffoFimériear, aind que les hommes de toutesles classes.

AU MEXIQUELe rstrait des iroupss azaêéicalnesD'r.près 1'Exchange Telegraph, les trouresaméncaines seroat rettrées da Mexiqus sansonuiiion.et toutes les questions uon encorarégieos conceruant la surveillance de Iafjontièra américano-mexieaine serout ren-voyees a une Gommission mixte.

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AutourdelaBafaiileLESPR1S0HN1ERSIJiTERSÉS

A CElLE-CHATEAUOn communique Ia note suivante ;D'ap ès les renseigoemeuts fonruis auministère des affaires étrangères par i'am-bassade d'Espagne a Berlin, un certain nom¬bre de Francais ïnurnésan camp de Gelte-Chateau jomssent d'un traitement analogueA celui des officiers prisonniers de guerre.Ces internes ne bénificient pas, commeles autres, des distributions collectives depain et leurs families peuvent, par excep¬tion leur cn cuvo_verindividuellement.

ï.e Service i»ÏIJiixire des Set bestLe gouvernement roval serbe, d'accordavec le gouvernement de la Rspub'ique, adècidé ae faire snbir un nouvel examen rné-dicat A tous les S: rb?s résidant en Francs etuaus las nnys limitrophes.A eet, effet, il est créé trots centres ö'exa-inen A Pans, To ilouse et Beiirgarde.Tous les Serb >8 nés entre le Ier janvier1862 et le 31 décembre 1898 seront rechcr-cb s par les seins de la gendarmerie localeet convoqnés au bureau de Is Place Ia pl svoisine, muni3 d'un ordre de transport indi-viduel et oirigés sur Ie cmtre d'exatnen laplu? rapproché.A leur arrivéo dans ce centre, fes hommes,qui servient sans re sourer, poiuront éfepiacés en s.tb islance au dépot Ie plus pro-cbe.Les S'rber, qui anront été repris bonspour Ie service, seront mis en route pour iedépot de ramus?- ge de T -ufon.Ceux qui seront exempt és ou ré form re-cevront un certifieat qui, avec la p->ssepoftserbe régulier, coastituara leur dossier per¬sonnel. jT'-'US les Sfirbes. qni, rp- è? la cloture desop -rations de la révisiou, ne seront pas esvpossession des deux pieces susvivées, serontconsidérées comma étaat ea position ir»'é-gulière et dirigés sous escorte sur le dépotserbe de Toulon.

A Ia Prefecture (4« division) depuis te i« laini9I6.L'OIIice departcrnental est chargé d'orga-niser :1®Le placement gratuit des ouvriers etemployés de i'iadusirie, da commerce et daragricul.urc, des domestiqnss attachés A lapersonae, des rnctifés et réformés de Iagnerre, des appnn'.is ;2® Le rtcrnlement do la main-d'oeavre né¬cessaire au fonctionnement des entreprisesindustrie les et comoaerciales.De mème que les bureaux de placement,l'Office est placé sous ie controle d'une Com¬mission paritaire composée par rr.ottié dépatrons et d'employes on ouvriers choisisparmi los principales pruf-ssions appelées Aavoir recours an placement. Les delibera¬tions de cette Commission sont toujours pri¬ses A nomine égal de patrons et d'ouvriersou employés, le président n'ayant, en aucancas, voix deliberative.Par sa composition et son fonctionnement,i'Offlca «fpaitcmental de placement offrodone toutes garanties d'indépen Jaaca et oane saurait trop engager patrons, employéset ouvritrs A s'sdresser a lui.Touts offre ft demande d'ernpioi doit ê:readressée au directeur da l'Oftica départe-mental d« p'acament a la Prefecture.

CfeassïJi?* de Ce«vM;erce dsv ifax'reListe noire confidrntielle pour la HellatideLa Chambre de commerca a repu-dj M. ieministre du Commerce una liste r.oire confi¬dentiële pour la Holisnde, complément de laliste Oilscielle publiée'par ie Jour nal afficiel.Les maisons Irancaises ayant des reladonscommercials avec ca pays peuvent so ren-seigner au secretariat de la Chambrecommerca.

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p*; te sera doufoureuseniertt ressentie parie roi et l'armée topte entière.li avait er core assisté aux réceptions dajour de i'an et son excellente constitution nelaissrit pas supposcr une fin aussi préma-tuiés.

Administration mint iet pale

Le Maire de la Ville da Havre,Vu Partiele 82 de la loi du 5 avril 1884,Vu io non remplacement de M. Üoigsnd,adjoint élu maire te i«r joillet 4914; t'a bi-mcede M. S rrurier, adjoint, maiade : de M. VI-gnéj aojolnt, mobilisé ; de MM. Badoureau etValeolifl, aajoints, en cacgó,APiRÈTE :

M. Basset, conseiller munic'mi, est délé-gue pour ia direction des Ssrvice-s, la prési-dence des CommissiOGs et !a signature desmandats et de toutes autres pièces, ea cequi concerns les services ci-après :Postes, Télegraphes, Telephones ;Affaires militaires et casememmts (Division,Soutiens de familie, Bitters de logement. Sa-cours aux réservistes, Adjudications mili¬taires, Allocations militaires) ;Assistance pubiique (Hospices, Bureau debiscfaisance, Most-de-Piété, Assistance auxvieillards, aux infirmes et aux incurables,Assistance aux families nombreuses, Assis¬tance aux femme? en concbss, Orpheünats,Secours aux iadigents) ;Allocations aux Refugiés ;Aliénés. E" fonts assislés ;Voyegmrs indigents, Caserne de passage ;Fournea'jx écoriomiques ; , ,Accidents (Secours aux ble.tsés, postes de 1&1!trac Victor-Hugo, 18MncnIpé de détour-secours) ; nement d une certains somtne tfargent at*Sociiiés de secours muUtels r"Retraites ouvrières.Eo 1Hotel de Ville davier 1317.

Signé

«'«srijme*Vendrrdi ont eu lieu les obsèqnes deM. Ghirles Davaune, épicier, couieillerprua'homme, mernbre de Ia Chambre syn¬dicate de l'épieerie.Une nombrouse assistance a condr.ilM. Davanae A sa dernière demeure.Au cimetièrê, 41. Léon Thomas, prèsideckgéiicral du Consai! de prud'hommes, a pro-iiOueè le discours suivant :GVst avec un sentiment rte profunda émotioaqui. je vieus devant cette tomt>e, pi'éma'urementou vei te, rendre un dernier homaiage a notre re-gri-Uö collègue Charles Divsnco.En 1909, fors de la crêati m d'une section dacommerce au Couseil de prud'hommes du HavreCharles Davaune fut désigné par le Syndicat del'épieerie du Hure pour occuper le siège decoaseillcr prad'hommc «ttribdé Acelte importactoCorporation.Le cboix ne pouvait être meilleur.Notre collègue avait aeq jIs par le travail, l'ex-perience nécessaire ponr trancber ies différendsentre cmployeurs f t employés, puisque lui-mömeavail débntè dans ! épicerie en cette üefciére qua-lité et avait réussi a force de lab-ur P se créernne situation eommcrciale qui ailait cbaque joureu.se développsnt.Sa juste appreciation des affaires prudhomsles,-sa ponctualité, sou emprfssement è se rendreuli e el ses rapports courtois avec ses coüé-uesfiireut vite reeounus et tous étair-nt trés fceüreuxde rencoutrereu lui, un coliabo.atcur éclairé etpréeicux.Membre du Synlïcat de l'éplcsrie du Havre, il acccupc les fonctions de secrétaire adjoint pendantplusieurs snnéos, il apportuil également toute sapart de travail aux intéressante? questions syndl-cales Travaiiteur iu'aUgabie, il savsit disposer"d uDe partie de son temps, pour remplir un postede recevcur auxiiiaire A la Bar-que de Franco.Mais béias ! ia guerre viot interrompre brusqua-ment une vie tonte d'activite.Mobilisé en tflö, ii fut. incorporé dans Ie ser¬vice auxiba-re. C'est s partir ue ce moment quesa sa- ié devi.nt cbaacebnto. Le cbaagementö existence, les privations, ainsi que l'habitationq no casemate mat-saine, firent germer en tui ledor! terrible gat devsit l'emporter si rapidemenêet i ealever a Utfrctioa des siens.Ii futTéforméiemporairementf-t rentra cbez luiprendre le «ours do ses eccupations Nous fo re-vlmes aussi parroi nous et nous f ümes l'esnoirque ss jeancssc vatncrslt la maladle, ii n 'en était

Comme !«1 d'sutres, ta mort implscable devait! le fAiiCber et faire de lui une victime du devoir' , .Jl®a ener Davanae, je roas apsorto lei, au notaflu (ionsdl uo prjiu hommer; de viil6 du Havröle souvenir ému et Ie deruier hommage do tousvos anciens cobègties.J'apporte éxab nwnt a voire veuve êplorée, èvotre jeune ffite et a volro familie, Fassurancede notre mntleuro sympathie.Püisse-t-eile aloucir leurs douieurs. c'est notreTcsj KIplus ardcat.A i'exésilent collaborateur que vous fü'es fadis uno dernière fois : Adieu.

olympia - MarielesHaitians(SérieMsilare)Eies TöI*

UnnomméChulesFriess,livreur,dsmett»

Havre,Ie 4 jan-MORGANS.

M. B «met racsvra les mardi, jeudi et samedide iö beares a 10 b. 30.

préjhdice de son patron M. Pjaatade,"et d'unvo. de bottines et de vê-emen's au prejudicede sa .ogeuse Moie Sivaiis, 481, rue Victor-Hngo. a été arrêté je«di et mis ^ Ia disposi*tion de M. Ie procureur dio la Mpnbliqne.

S.CÜILLARD,ÜMBIES-Miira,11,f58L-rie-TMJf?Traiss Vïojl'fié

Le train angtais partaai -de 1? gare Saint-L'zire pour Le Havre a 16 b. 32, est rsm-P lacé depuis le i" janviar par uu train par¬taai A 19 h 30.

Rcggses <®sss lf« faxesprcfet du département de I'Eare

A 3 Irancs leM. isavail fixê le prix da beurrekilogramme.Sur avis da Coaseil municipal de Font-Audemcr, M. Ie préiet va prendre un noa-vcl arrfité taxant ié beurre A4 fr. 30 dansi'arrondissement de Pont-Andemer.Dins ces conditioDR, les rnarchands ha-vrai? pourront aller s'approvisionner A destaux rel.uivement p us avantageux pour re-vendre laurs beurrss aux prix de la Uxe dela Seine Inférieure.A litre de renselgucment, slgnalons lefait snivaot :Le p f t de la Lrzère ayact laxé le benrrea 3 fr. 60 le kilo, le vtda s'est fait sur lemarché do Mende. Les cultivatcurs sont allésalors tfi' ir leur rcarchandise au pubD'c, uon«tr remplacement fixé, mais a domicile, iavendant ainsi suivau-t la valenr pceüe dubourre, soit Aun prix de 4 fr. a 4 ir. 30 lekilo.Seulemeot chargée de veiller A I'applica-tiou de l'dr-êté rófecto at, la gendarmerie aneji uxessé ae liombféases contraventtong.Ou aunoucs J'autre part que Je préfet vieatd'inviter les rnaires A signaler A la gendar¬merie, dans leurs communes respectives,rt.êrue les achd urs da beurre, daus le c soü ceux-ei ssrtiieut sorpris achïtant a desconditions d ff irentea de celles que l'arrêiépréfec'ora' e fixéss.Oa sait que p ucilie fa^ond'sgi® s'est pro-dmte dans piusieers viiies dé notre arren-ais«ement, notamment AFecamp.N Hts croyons ta voir que i'autoritsolus a faire respecter, psr tons ies moyensen son pouvoir, les arcêtés qu'eiieest obli-g -e de pr ndre dans l'intèrêt general ; c'estamsi que cesjmrsci des coniravcationsont été dressées coutre des cultivat»ur3 quiara en: vendu du sen au-dessus de la taxeet eoatre ies achetecrs qui avaient consentiA payer un prix snpeiii ur A la Fixe, leurconsentement étint constdóré omme unaccmpücitê et ua encjuragetnent a ne pas Irespecter les arrcfés.

DONS ET SOUSCRIPTI ONS-@ywcde la GouiledeLaltAd.Caron

(Soixsci-iption X817;

i" ListflOnl souscrit la somms de iOOfr. : itms An3r& -H, Lercb ;Lr somma de 50 fr. : MmeKordyk, Cileries auHavre, M. el Mme G. Hauser ;L~ t-oame de 40 fr. : La Coapwnio Franeiisedes Extraitr. Tinctoriaux «t 'fannants, Scciétó Ano-nyme des Forges et Chantiers de. la Mediterranée.B. et Mme H. Génestal ;La fomme dc 3y fr. : MM. F.-A. Jusg, EmileGosselin, notaire, Joseph Letnierte et C", Etablis-sesseats Gsbain f arcs. Th. H-tah-ut et C»;La somme de 20 fr. : Macs Gustave Michel,Wolf Thierry, J. daCoBinek, II. Dalarjcbe. JulesRcet-rer. M. et Mme Georges I.sf urie, M. et MmeE Siegfried, M et Mme Raoul-Duvsl, Mme Girt-rer, M. da Querheë.ü et C», Mme Charles Una,MM.Mignot et O. Akx Sprunt et Soa et C», Mm©F. Sauquet. Mlie W itslow, MM Andre Mandcix etJumein et G°, La Compagnie Cotonuière, BarriêChalet et C»,Caisse da l iquidation, Maison West-phab n, MM Léon Dupuis et C*,G, Hus-s, Lumotteei G»,51.et Mme Frederic Jumr. Mme Drouaux,MM. Bcrgerault et Cremer, Société Navsle dsl'Ouest.M. II. Du Passqu'er, Mme H Maacherov, MM.A.Blot Lefèvre et C«, J. purend -Viel, Chantiers etateliers Aug. N uwm i. MM Frédéric Perqner,Louis Amb-jud, MtftoW.od-'sbstm. TréOleries eii-saainoirs du Havre, Mmes Louis-Ed Reinbart,km-masn. O Sonn, Ch Kronbeimor, Docteur DaPasquier, Fibture et Tissage de Gravilie.La somme de is te. , Mme C H. Cailüaie ; MM.F. Avril et fits : bocieté - u y'i.,-. d,-$ H;■-t! ?sfraeciises. Compagnie Normande de Navigation èVapeur.La somme de 10 fr. : MmesE.Senn, A C?ron,h. TbteoHfEt, MX. L. Poupet, Berrizbeitia eiCaadon, Bosch tits et Mundler, Victor Le Tour¬neer, Narcisse Rih 1, L. Toutain et E tm. Heuzé,H. Matton et Ce, Thicullent frères, Albert Marünet O, Trouvay et Cauvin, P, Van der Ve de,K'iser, Eug. Lianuet, Docieiii-Eugeibsch. A.IIas-"se!mann. M.ison Manuel Miss, Mme L. Mirandamere, Müe Hue, mm. Corbiet et &, The Cunard.s.s. Cy. lira, M. J. Fièvet, Crédit Lyoaaais, MM,A.Limare et H. Mur?cbe-i, Rémy et Meunier, Frédé¬ric Foerater, J. Danon et C«,Société Générale MM.Jobm et C-, M. et Mme Basset, Maisson UousselotMtehel et C».MM.Worms et C4. Journal Rovre-Eclalr, MM.Geo. Doublet et C»,H Phibert, Vsxfiatre et C» FAut.ry (Pr ntempsi, Pivsin ot Robert Bellanger,M. et Mine Angsjumare, Docks du canal deTancar-vilte. Compagnie No ivette de Tramp .ris. MmeFevfier, Comp-'gnie Leg- AbeiHes. M. CharlesDamaye (armateur), M. et Mme Robert Lafmrie,Cremer, Currie, Westpbskn Lemaiire, MM.times Cremer, Curr'ie, Westphalen Lemalir©,' Mllf

Mor», da Général Wlelomans ;GJjsf d'Etat-BJajor de 1'Armée Belg* I Aug. D>y, Compiosr Dufay Gigaadet, Mme F. de

öfJIee Régsartriasfïsiaï il® Piaccaientdf» Tra va i r«

Pour réDOndrc aux circulaires des 29 dé¬cembre 1913 et 8 mars 4916 de M. le Mtnistrcda travail et de ia- Prèsoyunee sociale, audécret du 12 mars {916 retalifs arix subven¬tions A aliouer aox bureaux publics da pla¬cement et aux vGcux émis par ies ComiiTis-sions départeroeutales du travail de R menet du. Havre, Ie Conseil général de ia Seine-Inférieure a, par délibération do 8 mai 1916volé la creation d'un Office dép irtementslde placemeattiestravailfoursqui fouctioime

B?ig*

La co'or.ie be'ge ?t les différents servicesde l'armée de nos a'Iiés ont appMs avec unvit regret ia mort du général Wiolemans,chef d'état-majorde l'armée beige, survenuehier matin au qnartier genérai sur le frontb; 'go. Le général s'est éteint suhitement Acozd hearts des suites d'une co.igestionp.tlmonaire.Siaximkien-Félix-Eagèn . W ó lemacs, éfaitnéén 1803. II était eotré dacs i'.irmée beigeen 1881 comme sons-Meqtennnt d'infanterie.II lat nomooé lieutenant en 1888.Aprés nn stage a I Ecole de guerre, oü ilfit de hrilien es etudes, ii conqnjt ie gradedo caqitaino d'etat-iribjor en 1894. Puis ii fatcoairné professenr Al'Ece'e dc guerre, cü iïdonna ks cours d'étt. t m j r.Lieuterant-coloue! eo i'912, M. MaximilienWivlemans deviat chef du cabinet du minis¬ters de la guerre de M. de Broqueville en1913. II ftu nommé colonel eo 19i4,au débutde la guerre, et il oecupait cede functionlor qu 'ii fut cbolai pour retup'acer le géné¬ral S:il!i-r de Moranviile comme chef d'état-major de l'armée beige. II était gén®ral-ma-jor en -1913et lieuteuant-générai ea 1916.C'est done lui qui coramandait i'arméebeige en septembre i 914 tors de la sortied' An vers qui coïncida avec la bataille de laMarne. II iutta également sur i'Yser oü sascieoce et son sang-froid firent merveille.Ls général Wieleraans avait eu l'une desplns belles carrières da l'armée beige.C'étaitub ofiiosr dghaute vgieur, dont la

Cuninek. M.el Mne Lé .n Rmdorsr, M. et MmsE-lousrd Rukn?cht, Mme M. Geaestal. MM.Dutac,Lsugsiaff, Ebrenberg et. Pollak. Thiboumery, LeBouteiiler, Le Société Coaimerchle a'Affrèkmenlet O immission. MM.Aug. B-yio e!C», G. C'ochelt»el Ld Doshshes, Gomité des Assureurs msrittmes,MM,Geo Hess, E. Grasos et Fits, Anonytrie C G.F.T., M. Aclier, Proux ct C»,La Couipsgnie Euro-péer.o da Gaz, Société An.oyme des AteliersDuchesne.La somme de 3 francs : MM.Recé B'och, Sainf-Froi-es, Maiso-aif Collet, MM. Ed Mac L. nd. JMae Lcod, Mme E. Pusino li, M. do Mont floury'Maes Lb. Lercb, R. du I'ssquier, M. G. Godefroy'

tSJ-uYFe a# gce-oxspa «smwdie gurrre errbesf re IJste de souscriplion

MM.Aug Doy. A Dibosc, cbacuo 300 fr.M Langstaff, Baaque Nstiooale da Crédit, U.Ch- Kronbeimer, chacun 300 fr.MM.Dufay et Gigandet, M. Barnier, Dalamare e5F. Schroder, 200 frAnonyma, M. A!ai?tair Currie, chacun 139 fr.M. ft. Buscli, 420 fr.MM.Thieullent frères. Anonyme, MM.Oudietf©,Man'ieix, Jack Currie, Mme Gartner, U. Lequette.iOO^f>,'me flao,J' Duvai, M. Ehrenberg, cbacuaMiss Thompson, Mme Pbiibc-rt, M. Kaisir, M.Vidal Miss Gilraoiir, Mme Cbi-istiauscB, Mme J.nr„ct„h„t„„ i„ e( le pers0Bnf,i

chacun So fr.Westphalen,pratique de jonnes filies,h Directricetpt

l'Ecole .M. Carl Taylor. 3 f fr.MM.Aihusen, 29 fr. 30. -a,M. H-ibert 23 fr. -Mine la coaMesse dg CiWZéHo, «. Leubs. Mm©Peorazzini, Ua Saavicais, Mme Klabukowski, cat-CUfi2v

Page 3: irniBFB - Archives municipales du Havre · 2017. 3. 23. · jendi enBe/gtque, oü i! a été l'böle da roi ... Le Journal Of/iciel pnbiiera cematin nn décret instituaot one Commission

Le Petit Havre — Samedi 6 Janvier Pil 1Vsurlco el Roffer {{« verseaaetiti, Mates Hor.ro-lin. Wolf-on, MM.Ie doelen? fiérard Laurent. Ju¬les Rochet, les èlèves du lyeêe de Jouaes Filles,Meurice et Roger (2»versera-ni , chacua 10 fr.Miles Dagorn, Lorsen, Mrs Blacker, snoayme,Cbaeun 5 fr.Auonyiue, ( fr.Total : 4,473 fr 30.Cotisations mensuelles (■Dèeembre)

Mm°s Largstalï. Powib w cz. Kronheimer Vc-ver, Burnicr. I" Schroder, J. Rufenscht. L. Boede-rer, Schlagdenhautfert, de la Blanchetais. Total :iOOfr.ïoial géaéral de la 1" 11ste: 4 573 fr. 30,

Dons «» natureMmes Langstaff, Powilewicz, Kronheimer, Bu-thard, Poupel, Dévsrieux, Cu lier.Le Comité reuouvelie ses remerciements auxgénéreux donateurs.

THEATRESI CCHGERTSFolies-Bergère

II semblerait que tout eui. étó dit snr lesCauses de i'imrher.sé suceès de la G. R. DF. B., acssi bien par la presse que par lafoule aux milie boachee.II notis faut cependant noter le trés vif{niét ét des scènes nou velles qai fureot pré-seutces hier soir devant one assistance nom-brr use, venue avec la certitude de passerene joyeus» soirée.C'est qu'aux Folies-Bergère, ia devise :« Un cl cu chos c l'autre » est scrupuleuse-nient apphquse, et que les nouveautés ce leoèdr.nt en rten, aux l'aataisies qa'eiles rtm-p'acent.La prémière de ces scènes : Les Remèdes ala mode, est amusante charge sur la maniequ'ont ceriaires gens de vooloir goüter ètons les remèdes vantés par la reclame Elle apermis 5 Aarei's, öe se livreraoxeocastirieel'ollement gaics qui lui ont valu la recon¬naissance des rates havr^tssj qu'il a copieu-sement dilatées.La seconde : Les Travaux des Dames, dansune note plos observée, nous conduit parmiles femmes employées coname balayeuses,pavei' eps, conductrices de tramways etchat-ffvuses dauto. C'est un tableau vrai-ment amusant.PU voici une scène fort bien traités : LeBdion blanc, aux couplets heurcusementtrous és. Elle a vain un trés legitime suc-cès a Mile Myrtil, sous les traits de l'agent etü M. Gerald, nn vieux marcheur.Enft j une charge ultra l'nntaisiste snr LeTheatre ou front, a fourni au qnatnor Aurel's,Gerald, Harryso et Latarge, Focearion defaire apprecier la déiirante variété de leursmovens.Pour nous résnme-r : De la vrrve, de lag-ité è profusion, de i'esprit sUiriqtie, p ro-Siqne, fautaisi. te et léger ; une mise en s>èneébioui; santé, des comcdiens habiles dansl'arl de dire, des temmen deliciensement jo-lies, des danses enlevèes avec une élégantesouplesse : lelie e.'t la fo"mn!egrace è la-quelie MM. Albert Bené et Massias ont fait.deia G.R.D.F.B., on spectacle öigue d*être vuet re va. _____

Ce soir, même spectacle.Demain, matinée a 2 h. 1/2 : li» Revue#. ses nouveiles scènes.Location de 11 heures è midi et de 1 h. 1/2I 5 Lettres.

RepréientAtloaa BelgsiLes stctions dramati jues du Dépot desInvalides na dorment p»3ssur leurs laariers.La section franeaise a oblenn un légitimssucces par ses qualre représentations duMoulin du Chat qui fume. La section lb mandeprépare pour le «iimanche 14 jaoviar, legrand drame en trois actes : Werkers eer. dePalmer Putman. Nul douteque les Flamamdssnrtout n'aient ü coeur, d'aller appiaudirleurs vsiiiants compatric4.es.La séance sera dónnée en la Salie des Fê-tes, rite du Manosr, è 3 b. 30.L'entrée est gratuite mals le programme,sera obi gatoire. Das places pourront êu'erésarvèei a 0 fr 50.Dimanche, 7 janvier : Relache.

Thê&irè'Clrque OmniaCinétnsi Omnla»PatIié

Anjoord'hai samedi, soirée a 8h. 1/2, con¬tinuation du sensationr.el pr<!gratnme de lasemaine avec lé mervciibux film : llnx-interprété psr M®«Huguette Dutlos et

M. Doflos, de la Cotnédie Franpiise. LeMa que aux Dents Blanches (cbEngement d'épi-sod ). La Fanfare de Fouilly-h-s Grenouillcs.Puthé-Journal et Dermères actualités de laGuerre.Location onverte comme d'osage.A partir dn 8 janvier, relache tous les !nndis, debut da programme tous les marais.>—■■■Select-Pa'aceVERS LA V!l"!»IKE

C'rsl dcvai t une salie fort bien garnie quela revue Vers la Victoire, organises au profitdes piisonniers de guerre, par le Cerc.e ar-tisiiqaé et pliilanthropique des A. S. a étéiquée hier ao soir dans iö vaste et bel éta-Llisrcmeat du Se'ect-Palace. Ge titre évoca-. tear ne poovait que pisire è tont le monde.H n'est pöisonnê qui a'aU tdrmulé ce sou-bait. - ,La revne franco-beige de M. José Sic-card a déja psru sar la scène l'aa' é-e der-Dière & Cal- is oü elle obtint beaucoup ossnccès. Demandee psr nos poilos da front,elb y fut cbaleurensement sceucillie.Ioterprétée par d?s acteurs professionne'set amateurs, mobiikés de l'armée beige, eiie

ne pouvaitlmanquer d'obtenir an Havre lemètne succès. A l'avantage do passer nnehonne et agréable soirée, se joint la satis-facd. n de couuibuer è one bonne oeuvrepuisque le produit de la recette est destinéanx prisouniers de guerre.Le prologue nous transporte è Brnxellesen 1914 <ü les journac x viennent d'arriver.La Gazette de Coloqne annonce la guerrecomme inévitabie. Grand emoi dans la popu¬lation. Le cbaneober de Guilbume II estenvoyé comme émissaire en Beigique etdemande le übre passage ponr ses troupes.R :fus de ee!le-ci, puis la céièbre scene dnirdté qu'il ttaite de cn.fï >n de papier. Lepeuple beige piê e s«r ment et déclare vou-loir défendre son territoire.La revne comporte deux a»tcs. Le pre¬mier, « Prés du front en 1914-15 », et ledeuxièm», « A Brnxebes, en 1916 ». Parmiles principaux tableaux, qui tons ont été vi-vtm»nt applaudis par le pcblic, citons :« Les Gannns d- Br'uxeltes veulent s't-ng gerpoup tirer sur les B >ches», » L Union de tousles députés.de tons i<-s pariis», « LaKultnr...en pratique » et « Toute ia Hiërarchie. »« La Sultane » et « Le Clownpncz va con-quérir... la Turquie > nous monireat lekaiser et son fi is dansant devunt l'cdalisqneet i'impiorant pour obtenir d'elle ie secuursde la Turquie.Une magoifique apothéose termine la piè-ce qt;i est jouée p ir une tronpe excellemeet bien entr- iaée. Nous meniionnerom spé-ciile»icnt Mme J. Drgrève, la charmantecommère'et M. André, un excellent cnmpère.Mme Rciiée Dorbay, Miles L. Gueron, GabyBernier et Mme Irène Aubert, ainsi qne MM.J. Dracis, Mérignan, etc.Ajoutons des élogos mérités ponr l'orches-tre >v nphonique, dirigé par sou distingoéchef, M. de Neus.

lTlf¥k¥2 Touw Tes «otrsMatinée et SoiréeMarieles Haillons

Lundi Mar it et SScrcredi, en matinéei,E FEU, avrc Pina Meulcltelll

Tons les soirs

LeRetourd'Ultusftamhcfla To'JS'ésJours. Spectacle per-ü3!fiOSiia manent.de 2. h 1/2 a S tl. /, 2

Le Courrier du Mout-Cenis.

CommunicationsgiversesEmprunt de 1915 — La Recette des Financesdébvre les tilres dcftnitifs B0/0 emprunt 1915 auporteur en échifige des litres provisoires qni ontélé deposes dsns ses bureaux jusqu'au 20 novem-bre 19 6,Les intéressés sont priés de vouloir biecretirerleurs litres le plus tot possible.

§ullstin dm SosiétésSoetété üStstoelJe «ie Prevoysuace «le« Em¬ployés «ie Ccnamere». au wette social, i, raeCaligny. — Ultpnone n' 22S.La Sociélé secharge de procurer h MM.les Négo-Cianis, Banqulerset Courtiers, les employés diversdon! ils auraient besoin dans bu?s bureauxLe chef du service se tient tous tes jours, h laBourse, de midi a midi et demi, a la dispositiondes soeiétaires sans emploi.

Slutnelle Commereïale Havraise. — Per-cepiion dos coiisauons d»ruain cimancbe, de11 heures a midi, Hó:el de Ville, salie li.

Sorbite de seeoars imstisels l'Bnlon. —Les s, c.étaires som pTevenus que ia pt-rcentlonaura lien d marscha 7 janvier do 40 heures 1/2 amidi, su s'.êge de la sociélé, 5, ru» L»m*brft.Les societsires soct prévecus de se mottre enrèglo de leuis coiisations et decès de i'atmée.

I.cs Prévoyante del'Aveoir. — 1498' sec¬tion. — La recette ineasuehe aura lieu le diman¬che 7 janvier de 9 h. a iO h. 1/2, au Gercle

SöliS 7Les ce'rblicats de vie de 1917,doivenl êlre don¬nés a cette recette.

§ullstis des SpsitiFoailiall Aiaacialian

II A C (Réserves) contraMechanical Transports F C

A 2 hiures 1/2, A SanvioEspoirs du HA C cotilre Espoirs ü'Etrctat

a 1 hcuraDrmiis dimanche, a 2 h 1/2, snr le terrain deSaavic, les réserves du Havre Athletic Club ren-eoiitreroüt le MfCbanieai Transports F C. Celtepartio promet d'étre irès intéressante, car lesAnglais prabq-ient ua superbe jeu de passes.L'équipe du II A C. composêe de jruces joueurse! d'étrangers da classe, opposora une vive resis¬tance.,VO'iCiIS COmpOTTTIonÖR itqrvfpvr hanatae ïH A C. — Morznlle, Léosl, Carré, Avenel, Longrée, Coignet, Olivier, De Vlceschouver, VanWinckel, Soetewey, Van Opstal.A i heure, sur le même terrain, un match trésoriginal mettra aux prises les Espoirs d'E'retat etceux du li A C. Les jeunes joueurs d Eir.-iat nesont üèrés que de 12 a li ans et, enlrrlués p- r leR A M0 n» 1, ils praiiquent un j-u scientliquequi est ie propre de Ctfui de dos abiés.H A C (Espoirs). — Grippois. Lenoble, Noël,Fnrrei, Roullet, Laurent. Uuelens, Roose, Tükul-lent, Grcnier, Le ChevaUief et Stadelimann.

Pntrowge Laïqus Havtais. — Matches da di¬manche 7 :PLU (t) centre ASFB (D, h ! b. 1/2, au Bois.Pull (2) contre Ai B 1), a 1 heure, au B-fis.PLH (3j contre ASFB t3), a 2 h. 1/2, au Bois.

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GHROIIQÏII FllIOIALl

Havre Athletic Club. — 1» équipe contre USLeMans (Coupe des Allies), a Pans.Déprrt par le train de 7 h. 39. Rendr-z vous 47 heures a la gare. — Se muair d'un laisscz-pas-ser individu»!.SoDt convoqués : Frémont, Scherr, Corlsy, De-lahaye, Andre. Mével, Steinhauser, Lang, Leiber,Louiver el Acnnrd.Equipe B, a 2 h. 1/2, sur le terrain de la CavêeVerte : conlre FC Rouennais.Equipe 0, a 1 heure préci-e, sur le terrain de IaCavée Verte : contre US du Lycée du Havre.

Patronaee loïqne de Graville. — Demain diman¬che : PLG il) contre Pl.il 2>, sur notre tprrain, èï b. 1/2. — Rendez vous a 1 h. 1/2 au Chaieau-d'Eau.Sont convoqués: Guerrand. Moisson, Lemaistre,Lecop Robin, Ilaret, Tesnière, Ledeveder. Du-rand, Coquet, Beaugeard, Robert, Duval. Lellig.

Association Sportive Frederic Bellanger. — De-main dimanche : l™équipe conlre PLH (1), a2 h. 1/2. terrain du PLH.Convoqués : F boul- 1, Hue, Léost. Pillard, Pe¬tit, Msbibe. Legay. Maugendre. Georges, Peneau,Ilanin, Lebel. — Aibitre : H. Lecoq.2»et 3" équipes : entralnement sur notre ter¬rain.

Havre-Sports. — Dimancbe l'équipe premièrereneonirera If quipe aimlaise de 1'annexe J,mslchcoinplant pour la comnétiiion havraise, sont con¬voqués a 2 heures a Biéville :Louis B., C >ok, Roberts, Uaubert, George, God-fnn, Cook. Micbaud, Cook, Janoel, Fauvei.A 1 heure, fiiatcb entre l'équipe A et l'équipe B.(A' Bibaud. Mayeux, Auhert, Hodiesme. Hupautt,Lecoeur, Lacgtois, Langlois, Briard, Bichou, Cou-land.(B)Maurice L., Lhote, Vittecoq, Amirault, Coi¬gnet, Lemonnier, Cantais, Eganoll, Cantais, Cres-sent, Cotlard, Gauiler, Nagel.

Fselliall lisïfgïsyHavre Rugby C'.ub.—Dimanche procbatn 7 jan¬vier a 9 heures du matin, eniralaem»nt a Btéviileterrain du HS 'aneien terrain du HRC), sont spC-c.abmeut convoqués :CsimeUes, Leger, Tirel, Monaye, Favrel, Lhote,Roques, Terny, Cavey, Auquelil, Lepaule, Bil-lard, B. . .Nous comptons sur la visite des j'oueurs con¬voqués ' fin que l'équipe s'cntraïne au complet

SanvloEtst c.'olt. — Naissance. — Du 29 dèeembre :André Fondlmare, rue Aimable-Leblond. 21. —DuïS : Frida Meyer, rue Sadi-C'rnot 88 — Da 3! : Eu¬genie Giacet, passage Henri-Vigor; Bernard 011-vereau. rue Félix-Faure, 42 ; Marcel Jouet, rue deCbateaudun.Décès.—Da 18 dèeembre : Defannsy, présentésaus vie, maseulin, rue Lamoricière, 8. — Du 21:A. Golby, 23 ans. soidat anglais, hópital généralanglais, rue Kitehener.39. - Du 29 : Paul Ménielte,49 ans, coiffeur, rue des Jordins, 1. — Du 27 ; Ja¬mes Delaney. 47 ans. soldat anglais, hópital géné¬ral anglais 39, rue Kitchener ; Jean Ilouzé 49 ar.s,jardinler, rue Césaire Oarsel, 36 —Du 3D: FeliciteLsmurey, veuve Lesemneur, 83 ans, sans profes¬sion, rue du Génêral-Hoche.

Salnl-Romain-de-ColboseConselt muntcipat. — Le Gonseil muaicipal serétt ra a la M«ine le samedi 6 janvier I9t7, atrois heures du soir,paur délibérer sur l'ordro dujour suivant. :Avis sur délibération de l'Hospiee et du Bureaude nieitfaisance.— Nomination d'un concierge dela Mairio en remalacement de Mme Cb«p lier. dé-cédée.— Frais funéraires, demande de remise. -Dtmaade de subvention.— Families nomureuses.Bureau de brenfalsance. — 3" iistfl de souscrip-tion : M.Georges Duparc, cotaire, 50 fr.; M.AroanilAgasse. proprléiaire, 20; Mile Gringet, propriê-(aire, 20; M. Henri Runout, propriétaire, 2 ; Ano-cyme, 2 ; M. Louis Aubin, propriétaire. 10; MVictorie!) Croehemore, propriétaire, 5; M. HenriGuéric, boricger 3; M_Tesnière. phsrmaeien. 10;Mme Duparc, msrebar-de de cbaussurt s, 8 ; M.Da¬vid Maréebal, serrurier, 3; M. Ilenri Gossthn,cul-tivakur, 5.

BolbecArres'aUon. —Cesjours derniers, Irois accidentsse produlsaient a la machine a vapeur d'une fonderie de cette ville.M Coiser.e', commisssire de police, ouvrit 4 cssujet une information s Ia suite de laquelle ilmettait en éiat o'arrestafion, le <" janvier, 'esieur Emile-Ernest D..., agé de 45 ans. cbauf-f'ur. demeursnl a Boibec, rue ' ierre-F.iuquet-Le-msitre, Celui-pi, transféré au parquet du Havre, a-élé maintenu en état d'arrestation, et M. Bar¬naul!, juge n'insiniction, a été commis pour con-nabre deed e affaire, dont les circoastances sontétabües et dont les causes restent inexpliquées.

LLIabonneCatsse d'Epargne. — Les operations seront ré»guliert-meiit reprises tous les dimancbes de 8 410 heures du matin.Le faux de l'intérêt pour 1917 est fixé 4 3 50 0/0et te montant maximum du livret est porté a3,000 francs.Les sonscripieurs a l'emprunt de 1916 sontpries de retirer leurs titres prpvisoires aussilötque possible.Etat chti — Décès.— Du 19 déeemhre : EugénieTtnhnoi.-'ft io jnpis, rue Fontaine-Bruyère.A' lissanees. — Du n .. .unr. ; c..of«e: Von.rue Fontaiae-Bruyère. — Du 29 : Suzanne Ann et,boulevard de l'ABianee.P.-fitnesses de mortage. — Eugêne Crampon'dotnest que, dotniciiié a Lillebosne, actuellementmo -ttixè «u 4)8" régiment dltfianterie, el Bcn-r.etie iteliet, cuvrière de fabrique, domiciliée 4Liiiebonne.

SEG6XS8ÜSl'iSTIQHMILITSIIEL'ACTIOHFINANGlERE

VohIcz vous ses-vlr votre Pays '•*CoEtriboér ai» Crédit e l'EtatSeconder l'Aetion niilltaire ;E« héter l'h. -ure de la Victoire ?Ne laissez pas dorrair votre argent quand IaFrance est eogsgée dsns une lutte oü dépendravotre avenir et c»lul de vos enfanta.Aebetez des llous do la DéleitseNationale.Vos economies vous rapporteront 5 0/0 netd'impöt.Vous les relrouverez erossies dans 3 mois,6 mois ou 1 an a vo re gré.Et a tout moment ea cas de besoin, vous pour-rez. avant l'echêance, vous procurer les sommesqui vous seront u'il -s en escomplant vos Kouaa la Banque de France.' R. (4325)

TIRAGE8 FINANCIERSVtlle <1® PariaEmprunt 1910 3 O/O

Le numéro 467,526 est remboursé par 200,COOfra,nQgLe numéro 529.584 est remboursé par 10,009francs.Les 38 numêros suivants sont remboursé3 cba-cun par l,00tt fr. :

502.963516.118517.692539.794543.626559.884688.970683.036588.467595.130

2.796 (02.759 (97.086 366.18226 2(6 (03.196 (97. «25 373.43532.513 106.087 221 .494 374.49234.609 414.756 235 891 405.34347.763 (39.792 238 818 417.59349.908 (32.977 250.260 418.52463 .«07 (55.958 283.979 423.21664.539 (60.261 289.487 433 72567.918 (73 388 350.213 46*4OTt78.912 -184. (76 351.031 478.2(980(934 (91. 621 355.263 483. 88788.462 (92.889 357.848 490.588

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27 761 576 202 35835 811 703 571 701 601145 81

1/2 a1/2-41/2 41/31/2»/»121/21/21/21/2»/»

27 81 1/21 61 1/26 26 1/22 39 1/285 1/25 86 »/»1 74 1/43 77 1/21 75 1/21 64 1/2116 1/28 86 », »

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FécsmpMédaille du Mcrcc. — La médaille commémora-tive du Maroe » éiédecernée a M Eauiie Avenei,qui nail, en i9/2, meteiot de 2»c!asse a bord ducuirsssé Jules-Ferry, et prit part en cet'e qualitóa la campagne.D?puis, i! fut versé, nu début de la guerre, dansls bngade des fesiue< marins et fut tué Ie 17dèeembre 1914, en Btlgique.

ETATCIVIL Dü HAVRENAISS&NCES

Du 5 janvier. — Eugêne DELABRIÈRE, rueLefèvrevilfe. 14 ; Irêao CLaQUIN, rue B-auver-ger, «o ; Madeleine VIGUERARD, boulevard deGraville, 347.

DÉCÈSDu 5 janvier. — Clémence GAILLARD, reuveGULXOTIN. 86 ans, sans profession, rue d'Albion,11 ; CROCTAINE, mort-nè (féminin), rt« Ernest-L'fèvre, 1 ; Louise TATÉ, épouse GAftNIER, 41ans, sans profession, rue do Paris, 9 ; MarieCAILLIATTE, veuve DE CONINCK,82 ans, sansprofession, rue Félix-Fsure, 33 ; Alexandre DUMONT,67 ans, sar s profession, Hospice Général ;Albert J0UAN, 54 ans, joumalier, rue Bertbe-lot, 65.Marie M0NJ0A, 80 ans, sans profession, rued'Arco'e, 49 ; Pauline DEI APLACE, veuveGR AND-SF.HP.E, 42 aas, employee, rue Frèdéric-Bellan-g. r 78 ; Yvonne C0TER. 8 mois 1/2, rue du Com¬merce, 8 ; Karle DUROSAY, épouse HUAULT,ans. sans profession, rue MassiHon, 130; BortheLETEURTRE, 43 ans, journal ére, rue Casimir-De-lavigoe, 98 ; Elie DEVAUX, 67 ans, retraitê desdouanes, rue CoHsrd, 2.

MILITAIRElanko POSAVEC, 37 ans, soldat 'autricbicn,Hópital Général.

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(60i)8)

Vous êtes prié de t-ien vouloir assisler auservice d inhumation deMaciamaVeoveFrédéricdeCOMnéa Marie- Caroline CAILLIATTEdécédée Ie 4 janvier 1917, 4 l'dge de 8t ans.Qui aura le dimanche 7 courant, 4 neuf heu¬res préeises du matin, au domicile mortuaire,33, rue Féüx-Faure.De la part de :

M. et ft™Ch. H. CAILLIATTE;M. et SSa'Arnold M0N00 et leurs Enfanfs ;M°" VeuoeCharles CAILLIATTE,ses Enfants elses Petits-Entants ;lil"' VeuoeEdcuard de C0NIRCK;M. et éi"' James de CONINCKet leurs Enfants-,Les Families COLANI.de CONINCK,d'ALLENS,M0N00 et Oechsner de CONINCK.Aussitót après Ia cérémonie, !e corps seradirigé sur Marsauceux (Eure-et-Loir), pour yêire inhumé. xLes Dames ne recevront pas.Suivant la volante de la dèfunie, on est priéde n'envoyer ni flmrs ni coui onnes.II ne sora pas envoy é de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant lieu.Des voitures stationnerorit derrière VHételde Ville, rus Jules-Ancel, d partir de 8 h. 1/4

Vous êtes prié de bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumation de

Monsieur Naroïsse-Ferdinac.d DUPAB8Représentant de commerce

décédé Ie 5 janvier 1917, dans sa 69» année,muni des Sac.-emeats de l'Eglise,Qui aurout lieu le dimanche 7 Janvier, 4trols heures trente de Faprès-midi, en i'égliseSainte-Anne, sa paroisse.On se réunira au domicile morluaire, 89,rue Ernest-Renan.De la pa't de :SI. Augustia DUPARCet ses Enfants, Af»»oeuoe GA00 IJ ses Enfants et Psiits-Enfants,Sim'oeuoe PRÊVOST, tes Enfants et Petite-Fille.ses frère. seems, neveux et o-.èc»8 ; M'-'-MarieFENESTRE. M. et M™F. LECOURT, ses niéceet neveu ; M ls Chenoine SAVOTE,curé doyende Salnte-Msrip. son cousin ; les FamiliesDUPARCFENESTREGAUOU.PRÊV0ST,LACHAS-BRE.MËRiEULT.MOTTE,LÉGUIILON,ALLEAUME,MAZEet OELAMARE,ses cousins et cousmes ;M. GIRALEet les Employés dé la MalsonGIRALT.Une Messe ds Requiem sera dite le lundi7 janvier, a huit heures du matin, pour Lcrepos de l'ame du défunt.II n8 sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, la présent avis en tenant lieu.

fi'" V'Charles OAVANNE,Af1'.Charlotte OAVANNEtes families DAVANNE, BREBEL, BESNARO,BLONDEL.PEF.PWNAN,DUVAL.CATELAIN.CARRE,G0SSELIN, BERTRANO, BAYARO,■ LEFÊVRE,SENCEremercient les personals qui ont bii nvouiu assister aux convoi, service et inhu¬mation deMonsieur Pierre-Oharlês DAVANNE

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DJF20 1420&20 313d20 41-20SS20 34

Feuilleton du PETIT HAVRE 153

'n<mSftvin. 1i11li 111

Grand Roman palriotiqus

fAR

L'ofTtcier fit onvrtr la porte d'une cham-hrc par un sous-officier de garde en disant ;— Gommentjons (>ar les deux officiers.Et tout bas, il prévint ie policier :— li y en a un, le clief d'escadroD, quiparle trés bien francais.— Je m'en doutais, fit Franck.— L'autre, ie sous-lieulenant, ne parlequ'allernand . . . Du moins, il le pretend, eteliaque i'ois il 1'aut avoir recours a un inter-préte.— Ca ne me gêne pas. Je suis Alsaeienet süretnent « je mache de la paille » aussibien que iui.

C'dtait une cbambre assez spacieuse.avecquatre iiis, dont deux seulement se trou-vaient occupés.Franck se dirigea sans hésiter vers celuid'Eitel Klugh, qu'ii u'avait jamais vu,pourtant.Son Age le Iui signalatt.D'ailleurs, il était éveillé, tandis qneruutcj'ieutuant, placé eu face de iui, dans

l'autre angle de la pièce, paraissait dormir.11 l'examina avec sa pénétration liabi-luelle, tandis que 1'ofFicier d'administratioadisait au Schwadronchef.— i\l. le major est chargé d'une enquêtesur les prisonïiiers blessés.La vue ds la croix et des palmes acadé-miques dont !e policier avail brné sa tuni-que afin de donner a son persoimage tout leprestige voulu, produlsit un certain effetsflr l'Alleniand, habitué R la discipline etau respect hiérarchique.— II est sérieusement blessé ? — deman-da Franck a i'oillcier.— Assez grièvement. . .Un coup desabrequi a tranché le biceps du bras droit et quia pénétré dans ia poitrine. . . Le foie a étéatteint.— Diable !— Mais sa vie n'est plus en danger. . .MLle major en chef a dit qu'il s'en tirerait.— Les prisonniers allemands sont, d'ail¬leurs, soignés comme nos pro-pres soldals.— Exactcment. . . ce sont les mc^/cssoins. . . et déja un grand nombre de pri¬sonniers ont été rétablis, ou du moins en-voyés en bonne voie de guérison dans deslió'pitaux cü ils restent jusqu'a guérisoacompléte, pourêtre ensuite joints aux pri¬sonniers valides dans les camps.— C'est surioui eu Algérie et au Marocqu'on les en voie ?— Out, M. !e major. . . Celui-ei a dfiêtreopéré... Sa blessure était afiïeuse. Lesmuscles du bras étaietrt nel temen t tranchés.Ou lui a fait des sutures et il a maintenantun pansement qui est un véritable appareil,Quant a la piaie de la poitrine, i'antisepsiecn a élé faitc. . . Je ue sals pas tout cc qu'on

a fait. . . mais il est assez valide pour nepas tarder a être évacué. . . C'est ce qui ar-rivera dés que les muscles du bras aurontsuffisainment repris et qu'ii n'y aura plusde danger que la blessure se rouvre pen¬dant le trajet.Cette conversation avail eu lieu a voixbasse, a queiquc distance du lit du demi-frère d'Elsa, qui avait pu d'autant moins1entendre que l'ofiicier d'administration luitournait le dos en parlant a i'egent de iaSöreté générale.Le pseudo major s'approcha alors du litet s'adressant au schwadronchef :— Je sais que vous avez été grièvementblessé d'ttn coup de sabre ? — lui dit-il.Eitel Klugh ne répondit que par un mou¬vement de tète.En ces yeux passa, a ce souvenir, uneflamrne de haine, et en même temps u+ie ex¬pression de douieur se peignit sur sonvisage.Le mouvement arraché par Ia colèreavaitravivé sa biessure.— Vous avez été bien soigné?... de-manda le policier préoecupé de bieu jouersou role.— ïrès bien.— Avez-vous quelque réclamation èadresser ?— Non.— Vous ponvez écrire aux personnes quevous tenez a informer de votre état.— Je sais.— Si vous connaissez quelqu'un enFrance qui s'iniéressc a vous... — sug-géra insidieusement l'ageut de Petit Yi-docq.Mais Eilel Klugh a'était pas disposé a

parler. Un trop vif ressentiment grondaitencore en iui.En outre, Fame damnée da kronprinz seméfiait.II se borna a répondre sèohement :— Personne. .Franck n'insista pas.II avait seulement tenn è voir eet hom-me, a graver son visage dans son souveniret a entendre sa voix, persuadé qu'il auraitde nouveau a s'occuper de lui.II passa alors a l'autre officier blessé etl'examina sans l'éveilier.Pais, ayant paursuivi sa visite en par-courant les salles oü se trouvaient lesautres prismniers allemands, qu'il étudiaet interrogea i'un après l'autre, il quittal'höpital.II était fixé désormais et il n'avait plusqu'a surveiller l'espionne et a atteadre pourvoir ce qu'elle aiiait faire.

LVII

LE TRUC DES BRANCARDIERS

Lors^itc Franck vit arriver la superbelimousine de Mme Roland-Beaupré, qu'ilreconnut sans aucuue hésitation, il eutla satisfaction de constater qu'il ne s'élaitpas trompé dans ses juclicieusesprévisions.L'Hótel de lallaute-Mère-Dieu était bienle seul oü i'Espionnc pouvait descendre.— Oh ! les yeux de eet homme-!è ... —pensa de nouveau le limier de la Sfiretégénérale en revoyant Saolo Athanasiu.Cela devenait pour lui une véritableobsession, maintenant surtout qu'il avaitla preuve que ce chauffeur était i'homme

de confiance, c'est-ü-dire le complice de sapatronne.— C'est enrageant tont de même, — pes-tait-il, — de ne pas pouvoir me rappeleroü j'ai vu cette tête-lê... Je suis deplus en plus certain que ie le connais, ce¬lui-la ! . . . Mais öü done, bon sang l. . . Oüdone Fai-je vu ! . . .Mais aussitót la pensée de Franck fut dé-tournée de cette préoccupation.La porlière de l'auto veaait da s'ouvriret le jeune officier en sortit, se retour-nant ensuite pour oü'rir la main a samère.— Elle est avec son (lis ! . . . — se dit-il.— Que combine done cette Allemande ?. . .Qncis projets a-t-elle ?Et comme les regards de Patrice se croi-sèrent avec les siens, au moment oü ilséchangèrent le salut militaire :— Pauvre petit lieutenant, va f... —compatit l'agent de Petit Vidocq. — IIs'est laissé prendre comme tout le mondea la eomédie de patriotisme de cette ensor-celeuse !. . . Et puis, c'est sa mère, et avecun coeur comme Ie sien 1. . . II Fadore, tjase voit ! . . . 11 n'a d'yeux que pour elle ! . . .II en est fier ! . . .Maintenant, Mme Roland-Beaupré venaitde pénétrer dans i'höiel avec son fils,escor-tée par le patron et un gar?on qui, en en-tendant Fauto, étaient accourus et s'em-pressaient auprès d'elle.Alors Franck se dit :— Heureuscment pour lui, le petit offi¬cier va rejoindre demain, d'après ce quej'ai entendu. . .C'est ce qu'il faut. . .CommeS», s'il se passe quelque chose qu'il ne doit

pas voir, il ne sera pas lê . . . car je croisbien que demain. . .Le policier n'acheva pas sa pensée :— On s'arrangera toujours ponr qu'il nesacherien... Qa, c'est i'affaire de PetitVidocq.» C'est égal, malgré le mérite que j'auraiè démasquer FEspionne, je préfèrerais quele patron fut la 1C'étaient les conséquences de ce qu'ilprévoyait qui le préoccupaient.Franck ne s'occupa pas de Mme Roland-Beaupré.La présence de son fi's auprès d'elle Iaidonnait d comnrendre qu'il n'y aurait rienpour lui d'interessant avant le départ dutjeune lieutenant du 469.C'est le chauffeur qu'il lui imporlait desurveiller.Sans doute, a force de l'étudier, Ie souve¬nir lui reviendrait-il.Un employé de l'hótel avait indiqué aawattman le garage, et il venait d'y conduireFauto.Franck se promenant de ce cóté, le yifun instant après renouvelant sa provisionde pétrole en remplissant le réservoir aveoles bidons qu'on lui passait.Cela fait, le wattman de Mme Roland-Beaupré traversa la place de la Républiquaet vint daus un café de la place Cociart oilil se fit servir un apérilif.Ce n'était pas encore l'beure oü les quar«(.tiers cessent d'etre consigués.

(A

Page 4: irniBFB - Archives municipales du Havre · 2017. 3. 23. · jendi enBe/gtque, oü i! a été l'böle da roi ... Le Journal Of/iciel pnbiiera cematin nn décret instituaot one Commission

-

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Vomissements, aux Migraines, aux idees noires. Elles ont ressentides lancements continuels dans Ie bas-ventre èt corome un poidsénorme qui rendait la marche difficile et pénible. Pour guérir laIWétrit». la femme doit faire un usage constant et régulier de la

JOUVENCEdei'AbbêSOURYqui fait circuler le sang, décongestionne les organes et les cicatrisesans qn'il soit hesoin de reconrir a nrte opération.La JOUVENCE de l'Abbé SOURY guérit sürement, maïs é Iacondition qu'elle sera employée sans interruption jusqu'è disparitioncompléte de toute douleur. II est bon de faire chaque jour desinjections avec I'Hygiénitine des Dames (1 fr. 50 la botte).Toute femme soucieuse de, sa santé doit employer la Jowence del'Abbé Soury é des interval ies réguliers, si elle veutéviter et guérir :BlétHSe, Fibromes, mauvaises suites de couches, Tumeurs,Gaticers, Varices, Phlébites, Hémorroïdes, Accidents du Retour d'Age,Chaieurs, Vapeurs, Etouffements, etc.L8 JOïJve^CE t!«- i' /%i9ï>é toutes Pharmacies :■%.francs te flacon, 4 fr. «S«> franco ; les 3 flacons, franco gare contramnrd&t-post,c 13 francs ailreüsé Püarmacie nxsusg. JL8£j.%a.Oi*J'J£"i4S'ts.,a Rouen.

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»i Pos nègligt de se soig tier, tout de suite. I eïüoindj'e toussotement, ls ihume le plus fcanin,peuvent tlèg-enórer eii aue maladie grave de Iapeitrine ou aie» poumous, lorsqu'on ies négligé.

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AononceJudiciaireEiu.de de if- ft PRESCIHSZ. avoutau Havre, rus Jates-Lccesne,ii' 38.Assistance judiciaire.— Decisiondu douze juin mil neuf centquinze.DIVORCE

D'un jugemcnt rendu par dé-fautpar lti premtère Gnambre duTr bunal civil du Havre, le dix(li-ccuibre mi! neuf cent quinze,enregistré. signtfié ct tracscrit,Iïn la cause d'enlre :Madame Suzanne -Margucri'etoqcet. épouse de Monsieur; Marc-Phiiippe Gouère, avec lc-■quel elie est domiciliée dc droit,mais résidant de f it sép^rémentd'avee lui au i!?vre, rue de laGaffe, o° S, eu vortu d'aulorisa-tion de justice.

Dbine pari,Et Monsieur Marc - Philippecoi.ÈRE, électrioien, ay.mt de-meuré au Havre, rue Laperousq,no 8, et actnetlement sans domi¬cile ni résid nee connus,

D'uuire part.II apperl que Ic divorce a étépi'ononcé avec toutes suites eti ffeis de droit en tie les épouxGouère, aux torts et griefs dumnri.Pour extrsit certiflé conform®par M'Pföschez avouè, ayant oo-cupê pour la dame Gouère dsnsl'instance.Havre, !e cinq janvier mil ceafcent dix-sept.Signé : E.'pit ESCHEZ,snpalcant.

Havre — imprimene du Journal Le Havre. 36. rue Fontenelle.

L'Admtnistrateur-fjéléoue Gérant : O. RAJVDOLET.

lEiprimé sur macBines rotattves ae la Maison BERRfEY (4. 6 ct S nagest.

V»parNasis,MsiretoiaVilietoHavre,searislépiiiaüMtoiiugmm8.RAfiOOLET.tpptsés