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République du Sénégal ------------ Un Peuple – Un But – Une Foi ---------- MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Rapport du Comité National de Politique Economique Surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA 3° Trimestre 2013

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République du Sénégal------------

Un Peuple – Un But – Une Foi----------

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Rapport du Comité National de Politique Economique

Surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA

3° Trimestre 2013

décembre 2013

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Sommaire

RESUME..................................................................................................................................................................1

Chapitre I - SITUATION DE L’ECONOMIE SENEGALAISE.......................................................................4

Source : DPEE...................................................................................................................................................4

I- SECTEUR PRIMAIRE.................................................................................................................................4

II- SECTEUR SECONDAIRE...........................................................................................................................5

III- SECTEUR TERTIAIRE.................................................................................................................................8

IV- INFLATION ET COMPETIVITE...............................................................................................................10

4.1. Evolution de l'IHPC........................................................................................................................................10

4.2. Evolution du taux de change effectif réel......................................................................................................10

5.1. Exportations des principaux produits............................................................................................................12

5. 2. Importations des principaux produits...........................................................................................................13

VI- FINANCES PUBLIQUES.............................................................................................................................14

6.2. Dépenses budgétaires......................................................................................................................................15

VII- DETTE PUBLIQUE.....................................................................................................................................16

VIII - EVOLUTION DE LA SITUATION MONETAIRE...............................................................................18

8.3. MASSE MONETAIRE...................................................................................................................................19

I- CRITERES DE PREMIER RANG..............................................................................................................20

II- CRITERES DE SECOND RANG....................................................................................................20

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RESUME

L’activité économique interne, mesurée par l’indice général d’activité, s’est repli de 5,2% par rapport au second trimestre de 2013, sous l’effet de l’orientation à la baisse des secteurs primaire, secondaire et tertiaire. En glissement annuel, l’activité s’est, toutefois, conforté de 2,6% à la faveur du regain de dynamisme dans les services. En moyenne sur le neuf premiers mois de 2013, l’activité économique est marqué par les difficultés de l’industrie, notamment celles des sous-secteurs des extractives, des huileries, de la fabrication de sucre, des matériaux de construction. Toutefois, les activités non agricole se sont inscrites en hausse de 3,5%, tirées par les secteurs primaire et tertiaire en hausse respectivement de 6,1% et 6,5%.

L’inflation mesurée par l’indice harmonisé des prix à la consommation (IHPC) est ressortie en hausse de 1,9% au cours du troisième trimestre 2013, sous l’impulsion essentiellement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+5,8%). En glissement annuel, le niveau général des prix a connu un relèvement de 1,1%. En moyenne sur les neuf premiers mois de 2013, l’inflation est ressortie à 0,7% comparativement à la même période de l’année précédente.

En termes de compétitivité-prix, l’économie sénégalaise a enregistré des pertes de 3,6 % en variation trimestrielle. Cette situation reflète le différentiel d’inflation défavorable (+1,5%) conjugué à l’appréciation du FCFA (+2,1 %) vis-à-vis des monnaies des pays partenaires. En glissement annuel, la compétitivité de l’économie s’est rétractée de 3,1 %. Cependant, en moyenne sur les neuf mois écoulés, des gains de compétitivité de 0,7% sont relevés à la faveur du différentiel d’inflation favorable (-1,7%), toutefois atténué par l’appréciation du FCFA (+2,4%).

Concernant les finances publiques, l’exécution budgétaire au cours des trois premiers trimestre de l’année 2013 a été caractérisée par un repli des recouvrements associé à un accroissement modéré des dépenses publiques. Au total, le solde budgétaire global, est estimé en déficit de 255,5 milliards à fin septembre 2013 contre un objectif annuel fixé à 406 milliards.

L’encours de la dette publique est estimé à 3151 milliards à fin septembre 2013 contre 3120 milliards à fin juin 2013, dont 2318,2 milliards au titre de la dette extérieure et 832,8 milliards au titre de la dette intérieure.

S’agissant des échanges commerciaux du Sénégal, ils sont marqués en rythme trimestrielle, par une baisse de 74,9 milliards des exportations conjuguée à une hausse de 28,3 milliards des importations. Cette situation s’est traduite par une détérioration de 102,3 milliards du déficit commercial qui s’est établi à 509,6 milliards au troisième trimestre de 2013 contre 407,3 milliards au deuxième trimestre de 2013.

Enfin, l’évolution de la situation monétaire au troisième trimestre de l'année 2013 fait ressortir par rapport au trimestre précédent une détérioration de 160,5 milliards (-18,1%) de la position extérieure du

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Sénégal, une augmentation de 190,6 milliards (+8,1 %) du crédit intérieur et un accroissement de 106 milliards (+3,8 %) de la masse monétaire.

Chapitre I - SITUATION DE L’ECONOMIE SENEGALAISE

Au troisième trimestre de 2013, l’activité économique interne, mesurée par l’indice général d’activité, a fléchi de 5,2% par rapport au second trimestre de 2013 sous l’effet de l’orientation à la baisse des secteurs primaire, secondaire et tertiaire. En glissement annuel, l’activité s’est, toutefois, conforté de 2,6% à la faveur du regain de dynamisme dans les services.

En moyenne sur le neuf premiers mois de 2013, l’activité économique interne s’inscrit en hausse de 3,5%, tirée par les secteurs primaire et tertiaire en hausse respectivement de 6,1% et 6,5%. En revanche, le secteur secondaire affecté par la morosité de l’activité industrielle a affiché un repli de 2,4% sur la même période.

Tableau 1 : Indice Générale d’Activité hors agriculture base 100 en 2006

SECTEURS

Pond (2012) T3-12 T2-13 T3-13

VARIATION (%)TRIM

GLISS

CUM

PRIMAIRE (Elevage et Pêche) 5,9 109,1 136,3 109,9 -19,3 0,7 6,1SECONDAIRE 22,1 129,5 142,2 122,6 -13,8 -5,3 -2,4TERTIAIRE 53,9 120,6 131,5 130,2 -1 7,9 6,5ADMINISTRATION PUBLIQUE 6,3 120,4 121,4 123 1,4 2,2 2,7TAXE SUR BIENS ET SERVICES 11,8 117,8 114,9 111,8 -2,7 -5,1 0,4

IGA (base 100=2006) 100 121,6 131,6 124,7 -5,2 2,6 3,5 Source : DPEE

I- SECTEUR PRIMAIRE

L’activité du secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) a fléchi de 19,3%, au troisième trimestre 2013, en variation trimestrielle, après s’être fortement améliorée au cours du semestre précédent. Cette baisse est la première enregistrée depuis le dernier trimestre 2012 et reflète les contreperformances relevées au niveau des débarquements de la pêche (-40,6%) et de la production contrôlée de viande (-10,2%).

L’activité du secteur de l’élevage a reculé de 10,2%, durant le troisième trimestre 2013, en variation trimestrielle. Ce repli est le premier enregistré depuis le troisième trimestre de 2012 et découle, d’une part, de l’humidité du pâturage qui conduit à une baisse du poids des animaux et,

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d’autre part, de la rareté du bétail. Ainsi, les productions contrôlées de viande bovine et caprine ont reculé, respectivement, de 11,4% et 34,2%.

En glissement annuel et en cumul sur les neuf (9) premiers mois de 2013, la production s’est confortée respectivement de 3,4% et 7,3% en liaison avec l’amélioration de la production de viande ovine. En perspectives, une amélioration du poids moyen des animaux est attendue durant le dernier trimestre 2013 grâce à l’assèchement du pâturage.

Dans le sous-secteur de la pêche, l’activité, après avoir été dynamique au deuxième trimestre 2013, a reculé de 40,6% au troisième trimestre 2013, en variation trimestrielle. Ce fléchissement est le premier relevé depuis le dernier trimestre de 2012 et tient, essentiellement, au recul des captures de la pêche artisanale (-44,2%). En effet, l’activité dans les régions de Thiès, Saint-Louis et Dakar a connu d’importants replis, imputables, principalement, à la suspension provisoire des 300 licences de pêche accordées par la Mauritanie aux pêcheurs sénégalais ainsi qu’aux conditions météorologiques défavorables durant ce troisième trimestre.

En glissement annuel, la baisse de 7,8% des débarquements résulte du recul de 14,1% de ceux de la pêche artisanale, notamment dans la région de Saint-Louis où ils se sont contractés de 40,2%, lié à l’arrêt des licences de pêche délivrés par la Mauritanie. Toutefois, les prises de la pêche industrielle se sont améliorées de 36,6%.

Durant les neuf (9) premiers mois de l’année 2013, l’activité de la pêche s’est améliorée de 2,6%, en comparaison à la même période de 2012, tirée par la pêche industrielle (+26,9%). Cette hausse, favorisée notamment par le maintien du gel de l’octroi des licences de pêche aux armateurs étrangers, tient, principalement, à la progression des captures de crevettes et de langoustes (+61%), de thons (+106%) et de sardinelles, de maquereaux et de chinchards (250%).

Avec la fin de la saison pluvieuse et le dégel des licences octroyées par la Mauritanie en novembre 2013, les perspectives de croissance de ce sous-secteur, pour le dernier trimestre 2013, semblent plus favorables.

II- SECTEUR SECONDAIRE 

Au troisième trimestre de 2013, l’activité du secteur secondaire s’est repliée de 13,8%, en variation trimestrielle, et de 5,3%, par rapport à la même période de 2012. De même, sur les neuf premiers mois de l’année, elle s’est contractée de 2,4%, reflétant les difficultés des industries extractives, des corps gras alimentaires et des autres industries. Cette tendance baissière a été atténuée par la bonne de la construction et de l’énergie respectivement en hausse de 14,8% et 4,2% sur les neuf premiers mois.

Industries extractives

L’activité d’extraction s’est repliée de 41,1% au troisième trimestre de 2013 en rythme trimestriel sous l’effet de la contraction de

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l’exploitation aurifère (-40,6%) et celle du phosphate (-28,1%). Cette situation traduit l’effet néfaste de la saison hivernale sur l’activité d’extraction mais également les problèmes techniques (pour le cas du phosphate) liés aux pannes. En revanche, la production de sel a renoué avec la croissance (+0,3%) après un deuxième trimestre maussade (-15,3%).

En glissement annuel, l’activité a également marqué un repli avec une baisse de 44,8% imputable aux extractions d’or et de phosphate.

En moyenne sur les neuf premiers mois de 2013, le sous-secteur s’est inscrit en retrait de 14,1%, en liaison notamment avec les contreperformances dans la production de phosphate (-29,2%) et, dans une moindre mesure, avec le repli de la production d’or (-6,2%).

Les corps gras alimentaires (huileries)

Au cours du troisième trimestre de 2013, l’activité des corps gras alimentaires s’est contractée de 49,8%, en variation trimestrielle, et de 36,0%, par rapport à la même période en 2012.

En cumul sur les neuf mois de 2013, le sous-secteur s’est replié de 13,3% en dépit des bons résultats de la bonne campagne agricole 2012/2013. La collecte de graines d’arachide a porté sur 65 801 tonnes à fin septembre 2013 contre 27 280 tonnes la même période en 2012, soit une progression de 141,2%.

Parallèlement à la baisse de la production et malgré la baisse des cours d’huile brute de soja, les achats à l’étranger se sont repliés de 38,8% entre le deuxième et le troisième trimestre de 2013. De même, par rapport à la même période de 2012 et en cumul sur les neuf mois de 2013, ils ont affiché un recul de 53,8% et 41,7% respectivement, du fait du niveau important de stock en huile brute de soja (5000 tonnes) chez les industriels.

Fabrication « sucre, chocolat… »

Au troisième trimestre 2013, la branche « fabrication de sucre, chocolaterie et confiserie » a accusé une baisse de 84,5%. Cette situation est en grande partie expliquée par les arrêts techniques annuels observés au niveau du raffinage de sucre. En effet, cette année, les activités de production de sucre se sont arrêtées au 31 mai 2013 pour redémarrer le 1er novembre.

Par rapport à la même période en 2012, l’activité du sous-secteur s’est repliée de 73,7%, en raison de l’arrêt prématuré de la production de sucre comparativement à l’année dernière où la période d’inter-campagne avait débuté en juillet.

En cumul sur les neuf mois de 2013, l’activité s’est contractée de 22,7%, reflétant les contreperformances sur les ventes de sucre qui ont précipité l’arrêt de la production, mais également, les difficultés

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d’approvisionnement en matières premières au niveau de la sous-branche chocolaterie.

Egrenage de coton et fabrication de textiles

Au troisième trimestre 2013, l’activité d’égrenage de coton et de fabrication de textiles s’est repliée de 54,3% par rapport au trimestre précédent. Cette forte baisse est expliquée par l’activité d’égrenage de coton qui est revenue à sa tendance normale, après d’importantes hausses enregistrées au second trimestre suite la hausse des commandes de coton durant le mois de mai.

Comparativement à la même période en 2012, le sous-secteur a progressé de 1,5% en raison de la bonne tenue de la fabrication de textile. Néanmoins, en cumul sur les neuf mois, il affiche un repli de 6,9%.

Raffinage de pétrole

L’activité de raffinage de pétrole a progressé, au troisième trimestre 2013, de 25,8%, en variation trimestrielle, et de 12,4%, en glissement annuel. En revanche, en cumul sur les neuf mois de l’année 2013, l’activité de raffinage s’est contractée de 2,7% par rapport à la même période de l’année précédente. L’activité a, toutefois, été soutenue par la demande extérieure de produits pétroliers qui s’est confortée de 16,7% sur la même période.

Production d’énergie (eau, électricité)

L’activité dans le sous-secteur énergétique s’est montrée performante au troisième trimestre 2013, affichant une croissance de près de 10%, en variation trimestrielle, après une hausse de 2,6% au trimestre précédent. Ce dynamisme est le fait de l’accroissement de la production d’électricité (+14,3%) attribuable à la forte chaleur durant cette période de l’année. En effet, les ventes d’électricité sont passées de 563,1 mille Mwh à 643,3 mille Mwh entre le deuxième et le troisième trimestre 2013. Toutefois, la production d’eau potable a fléchi de 6,9%, sur la même période, en liaison avec la situation de pénurie qui a prévalu durant la seconde moitié du mois de septembre.

Par rapport au troisième trimestre de 2012, l’activité du sous-secteur s’est relevée de 5,1% sous l’impulsion de la production d’électricité (+6,2%). En revanche, la production d’eau potable s’est stabilisée.

Durant les neuf premiers mois de 2013, une amélioration de 4,2% a été enregistrée, tirée par la sous-branche « électricité » (+4,8%).

Industries chimiques

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L’activité dans la fabrication de produits chimiques a renoué avec la croissance (+33,7%) au troisième trimestre 2013 après deux voire trois trimestres successifs de ralentissement.

Cette évolution tient essentiellement au relèvement de 55% de la production d’acide phosphorique qui a tiré profit du lancement d’une nouvelle chaudière qui devra permettre de booster la production longtemps affectée par une panne technique dans l’une des usines de Darou.. Cette envolée a été atténuée par les replis enregistrés respectivement dans la fabrication d’engrais (-47,3%) et de « savons, parfum et produits d’entretien ».

En glissement annuel, les résultats du troisième trimestre 2013 sont relativement moins importants que ceux de la même période en 2012. Cette situation s’est traduite par un repli de 15,8% du sous-secteur.

En moyenne sur les neufs mois écoulés, l’activité des industries chimiques se replie de 15,7% par rapport à la même période en 2012, sous l’effet principalement de l’acide phosphorique (-23,5%). La production globale d’acide phosphorique était attendue entre 450.000 et 475.000 tonnes en 2013. Contre toute attente, la panne technique rencontrée a fait perdre à l’entreprise une bonne partie de sa production.

Les cimenteries

La production de ciment s’est contractée de 2,1%, au troisième trimestre de 2013, en variation trimestrielle, du fait de la baisse de la demande locale (-22,7%) pendant la période hivernale. Par contre, comparativement à la même période de 2012, l’activité des cimenteries a enregistré une timide progression de 1,9%.

En cumul sur les trois trimestres de 2013, la production a reculé de 3,2% en raison de la faiblesse de la demande extérieure, notamment celle adressée par le Mali au Sénégal, mais également d’un manque de compétitivité sur certains marchés où la concurrence européenne et asiatique est de rigueur.

Industries meunières

L’activité des industries meunières s’est repliée de 10,9%, en variation trimestrielle, et de 35,1%, par rapport à la même période en 2012. De même, en cumul sur les neuf mois de l’année, l’activité s’est contractée de 5,0%, malgré la bonne tenue de la production de farine de blé (+4,9%). Par ailleurs, les ventes à l’export de la farine de froment se sont inscrites en retrait (- 33,1%) suite au démarrage d’une nouvelle unité de production au Mali.

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III- SECTEUR TERTIAIRE 

Le secteur tertiaire a connu, au terme du troisième trimestre 2013, par un léger repli (-1,0%) en variation trimestrielle, sous l’effet de la contraction de l’essentiel des activités de services.

Activités commerciales

Au troisième trimestre, l’activité commerciale s’est repliée en variation trimestrielle (-1,6%), en glissement annuel (-0,2%) et en cumul sur les neuf mois (-0,6%). Elle est affectée d’une part, par la baisse qui touche le commerce de véhicules, le commerce de pièces détachées, le commerce de gros et le commerce de détail. Cette morosité est confirmée par plus de 56,9% des entrepreneurs du commerce qui dénonce un climat des affaires peu favorables.

Transports, postes et télécommunications 

La branche des « transports, postes et télécommunications » a enregistré, en variation trimestrielle, une hausse de 1,6% au troisième trimestre 2013, essentiellement liée à la performance des postes et télécommunications qui ont crû de 4,7% sur la période. En rythme annuel tout comme en cumul sur les neuf mois, les postes et télécommunications se sont inscrites en hausse respectivement de 26,1%  et de 19,8%

La performance des postes et télécommunications traduisent notamment le développement fulgurant de l’internet mobile.

Pour ce qui est des transports, l’activité s’est repliée de 11,7%, au troisième trimestre 2013, en liaison avec le transport ferroviaire et celui aérien. Le transport ferroviaire subit la forte concurrence du transport terrestre sur le corridor Dakar-Bamako et mais également la baisse des exportations de ciment et d’hydrocarbures vers le Mali. Concernant le transport aérien, il est affecté par la basse saison dans le tourisme avec le repli du nombre de touriste.

Hébergement-Restauration

L’activité d’hébergement et de la restauration s’est repliée de 19,6% en rythme trimestriel sous l’effet du repli des entrées touristiques pendant la basse saison.

En glissement annuel et en cumul sur les neuf premiers mois de 2013, le sous-secteur s’est également replié avec des baisses respectives de 22,8% et 5,5%. Cette situation traduit la persistance des difficultés économiques dans les principaux pays émetteurs, en l’occurrence la France, mais également les contraintes structurelles dans la filière touristique sénégalaise.

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Les services financiers

Dans les services financiers, l’activité a progressé, en variation trimestrielle, de 3,0% après 3,8% un trimestre plus tôt, grâce à l’augmentation des dépôts et des crédits à la clientèle. Comparativement au troisième trimestre de 2012, elle s’est, cependant, repliée de 1,6%. En moyenne sur les neuf premiers mois de 2013, le sous-secteur s’est tout de même conforté de 6,4% par rapport à la même période en 2013, reflétant ainsi le dynamisme du crédit bancaire.

Les services immobiliers

La contreperformance observée depuis le début de l’année 2013 se poursuit toujours au troisième trimestre. En effet, le sous-secteur s’est encore replié de 12,6% par rapport au trimestre précédent. En glissement annuel et en cumul sur les neuf premiers mois, le sous-secteur enregistre également un recul avec des baisses respectives de 22,4% et 36,7%. Cette contreperformance traduit l’absence de nouveaux projets de lotissement dans les grandes sociétés immobilières. Dès lors, les ventes de logement et de terrains qui représenteraient presque 85% du chiffre d’affaires de ces entreprises ont considérablement baissé au courant des neuf mois de 2013.

IV- INFLATION ET COMPETIVITE

4.1. Evolution de l'IHPC

Les prix à la consommation ont enregistré, en variation trimestrielle, une hausse de 1,9% essentiellement imputable au renchérissement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+5,8%). En glissement annuel, le niveau général des prix a connu un relèvement de 1,1%, attribuable à une hausse du prix des services de « restaurants et hôtels » (6,5%), de l’« enseignement » (3,2%), de la santé (3%), des « produits alimentaires et boissons non alcoolisés » (2%) et, dans une moindre mesure, du « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (1%). Pour ce qui est de l’inflation sur les neuf premiers mois de 2013, elle est ressortie à 0,7% en moyenne.Tableau 1 : Evolution des prix à la consommation

INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION Pond. (2012)

2012 2013 Variation en %Trim

3Trim

2Trim

3TRIM

GLIS

CUMUL

Indice général 10000 103,7 102,9 104,8 1,9 1,1 0,7Produits alimentaires et boissons non alcoolisées 3286 110,6 106,6 112,8 5,8 2,0 1,2 Céréales non transformés 577 93,2 92,8 88 -5,1 -5,6 -4,0 Bœuf 237 120,3 117,2 125,8 7,3 4,6 5,3 Poissons frais 294 158,3 140,9 183,8 30,4 16,1 6,4

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Lait 203 107,6 108,9 107,3 -1,4 -0,2 0,2 Huiles 330 112,7 112,7 111,7 -0,9 -0,9 0,7 Légumes frais en fruits ou racine 161 100,5 76,4 104,7 37,1 4,1 2,6Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles 1524 104,1 105,1 105,1 0,0 1,0 -0,3Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer 587 101,3 101,2 101,3 0,1 0,0 -0,7

Santé 379 104,3 107,3 107,5 0,2 3,0 2,9Transports 833 104,8 105,8 105,8 0,0 0,9 0,6Enseignement 270 106,6 109,9 109,9 0,0 3,2 3,2Restaurants et Hôtels 617 105,2 112,2 112 -0,2 6,5 7,2

Biens et services divers 400 98,9 98,9 99,1 0,2 0,2 0,1

Source : ANSD

4.2. Evolution du taux de change effectif réel

La compétitivité au troisième trimestre de 2013 s’est détériorée de 3,6% en rythme trimestrielle, en liaison avec le différentiel d’inflation défavorable (+1,5%) conjugué à l’appréciation du FCFA (+2,1 %) vis-à-vis des monnaies des pays partenaires. En glissement annuel, la compétitivité de l’économie s’est rétractée de 3,1 %. Ce repli est le fait de l’appréciation du FCFA de 5,3% par rapport aux monnaies des principaux partenaires commerciaux, atténuée par le différentiel d’inflation favorable (-2,2%). Cependant, en moyenne sur les neuf mois écoulés, des gains de compétitivité de 0,7% sont relevés à la faveur du différentiel d’inflation favorable (-1,7%), toutefois atténué par l’appréciation du FCFA (+2,4%). De même, la compétitivité s’est améliorée vis-à-vis des partenaires membres de l’UEMOA, avec un gain de 0,4% sur les neuf mois.

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2012 2013 Variation (%) Trim3 Trim2 Trim3 TRIM GLIS CUMUL

TCER Global 96,5 96 99,5 3,6 3,1 -0,7 Pays UEMOA 95,3 95,1 96 0,9 0,7 -0,4 Pays africains hors UEMOA 86,4 88,9 90,9 2,2 5,2 1,0 Zone EURO 103,9 102,2 104,3 2,1 0,3 -0,6 Pays industrialisés hors EURO 92,5 92,1 98,8 7,3 6,8 -1,6 TCEN Global 103,6 106,9 109,1 2,1 5,3 2,4 Pays africains hors UEMOA 120,4 130 132,4 1,9 10 6,2 Pays industrialisés hors EURO 102,1 108,5 114,8 5,7 12,4 4,8 Prix intérieurs 119,9 119,1 121,3 1,8 1,1 0,5 Prix extérieurs 128,8 132,5 133 0,3 3,3 3,6 Global 128,8 132,5 133 0,3 3,3 3,5 Pays UEMOA 125,8 125,2 126,3 0,9 0,4 0,9 Pays africains hors UEMOA 167,1 174,1 176,7 1,5 5,7 5,6 Zone EURO 115,4 116,6 116,3 -0,3 0,8 1,1 Pays industrialisés hors EURO 132,4 140,4 140,9 0,4 6,4 7,1

V- COMMERCE EXTERIEUR

Durant le troisième trimestre de 2013, les échanges commerciaux du Sénégal se sont caractérisés par une forte baisse des exportations (-74,9 milliards) combinée avec une hausse des importations (+28,3 milliards) en variation trimestrielle. Cette situation s’est traduite par une détérioration de 102,3 milliards du déficit commercial qui s’est établi à 509,6 milliards au troisième trimestre de 2013 contre 407,3 milliards au deuxième trimestre de 2013. Ainsi, le taux de couverture des importations par les exportations s’est dégradé de 11,2 points de pourcentage en s’établissant à 34,3% au troisième trimestre de 2013 contre 45,5% le trimestre précédent.

5.1. Exportations des principaux produits

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Au troisième trimestre de 2013, les exportations de biens sont estimées à 265,6 milliards contre 339,5 milliards au trimestre précédent, soit un repli de 21,8% (-73,9 milliards). Celui-ci est imputable essentiellement à la baisse de la valeur des exportations d’or brut (-23,3 milliards), de produits pétroliers (-17,6 milliards), de produits alimentaires (-21,8 milliards) et, dans une moindre mesure, de ciment hydraulique (-2,6 milliards). Les exportations d’acide phosphorique ont affiché, pour leur part, une hausse de 21,6% (+3,7 milliards), sous l’effet notamment des quantités exportées qui ont enregistré une augmentation de 31,2%.

En glissement annuel, la valeur des exportations s’est repliée de 67,3 milliards (-20,2%), en raison notamment de la contraction des exportations d’or brut (-28,8 milliards) avec le repli des cours mondiaux, des exportations d’acide phosphorique (-20,2 milliards) et de produits pétroliers (-15,3 milliards). Les ventes de produits alimentaires et du ciment hydraulique se sont également contractés respectivement de 3,9% et de 27%.

En cumul sur les neuf mois de 2013, la valeur des exportations de biens s’est chiffrée à 933,8 milliards contre 921,4 milliards à la même période de 2012, soit une hausse de 12,4 milliards (+1,3%), attribuable principalement aux produits alimentaires (+13,2 milliards), aux produits pétroliers (+19,9 milliards) et, dans une moindre mesure, aux engrais minéraux et chimiques (+1 milliard). La hausse de la valeur des exportations des produits alimentaires reflète la performance des ventes à l’étranger de légumes frais (+12,2 milliards) et de produits arachidiers (+9,1 milliards), atténuée par celles des produits halieutiques (-8,6 milliards). A l’inverse, les exportations de ciment hydraulique, d’acide phosphorique et d’or brut ont enregistré des baisses respectives de 24,2 milliards (-27,7%), 36,2 milliards (-35%) et 6,2 milliards (-5,2%). Concernant les produits halieutiques, la baisse enregistrée est imputable au repli des prix à l’exportation (-11,3%) ; les quantités exportées s’inscrivant en hausse (+4,3%). Concernant l’acide phosphorique, le repli de la valeur des ventes à l’étranger est imputable quasiment aux prix à l’exportation (-40%) ; les quantités exportées ayant augmenté de 8,3%. S’agissant du ciment hydraulique, la contraction de la valeur des ventes à l’extérieur est essentiellement liée au repli des quantités vendues (-25%) en raison de la crise malienne.

S’agissant des exportations du Sénégal vers l’UEMOA, elles sont évaluées à 82,6 milliards au troisième trimestre de 2013 contre 81,7 milliards au trimestre précédent, soit une légère hausse de 0,9 milliard (+1,1%). Elles ont, ainsi, représenté 31,1% de la valeur totale des exportations de marchandises au titre du troisième trimestre de 2013 contre 24,1% au deuxième trimestre de 2013, soit un gain de 7 points de pourcentage. La part du Mali, principale destination des exportations du Sénégal dans l’Union, a diminué de 1,9 point de pourcentage en passant de 56,4% à 54,5% entre le deuxième et le troisième trimestre de 2013. Les exportations de marchandises vers ce partenaire au cours du troisième trimestre, ont porté essentiellement sur le ciment hydraulique et

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les produits pétroliers qui en ont représenté respectivement 30,8% et 28,1% (contre 35,2% et 18,8% au deuxième trimestre de 2013). Comparativement à la même période de 2012, les exportations du Sénégal au sein de l’UEMOA ont progressé de 14,2% (+5,5 milliards). En revanche, en cumul sur les neuf premiers mois de 2013, elles se sont inscrites en retrait de 2,9% (-3,9 milliards) par rapport à la même période de 2012.

5. 2. Importations des principaux produits

Les importations de biens, au titre du troisième trimestre de 2013, sont évaluées à 775,1 milliards contre 746,8 milliards le trimestre précédent, soit une hausse de 28,3 milliards (+3,8%). Celle-ci s’explique principalement par le renforcement des importations de produits pétroliers de 18,2 milliards (+9,7%), de produits pharmaceutiques de 6 milliards (+30,9%) et de « machines, appareils et moteurs » de 5 milliards (+5,2%). Elle a été atténuée par la contraction de 18,2 milliards des importations d’huiles brutes de pétrole. Toutefois, la tendance haussière affichée par les importations a été modérée par les achats de produits alimentaires qui se sont inscrits en retrait de 7,5% (-10,7 milliards). La baisse en variation trimestrielle des importations de produits alimentaires est imputable aux « froment et méteil » (-13 milliards, soit 46,2%) et aux « huiles et graisses animales et végétales » (-7,9 milliards, soit 37,7%), du fait notamment du repli des quantités importées de 38,5% et 38,8% respectivement. Par ailleurs, les importations du riz ont baissé de 2,2 milliards sous l’effet du repli des prix à l’importation ; les quantités importées s’étant inscrites en hausse de 3,5%.

En glissement annuel, la valeur des importations de biens a connu une augmentation de 1,3% (+9,9 milliards), tirée par la hausse des achats à l’étranger de produits pétroliers (+30,4%), de « produits pharmaceutiques » (+9,2%) et de « véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+16%). La hausse de la valeur des importations de produits pétroliers résulte essentiellement du renforcement des quantités importées d’« autres produits pétroliers » (+68,8%) et d’« huiles brutes de pétrole » (+20,9%). En revanche, les importations de produits alimentaires et de « machines, appareils et moteurs » ont enregistré des baisses respectives de 27,4 milliards (-17,2%) et de 15,3 milliards (-13,1%) en glissement annuel. Le repli des importations de produits alimentaires est le fait essentiellement des « huiles et graisses animales et végétales » (-58%), du « froment et méteil » (-42,2%) et du riz (-14,5%) dont les quantités importées ont baissé respectivement de 53,8%, de 31,6% et de 3,2%.

En cumul sur les neuf mois de 2013, les importations de biens sont estimées à 2200,1 milliards contre 2190,2 milliards, soit une hausse de 9,9 milliards. Celle-ci traduit essentiellement l’accroissement des importations de « machines, appareils et moteurs » de 9,4% (+26,8 milliards) à la faveur de l’augmentation des prix (+11%); les quantités exportés ont évolué en retrait de 1,5%. Par contre, la hausse de la valeur des

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importations au terme du troisième trimestre est atténuée par la contraction des achats à l’étranger des principaux produits d’importations, en l’occurrence les produits alimentaires (-31,7 milliards) et les produits pétroliers (-17,4 milliards). La baisse de la facture des importations de produits alimentaires (-3,3%) est en liaison avec les « huiles et graisses animales et végétales » (-46,1%), du fait notamment de la baisse des quantités importées (-41,7%), suite aux bons résultants de la campagne agricole 2012/2013. Le recul de la valeur des importations de produits pétroliers (-3,3%) est, pour sa part, principalement attribuable aux « huiles brutes de pétrole » (-6,8%) dont les quantités importées ont baissé de 3,7%. Cette situation témoigne de la morosité de l’activité de raffinage de pétrole.

Concernant les importations en provenance des pays de l’UEMOA, elles se sont établies à 18,7 milliards au troisième trimestre de 2013 contre 16,9 milliards le trimestre précédent, soit une légère hausse de 1,7 milliard. Elles ont représenté, ainsi, 2,4% de la valeur totale des importations de biens contre 2,3% au deuxième trimestre de 2013, soit un gain de 0,1 point de pourcentage. La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone avec une part évaluée à 96,1% au troisième trimestre 2013 contre 87,9% le trimestre précédent. Les importations provenant de ce pays ont essentiellement porté sur les « huiles et graisses animales et végétales », les « produits des industries para-chimiques » et les « bois et ouvrages » qui ont représenté respectivement 42,8%, 39,1% et 11% du total des biens en provenance de celui-ci. En glissement annuel, les importations provenant des pays de l’UEMOA se sont repliées de 11,5 milliards (-38,1%). Cumulativement sur les neuf premiers mois de 2013, elles ont enregistré un repli de 17,4% (-12,1 milliards) par rapport à la même période de 2012.

VI- FINANCES PUBLIQUES

L’exécution budgétaire a été marquée, au terme des neuf premiers mois de l’année 2013, par une baisse des ressources, combinée à une hausse des dépenses publiques. En effet, les recettes budgétaires, hors appels entrants, se sont inscrites en légère hausse de 1,8% pour se situer à 1055,7 milliards ; tandis que les dons ont enregistré une baisse estimée

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à 33,8% imputable essentiellement aux dons budgétaires qui chutent de 23 milliards pour se situer à 9,6 milliards à fin septembre 2013. Ce retrait des dons budgétaires s’explique par le don exceptionnel de 15 milliards reçu de l’Arabie Saoudite en 2012. Quant aux dépenses totales et prêts nets, ils ont enregistré une progression de 7% pour s'établir à 1429 milliards. Au total, le solde budgétaire global, est estimé en déficit de 255,5 milliards à fin septembre 2013 contre un objectif annuel fixé à 406 milliards.

6.1. Ressources budgétaires

Les ressources sont composées des recettes budgétaires pour 1055,7 milliards, des dons estimés à 66,4 milliards et des ressources du FSE à hauteur de 28,7 milliards. La baisse des ressources est imputable aux dons qui diminuent de 33,9 milliards (-33,8%) et dans une moindre mesure aux recettes budgétaires qui s’inscrivent en retrait de 9 milliards (-0,8%).

Les recettes budgétaires sont passées de 1064,71 milliards en cumul à fin septembre 2012 à 1055,7 milliards à la même période en 2013, soit en léger retrait de 0,8%. Toutefois, compte non tenu du montant des redevances sur les appels entrants chiffré à 27,6 milliards sur les recettes budgétaires de 2012, celles de fin septembre 2013 ressortiraient en hausse de 18,6 milliards (+1,8%).

Au niveau des taxes intérieures, la baisse du recouvrement est imputable essentiellement à la TVA intérieure hors pétrole qui enregistre en glissement une baisse de 27,8 milliards 15,7%). La moins-value s’explique par la contreperformance de certains secteurs pourvoyeurs de recettes de TVA mais aussi de la chute de la TVA précomptée.

Le recouvrement de l’impôt sur les sociétés s’est établi à 121,8 Mds à fin septembre 2013 contre un montant de 103,8 Mds un an auparavant, soit une évolution de 17,3% ; l’essentiel du recouvrement de l'IS provient du secteur des services (notamment les télécommunications) et dans une moindre mesure des industries alimentaires.

S’agissant des recettes pétrolières, elles ont été recouvrées pour un montant de 136,9 milliards en cumul sur les neuf premiers mois de 2013 contre un montant de 132,5 milliards à la même période en 2012, soit une amélioration de 4,4 milliards (+3,3%) en glissement annuel. Cette hausse est tirée principalement par les droits de porte sur le pétrole et la TVA à l’importation sur le pétrole qui enregistrent en glissement des hausses respectives de 22,4% et 4,6% pour s’établir à 63,4 milliards et 18,4 milliards. Cette augmentation a permis de contenir les baisses enregistrées sur la taxe spécifique sur le pétrole (-0,5 milliard) et le FSIPP (-3,1 milliards). 1 Ce montant comprend 27,6 milliards au titre des redevances sur les appels entrants mobilisés en 2012. Cette taxe a été supprimée en 2013.

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En comparaison par rapport aux objectifs de la loi de finances initiale, les recettes pétrolières enregistrent une moins-value de 33,8 milliards imputable essentiellement à la TVA sur le pétrole (-20,4 milliards) et à la taxe spécifique (-5,8 milliards).

Les dons mobilisés sont estimés à 66,4 milliards à fin septembre 2013 et se répartissent en dons en capital pour un montant de 56,8 milliards et en dons budgétaires chiffrés à 9,6 milliards. Par rapport à fin septembre 2012, les dons ont enregistré une baisse de 33,9 milliards (-33,8%) dont 23,2 milliards portant sur les dons budgétaires et 10,7 milliards pour les dons en capital. Le repli des dons budgétaires s’explique en partie par le don ponctuel qui avait été reçu de l’Arabie Saoudite en 2012.

6.2. Dépenses budgétaires

Les dépenses budgétaires sont estimées à 1429 milliards à fin septembre 2013 contre 1335 milliards pour la même période de 2012, soit une hausse de 93,9 milliards (+7%). Cette évolution traduit particulièrement la hausse des dépenses d'investissement et de celles courantes.

Les dépenses d’investissement sont estimées globalement à 511,5 milliards en cumul à fin septembre2013 contre 485,2 milliards un an auparavant, soit un accroissement de 5,4% tirée autant par les investissements sur ressources propres que celles sur ressources extérieures. En effet, les dépenses en capital sur ressources intérieures s’inscrivent en hausse de 7,2%, passant de 313,1 milliards à 335,6 milliards entre les deux périodes. Les dépenses en capital sur ressources internes représentent 65,6% des investissements globaux. Cet effort soutenu s’est également reflété sur le ratio des investissements sur ressources internes rapportés aux recettes fiscales qui ressort à 33,6%, soit largement au-dessus du plancher de 20% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA. Quant aux dépenses sur ressources extérieures, réévaluées à 175,9 milliards, elles devraient progresser de 2,2%.

S’agissant des dépenses courantes, elles se sont accrues de 77,4 milliards (+9,1%) pour s’établir à 925,3 milliards à fin septembre 2013. Cette évolution reflète l’accroissement des dépenses de fonctionnement et dans une moindre mesure de la masse salariale atténué par le repli des charges d’intérêts sur la dette publique.

En effet, les dépenses de fonctionnement sont évaluées à 511,1 milliards, progressant ainsi de 19,7% ; elles comprennent les ‘’transferts et subventions’’ et les charges de fournitures et d’entretien pour des montants respectifs de 217,4 milliards et 265 milliards. La masse salariale est, pour sa part, évaluée à 347,6 milliards, soit en légère hausse de 0,9% en glissement annuel. Quant au ratio de la masse salariale rapportée aux recettes fiscales», il est ressorti à 35,1%, soit légèrement au dessus du

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plafond communautaire fixé à 35%. Les charges au titre des intérêts sur la dette publique affichent, pour leur part, un retrait de 9,9 milliards (-12,9%). Celle-ci est perceptible autant sur la dette intérieure que sur celle extérieure qui enregistrent des diminutions respectives de 16,8% et 7,3% pour s’établir respectivement à 37,5 milliards et 29,2 milliards.

VII- DETTE PUBLIQUE

7.1. Encours de la dette

L’encours de la dette publique extérieure est estimé à 2318,2 milliards à fin septembre 2013 contre 2308,6 milliards à fin juin 2013, soit une hausse de 0,4%. En glissement annuel, il a progressé de 7,2%.

Concernant la dette publique intérieure, l’encours a augmenté de 21,4 milliards (0,4%) entre fin juin 2013 et fin septembre 2013 en passant de 811,4 milliards à 832,8 milliards. En glissement annuel, le stock de la dette intérieure a progressé de 7,1% à fin septembre 2013.

Au total, la dette publique est estimée 3151 milliards à fin septembre 2013 contre 3120 milliards à fin juin 2013, soit une progression de 31 milliards (+7,2%).

7.2. Service de la dette publique

Le service de la dette publique extérieure ordonnancé au troisième trimestre de 2013 se chiffre à 23,5 milliards contre 43,5 milliards au trimestre précédent, soit une baisse de 46,1%. Il est composé de 16,3 milliards au titre du principal et 7,2 milliards pour les paiements d’intérêts et commissions.

S’agissant de la dette intérieure, le service payé au troisième trimestre de 2013 est de 125,4 milliards dont 118,0 milliards de principal et 7,4 milliards d’intérêts et commissions. Ce montant intègre 90,3 milliards versés aux autres pays de l’UEMOA. Au deuxième trimestre 2013, le service afférent à la dette intérieure était de 83,8 milliards dont 36,1 milliards payés aux autres pays de l’Union.

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VIII - EVOLUTION DE LA SITUATION MONETAIRE

Appréciée sur la base des données provisoires à fin septembre 2013, l’évolution de la situation monétaire au cours du troisième trimestre de l'année 2013 fait ressortir par rapport au trimestre précédent :

- une dégradation de 5,6 % de la position extérieure du Sénégal ;

- une augmentation de 8,1 % du crédit intérieur ;

- un accroissement de 2,1 % de la masse monétaire.

En glissement annuel, la position extérieure s'est repliée de 160,5 milliards (-18,1 %) et le crédit intérieur s'est consolidé à hauteur de 190,6 milliards (+8,1%). La masse monétaire s'est, pour sa part, inscrite en hausse de 106,0 milliards (+3,8 %).

8.1. AVOIRS EXTERIEURS NETS

Les avoirs extérieurs nets des institutions monétaires sont ressortis à 723,9 milliards en septembre 2013, soit une contraction de 43,1 milliards par rapport au trimestre précédent (767,1 milliards) imputable à la situation de la Banque Centrale (-57,3 milliards), celle des banques de dépôts s'étant améliorée sur la période (+14,1 milliards).

En effet, les avoirs extérieurs nets officiels sont passés de 669,0 milliards en juin 2013 à 611,7 milliards en septembre 2013, en liaison principalement avec la baisse de 42,2 milliards de la position créditrice au compte des disponibilités extérieures accompagnée d'une hausse de 12,5 milliards des engagements de la Banque Centrale, notamment les transferts en instance de paiement.

Au niveau des institutions de dépôts, la position nette s'est consolidée de 14,1 milliards pour atteindre 112,2 milliards en septembre 2013, sous l'effet du dégonflement de 49,5 milliards des engagements extérieurs plus important que celui des avoirs bruts de 35,4 milliards.

8.2. CREDIT INTERIEUR

Le crédit intérieur s'est établi à 2.548,2 milliards en septembre 2013, contre 2.357,7 milliards en juin 2013, soit une hausse de 190,6 milliards imputable à la PNG et aux crédits à l'économie.

La Position Nette du Gouvernement s’est dégradée de 104,2 18

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milliards au cours du troisième trimestre de l'année 2013, passant de 125,6 milliards en juin 2013 à 229,8 milliards en septembre 2013. Cette évolution reflète une diminution des créances bancaires de l'État de 59,5 milliards et un accroissement des engagements de 44,7 milliards.

La baisse des avoirs bancaires de l'État est perceptible à travers le dégonflement de ses dépôts dans les livres de la Banque Centrale (-17,0 milliards) et des banques de dépôts (-38,3 milliards). L'évolution des engagements est, pour sa part, expliquée par l'augmentation des concours nets des banques primaires consentis à l'État (+48,9 milliards), en raison notamment de l'émission d'obligations du Trésor par appel public à l'épargne d'un montant de 66,9 milliards, dont 14,7 milliards souscrits par les banques locales.

Les crédits octroyés au secteur privé sont passés de 2.226,3 milliards en juin 2013 à 2.316,6 milliards en septembre 2013, du fait de l'augmentation principalement des crédits ordinaires (+85,8 milliards) et, dans une moindre mesure, des crédits de campagne (+4,5 milliards).

La structure des crédits ordinaires reste toujours marquée, à fin septembre 2013, par la prédominance des crédits à court terme. Ces derniers représentent 53,7 % de l'encours total, contre 40,9 % pour les crédits à moyen terme et 5,4 % pour ceux à long terme.

Les créances en souffrance nettes, pour leur part, sont passées de 9,9 % à 9,4 % au cours de la période sous-revue.

8.3. MASSE MONETAIRE

La masse monétaire est ressortie à 2.896,8 milliards en septembre 2013, contre 2.836,6 milliards en juin 2013. Cette progression de la liquidité globale de l'économie s'est reflétée sur les dépôts (+64,8 milliards ou +2,9 %), la circulation fiduciaire s'étant inscrite en repli de 4,5 milliards (-0,8 %).

Au regard des contreparties de la masse monétaire, l’évolution de la situation monétaire au cours du troisième trimestre 2013 fait apparaitre une dégradation des avoirs extérieurs nets et de la PNG, dont le niveau est atténué par une augmentation des crédits à l'économie.

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Chapitre II - SURVEILLANCE MULTILATERALE AU SENS DE l’UEMOA

I- CRITERES DE PREMIER RANG

Le solde budgétaire de base, à fin septembre 2013, est ressorti déficitaire de 176,4 milliards.

Le taux d’inflation est ressorti à 0,7% au terme du troisième de 2013, soit bien en-dessous du seuil de 3% fixé dans le cadre de la surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA.

L’encours de la dette publique est estimée 3151 milliards à fin septembre 2013, soit une progression de 31 milliards en variation trimestrielle. Elle représente ainsi 42,1% du PIB, soit en-dessous du seuil communautaire fixé à 70%.

Les arriérés de paiement : aucun arriéré de paiement tant extérieur qu’intérieur n’a été enregistré au terme du deuxième trimestre de 2013.

II- CRITERES DE SECOND RANG

Le ratio masse salariale sur recettes fiscales est ressorti à 35,1%, à fin septembre 2013, soit légèrement au-dessus du plafond communautaire de 35% ;

Le ratio investissements publics financés sur ressources internes/recettes fiscales  est évalué à 33,6% à fin septembre 2013, soit au-dessus de l’objectif de 20% retenu dans le cadre de la surveillance multilatérale de l’UEMOA ;

Le ratio déficit du solde extérieur courant hors dons sur PIB nominal devrait ressortir à 10,1% à fin décembre 2013, soit au-dessus du seuil communautaire de 5% ;

La pression fiscale devrait ressortir à 19,1% à fin décembre 2013, soit au-dessus du seuil de 17%.

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ANNEXES

FINANCES PUBLIQUES

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Tableau 2 : Recettes budgétaires à fin septembre 2013Cumul sept

12Cumul sept

131- IMPOTS DIRECTS 312,0 309,6

impots sur les sociétés 103,8 121,8impots sur le revenu 171,5 155,2 dont RAS CCAP 30,5 18,2IRVM / IRCM 22,4 17,7Taxe sur la plus value immobilière 1,9 2,2CFCE 12,4 12,7

2- IMPOTS INDIRECTS (hors Fsipp) 633,5 640,32.1 TAXES SUR BIENS ET SERVICES (yc.TVA porte) 488,2 485,6

Taxes sur biens et services intérieurs 287,4 265,7TVA intérieure hors pétrole 176,6 148,8TVA intérieure pétrole 1,7 3,5Taxe sur les opérat. Bancaires (TAF en 2013) 28,3 30,0Taxe sur la Consommation Hors pétrole 29,9 29,3

dont RUTEL 14,5 12,8

Taxe spécifique pétrole (hors TUR) 41,0 40,5Taxe sur les véhicules 5,8 4,8Taxe sur les contrats d'assurance 3,7 3,9CSMC (Contrib° sp. prod. mine et carrière) 0,4 4,7

0,0

Pm : TOTAL DGD Douanes 346,1 374,6

TVA à l'import 200,8 219,9Tva import hors pétrole 140,2 156,5Tva import pétrole 60,6 63,4

2.2 DROIT DE PORTE 145,3 154,7Droit de porte hors pétrole 130,3 136,3Droit de porte pétrole 15,0 18,4

3- DROITS ENREGIST. ET TIMBRE 37,5 36,3Droits enregistrements 28,2 25,1Droits de timbre 9,3 11,1

4- FSIPP 14,2 11,1

RECETTES FISCALES 997,2 997,3Revenus du domaine 8,6 11,4Redevances télécommunications 27,6 0,0Dividendes et produits financiers 27,7 45,0

dont dividendes 15,1 30,1dont intérêts de placement 2,7 2,8dont Commissions 9,9 12,1

Autres recettes non fiscales et recettes diverses 3,6 2,0

RECETTES NON FISCALES 67,5 58,4

TOTAL RECETTES 1064,7 1055,7Source : DGCPT

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Page 24: République du Sénégal · Web viewAu troisième trimestre de 2013, l’activité du secteur secondaire s’est repliée de 13,8%, en variation trimestrielle, et de 5,3%, par rapport

Tableau 3 : TOFE à fin septembre 2013

( en milliards F CFA ) TOFE prov. TOFE est. sept-12 sept-13

1. RESSOURCES ET DONS (y c FSE) 1192,0 1150,8Hors redevancesappels entrants 1164,4 1150,8

1.1 Recettes budgétaires et FSE 1091,7 1084,41.1 Recettes budgétaires hors FSE 1064,7 1055,7

111 -Recettes fiscales 997,2 997,3 112 -Recettes non fiscales 67,5 58,4

Hors redevances appels entrants 1037,1 1055,71.2 FSE 27,0 28,7

1.3 Dons 100,3 66,4 121 -Budgétaires 32,8 9,6 122 - En Capital 67,5 56,8

2. DEPENSES TOTALES ET PRETS NETS 1335,0 1429,0 2.1 Dépenses courantes 847,8 925,3 211 - Traitements et salaires 344,3 347,6 212 - Intérêts sur la dette publique 76,5 66,7

2121 Exterieure 31,5 29,2 2122 Interieure 45,0 37,5

213 - Autres dép. courantes 427,0 511,1

2.2. Dépenses en capital 485,2 511,5 221-financées/ress. Intérieures 313,1 335,6 222-financées/ress. Extérieures 172,1 175,9

2.3.Prêts Nets 2,0 -7,8 231-Prêts rétrocédés 12,3 7,4 232-Remboursement dette rétrocédée -10,3 -15,2

dont FSE -9,3

Solde Administration centrale -143,1 -278,1

Revenues 213,9 190,4Depenses 191,7 152,4

Solde Global des entites non financieres du secteur public22,2 38,0Solde Global de l'Adm. Centrale et des entites non fin. du secteur public-120,9 -240,2

Dons non compris -221,2 -306,6Balance primaire -44,3 -173,5Solde de base -69,3 -189,9

Solde de base définition UEMOA -69,3 -176,4

Ajustements base caisse (var. arriérés et fonds en route nets) -15,3Variations des arriérés (réd.=-) 0,0Autres fonds en route nets -15,3

5. Excédent ou déficit (-) -120,9 -255,5 Dons non compris -221,2 -321,9

source : DGCPT

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