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JEUDI 5 DÉCEMBRE 2013 - 1 ER SAFAR 1435 - N° 7042 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Photo : NewPress Photo : DR l MORT DE PAUL AUSSARESSES, L’ASSASSIN DE LARBI BEN M’HIDI Le crépuscule du tortionnaire Le Bonjour du «Soir» Aux Etats-Unis, une société vient d'être condamnée pour corruption en Algérie. Une autre, italienne et très connue celle-là, est au centre d'une gros- se affaire de corruption, toujours chez nous. Un responsable de cette société a été arrêté et a livré les noms des corrom- pus à la justice de son pays : il a cité Farid Bedjaoui qui agissait pour le comp- te de Chakib Khelil et livré tous les détails sur les lieux des réunions, les dates, les sommes, etc. Au Canada, il se pourrait qu'une autre affaire de corrup- tion, ayant pour théâtre l'Algérie, débouche sur des arrestations. Partout, les corrupteurs sont arrêtés. Quant aux corrompus, ils ne risquent absolument rien ! C'est que, là-bas, les deux bras de la balance symbolisant la justice sont au même niveau, à un millionième de milli- mètre près ! Quant à ceux de la justice algérienne, ils ont un grave problème ! L'un se trouve sur la planète Mars et l'autre est au centre de la Terre ! Vous avez une idée du temps qu'il faudra pour les rééquilibrer ! Le temps de liquider toutes les richesses de ce pays et de faire du duo Chakib-Farid l'exemple à suivre pour les générations futures ! [email protected] (*) Le bras de la balance Draâ El Mizan (*) Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l LE CNES DÉNONCE ET MENACE UNIVERSITÉS : LE BRAS DE FER ENGAGÉ l SOMMET FRANCO-AFRICAIN DE PARIS LES 6 ET 7 DÉCEMBRE La Françafrique est-elle derrière nous ? La Françafrique est-elle derrière nous ? PAGE 5 Lire en pages 8 et 9 PAGE 4

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JEUDI 5 DÉCEMBRE 2013 - 1ER SAFAR 1435 - N° 7042 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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lMORT DE PAUL AUSSARESSES, L’ASSASSIN DE LARBI BEN M’HIDI

Le crépusculedu tortionnaire

Le Bonjour du «Soir»

Aux Etats-Unis, une société vientd'être condamnée pour corruption enAlgérie. Une autre, italienne et trèsconnue celle-là, est au centre d'une gros-se affaire de corruption, toujours cheznous. Un responsable de cette société aété arrêté et a livré les noms des corrom-pus à la justice de son pays : il a citéFarid Bedjaoui qui agissait pour le comp-te de Chakib Khelil et livré tous lesdétails sur les lieux des réunions, lesdates, les sommes, etc. Au Canada, il sepourrait qu'une autre affaire de corrup-tion, ayant pour théâtre l'Algérie,débouche sur des arrestations. Partout,les corrupteurs sont arrêtés. Quant auxcorrompus, ils ne risquent absolumentrien !C'est que, là-bas, les deux bras de la

balance symbolisant la justice sont aumême niveau, à un millionième de milli-mètre près ! Quant à ceux de la justicealgérienne, ils ont un grave problème !L'un se trouve sur la planète Mars etl'autre est au centre de la Terre ! Vousavez une idée du temps qu'il faudra pourles rééquilibrer ! Le temps de liquidertoutes les richesses de ce pays et defaire du duo Chakib-Farid l'exemple àsuivre pour les générations futures !

[email protected](*) Le bras de la balance

Draâ El Mizan (*)

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4 lLE CNES DÉNONCE ET MENACE

UNIVERSITÉS :LE BRAS DEFER ENGAGÉ

lSOMMET FRANCO-AFRICAIN DE PARISLES 6 ET 7 DÉCEMBRE

La Françafriqueest-elle derrière

nous ?

La Françafriqueest-elle derrière

nous ?

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UU n élu de l’APC de Bir-Mourad-Raïs vient d’êtren élu de l’APC de Bir-Mourad-Raïs vient d’êtrecondamné par la justice pour une affairecondamné par la justice pour une affaired’escroquerie. L’élu sur la liste du FFS a étéd’escroquerie. L’élu sur la liste du FFS a été

condamné à 2 mois de prison avec sursis et lacondamné à 2 mois de prison avec sursis et larestitution de 1 million trois cents mille dinars (1 300restitution de 1 million trois cents mille dinars (1 300000 DA). Il reste à savoir si cet élu va être suspendu000 DA). Il reste à savoir si cet élu va être suspendu

par les autorités de la wilaya.par les autorités de la wilaya.

PP ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Pensez-vous que les pouvoirs publics ont fait preuve de transparence dans le dossier

de la 3G ?Oui : 7,67%Non : 86,28%S. opinion : 6,05%

Ajoutez-vous foiaux déclarations

du Premierministre lorsqu’ilaffirme qu’il n’estpas en campagne

électorale ?

[email protected]

Jeudi 5 décembre 2013 - Page 3

Contrôle antidopageLe lancement en Algérie d’un laboratoire de contrôleLe lancement en Algérie d’un laboratoire de contrôle

antidopage semble cette fois-ci en bonne voie. Ainsi, leantidopage semble cette fois-ci en bonne voie. Ainsi, leministère de la Jeunesse et des Sports, qui pilote cetteministère de la Jeunesse et des Sports, qui pilote cetteopération, est en phase d’acquisition du matériel devantopération, est en phase d’acquisition du matériel devantéquiper ce laboratoire.équiper ce laboratoire.Et d’ailleurs, un appel d’offres vient d’être lancé dans ce sens.Et d’ailleurs, un appel d’offres vient d’être lancé dans ce sens.

Un élu escroc

C’EST MA VIEZahia avait tout pour Œtre heureuse...

Zahia a une famille qui l’adore, un diplôme qui luiouvrira toutes grandes les portes de l’emploi, une santé àtoute épreuve et des amis qui se pliaient en quatre pour luirendre service. Jusqu’au jour où son existence a basculé...

VOYAGE CULINAIREBoumerdoukh, un plat au goßt

fort du piment vertCette semaine, nous irons dans la région du Sud algérien pour

y découvrir un plat traditionnel, préparé par les plus anciens lorsde fêtes religieuses, accompagné de viande en sauce.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESAlors, tous les AlgØriens politisØs !A les entendre épiloguer sur les sujets qui font l’actualité

politique, les Algériens donnent l’impression d’être tous au fait des moindres bouleversements que vit le pays.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Aujourd�hui, chaque AlgØrien se voit dans le droit d�utiliser sa

fonction et ses relations personnelles pour s�approprier le bien public»Dans ce jeu de questions-réponses auquel il a bien voulu se prêter, Larbi Mehdi a expliqué

comment les Algériens jugent la gestion des dirigeants politiques. Il nous éclaire sur la conception dela chose politique du commun des citoyens ainsi que les raisons de la perte de confiance

des gouvernés en leurs gouvernants.

Retrouvez ce samedi le n°97 de SoirmagazineSommaireSommaire

Du nouveaudans l’affaire

SaipemEn détention depuis le

23 juillet dernier, PeterVarone, l’ancien directeurde l’exploitation deSaipem, inculpé dansl’affaire de versement depots-de-vin pourl’obtention de marchés enAlgérie, vient d’être placéen résidence surveilléepar le juge chargé del’instruction de cetteaffaire. Une décisionvenue récompenser labonne volonté affichée parl’accusé pour collaboreravec la justice afin derévéler l’identité de tousles protagonistes de cetteaffaire.

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIREOrdre National des Experts-Comptables Algériens

Sous le haut patronage de Monsieur le Ministre des Finances ,l 'Ordre Nat ional des Experts-Comptables organise en marge de sonAssemblée Générale son 2 ème Congrès les 09 et 10 Décembre 2013 àl 'hôtel Aurassi , Alger :

Le thème retenu pour ce 2 ème Congrès es t :

«L'Expert-Comptable au cœur de l ' invest issement et du partenariat»

Cette manifestat ion sera encadrée par des intervenants de hautniveau, tant nat ionaux qu 'é t rangers qui , auront à t ra i ter de différentesproblématiques retenues au niveau du programme de cet événement .

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Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Le projet propose «despeines dissuasives» allant jus-qu'à la peine capitale en cas dedécès de la victime d'enlève-ment et des peines d'emprison-nement allant jusqu'à deux anspour les cas de mendicité avecmineurs.

L'article 293 bis du codepénal stipule que «quiconque,par violences, menaces oufraudes, enlève ou tente d'enle-ver une personne, est puni de laréclusion criminelle de dix ans àvingt ans et d'une amende de 1000 000 à 2 000 000 DA». Si lapersonne enlevée est soumiseà des tortures corporelles ou sil'enlèvement a pour but le paie-ment d'une rançon, le coupableest puni de la réclusion crimi-nelle à perpétuité et ne bénéfi-cie pas des circonstances atté-

nuantes. Si la personne enle-vée décède, la peine peut allerjusqu'à la peine capitale. Lorsde son passage devant lesdéputés, le ministre de laJustice, Tayeb Louh, a présentéson projet suivi d’un débat.

Une opportunité saisie pardes députés de l’oppositionpour revenir sur des questionsd’actualité qui n’ont pas de liendirect avec l’ordre du jour de laplénière. Ghani Boudebouz,député d’El Islah, a stigmatiséla disposition de l’article 49 duprojet qui ramène l’âge de laresponsabilité pénale pour unenfant de 13 à 10 ans.

La peine de mort est l’autrepoint qui a suscité un granddébat hier à l’APN. Le sujet divi-se la classe politique. Pour leFFS, son maintien ou son aboli-tion nécessitent un débat natio-

nal. «Le dossier est complexeet très sensible. Il faut arrêterde manipuler les familles desvictimes dans le seul objectif defaire passer des lois oppres-sives», selon le parti.

Pour Lakhdar Benkhelaf,l’article 293 bis du projet decode pénal reste flou concer-nant l’application de la peine demort sur les personnes impli-quées dans le kidnapping et leviol des enfants.

Le député du parti El Adalaestime que le gouvernements’est soumis aux pressions dela communauté internationale.Les députés de l’Alliance del’Algérie verte ont estimé qu’endécidant de ne pas appliquer lapeine de mort, le gouvernementne fait qu’encourager les actesde kidnapping et de violencecontre les enfants.

Sur cet aspect, le législateurdonne aussi l’impressiond’avoir entendu les cris d’alertedes associations. En effet, l’ar-ticle 195 de ce projet stipule :«Est puni d’un emprisonnementde six mois à deux ans, qui-conque qui mendie avec unmineur de moins de 18 ans ou

l’expose à la mendicité.» Lapeine est portée au doublelorsque l’auteur de l’infractionest un ascendant du mineur outoute personne ayant une auto-rité sur celui-ci.

Les peines prévues par leprésent article ne sont pasapplicables «si l’auteur de l’in-fraction est la mère du mineurdont la situation de détresse estprouvée». Le projet propose ledurcissement des procédurespénales relatives à l’exposition,le délaissement des enfants etla vente d’enfants.

L’article 319 bis stipule :«Est puni d’un emprisonnementd’un an à cinq ans et d’uneamende de 100 000 DA à 500000 DA, quiconque vend ouachète un enfant de moins de18 ans à quelque fin que ce soitet sous quelque forme que cesoit.» «Est puni des mêmespeines, l’instigateur ou l’inter-médiaire dans la conclusion dela vente d’enfants», selon lemême texte. Le débat se pour-suivra aujourd’hui. Et la répon-se du ministre est attenduepour l’après-midi.

A. B.

Le Soird’Algérie

Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE4ActualitéMORT DE PAUL AUSSARESSES, L’ASSASSIN DE LARBI BEN M’HIDI

Le crépuscule du tortionnaire

ABDELMALEK SELLAL À PARTIR DE BISKRA :

«C’est grâce aux réformes politiques deBouteflika que l’opposition peut s’exprimer»

TAYEB LOUH À L’APN

Les députés débattent de l’amendement pénalLe projet de loi modifiant et complétant l'ordonnanceportant code pénal examiné actuellement auParlement propose un durcissement des peinesallant jusqu'à la peine capitale pour les cas d'enlève-ment de mineurs, outre des peines d'emprisonne-ment pour les cas de vente d'enfants ou de mendici-té avec des mineurs.

Saïd Mekbel a étéassassiné le 3décembre 1994.

Evoquer l’homme, le journa-liste et le brillant billettistequ’il fut, par ces temps dereligiosité salafiste ambian-te, de repli identitaire et reli-gieux et de culture de l’oubli,est un devoir de mémoire.Envers celui avec qui j’ai tra-vaillé au Matin et envers tousces journalistes – plus d’unecentaine – assassinés durant ces années 90, les auteursde ces meurtres n’ayant jamais été retrouvés.

Difficile d’oublier ce samedi 3 décembre 1994, unjour de grisaille. Ce jour-là, il est midi, Saïd Mekbeldéjeunait avec une collègue du Matin à la pizzeriaMarhaba, rue Belhouchet, à Hussein-Dey, à moins d’unecinquantaine de mètres des locaux du journal, avantqu’un homme surgissant des toilettes ne lui tire uneballe dans la nuque. Saïd n’est pas tombé. Il est restéassis, tenant entre ses mains un couteau et une four-chette, la tête légèrement inclinée comme s’il réfléchis-sait en regardant le contenu de son assiette. Il respiraitencore quand nous sommes accourus, deux collèguesdu journal, — Abdelwahab Djakoun, le photographeHebbat Wahab et moi, dans ce restaurant vidé soudaine-ment de ses clients habituels, nous lui avons demandéde tenir avant l’arrivée des secours. Le crime, bien querevendiqué, est resté impuni.

Dans le matin du 3 décembre 1994, sous le pseudoOmar Sahli, j’écrivais ceci : «Saïd Mekbel se revendi-quait volontiers d’être «un petit Kabyle», une façoncomme une autre de faire un pied-de-nez aux «grandsde ce pays».

Saïd Mekbel était le 33e journaliste assassiné depuisqu’un certain Mourad Si Ahmed, dit Djamel Al-Afghani,alors «émir» du GIA (Groupe islamique armé), avaitdécrété, en 1993, que «les journalistes qui combattentl’Islam par la plume périront par la lame». Témoin ducrime – il était attablé à quelques mètres de Saïd —notre collègue Amar Ouagueni (36 ans), fervent suppor-ter de l’USMA et surtout musicien de chaâbi, qui tombe-ra huit mois plus tard sous les balles des tueurs un 21août 1995 dans son quartier de la Scala à Alger.

Si les journalistes assassinés faisaient la «Une» desquotidiens nationaux, provoquaient aussitôt des ras-semblements de journalistes et de la société civile etparfois des grèves des journaux en signe de protesta-tion, ailleurs, excepté pour l’assassinat de Djaout, puisde Mekbel, la mort des journalistes algériens ne faisaitpas pleurer dans les chaumières : dans les médias fran-çais, excepté l’Humanité, ils avaient droit au mieux àune info, une brève — entre 600 et 1 000 signes en jar-gon journalistique.

Mais bon… En ce temps-là, les journalistes algériensétaient bien seuls. La solidarité internationale – jel’avais évoqué lors d’une émission sur France Culture àlaquelle participait Edwy Plenel — n’était pas au rendez-vous. Et quand elle l’était – je me souviens d’un débat àLille en 1993, puis à Orléans en 1995 où venant d’Algérieon devait expliquer ce qui se passait alors, les menacesauxquelles étaient confrontés les journalistes algériens,il nous fallait convaincre ceux qui nous écoutaient queles auteurs des crimes appartenaient au GIA et au FIDA(Front du djihad armé), ce groupe spécialisé dans lesassassinats des intellectuels et artistes, et ce, en raisondu doute insinué par des médias français tendant àdéculpabiliser les islamistes, même quand ils revendi-quaient haut et fort leurs crimes. Il nous fallait doncexpliquer que l’éradication des élites algériennes était lebut visé par «ces monstres qui veulent éteindre lesétoiles», selon l’expression du regretté Matoub Lounès.Et ma foi, les terroristes y ont presque réussi : l’Algéries’est vidée de ses élites – plusieurs centaines de mil-liers de cadres, intellectuels, chercheurs, membres desprofessions libérales, artistes – ont quitté le pays. Etcela se ressent aujourd’hui à tous les niveaux au pointoù le «raki» est en train de supplanter le militant démo-crate…

Cette époque est certes derrière nous. Mais les jour-nalistes ne sont pas pour autant à l’abri, car la liberté dela presse est loin d’être acquise. Elle le sera sans doutele jour où un chef d’Etat élu démocratiquement ferasiennes ces phrases du Président américain ThomasJefferson prononcées il y a près de 200 ans : «La sécu-rité de tous réside exclusivement dans la liberté de lapresse» et que «ceux qui renoncent à la liberté au nomde la sécurité ne méritent ni la sécurité ni la liberté.»Entre un gouvernement sans journaux et des journauxsans gouvernement, Jefferson précisait qu’il opteraitpour les journaux.

H. Z.

CE MONDE QUI BOUGE

Par Hassane Zerrouky

Devoir de mémoire, c’étaitun 3 décembre 1994

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Jusqu’à son ultimesouffle, Paul Aussaresses s’estrefusé à exprimer le moindrerepentir par rapport à la torturequ’il a systématisée et prati-quée avec ses zombis lors de labataille d’Alger.

Dans son livre ServicesSpéciaux, Algérie 1955-1957,paru en 2001, il avouait et assu-mait la pratique de la torture.Une torture qu’il avait dit «tolé-rée, sinon recommandée parles politiques». Ce livre-aveu,qui souleva une tempête poli-tique et des réactions en chaî-ne, était suivi d’interviews dansles médias dans lesquelles

Aussaresses assumait avectranquillité sa barbarie. «Est-ceque la torture m’a posé des pro-blèmes ? Je dois dire non. Jem’étais habitué à tout cela»,répondait-il alors sans éprouverle moindre haut-le-cœur. Il nese masquait pas face à sescrimes. Il en assumait avec unbrin de fierté son entière res-ponsabilité, bourreau dépouilléde tout sentiment humain.

Chef des services de ren-seignement à Alger, au milieudes années 1950, PaulAussaresses a torturé sansétats d’âme. «La torture devientlégitime quand l’urgence s’im-pose (…) il était rare que les pri-

sonniers interrogés la nuit seretrouvent encore vivants aupetit matin. Qu’ils aient parlé oupas, ils étaient généralementneutralisés», confessait-il sanstrembler.

Après s’être initié à la tortu-re à Skikda (ex-Philippeville),où il tua sans discernement,Aussaresses est appelé en1957 à Alger pour épauler legénéral Massu. Il exécuta tour àtour deux figures embléma-tiques du FLN, l’avocat AliBoumendjel et le chef du FLNdans la capitale, Larbi BenM’hidi. Froid, il raconta l’exécu-tion de ce dernier : «Nousl’avons empoigné et pendu,d’une manière qui puisse lais-ser penser à un suicide.» Dansson aveu, il éclabousse enmême temps le ministre del’Intérieur français de l’époque,François Mitterrand, qui aurait,selon lui, encouragé l’exécu-tion.

Aussaresses était le premierofficier à reconnaître la pratique

de la torture en Algérie pendantla guerre de Libération. Sonlivre, au-delà des confessionsmacabres, imposa au débatpublic, en France même, laquestion de la torture colonialependant la guerre d’Algérie. LaFrance est mise à mal par cetteimage de son passé colonialque lui renvoie le livred’Aussaresses.

Le tortionnaire est sevré desa légion d’honneur. Ses galonsretirés. Mais il ne se repentpoint. Jusqu’à sa mort.Louisette Ighil Ahriz, qui avaitrelancé en 2000, dans une tri-bune du journal le Monde, ledébat sur la torture française enAlgérie, a estimé, dans unedéclaration à l’AFP, que PaulAussaresses aurait dû exprimerses regrets pour son comporte-ment de tortionnaire. «Il a étéhonnête. Il a reconnu avoir tor-turé des Algériens (…) mais iln’est pas allé jusqu’au bout. Ilaurait dû exprimer ses regrets.»

S. A. I.

Comme tous ses homologues précé-dents et depuis quelques semaines, c’est leprésident de l’APW de Biskra qui a ouvert lebal. Son intervention n’est que louanges «àson excellence Abdelaziz Bouteflika». Puiscette séquence que l’on répète à traverstoutes les wilayas, désormais. «Au nom detous les élus et de tous les habitants deBiskra, nous tenons à exprimer notre grati-tude et notre reconnaissance envers sonexcellence Abdelaziz Bouteflika pour tout

ce qu’il a fait pour notre wilaya et le pays etnous tenons à lui exprimer notre soutienpour un quatrième mandat afin qu’il puissepoursuivre son programme...».

Immédiatement après, le wali lui emboî-te le pas, comme ses autres homologuesdans d’autres wilayas, pour «conforter» parles chiffres et au nom de l’administration,les «affirmations» du «représentant dupeuple». Et comme toujours, le bilan n’estévoqué qu’à partir de 1999.

Le terrain ainsi préparé, c’est le Premierministre qui porte la position officielle. Ilcommence par noter les progrès enregis-trés par la wilaya. «Nous avons vu aujour-d’hui que de nombreux projets ont été lan-cés à Biskra. Mais cela n’est rien à ce quiest encore programmé comme grands pro-jets.» Il citera, entre autres, la raffinerie et lacimenterie. «Ce qui me permet de direqu’aujourd’hui, je rentre soulagé sur Alger.Biskra a réellement pris son envol.» Il parle-ra de secteurs comme l’agriculture, l’indus-trie et du tourisme. «Il nous faut une véri-table révolution dans les mentalités pourrelancer ce secteur.» Cela, afin d’entrer

dans le vif du sujet. «Le gouvernements’était engagé auprès du Parlement àsuivre le programme du Président sur le ter-rain. C’est d’ailleurs l’objectif de ces visitessuccessives.» Pour le Premier ministre,«parler, aujourd’hui, du bilan de l’Algériedevient excitant. L’Algérie est, aujourd’hui,une île, un havre de paix dans un environ-nement de grandes turbulences. Et que toutle monde sache que, jamais, nous ne per-mettrons que l’on touche à notre stabilité».

Et d’enchaîner, sans transition : «Tousles Algériens savent très bien à qui revientle mérite de ce que l’Algérie retrouve laquiétude et la sécurité grace à sa politiquede réconciliation nationale. C’est lePrésident Abdelaziz Bouteflika.» Ce ne serapas tout. Pour la première fois, Sellalrépond à l’opposition. «C’est également,assénera-t-il, grâce aux réformes politiquesengagées par le Président que l’oppositionpeut s’exprimer, aujourd’hui, à traversdiverses tribunes politiques et média-tiques». C’est donc bien parti pour uneescalade dans la campagne…

K. A.

Ce n’est pas une âme apaisée ni une conscience sou-lagée qui s’en sont allées rejoindre Dieu. PaulAussaresses, général aux galons tachés de sang deses victimes algériennes torturées, exécutées sansprocès, est décédé mardi dans un village reculé de laFrance à l’âge de 95 ans. «Il aurait dû exprimer sesregrets», a regretté Louisette Ighil Ahriz à l’annoncede la mort du général tortionnaire.

C’est devenu un rituel bienréglé : les visites de AbdelmalekSellal à travers le pays, plus parti-culièrement ses rencontres avecles représentants de la «sociétécivile», prennent désormais desallures de véritables meetings decampagne électorale pourAbdelaziz Bouteflika ! Cela s’estencore vérifié à El-Oued mardi età Biskra hier mercredi.

De notre envoyé spécial à Biskra,Kamel Amarni

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Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Le successeur de Harraoubiarisque de faire face dans lessemaines à venir à un mouvementde protestation. Et pour cause, leCnes, qui temporisait jusque-là,fait état d’une situation critique ausein des universités.

Une situation qui fera l’objetd’un examen lors de la tenue d’unesession extraordinaire de sonconseil national dont la date resteà fixer. Sans concession, le Cnesdéplore une «situation pédago-gique lamentable et déplorable»,des réformes pédagogiquesdéconnectées de la réalité écono-mique et sociale de l’Algérie sanscompter les besoins de l’économie

nationale. Le syndicat pointe dudoigt une recherche scientifique«atrophiée» par des politiquesrégulièrement remises en cause etsouvent contradictoires et unegestion «chaotique et confuse» nerépondant à aucun critère de com-pétence et sur «des bases clienté-listes» sans transparence aucune.

Sur un plan purement sociopro-fessionnel, la situation est toutaussi complexe. Le Cnes évoqueles salaires des maîtres assistantsde rang A et B qui constituent lamajorité du corps enseignant et quiont été vite rattrapés par l’inflationet les modifications opérées par laFonction publique dans plusieurssecteurs et ayant tout simUne ple-

ment ébranlé l’ensemble de lagrille des salaires nationale établiesur la base des diplômes et non del’ancienneté.

La revendication relative auxlogements reste insatisfaite. Elleconstitue, selon le Cnes, «unebombe à retardement» après lesmultiples promesses et surtout

l’opacité qui entoure le programmespécial annoncé en 2007 par leprésident de la République.

Le Cnes déplore l’exploitationabusive de la machine judiciaire etdes commissions paritaires deve-nues «des tribunaux internes del’administration», l’insécurité mon-tante dans les franchises universi-

taires qui atteint souvent l’agres-sion physique sans aucune inter-vention de l’administration et lesentraves quasi régulières auxlibertés syndicales et les intimida-tions dont font l’objet les syndica-listes.

Face à tous ces problèmes, leCnes souligne «l’incapacité de latutelle à répondre depuis desannées aux revendications justeset légitimes des enseignants cher-cheurs et s’interroge sur l’existen-ce d’une volonté suffisante pourouvrir de nouveaux horizons allantdans le renforcement du dialoguesocial». Une situation qui mèneraforcément vers «un processus dedémobilisation générale d’un seg-ment foncièrement important de lasociété». Le Cnes, qui maintientouverte la session de son conseilnational, fixera bientôt une datepour la tenue d’une session extra-ordinaire durant laquelle il seraarrêté des décisions et un pland’action ainsi que des mouve-ments de protestation.

N. I.

Le Conseil national des enseignants du supérieur(Cnes) revient au devant de la scène. La trêve qu’a connuele secteur de l’enseignement supérieur risque d’être rom-pue. Le Cnes, qui déplore une situation pédagogiquelamentable et déplorable de l’université, maintient sonconseil national ouvert en attendant la tenue d’une ses-sion extraordinaire qui aura à valider «un processus deprotestation».

Le Soird’Algérie

Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE5ActualitéLE CNES DÉNONCE ET MENACE

Universités : le bras de fer engagé

Le conflit interne qui secoue lesyndicat national des travailleurs del’éducation (SNTE) ne trouve tou-jours pas de solution.

La justice a pourtant tranché enfaveur des anciens membres duConseil national. Ces derniersaccusent le ministère du Travail deprendre partie avec la partie adver-se.

Le SNTE, Ali Chebbouti, monteau créneau. Bénéficiant d’une déci-sion de justice qui a tranché défini-tivement dans la crise interne quisecoue le syndicat depuis 2003,Chebbouti a expliqué hier que leministère du Travail refuse toujoursd’appliquer cette décision.

Une situation qui intrigue lesmembres du syndicat qui ne com-prennent pas les motivations duministère de la Justice. «Nousavons présenté tous les docu-ments, attestant que nous avons eugain de cause et que M.Boudjennah, qui a pris les rênes duSNTE depuis 2003 a été débouté,mais le ministère du Travail trouvequ’il ya encore des ambiguïtés», aindiqué hier M. Chebbouti dans unpoint de presse. Selon ce dernier,le ministère du Travail «plaide enfaveur de Boudjennah comme s’ilétait son avocat».

Chebbouti a rappelé que«Boudjennah s’est emparé du syn-dicat et a pris sa présidence, alorsqu’il était exclu et radié des rangsdu SNTE».

Le SNTE compte convoquer sonconseil national durant lesvacances scolaires et décider desactions à prendre, à l’encontre duministère de Travail.

S. A.

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F.-Zohra B. - Alger (Le Soir)- La Coordination nationale desadjoints de l’éducation affiliée auSnapap hausse le ton et décidede multiplier les actions de pro-testation. Selon les représen-tants du syndicat, les respon-sables de la tutelle avaient refu-sé de les recevoir hier, alors quele rendez-vous avait été prispour des discussions sur lesrevendications de ce corps.«C’est le ras-le-bol, les tra-vailleurs sont las des promessesnon tenues et cela dure depuisl’année 2008. À la demande desresponsables du ministère, nousavons accepté ce mardi de gar-der les personnes, venues pourle sit-in, éloignées de l’annexe.Ils ont dit que ce n’est qu’à cettecondition que nous serons reçushier, mais ils n’ont pas tenu leurpromesse. Hier, il ne nous a

même pas été permis de resterdans la salle d’attente», a décla-ré M. Fertaki.

Ainsi, le syndicat a décidé, ensigne de protestation, de boycot-ter l’examen professionnel quiaura lieu les 8 et 9 de ce mois.Cet examen devait permettreaux adjoints de l’éducation prin-cipaux de passer à la catégorie10.

Les adjoints de l’éducationtiendront aussi un sit-in le jourmême de l’examen devant lesdirections de l’éducation des dif-férentes wilayas du pays. Lesyndicat ne s’arrête pas là et aaussi opté pour l’organisationd’un sit-in devant l’annexe duministère de l’Education pendantla deuxième semaine des pro-chaines vacances. «Nousremettrons aussi une autre lettreouverte au président de la

République. Notre situation nepeut plus durer. Nos revendica-tions n’ont pas été satisfaites etnous souffrons toujours desmêmes disparités», s’indigne lesyndicaliste. Les adjoints del’éducation revendiquent l’appli-cation des engagements que latutelle a pris au mois de marspassé, disent-ils. Il s’agit notam-

ment de la promotion automa-tique pour les adjoints qui ontobtenu la moyenne lors des dif-férents concours. Ils dénoncentaussi le fait que leurs annéesd’expérience n’aient pas étéprises en compte. Les adjointsdemandent également l’intégra-tion à la catégorie 10.

F.-Z. B.

LES ADJOINTS DE L’ÉDUCATION RESTENT MOBILISÉS

Des sit-in et actions de boycottpour les prochains jours

L’université vit une situation pédagogique déplorable.

Le journal Liberté est absent deskiosques ce jeudi 5 décembre. Lacause ? L’entrée en grève illimitéedes personnels techniques et assi-milés qui revendiquent une revalori-sation salariale. La direction dujournal a, en fin de journée, émisune proposition. Elle n’a pas agrééles grévistes.Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le

bras de fer entre la direction du journal et lestravailleurs grévistes, qui agissent sous labannière de l’UGTA, est donc parti pour s’éta-ler dans le temps. La direction du journal,après avoir consulté durant la journée l’ac-

tionnaire principal, le patron du groupeCevital, a fait une proposition qui ne semblepas satisfaire les grévistes. «J’ai informé, àtravers une note affichée, que la direction aconsenti à dégager 37% de la masse salaria-le brute mensuelle en termes d’augmenta-tions de salaires pour les corps de métiers,ce qui représente des augmentations desalaires oscillant entre 50 et 70%.L’actionnaire principal a donné carte blanchepour cette revalorisation. Avec ces augmen-tations, nous sommes l’entreprise la plusrémunératrice de la presse nationale», aexpliqué Abrous Outoudert, directeur depublication de Liberté, joint, hier, par télépho-ne. Les travailleurs grévistes ne sont pas

satisfaits. Dans une déclaration, la secondedu jour, la section syndicale UGTA, initiatricedu débrayage, s’est déclarée insatisfaite. Ellereproche à la direction du journal de ne pasparler vrai. Selon elle, la grille de salaires aété bel et bien négociée et il ne restait que samise en application. «Les négociations entrele syndicat et les représentants de l’em-ployeur sont bel et bien finies depuis le 13novembre 2013, un ultimatum de 12 jours aété accordé pour appliquer la grille, suivi d’unpréavis de grève de 9 jours», riposte la sec-tion syndicale qui réfute l’argumentaire de ladirection qui a informé, entre autres, d’un flé-chissement de 1,32% du chiffre d’affairesentre 2009 et 2013. S. A. I.

SUITE À UNE GRÈVE DES CORPS DE MÉTIERS

Liberté absent des kiosques

CONFLIT AU SEINDU SYNDICAT SNTE

«Le ministère du Travail

refuse d’appliquerla loi», selonChebbouti

Les membres de la Coordination nationale des adjoints del’éducation ont décidé hier d’aller vers plusieurs actions deprotestation dans les prochains jours. Ils disent ainsi dénon-cer le refus des responsables de la tutelle de les recevoir hier,alors qu’un rendez-vous avait été pris la veille, quand ilsavaient accepté d’annuler leur sit-in devant l’annexe du minis-tère de l’Education.

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L’opérateur de téléphoniemobile Mobilis promet unetrès bonne qualité de servi-ce de la 3G avec un débitplus proche de celui qu’offrela 4G prévue d’ici 2015 et ce,par l’acquisition d’équipe-ments multistandards.

Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - C’est ce que son directeurgénéral soutenait, hier, au forumdu quotidien El Moudjahid dont ilétait l’invité. Lui pour qui la veille,mardi, était une journée historiquede l’Algérie en ce sens qu’ellemarque, selon lui, «le début d’unenouvelle ère technologique qui vabouleverser la vie des Algériensprochainement». Saad Damma aconsidéré que les délais de la3G+ sont relativement courts,remerciant, au passage, les pou-voirs publics pour l’énorme travailaccompli en ce sens.Et d’exprimer sa fierté du clas-

sement à la première place dansl’ordre d’attribution des licencesde réalisation et d’exploitation duréseau de téléphonie mobile detroisième génération (3G+) del’entreprise qu’il dirige. Un classe-ment acquis grâce au savoir-faire

de nos cadres et synonymed’avantages en matière de choixdes wilayas exclusives et desbandes de fréquence.Le premier responsable de

Mobilis s’est aussi engagé à cou-vrir l’ensemble du territoire natio-nal d’ici trois ans avec un débitplus proche de celui qu’offre la4G, alors que le cahier descharges fixe cette échéance à 5ans. Ceci en sus d’offres tarifaires

et de contenus fort intéressantsrépondant, selon lui, aux goûts etdésirs de toutes les couches de lasociété. Des offres par heure, hebdo-

madaires, voire mensuelles. Etpas que cela puisque Mobilis pro-posera aussi à ses clients uneseule puce à deux numéros. Damma a considéré que

l’Algérie «n’est pas très en retard»en matière d’accès à la 3Gpuisque rapidement rattrapablepar la grâce, a-t-il expliqué,«d’équipements ultra-sophisti-qués et multistandards».Pour le directeur général de

Mobilis, 2013 est une annéeexceptionnelle, l’opérateur ayantengagé pour cinq ans un plan de

charge de 142 milliards qui s’as-signe comme objectifs de moder-niser et densifier son réseau.Aussi, l’opérateur a enregistré

au 30 septembre dernier près de27% de progression en termes dechiffre d’affaires alors qu’ellen’était que de 11,4% entre 2011 et2012 avec 1 525 000 de nou-veaux clients entre septembre2012 et septembre 2013. Ce quiporte ainsi le parc clients à 12 000000 avec la perspective d’at-teindre les 12 500 000 clients à lafin de l’année en cours. Et cechiffre d’affaires était évalué au 30septembre dernier, à 19,2 mil-liards de dinars. Aussi, Damma se targue que

Mobilis soit le premier opérateurde téléphonie mobile en matièred’emploi, lui qui profite à pasmoins de 4 500 fonctionnaires. Uneffectif appelé à augmenter, l’opé-rateur projetant d’ouvrir une agen-ce dans chaque chef-lieu dedaïra, ce qui suppose, a-t-il ajou-té, «des chances d’embauche»pour nombre de jeunes universi-taires de l’Algérie profonde, cecien sus du souci de «rapproche-ment» des clients.

M. K.

Le Soird’Algérie Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE 6Actualité

«Trente millions de barils parjour est la production totaleapprouvée par l'Opep pour2014», déclarait le ministre ira-nien du Pétrole, Bijan NamadarZanganeh. Une décision prévisible dans

la mesure où la majorité desmembres de l’Opep y étaientenclins, estimant inopportunetoute réduction. Une position que le ministre

de l’Energie et des Mines, YoucefYousfi, avait motivée par le faitque le marché international est«bien approvisionné» et que lesprix actuels «satisfont» les pro-ducteurs et consommateurs. Des

prix, notons-le, qui restent assezélevés, fluctuant entre 100 et 120dollars le baril pour le brent. Uneattitude que le ministre saoudiendu Pétrole, Ali Al-Nouaïmi avaitégalement justifiée par le fait que«le marché est dans la meilleuresituation possible. La demandeest excellente. La croissanceéconomique s’améliore.Pourquoi abaisser ?». En actant ainsi, l’Opep s’est

voulue sereine malgré les incerti-tudes liées à la demande de sonbrut, susceptible de diminuerd’un peu plus de 300 000 barils,voire de 900 000 barils par jourselon l’Agence internationale de

l’énergie (AIE). Sereine, l’Opepl’est également par rapport à laprobabilité d’une augmentation àterme des exportations pétro-lières de l’Iran, revenant à son

niveau de 4 millions de barils/jouravant les sanctions, de celles del’Irak, estimées à 1,2 millionbarils/jour et celles de la Libye,revenant à un niveau de 1,5 mil-

lion de barils/jour. Comme l’orga-nisation ne s’inquiète pas outremesure, de l’augmentation del’offre hors-Opep, notammentcelle du pétrole de schiste auxEtats-Unis. Ainsi, malgré lerisque d’une autre chute des prix,la possibilité d’une forte augmen-tation de la production Opep,engagée dans une bonne dyna-mique d’investissements dansl’amont et l’aval, l’organisation aconsidéré le statu quo commebénéfique. Le statu quo, l’organisation l’a

également privilégié en mainte-nant à son poste l’actuel secré-taire général, Abdellah El Badri,reconduit depuis décembre2012, après deux mandats detrois ans depuis le 1er janvier2007. Une reconduction pour une

année, a précisé Youcef Yousfi.C. B./Agences

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Les risques d’infection et de mor-talité par le paludisme chez levoyageur qui se rend dans lesrégions endémiques sont trèsélevés. C’est ce qu’a affirmé le PrAbdelkrim Soukhal, spécialisteen épidémiologie au CHU deBéni Messous, hier au forum deDK News à Alger.«L’Amérique latine est une

zone où la transmission de cettemaladie infectieuse est continue.

Le Brésil est donc un pays où l’onpeut contracter facilement lepaludisme», précise-t-il.Devant abriter la phase finale

de la Coupe du monde de foot-ball 2014, le Brésil est aussi for-tement affecté par le virus dusida. «Il faut que tous lesAlgériens qui comptent s’y rendreprennent des mesures préven-tives contre le VIH et soient sou-mis à une chimioprophylaxieavant, pendant et au retour, pour

éviter toute infection de paludis-me», souligne l’épidémiologiste. Et d’ajouter : «Il n’existe pas

de vaccin contre le paludismemais contre la fièvre jaune. Unvaccin à administrer 10 joursavant le déplacement vers lesrégions endémiques et estvalable 10 ans».Quant aux cas déclarés der-

nièrement en Algérie, il estimeque ces personnes se sont ren-dues dans un pays africain endé-mique «sans respecter le traite-ment sanitaire recommandé». Epidémie ou pas ? Le Pr

Soukhal dira qu’on ne peut parlerd’une épidémie mais plutôt d’une

recrudescence de cas de palu-disme en Algérie. Le spécialistedresse l’historique de cette mala-die infectieuse, transmise pardes moustiques et appelée éga-lement la fièvre des marais.«Jusqu’à l’année 1960, le palu-disme était fortement endémiqueen Algérie. Ce n’est qu’en 1968qu’un programme national delutte contre le paludisme a étémis en place», a-t-il rappelé. Toujours est-il, poursuit-il,

«nous assistons, depuis le débutdes années 1980 à une augmen-tation des cas importés, d’où lerisque de réintroduction de cettemaladie».

La preuve : l’Algérie a enre-gistré de nouveaux cas de palu-disme, confirmés par l’Institutnational de la santé publiquedurant ces dernières années.«L’année 2010 a été mar-

quée puisque 408 cas confirmésont été recensés dont 400 casimportés. L’année suivante aconnu 191 cas de paludismedont 187 cas importés», précise-t-il. Considéré comme le deuxiè-

me fléau mondial après le sida, lepaludisme est décrit par uneétude française comme «unearme de destruction massive».

R. N.

PÉTROLE

L’Opep reste prudente

PALUDISME

Le Brésil, un pays à risques

La prudence, l’Organisation des pays exportateurs depétrole (Opep) semble la privilégier. Réunis hier à Vienne,lors de la 164e réunion ministérielle de l’organisation, lesministres du Pétrole ont décidé le maintien du plafond deproduction, fixé depuis décembre 2011 à 30 millions debarils/jour.

Pour l’épidémiologiste Abdelkrim Soukhal, la destina-tion Brésil n’est pas sans risques. Outre le virus du sida,le paludisme peut y être facilement contracté en l’absencede prévention.

LANCEMENT DE LA 3G

En attendant la validationdes offres

Les opérateurs detéléphonie mobile, s’ilssont prêts pour com-mercialiser les servicesinternet 3G, ils doiventattendre la validation deleurs offres parl’Autorité de régulationde la poste et des télé-communications(ARPT) pour pouvoirlancer les ventes.Aucun opérateur n’aainsi prévu de datesprécises pour le faire.«On ne peut pas prévoirune date. Nous atten-dons la validation des offres par l’ARPT. Il y a des dispositionsspécifiques à la 3G dans les contrats de vente qui doivent êtreexaminées», a indiqué M. Mohamed Salah Daas, chargé de lacommunication de Mobilis, filiale de l’opérateur historique AlgérieTélécom. Le patron d’Ooredoo, Joseph Ged, l’a déclaré lui-même avant-hier, supposant que cela (la validation des offres)ne prendra pas beaucoup de temps. «C’est une question dedeux ou trois jours.», a-t-il dit. Du côté de Djezzy, le directeur dela communication, M. Hamid Grine, a souligné qu’il y a un calen-drier à respecter pour le lancement de ce nouveau service.«Nous avons un calendrier à respecter et nous nous astreignonsà le respecter», a-t-il avancé.

L. H.

TÉLÉPHONIE MOBILE 3G+

Les promesses de Mobilis

Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines.

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Ce conclave international a regrou-pé l’Algérie, la Tunisie, le Maroc, laMauritanie avec une participation pré-vue de la Libye, mais qui ne figurait paslors de l’ouverture de ce regroupementcontinental.

Selon les organisateurs, l’objectifde ce conclave est de «renforcer lescapacités managériales et techniquesdes pays d’Afrique du Nord dans lagestion intégrée des bassins ver-sants».

Selon la FAO, le bassin versant est«une superficie montagneuse, allant dequelques hectares à des milliers dekilomètres, qui décline vers les valléesdont les rivières et torrents alimentent

les cours d’eau en aval. Les bassinsversants constituent les sources desécoulements de pluie ou de neige fon-due qui finissent dans un fleuve, un lac,un barrage, un estuaire, une terrehumide, une mer ou un océan».

Ainsi, l’objet fondamental de ceconclave est de penser une gestiondurable de l’eau et des systèmes aqua-tiques par les bassins versants, maisaussi de parvenir à l’obtention de capa-cités managériales et techniques despays de l’Afrique du Nord, dans ledomaine de la gestion intégrée etdurable des bassins versants.

Plusieurs communications scienti-fiques de haut niveau ont été exposées

par les délégués des pays du Maghreb,notamment celles de l’expérience de laTunisie, du Maroc, de la Mauritanie etde l’Algérie, portant sur l’aménagementdes bassins versants en Afrique duNord, la valorisation des eaux de ruis-sellement en zones arides, l’approcheintégrée et la gestion de la sécheresseet d’alerte précoce au niveau régional,la gestion durable des forêts et par-cours dans les zones de bassins ver-sants, l’aquaculture familiale dans lesbassins, lacs et barrages, la gestiondurable des activités d’élevage dansles zones et bassins versants.

Les débats, fructueux, furent néan-moins passionnés, voire houleux,notamment lorsqu’un participant s’inter-rogea sur la fiabilité du chiffre de 80milliards de mètres cubes d’eau d’éva-poration annuelle au niveau du territoi-re algérien, tel que communiqué par un

orateur de la DGF. Même l’intervention«choc» de M. Abdelwahab Belloum,responsable régional de la FAO, quiconstatait qu’il y a «une gestion insuffi-sante de l’eau, située à la limite d’unemauvaise gestion de l’eau». Selon cedernier, «il ne faut pas considérer l’eausous une vision techniciste, car cettevision est un échec. La FAO considèrel’eau comme un input, permettant ledéveloppement des grandes compo-santes, permettant entre autres de pro-mouvoir la céréaliculture, la pêche etles forêts. La gestion intégrée de l’eauparticipe de cette autre vision, il s’agitd’une nouvelle approche de la gestionde l’eau», conclut l’intervenant

Quant à M. Nabil Assaf, respon-sable de la FAO en Algérie, il a parlé de«multidisciplinarité du réseau terre,eau, forêt, animal et surtout humaindans les bassins versants».

Le représentant de l’Institut nationalde la recherche forestière (INRF) rap-pellera dans son document, que «lazone méditerranéenne est exposée àdes risques érosifs très élevés et de cefait, les potentialités en eau et en sol setrouvent sérieusement menacées auMaghreb, d’où 45% des terres fertilesont été endommagées par l’érosion,ainsi que 6 millions d’hectares, qui sontexposés à une érosion active.

Les pertes de terres sont évaluéesentre 20 000 et 40 000 hectaresannuellement. Les pertes annuellesdes eaux dues à l’envasement des bar-rages sont estimées 20 millions demètres cubes. En Algérie, plus de 400000 hectares de terres ont été traitéscontre l’érosion hydrique en 40 ans,mais les terres continuent à se dégra-der et les barrages à s’envaser».

Larbi Houari

Le Soird’Algérie

Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE7Le Soir du CentreTIPASA

La FAO en conclave international autour de l’érosion et la salinisation des bassins versants

MAKOUDA (TIZI-OUZOU)Des citoyens ferment les sièges de l’APC,

de la daïra, la RN 72 et le CW 03Depuis lundi dernier, les habitants du villa-

ge Semghoun, à cinq kilomètres du chef-lieu,ont fermé la mairie, le siège de la daïra, laRN72 et le CW03.Ils exigent que leur localitébénéficie du PCD. Avec la rébellion descitoyens de Semghoun de cette semaine, onpeut dire que les sièges de l’APC et de la daïrade Makouda ont presque fait l’objet de ferme-

ture par l’ensemble des villageois de la com-mune. Depuis l’installation d’une Assembléehétéroclite, la gestion de l’APC est décriée detoutes parts. Ce qui aurait mis le feu au poudre,cette fois-ci, serait un communiqué dont lequelle maire, issu de la liste des indépendants, etpour justifier son immobilisme, n’a rien trouvéde mieux, que de charger une partie de sa

majorité, après que celle-ci a refusé de voter lebudget supplémentaire (BS) 2013. A vrai dire,les trois élus du RPR qui ont formé cette majo-rité à une Assemblée composée d’élus sur laliste des indépendants, du FLN, du FFS et duRND se sont retirés et la coalition a volé enéclat. Ainsi, avec ce retrait, l’opposition compte10 élus sur les 19 que compte cette APC. Il fautsignaler que le RCD qui a réussi à avoir septsièges, soit une majorité relative, a été, dès ledébut, marginalisé par les quatre autres partisqui ont fait bloc contre lui. En outre, et il faut le

préciser, la fermeture des RN24 et CW03 auniveau du lieudit la Crête, limite nord de la com-mune, pénalise non seulement les seuls habi-tants de Makouda, mais aussi, ceux de la daïrade Tigzirt qui, pour se rendre au chef-lieu de lawilaya, traversent le territoire de cette commu-ne du nord au sud. Enfin, les protestatairesaffirment que «tant que le P/APC ne donne pasune réponse positive à nos doléances, notreaction sera maintenue et pour une durée illimi-tée».

K. Bougdal

Enjeux particulierspour un lycée

d’Alger ?Le lycée Saïd-Hamdine

(Hydra) à Alger connaît uneinstabilité chronique depuis ledébut de l’année scolaire. Eneffet, durant le seul mois denovembre, deux directeurs sesont déjà succédé à la tête decet établissement. Les parentsd’élèves et leur associationinterpellent le ministre del’Education pour diligenter uneenquête.

Désormais,il ne se passe pas une semaine sans que les siègesde l’APC et de la daïra de Makouda ne soient fermés par lescitoyens et à chaque fois, pour plusieurs jours.

BÉJAÏALes citoyens de Barbacha pro-maire

reviennent à la charge

Le bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimen-tation et l’agriculture, FAO, vient d’organiser avec le gouverne-ment algérien, un atelier sous-régional du 3 au 5 décembre àTipasa.

La crise qui secoue cette localitéentame sa deuxième année et l’épi-logue n’est pas pour demain,puisque les deux parties en conflitn’entendent pas céder d’un iota leurspositions, malgré l’intervention denombreuses figures politiques etsages de la vallée.

Les manifestants d’hier et à leurtête le maire «légitime» ont appelél’administration de la wilaya à mettre«définitivement fin à cette situationhautement préjudiciable à la popula-tion locale et qui pénalise tout déve-loppement de la commune». Lesiège de l'APC de Barbacha, pour

rappel, est jusqu’à ce jour fermé parles partisans du maire sortantMohand Sadek Akrour qui réclamentson retour. La coalition RCD-FFS-FLN qui a opté pour l’élection du can-didat du RCD, a été empêchée desiéger depuis l’annonce des résultatsofficiels.

Plusieurs réunions ont été organi-sées par les autorités locales enmarge du règlement définitif de ceconflit, sans toutefois trouver unebrèche d’issue.

Devant l’intransigeante polé-mique qui s’est emparée des deuxcamps, Hamou Ahmed Touhami, le

wali de Béjaïa, a décidé de procéderà la désignation du secrétaire géné-ral de la mairie aux fins de gérer lamunicipalité.

La réhabilitation de l’assembléedémocratiquement élue à son fonc-tionnement normal dans l’intérêt dela population, l’annulation des arrê-tés promulgués par le wali au profitde la gestion des affaires de la com-mune, et le lancement de tous lesprojets bloqués faute de l’assembléedélibérante, ont été les principauxmots d’ordre de la manifestationpacifique des pro-maire, hier.

Un collectif de sages issu des vil-lages de cette commune a été reçuen marge de ce rassemblementdevant le siège de l’administrationpar le premier responsable de lawilaya dans le but de lui porter lemessage de la population deBarbacha.

Kamel Gaci

Des dizaines de citoyens des villages de la commune deBarbacha ont investi, hier matin, le siège de la Wilaya de Béjaïapour répondre à l’appel de soutien en faveur de la réhabilitationde Mohamed Benmeddour, maire issu des élections du 29novembre 2012, qui n’a jusque-là pas exercé ses fonctions, enraison d’un blocus, généré au lendemain des résultats électo-raux.

CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE DESHANDICAPÉS SOUS LE SLOGAN «PAS SANS NOUS»

La DAS de M'sila compte plus de 22 800 invalides

Pensée4 ans déjà depuis quenous a quittés notrecher et bien-aimé

BOUDEDJA AHMED

Un grand hommeplein de courage et de générosité, lais-sant un grand vide que nul ne pourracombler.En ce triste souvenir, sa veuve, sesenfants et petits-enfants prient tousceux qui l'ont connu et aimé d'avoirune pieuse pensée en sa mémoire.Malgré ta disparition, tu resteras tou-jours vivant dans nos cœurs.

Repose en paix papa.«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.»R117556 b/13

PENSÉECela fait trois ans déjà

et nous ne réalisons tou-jours pas ton départ si viteet trop tôt ; sans nous direau revoir.

Triste et amer fut pournous ce 4 décembre 2010où nous a quittés à jamais pour un mondemeilleur notre très cher et adoré papa

SABEG CHERIF Il laisse derrière lui un vide irremplaçable et

une famille inconsolable.Au plus loin de nos souvenirs, ses vertus et

ses qualités ont marqué notre vie. Nous gardonsà tout jamais dans nos cœurs l’image del’Homme remarquable qu’il a été par sa généro-sité, sa bonté et son courage.

Vivre avec tes souvenirs nous aide à surmon-ter cette pénible douleur Ya Baba Laâziz.

A cette occasion, nous demandons à tousceux qui t’ont connu et aimé d’avoir une pieusepensée en ta mémoire.

Repose en paix, Papa chéri. Ton aînée Yamina

R126641/B17

PENSÉEÀ notre cher pèreAÏCHOUR Abdelbakidit Abdelmadjid

décédé le 5 décembre 1966 àSétif.Cela fait 47 années depuis quetu es parti, on dit que le tempsapaise la souffrance, pournous, la douleur de ta disparition grandit d’annéeen année.

Repose en paix, cher père.

Tes enfantsAcom/B1

La directrice de l'action sociale (DAS) Mme

Rassouli Nadjeh Sallem, pointe du doigt lesilence des collectivités locales envers cettefrange de la société malgré les recommanda-tions faites quotidiennement et enpermanence. Ces invalides qui se voient trèsmarginalisés.

La responsable de la DAS, rencontrée cemardi à l'occasion de la Journée internationa-le des handicapés, fêtée cette année sous leslogan des Nations Unies «pas sans nous»,insiste sur la participation de tous les respon-sables en vue de rendre la vie plus facile à ceshandicapés comme le stipulent les recom-mandations, et les rendre de vrais partenairessociaux avec le droit d’obtention de logementsocial, bénéficier d'un poste d'emploi et s'im-pliquer dans les autres activités socio-écono-miques à l'instar des personnes valides.Comme elle a ajouté qu'il faut leur réserverdes guichets propres et leur faciliter l'accessi-bilité dans les différentes structures pour pou-voir s'acquitter de leurs devoirs et responsabi-lités administratifs et financiers. Pour Mme

Rassouli Nadjeh Sallem, le problème du han-dicapé n'est pas le souci de l'action socialeuniquement mais tout le monde doit collaboreret donner un coup de main comme elle aajouté que nul n'est à l'abri d'une incapacité oud'une infirmité.

La DAS de M'sila, qui compte plus de 22800 personnes invalides toutes incapacitésconfondues, envisage selon sa directrice,deprendre en charge des personnes handica-pées qui pourront bénéficier d'un emploi dansune entreprise privée par l'octroi d'une part deleurs salaires, ponctionnée d'un fonds spécialde solidarité, comme on a appris à l'occasionde cette fête que 26 personnes bénéficierontdans une quinzaine de jours, de l'organisationd'un mariage collectif avec la collaboration dela Direction de l'action sociale et quelquesbienfaiteurs de la wilaya. A cette occasion,des fauteuils roulants et d'autres équipementsnécessaires à ces personnes handicapéesseront distribués .

A. Laïdi

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Ce dernier chiffre représente les per-sonnes dépistées au niveau des struc-tures de santé, précise la même source.Dans son communiqué rendu publicmardi, à la faveur de la célébration de la

Journée internationale de lutte contre cefléau, l’association AnisS fait état d’uneconférence organisée au Palais de la cul-ture de Annaba, en partenariat avec laDGSN.

Elle avait pour but la sensibilisation dequelque 400 officiers et stagiaires relevantde la Sûreté de cette wilaya aux enjeuxque représente le sida et aux modes detransmission et de prévention de lamaladie.

A cette occasion, le Dr ZahéraBoudiaf, maître-assistante au service desmaladies infectieuses du CHU de Annabaa animé une conférence abordant l’histo-rique de la maladie, les statistiques, l’his-toire naturelle de l’infection à VIH, lesmodes de transmission et de préventionet le dépistage.

Suivie d’un riche débat, la conférencea été ponctuée par des séries de ques-tions-réponses.

Parallèlement à cette conférence, desbrochures éducatives, des rubans rougeset une exposition sur le VIH/sida ont étéanimés par les intervenants d’AnisS. Parailleurs, le plan d’action d’AnisS pour lacélébration de cette année, comporte l’or-ganisation d’une campagne ciblant plu-sieurs régions de l’est algérien avec lepartenariat du Centre de référence sur leVIH, de la Direction de la santé et de lapopulation, du Croissant-Rouge algérien,des cellules de proximité de l’agence dedéveloppement social et de l’Associationalgérienne de planification familiale.Présidée par le jeune et dynamique Dr

Soufi Scander, l’association AnisS a célé-bré récemment son dixième anniversaire.

Dr Scander Soufi, qui est égalementcoordinateur du réseau algérien contre lesida (ANAA), a été désigné tout récem-ment parmi les sept acteurs embléma-tiques des droits humains universels pourl’année 2013. C’était lors de la réunionannuelle, la semaine passée à Paris, desacteurs de solidarité internationale.

Sur les sept lauréats, Dr Scander Soufis’est vu attribuer la distinction récompen-sant son engagement pour le «droit à desservices de santé de qualité pour tous»,notamment auprès des personnes vivantavec le VIH.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie

Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE7Le Soir de l’EstSIDA

Près de 2 000 porteurs du virus s’ignorent à Annaba

ACTIVITÉS DE LA PROTECTIONCIVILE DE MILA

Trois morts et une dizainede blessés évacués

en 2 jours !Ainsi, l’unité d’Oued-Athmania a

été sollicitée, le 3 décembre vers 5heures du matin, pour évacuer versla morgue de la ville, le corps d’unadolescent, L. N. âgé de 19 ans, quia, selon les premiers éléments d’en-quête, chuté de la fenêtre d’unechambre située au 1er étage dudomicile parental (R+1). La victime aeu de sérieuses blessures à la tête.

Durant cette même journée, deséléments de l’unité secondaire de laProtection civile de Grarem sontintervenus pour évacuer vers lamorgue et les urgences de l’hôpitalde la ville, 1 mort, B. A. âgé de 56ans, et 10 blessés, suite à un acci-

dent de la circulation survenu àproximité de la localité de Sibari(Grarem) sur la RN 27, impliquantun minibus de marque Toyota, assu-rant la liaison Mila-Jijel qui s’est ren-versé pour des raisons qui restent àdéterminer. A Chelghoum-Laïd, leséléments de la Protection civile ontété alertés, ce mercredi 4décembre, à 9 heures du matin,pour transporter la dépouille dujeune B. D. âgé de 26 ans, asphyxiéprobablement au monoxyde de car-bone dans son local commercial,situé à la cité Didouche-Mourad, àChelghoum-Laïd.

A. M’haimoud

JIJELLe calvaire qui persiste à Ghebar

Les habitants de la localitéde Ghebar relevant de la com-mune de Taher vivent un vraicalvaire. En effet, ils déplorentles conditions de scolarité deleur progéniture qu’ils jugentdifficiles, notamment, en cestemps de grandes pluies.

Située aux frontières descommunes de Taher, Chekfa,Chahna, les élèves de cettelocalité sont contraints de par-courir une longue distance àpied, quotidiennement, pourrejoindre leurs établissements,faute d’une école au niveau deleur localité, ce qui contraint lespères de familles à répartir leurprogéniture dans les établisse-ment de ces trois communes.

Les élèves courent unrisque en traversant quotidien-nement Oued Nil. Un vrai dan-ger les guette, particulièrementen ces temps de fortes pluies.Face à ce calvaire qui persiste,ils interpellent les servicesconcernés de la commune deTaher pour satisfaire leursdoléances afin qu’ils puissentassurer une scolarité à leursenfants plus ou moins accep-table.

Bouhali Mohamed Cherif

Les services de la Protection civile à Mila ont été appe-lés à intervenir à maintes reprises ces dernières 48 heures,pour évacuer des dépouilles et secourir des blessés.

HAMADI-KROUMA (SKIKDA)Éboulements et poteaux électriques,

un danger pour les habitants

Entre 1 500 et 2 000 personnes seraient porteuses du virus dusida dans la région d’Annaba sans le savoir, alors que 20 nou-veaux cas de contamination au VIH/sida ont été enregistrés àAnnaba en 2013, dont la moitié est constituée de femmes,indique l’association AnisS de Lutte contre les IST/sida et depromotion de la santé, dont le siège est implanté dans cetteville de l’est algérien.

Le retard dans l’achèvement deconstruction du mur de soutènement,entrant dans le cadre du projet de dédou-blement de la voie reliant Hamrouche-Hamoudi à Larbi Ben-M’hidi, en est lacause.

Les habitants n’ont cessé d’alerter lesautorités compétentes du danger qu’ilsencourent, notamment leurs enfants. Le

danger a été également accentué par laforte circulation constatée au niveau de cechemin de wilaya. Les moyens de trans-port en commun desservant les lignes deLarbi Ben-M’hidi, Filfila, Salah-Chebel, àpartir de la gare routière Mohammed-Boudiaf, concourent justement, à traversles fortes vibrations induites par leur vites-se, à aggraver le risque d’effondrement

du talus. Et ce n’est pas seulement cela. Les poteaux électriques, basse et

moyenne tension, menacent également lavie des habitants.

L’hiver, qui annonce sa rudesse,contribuera si jamais des mesures adé-quates ne sont pas prises dans l’immé-diat, à précipiter les dégâts.

El Kharouba, Messouna, Barrot etautres lotissements de Hamadi-Krouma,l’une des trois communes de Skikda etl’une des plus riches communes du pays,devraient avoir un petit moment d’atten-tion de la part des autorités compétentes.

Zaïd Zoheir

Mouvement de protestation à Algérie Télécom

Une solidarité motivée par la déci-sion de licenciement dont a fait l’objet ledirecteur de l’unité de Azzaba. Selon lereprésentant des travailleurs, celui-ci aété mis fin à ses fonctions par le direc-teur d’Algérie Télécom pour avoir refuséd’obéir à une instruction verbale de sonresponsable, liée au fait d’accorder unvéhicule de marque Spark, destiné seu-lement aux services commerciaux,selon les directives de la direction géné-rale d’AT, à un autre service.

Pour justifier son refus d’obtempé-rer, le premier cité a avancé l’argumentselon lequel toute décision doit êtrenotifiée. Sur ce, le directeur d’AT lui atransmis une notification accompagnéed’une autre stipulant le relèvement deses fonctions !

Selon le représentant des tra-vailleurs, le directeur de l’unitéd’Azzaba n’a été destinataire d’aucunquestionnaire, ni d’une convocationpour assister à un conseil de discipline.

Joint par téléphone, le directeur de laPoste et des Télécommunications de lawilaya de Skikda, Dine Hassen, a inter-prété ce mouvement comme une jour-

née de protestation qui a duré, en ce quiconcerne Actel de Skikda, toute la mati-née de mercredi. Selon notre interlocu-teur, l’important est d’assurer le serviceaux citoyens.

A notre question de savoir si la réin-tégration du directeur de Azzaba, préa-lable à l’apaisement de la situation,sera effectuée ou non, il a répondu quec’est un volet à étudier incessamment.

Les 53 logements d’El Kharouba, dans la commune de Hamadi-Krouma, risquent l’effondrement pour caused’éboulements constatés au niveau des petites hauteurs lon-geant le CW12.

La tension monte au sein d’Algérie Télécom. Après troisjours de protestation à Actel d’Azzaba, c’est au tour des uni-tés de Skikda (les allées du 20-Août 55 et Zighoud-Youcef) etde Collo de rejoindre le mouvement de contestation.

GUELMA

24 individus arrêtés et 92 kilogrammesde kif saisis

24 suspects, âgés entre 20 et 45 ans , ont été arrêtés la semaine dernière par les élé-ments de la Gendarmerie nationale de Guelma, suite à la saisie d'une quantité impor-tante de drogue, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. Celle-ci révèlequ'au cours de cette opération, les gendarmes de la compagnie de Guelaât Bousbaâont saisi 92 kilogrammes de kif traité et 220 comprimés de psychotropes, précisant parailleurs que les prévenus sont originaires des wilayas de Guelma, d'Annaba, d'Oran etde Batna. La même source indique que ce coup de filet a été réussi grâce à une information par-venue aux enquêteurs, faisant état de la présence, à Guelma, d'un important dealerqui écoule du kif traité provenant de la ville de Annaba.

N. Guergour

Pensée4 ans déjà depuis quenous a quittés notrecher et bien-aimé

BOUDEDJA AHMED

Un grand hommeplein de courage et de générosité, lais-sant un grand vide que nul ne pourracombler.En ce triste souvenir, sa veuve, sesenfants et petits-enfants prient tousceux qui l'ont connu et aimé d'avoirune pieuse pensée en sa mémoire.Malgré ta disparition, tu resteras tou-jours vivant dans nos cœurs.

Repose en paix papa.«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.»R117556 b/13

PENSÉECela fait trois ans déjà etnous ne réalisons toujourspas ton départ si vite et troptôt ; sans nous dire au revoir.Triste et amer fut pour nousce 4 décembre 2010 où nousa quittés à jamais pour unmonde meilleur notre très cher et adoré papa

SABEG CHERIF Il laisse derrière lui un vide irremplaçable et unefamille inconsolable.Au plus loin de nos souvenirs, ses vertus et sesqualités ont marqué notre vie. Nous gardons àtout jamais dans nos cœurs l’image de l’Hommeremarquable qu’il a été par sa générosité, sabonté et son courage. Vivre avec tes souvenirs nous aide à surmontercette pénible douleur Ya Baba Laâziz.A cette occasion, nous demandons à tous ceuxqui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pen-sée en ta mémoire.

Repose en paix, Papa chéri. Ton aînée Yamina

R126641/B17

PENSÉEÀ notre cher pèreAÏCHOUR Abdelbakidit Abdelmadjid

décédé le 5 décembre 1966 àSétif.Cela fait 47 années depuis quetu es parti, on dit que le tempsapaise la souffrance, pournous, la douleur de ta disparition grandit d’annéeen année.

Repose en paix, cher père.

Tes enfantsAcom/B1

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Leur cité est, disent-ils, carré-ment à l'abandon. Ils citent d'abordl'absence d’un agent de nettoiementdans les artères de la ville.

A ce sujet, c'est un jeune chô-meur embauché dans le cadre dufilet social qui s'occupait de cettetâche, moyennant une rétribution parles habitants. Parfois, ces derniers

organisaient des opérations devolontariat. Il y a lieu de rappeler quecette cité abrite essentiellement desenseignants, des avocats, des admi-nistrateurs, des fonctionnaires, ainsique d'anciens agents administratifsen retraite.

Le deuxième point noir est l'ab-sence d'éclairage, car les sociétés

sous-traitantes, chargées de la main-tenance, délaissent les poteauxdéfectueux. Or, cette situation perdu-re depuis deux hivers, avec toute l'in-sécurité qui en découle, tant pour lestravailleurs (et travailleuses) quepour ceux qui se dirigent tôt le matinvers les mosquées.

Sans omettre que des hordes dechiens errants rôdent en permanen-ce dans cette cité, sachant qu’aubeau milieu de celle-ci entre la routeet le périphérique, à 200 m seule-ment du lycée, existe un jardin d'en-

fants abandonné depuis belle lurette.Il n'y a ni balançoire, ni toboggancomme c'est le cas d'autres jardins àtravers les diverses artères de laville.

Outre l'effondrement des plaquesd'égouts qui obligent les passantsainsi que les automobilistes à fairepreuve de prudence.

Les habitants de la nouvelle citéAdda-Benada souhaitent que lesautorités concernées leur accordentun minimum d'attention.

A. Rahmane

Le Soird’Algérie

Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE7Le Soir de l’OuestRELIZANE

Les habitants dénoncentla dégradation de leur environnement

CHLEFTrès grave

accident de lacirculation Un grave accident s’est produit

mardi dernier, vers 22h, sur la routereliant le site de Ouled Mohamed etla commune de Sendjas (10 km ausud du chef-lieu), quand un camionde la Protection civile roulant à viveallure a percuté de plein fouet uneClio à bord de laquelle se trouvaitune famille. La mère est décédéesur le coup, la fille aînée, éjectéedans l'oued longeant la route, a étérepêchée sans vie, quant au pèreet sa petite fille de 4 ans, ils ont ététransportés à l’hôpital de Ouled-Mohamed où ils se trouvent dansun état comateux. Leur pronosticvital est engagé.

Medjdoub Ali

MÉCHERIAUn gamin de

4 ans se donnela mort parpendaison

Un gamin de quatre ans de laville de Mécheria s’est donné lamort par pendaison. II a été retrou-vé étranglé à l’aide d’un tissu qu’ila passé autour de son cou, et sus-pendu sur une chaise dans unechambre au domicile parental.

L’acte du suicide est à écarter,l’enfant s’étant vraisemblablementinspiré des dessins animés qu'ilimitait souvent, nous dit-on.L'enquête de la police déterminerales circonstances de ce drame.

B. Henine

LE MINISTRE DE L’ÉDUCATION À TLEMCEN

39 lycées datant de 1962 seront rénovés

Après avoir longtemps patienté, les habitants de lanouvelle ville Adda-Benada, ex-Bermadia, ont pris attacheavec notre journal pour exprimer leur ras-le-bol.

Cette brève visite avait pourobjectif la rénovation du lycée Dr

Benzerdjeb, cet établissement était àl’époque le plus grand lycée d’Afriquedu Nord. Ce temple du savoir a faillitomber en ruine dans les années

1980. Un gigantesque glissement deterrain a provoqué de larges fissura-tions au niveau des semelles et desmurs entièrement lézardés.

Abandonné pendant des années,il été réhabilité au début des années

1990, et ce, grâce à une entreprisealgérienne spécialisée dans lesétudes de sol.

L’ossature de ce bijou architectu-ral est restée la même avec ces troiscours nord-centre et sud, et la dispo-sition des classes et laboratoires n’aguère changé. Toutefois, il est à rap-peler qu’au début des années 1990,le wali de l’époque a eu cette louableinitiative. Lors de la visite deBenbouzid à Tlemcen, Zoubir

Bensabane a réussi à convaincre leministre de cette opération de sauve-tage à laquelle personne n’y croyaitvraiment.

Une enveloppe conséquente des-tinée à la construction de deux CEMa été transférée au sauvetage de celycée qui rappelle bien des souvenirsà certains ministres de la Républiquenatifs de Tlemcen.

Le ministre de l’Education ademandé aux responsables de sonsecteur de lui présenter un cahier descharges pour la rénovation totale dulycée Dr Benzerdjeb.

Cet établissement dispose d’unegrande capacité d’accueil au niveaude tout l’ouest algérien.

Selon M. Abdelatif Baba-Ahmed,c’est le président de la Républiquequi l’a instruit pour la rénovation de39 lycées à travers tout le territoirenational datant de l’indépendance.

M. Zenasni

JOURNÉE D’ÉTUDE SUR LA RÉHABILITATIONDU VIEUX BÂTI D’ORAN

Les autorités locales prônent une nouvelle stratégie

L’OPGI d’Oran, principale structure chargéedu suivi des chantiers de la restauration et de laréhabilitation du vieux bâti du centre-villed’Oran, a organisé hier une journée d’étude surcette même réhabilitation.

Il faut dire que cette journée vient à point nommé tantces derniers jours les déboires et autres problèmes liés àl’opération menée à Oran faisaient la Une des journauxlocaux, entre difficultés de règlement de situations finan-cières et risques que cela fait peser sur d’éventuels licen-ciements.

Ainsi, parmi les thèmes devant être abordés durantdeux jours ont été retenues des communications portantsur «la méthode de réhabilitation d’un centre historique,expérience à Alger», «le risque urbain et réhabilitationdurable ou encore «la promotion immobilière sur unecopropriété».

Des bureaux d’études algériens ainsi que des repré-sentants des sociétés ayant démarré les travaux de réha-bilitation sont présents à cette rencontre à l’image desentreprises étrangères d’Italie, d’Espagne ou encore despromoteurs immobiliers algériens ayant une carte de visi-te appréciable. Mais ce qui était attendu, ce fut surtout lesannonces du nouveau wali dont on dit qu’il entend revoir

la stratégie de ce dossier de réhabilitation et restaurationdu patrimoine historique immobilier d’Oran. En effet, cedernier a évoqué que le gouvernement avait consentid’énormes fonds, soit pas moins d’un milliard six centsmillions de dinars pour un quota de 60 à 100 immeublesà réhabiliter et quelque 100 milliards de dinars pour l’amé-lioration urbaine.

Désormais et comme pour rompre avec le passé, cedernier dira que «le gré à gré, c’est fini» et que pour lesnouveaux marchés de réhabilitation avec un nouveauquota d’immeubles retenus, il y aura des avis d’appelsd’offres qui seront restreints et publiés à partir du 14 jan-vier 2015.

Des avis d’appels d’offres pour faire jouer la concur-rence entre les soumissionnaires qui sont généralementdes sociétés étrangères spécialisées.

Pour celles qui sont déjà en place et qui ont entamé laréhabilitation de plus de 40 immeubles, nous avons apprisque seulement 73 immeubles étaient couverts contrac-tuellement et que l’installation desdites sociétés sur desboulevards et rues principales est toujours en cours d’ap-probation.

Aujourd’hui, d’autres interventions sont prévues avecdes recommandations, nous dit-on.

Fayçal M.

La visite du ministre de l’Education nationale a duré letemps d’une matinée. Après avoir visité un établissementscolaire dans la daïra de Maghnia, M. Abdelatif Baba-Ahmedest revenu au chef de la wilaya où il a été accueilli par unechorale de lycéens à Mansourah.

SIDI-BEL-ABBÈSDeux médecins condamnés pour faute professionnelle

La cour d’appel de Sidi Bel-Abbès a, au début de cette semaine, condam-né à un an de prison ferme, un gynécologue privé conventionné avec l’hôpitalde Telagh et à six mois de prison avec sursis une femme médecin accuséedans une affaire de décès d’une parturiente qui remonte au 7 octobre 2012.

La parturiente qui a été admise ce 7 octobre 2012, au niveau du service obstétriquede l’hôpital de Telagh pour accoucher a été prise en charge par le gynécologue et saconsœur. Mais, malheureusement, sa situation devenait très critique à cause d’unehémorragie. Très affaiblie après avoir perdu beaucoup de sang, elle fut évacuée enurgence vers le CHU de Sidi Bel-Abbès mais elle décèdera au cours de son transfert.

Désormais, le gynécologue et le médecin se sont retrouvés sur le banc des accu-sés pour faute professionnelle lors de la délivrance de la parturiente. Ayant été relaxésen première instance, un appel a été interjeté par les parties civiles.

Les quatre expertises qui ont été effectuées (2 à Sidi Bel-Abbès et 2 à Oran) ontmené à la condamnation du gynécologue et de sa consœur.

A. M.

Pensée4 ans déjà depuis quenous a quittés notrecher et bien-aimé

BOUDEDJA AHMED

Un grand hommeplein de courage et de générosité, lais-sant un grand vide que nul ne pourracombler.En ce triste souvenir, sa veuve, sesenfants et petits-enfants prient tousceux qui l'ont connu et aimé d'avoirune pieuse pensée en sa mémoire.Malgré ta disparition, tu resteras tou-jours vivant dans nos cœurs.

Repose en paix papa.«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.»R117556 b/13

PENSÉECela fait trois ans déjà etnous ne réalisons toujourspas ton départ si vite et troptôt ; sans nous dire au revoir.Triste et amer fut pour nousce 4 décembre 2010 où nousa quittés à jamais pour unmonde meilleur notre très cher et adoré papa

SABEG CHERIF Il laisse derrière lui un vide irremplaçable et unefamille inconsolable.Au plus loin de nos souvenirs, ses vertus et sesqualités ont marqué notre vie. Nous gardons àtout jamais dans nos cœurs l’image de l’Hommeremarquable qu’il a été par sa générosité, sabonté et son courage. Vivre avec tes souvenirs nous aide à surmontercette pénible douleur Ya Baba Laâziz.A cette occasion, nous demandons à tous ceuxqui t’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pen-sée en ta mémoire.

Repose en paix, Papa chéri. Ton aînée Yamina

R126641/B17

PENSÉEÀ notre cher pèreAÏCHOUR Abdelbakidit Abdelmadjid

décédé le 5 décembre 1966 àSétif.Cela fait 47 années depuis quetu es parti, on dit que le tempsapaise la souffrance, pournous, la douleur de ta disparition grandit d’annéeen année.

Repose en paix, cher père.

Tes enfantsAcom/B1

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Le Soird’Algérie Monde Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE 8

En termes de participation, le sommetde Paris revêt un caractère on ne peut plusinternational : l’ONU, le Conseil européen,la Commission européenne, la Commis-sion de l’Union africaine, le Fonds monétai-re international, la Banque mondiale… sontquasiment tous représentés par leurs pre-miers responsables. Le président françaisFrançois Hollande réussira là un grandcoup, et il en a bien besoin, lui dont la poli-tique intérieure est décriée, y compris parune partie de son camp qui ne comprendpas la tournure droitière qu’il a fait prendreà certaines grandes décisions ou encoreface aux tergiversations et absence de capque lui reproche l’opposition de droite. Remonter la pente des sondages qui

l’inscrit au plus bas par une action forte àl’international qui donnerait l’illusion qu’ilcompte à l’extérieur et que sa voix porte estcertainement un des buts non affichés,mais surtout pas le seul et pas du tout l’es-sentiel.Rappelons que le président français a

annoncé ce sommet de Paris le 25 mai der-nier à Addis Abeba aux commémorationsdu cinquantenaire de l’Union africaine. Hol-lande, qui baignait peu de jours avantdans la satisfaction d’une réussite de sonintervention militaire au Mali, se trouvaittout d’un coup confronté aux suites et auprix combien élevé de cette interventionmilitaire. Au Mali même, la rébellion vain-cue momentanément allait refaire surfaceavec notamment les attentats terroristescommis à Gao, Tombouctou et Tessalit, lesindépendantistes touareg de Kidal repre-naient leurs revendications. Dans le mêmetemps, deux journalistes français otagesont été froidement assassinés. Les 3 000 militaires de l’opération Cer-

val, qui devaient se retirer progressive-ment et ne laisser qu’un millier d’ici 2014,vont bien y rester et voir leur effectif trèsprobablement renforcé. Hollande est alorscontraint d’installer ses troupes plus dura-blement au Mali mais pas uniquement dansce pays.

La France ne renonce pas à garder le contrôle de l’Afrique La veille de son discours à Addis Abeba,

lors d’une déclaration à l’Institut des hautesétudes de défense, Hollande, nousapprend que l’association Survie, déclaraitsa fierté de voir les troupes françaises solli-citées pour intervenir sur divers conflitsdans le monde entier. Cela pourrait confor-ter quelque peu l’idée de la «grandeur de laFrance», et contrecarrer ceux qui luireprochent, comme ils l’ont fait à NicolasSarkozy, la perte de voix et surtout de poidsde la France à l’international. Le poids de laFrance, son influence, peut, peut-être,signifier quelque chose dans quelquespays d’Afrique et encore. Car au seinmême de ces pays, des voix de plus en

plus nombreuses s’élèvent notamment dela société civile et parfois même de certainschefs d’Etat, peu nombreux, il est vrai, pourdénoncer cette nouvelle forme de França-frique. Comment dès lors, pour Hollande,garder le contrôle sur l’Afrique (car il seraitillusoire de croire qu’il souhaiterait leperdre) tout en ne se déjugeant pas, lui qui,à plusieurs occasions, avant et après sonélection à la tête de l’Etat françaisdénonçait la politique néocoloniale de sesprédécesseurs en Afrique ? La réponsetient en deux directions : le martellementpar des déclarations de foi faisant croireque «l’avis de décès de la Françafrique» aété signé par l’Elysée depuis l’arrivée dessocialistes au pouvoir. C’est là un élémentdu discours produit par les autoritésfrançaises aujourd’hui, même si lorsque cediscours est un peu plus développé, lepaternalisme profondément imbriqué pardes siècles de politique coloniale décidem-ment difficile à faire disparaître remonte à lasurface. S’il est vrai qu’officiellement cessommets France-Afrique pour lesquelsétaient non pas invités mais «convoqués»les chefs d’Etat du continent africain ontofficiellement pris fin selon l’Elysée et s’ilest vrai aussi que Hollande ne pourra plus(et très probablement ne souhaitera pas)dicter clairement aux Africains le type degouvernance qu’ils doivent exercer ni sevoir établir un échéancier pour parvenir àinstaurer la démocratie, il reste toutefois

une deuxième direction de travail qui per-met à Hollande de garder la mainmise surl’Afrique, et ce, grâce à la présence écono-mique française dans le continent. Rattra-per son retard économique sur lequel ontlargement rogné les Etats-Unis, la Chine, laTurquie… ; se repositionner comme pre-mier partenaire (pourvoyeur d’équipementset de services ?) et surtout comme premierbénéficiaire des richesses des sous-sols decette région. Au-delà des problèmes depaix et de sécurité, c’est surtout cet aspectqui permettra à la France un retour écono-mique fort et, en soubassement, uneinfluence certaine et durable. Quitte à conti-nuer à s’impliquer au plan militaire et laFrance continuera à l’être, autant que cetteimplication serve directement les intérêtsde la France. C’est de bonne guerre, sansjeu de mots, et le volet lutte contre le terro-risme lié à la paix affiché par le sommetpermettra au moins, si des décisions sont

prises, de tirer pour la France deux béné-fices : sécuriser la région pour éviter l’immi-gration massive dans l’Hexagone et, par-tant, ne pas entraver sa présence écono-mique en Afrique. L’intérêt de ce volet économique est

qu’il permet en même temps à l’économiefrançaise de redécoller et à la France depeser dans la balance à l’international.C’est ainsi que sans qu’on le proclametrop haut, aujourd’hui lorsque le program-me du sommet parisien de décembre estdécliné, le volet économique est certaine-ment déterminant. Il est si important quede grandes enquêtes et études ont étéréalisées en amont de ce sommet. En par-courant celle que vient de réaliser la com-mission des affaires étrangères, de ladéfense et des forces armées du Sénatfrançais adoptée le 29 octobre dernier,intitulée «L’Afrique est notre avenir» issuedu groupe de travail sur «la présencefrançaise dans une Afrique convoitée», ony trouve toutes les raisons qui, selon lessénateurs auteurs de ce rapport, devraientmobiliser les acteurs économiques del’Hexagone pour regagner ce continentaujourd’hui «si convoité».

Mainmise par l’économie En termes de bilan de la présence

française dans le continent, le constat estqualifié de paradoxal. Alors que la Franceétait fortement présente aux indépen-dances et qu’elle s’y trouvait seule, aujour-d’hui, constatent les rédacteurs du rap-port, aucune stratégie n’est définie par laFrance qui laisse libre cours à ceux qui s’ysont installés, tels que les Chinois, lesIndiens, les Brésiliens et les Marocains etqui ont, pour ce qui les concerne, définichacun une stratégie. Un bilan très fouillé,qui balaie tout le spectre des relations dela France avec le continent africain et quiconclue que la France semble «naviguer àvue» et sa présence «est en net recul». Oril s’agit d’un continent de 2 milliards d’indi-vidus, soit un marché colossal, constitué

Par Khedidja Baba-Ahmed

SOMMET FRANCO-AFRICAIN

La Françafrique est-elle

La présence militaire française en Afrique se base en grandepartie sur des accords de défense signés pour la plupart aumoment des indépendances du début des années 1960, ou desannées 1970, pour ce qui est de Djibouti et des Comores. La Fran-ce dispose de quatre bases militaires pré-positionnées sur le conti-nent africain

Djibouti : La plus importante base militaire française enAfrique, avec environ 2 900 militaires.

Gabon : Environ 900 militairesLes forces françaises du Gabon maintiennent en alerte des

moyens pour soutenir les opérations menées en Afrique de l'Ouestet en Afrique centrale.

Sénégal et Cap-Vert : Force pré-positionnée permanente de 1150 militaires. La France participe, en outre, à diverses opérations dites de

«maintien de la paix» telles que au: Tchad : Opération Epervier, 950 militaires Le groupement Terre compte environ 350 militaires et 70 véhi-

cules répartis entre une compagnie motorisée et un escadronblindé à N'Djamena et une unité élémentaire de protection ter-restre à Abéché. Le groupement Air comprend environ 150 mili-taires et 12 aéronefs (dont 5 Mirage et un Transall) stationnés surla base de N'Djamena.

Côte d'ivoire : Opération Licorne, 450 militaires Le dispositif militaire français évolue depuis l'automne 2011,

dans le cadre de la «normalisation» de la situation dans le pays et

de la révision des accords de coopération qui lient la France à laCôte d'Ivoire. Les militaires français ont pour mission d'accompa-gner la réforme de l'armée ivoirienne et d'assurer la protection desressortissants français si besoin est.

République centrafricaine : Opération Boali, environ 600hommes. Ces hommes sont basés à Bangui dans le cadre de l'opération

Boali de soutien de la mise en place de la première force multina-tionale africaine en Centrafrique (Fomuc) de la Communauté éco-nomique et monétaire d'Afrique centrale (Cemac). Hors Afrique,aux Emirats arabes unis 700 hommes. «Camp de la paix» installédepuis 2009. Les militaires participent notamment à l'opérationAtalante de lutte contre la piraterie au large des côtes soma-liennes. Au total, environ 6 000 soldats français sont pré-positionnés

dans des bases permanentes auxquels il faut ajouter de 3 000 à 5000 soldats présents dans le cadre d’opérations extérieures ainsiqu’une présence maritime permanente dans le Golfe de Guinéeaffectée à la protection des sites pétroliers offshore. Ce dispositif est complété par le Commandement des opérations

spéciales (COS). Créé en 1992, il s’agit des forces spéciales, consti-tuées d’un réservoir de 3 000 hommes choisis parmi les troupes d’é-lites, dotés d’équipements ultra-modernes, dépendant directementde l’Elysée et capable d’interventions sur toute la planète.

*Eléments statistiques du ministère français de la Défenseet des quotidiens Le Monde et Libération

Etat des lieux des forces françaisesen Afrique*

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Les 6 et 7 décembre se tient à Paris le sommet de l’Elysée pour la paixet la sécurité en Afrique. A ce jour, 42 chefs d’Etat ou de gouvernementont répondu favorablement à l’invitation de François Hollande, initiateurde cette rencontre. Le président Bouteflika ne pourra pas être présentpour «raisons de santé», nous a appris l’AFP, la semaine dernière, etc’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui représentera notre paysà cette rencontre. Pourquoi ce sommet ? Pourquoi à Paris et pourquoimaintenant ? Au-delà des thèmes affichés, que poursuit-on par ce ren-dez-vous et quels enjeux pour son initiateur, pour la France ? Quel enjeuaussi pour l’Algérie qui, là, beaucoup plus que pour d’autres rencontresportant sur le même sujet ou sur un sujet avoisinant, a tout l’air de s’in-vestir. «Il est important que l’Algérie soit bien associée à la préparationde ce sommet», déclarait Bouguerra, ministre délégué, chargé desAffaires maghrébines et africaines, il y a quelques jours.

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Aussi est-il asséné : «L’avenir de laFrance comme celui de l’Europe est lié àcelui de l’Afrique.» C’est dit, mais com-ment construire cet avenir ? Les sénateursy répondent en dégageant 10 priorités et70 mesures à même de relancer les rela-tions de la France avec ces pays. Pourrésumer et au risque d’être réducteur, ilest notamment préconisé : de définir unestratégie ambitieuse et cohérente entenant «un autre discours sur l’Afrique»,en «s’émancipant du passé» et en restruc-turant le «pilotage de la politique africai-ne» en créant un ministère de la coopéra-tion internationale de plein exercice quiprenne en compte la dimension régionale.Dans cette stratégie, il est proposé defaire de l’économie une priorité en élabo-rant une approche de conquêtes des mar-chés africains par filière, en améliorant lefinancement à l’export et en renforçant lacoordinations des acteurs de l’export.Dans la même veine, il est suggéré «d’in-tégrer nos intérêts économiques françaisdans les missions de notre coopération».Quant aux aspects liés à la défense, lerapport considère «qu’il faut donner unsens africain à la présence militaire fran-çaise» ; en fait, faire approuver et, mieuxencore, impliquer directement les Africainsdans les dispositifs militaires français pré-sents en Afrique, donnant ainsi la béné-diction des Africains eux-mêmes auxforces françaises présentes et à venirdans le continent.

Rien de possible en Afrique sans l’Algérie, mais aussi

sans la FranceCe rapport très fouillé, qui contient

beaucoup d’éléments, est toutefois traver-sé par une fixation unique : comment faireregagner à la France le terrain perdu enAfrique et gagné par de nouveaux opéra-teurs essentiellement du Sud d’ailleurs, cequi semble poser problème au plus hautdegré ?

Que peut alors attendre l’Algérie de ceraout franco-africain auquel elle compteparticiper ? Lors de l’une de ses interven-tions qui ont immédiatement suivi sa dési-gnation à la tête de la diplomatie algérien-ne, Ramtane Lamamra s’était défendu depratiquer la politique de la chaise vide.C’était une déclaration venue avant l’initia-tive du voisin marocain de tenir à Rabatune conférence régionale des MAE sur lasécurité des frontières au Maghreb et auSahel. Le Maroc, quel que soit le sujet, atti-re ne serait-ce que par ses atouts touris-tiques, et l’on a vu cette rencontre regrou-per une vingtaine de pays, dont la Franceet de nombreuses organisations internatio-nales. L’Algérie ne pouvait pas décemmentcautionner une telle rencontre et le MAEalgérien a informé de son absence à cetteréunion. Une conférence pour le moinsinsolite, d’abord, de par le fait même queson initiateur, soit le Maroc, pays qui,quelques jours plus tôt, déversait toute sa

hargne contre l’Algérie et laisser attenter àson drapeau à Casablanca. Ensuite, à queltitre ce pays prenait le leadership de cetterencontre alors que le Maroc est le moinsexposé à ses frontières ? Avec l’absencede l’Algérie, les résultats de cette confé-rence ont été des plus insignifiants. Desvelléités sans lendemain, et l’Algérie s’estdéclarée s’en tenir aux strictes décisionsde la réunion de Tripoli qui s’est dérouléeen mars 2012, en Libye. Ainsi, Pariscomme Rabat savent que rien ne peut sefaire dans la région sans l’Algérie. Nosdiplomates le savent en premier. Si la chai-se vide a été pratiquée lors de la rencontrede Rabat, et ce, pour des raisons évo-quées plus haut et très largement justi-fiées, elle ne le sera pas à cette conféren-ce parisienne, et pour cause. RamtaneLamamra (propos rapportés par l’AFP)déclarait le 27 mai dernier, alors qu’il assu-rait encore la fonction de commissaire à lapaix et à la sécurité de l’Union africaine : «Ilest vraiment dommage que cinquante ansaprès notre indépendance, notre sécuritédépende à ce point d’un partenaire étran-ger.» Alger sait aussi qu’il partage cetteréflexion avec d’autres pays africains,même s’ils sont peu nombreux. Alger saitsurtout que la France encore et pour long-temps reste incontournable pour beaucoupde pays, y compris d’ailleurs le nôtre. «Lamise en place de mécanismes africains surles questions de paix et de sécurité néces-site la contribution de nos partenaires, dont

la France, pour aboutir à des résultatsconcrets et satisfaisants et faire face auxproblèmes d’ordre sécuritaire auxquels faitface l’Afrique.» Ce sont là les propos de M.Bouguerra, le ministre délégué algérien,chargé des Affaires maghrébines et afri-caines (in El Moudjahid du 13 novembre2013), propos tenus à l’issue de son entre-tien avec Mme le Gal, conseillère Afrique àla présidence française. S’il fallait agir pourrésoudre les crises en Afrique et travailler àinstaurer la paix et la sécurité en créantune force d’intervention rapide placée sousle pavillon de l’Unité africaine, notre diplo-matie devra agir au niveau africain en ren-forçant son influence (ce que tente de fairele Maroc dont le roi en personne sillonne larégion alors que son poids régional n’égalpas celui de l’Algérie) tout en restant réa-liste : pour l’instant, dans le continent, rienne peut se faire sans la France. Quant auvolet économique, nous ne retiendrons làaussi que cette déclaration de M. Bou-guerra : «Les efforts déployés en termesde développement socio-économique doi-vent évoluer dans un cadre de partena-riat.» Tout est dans ce qu’on met dans ceconcept de «partenariat». S’il s’agit derelations contractuelles «gagnant-gagnant», la réciprocité du gain est loind’être acquise aux Africains comme estd’ailleurs loin la fin de Françafrique mêmesi la volonté affichée des socialistes aupouvoir est d’y mettre fin.

K. B. A.

Le Soird’Algérie Monde Jeudi 5 décembre 2013 - PAge 9DE PARIS LES 6 ET 7 DÉCEMBRE

derrière nous ?

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Le Soird’Algérie Culture Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE 10

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«Le pseudonyme Salim Hellil, c’est enhommage à Salim Hellali ?» Le chanteurSalim Hellil a dû entendre cette questionmaintes fois dans sa déjà longue carrièreartistique. Pourtant, Salim Hellil, c’est sonvrai nom.Mohsen l’animateur de l’émis-sion TV «Zahwa», a avoué qu’il est allévérifier cette info aux archives de la com-mune natale du chanteur. Salim Hellil, deson côté, a indiqué que souvent il est obli-gé de montrer sa carte d’identité pour queles gens le croient quand il affirme queSalim Hellil c’est son vrai nom.Salim Hellali, de son vrai nom Simon Hal-lali, né le 30 juillet 1920, à Annaba etmort le 25 juin 2005 à Antibes, en France,était un chanteur algérien interprète demusique flamenco, arabo-andalouse etpopulaire.En 1937, Salim Hellali part en France etconnaît le succès dans les clubs pari-siens de flamenco. Sa rencontre à Parisavec l'artiste algérois Mohamed El Kamelfut déterminante. En effet, c’est El Kamelqui a écrit les premières chansons deSalim Hallali comme Andalousie, Sevilla,Bine el Bahar oua el Youm. Plus tard,Mohamed Iguerbouchène lui composeraune cinquantaine d'autres chansons. En1938, il fait une tournée européenne, etses disques de flamenco en arabeconnaissent le succès en Afrique duNord. Parmi ses autres succès figurent Alain Ezzerga et Maheni Ezzine.Pendant l'occupation allemande, le fon-dateur et recteur de la Grande Mosquéede Paris, Si Kaddour Benghabrit, par-vient à dissimuler les origines juives deSalim Hellali en lui fournissant une fausseattestation de musulman et en gravant lenom de son défunt père sur une tombeanonyme du cimetière musulman à Bobi-gny. C’est ainsi que Salim Hellali et denombreux autres juifs ont pu échapper àla déportation ou à la mort.Si Kaddour Benghabrit, natif de Sidi BelAbbès en 1868, est l’auteur de plusieursouvrages. Il était aussi mélomane, oudis-te (luthiste) et violoniste. Il engage SalimHallali au café maure de la mosquée où ilse produit en compagnie de grandsartistes tels Ali Sriti et Ibrahim Salah.Après la guerre, Hallali renoue avec lesuccès et suscite même l'admiration de«l’étoile de l’Orient» l'Egyptienne OumKalsoum. Salim Hellil, qui est un admirateur deSalim Hallali, a le même genre de voixque lui. Il est aussi versé dans les mêmesgenres et styles musicaux que son aîné.Parfois, il y a des noms prédestinés…

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Par Kader Bakou

Le coup de bill’art du Soir

De Salim Hellali à Salim Hellil

Un duo avec le chanteur fran-çais Francis C abrel est égale-ment prévu dans ce prochainalbum, dont la date de sortien’est pas encore connue. A uFo rum de L iber té, et enréponse à une question, Idir adéclaré qu’il aurait aimé chan-ter en duo avec l’artiste améri-caine Nina Simone. Le chan-teur kabyle a, en outre, annon-cé un pro jet musical sur destextes du poète algér ien d'ex-pression kabyle du XIXe

siècle, Si Mohand UM'hand.

Les chansons du prochainalbum du chanteur algériend’Idir seront dans les «diffé-

rents parlers berbères d'Afrique duNord», a annoncé l'artiste lundi

lors d'une rencontre au siège duquotidien francophone Liberté àAlger. Le chanteur kabyle a cité laLibye, la Tunisie, l’Algérie et leMaroc, tout en n’écartant pas lesîles Canaries dans un autre produiten projet.

Né d'une collaboration avec desartistes maghrébins présents au 1erFestival international des musiquesberbères, l'album devrait être enre-gistré «en Algérie et dans d'autrespays voisins», a précisé MohamedSaâdi, directeur de Berbère TV, lachaîne de télévision organisatricede ce festival qui a eu lieu en sep-tembre 2013 en France. Un duo avec le chanteur françaisFrancis Cabrel est également prévudans ce prochain album, dont ladate de sortie n’est pas encoreconnue. Idir a, en outre, annoncé lapréparation d'un autre projet musi-cal sur des textes du poète algériend'expression kabyle du XIXe siècle,Si Mohand U M'hand. Né en 1949 à Beni Yenni (TiziOuzou), Idir, de son vrai nom Hamid

Cheriet, s'est fait connaître dès1976 avec son succès planétaire AVava Inouva et aussi avec le tubeZwits Rwits, repris plus tard parCheb Khaled et avec Azwaw, reprisen duo avec Cheb Mami. Le slow Essendou est souventrepris par les chanteurs et chan-teuses algériens jusqu'à aujopur-d’hui. Installé en France depuis unetrentaine d'années, Idir a enregistrédix albums, dont A Vava Inouva,sorti en 1976, Ay arrac-Nney(1979), Identités (1999), La Francedes couleurs (2007) et Adrar inu(2013). Au Forum de Liberté, et en réponseà une question, Idir a déclaré qu’ilaurait aimé chanter en duo avecl’artiste américaine Nina Simone.

K. B.

IDIR PRÉPARE UN ALBUM DANS LES PARLERS BERBÈRES D’AFRIQUE DU NORD

Un retour aux sources

MAISON DE LA CULTURE MOU-LOUD- MAMMERI DE TIZI-OUZOU Jeudi 5 décembre : Journée d’étudesur la vie et l’œuvre de MohamedIguerbouchen10h : ouverture officielle * Témoignage sur la vie de MohamedIguerbouchen par sa famille.* Conférence sur la vie et l’œuvre deMohamed Iguerbouchen par HamediHocine, inspecteur de la langue fran-çaise.* Présentation du dossier du classe-ment de la maison Iguerbouchen parle service du patrimoine de la Direc-tion de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou.

14h :* Spectacle de musique instrumentaleclassique par l’Institut régional demusique de Bouira.* Spectacle de musique instrumentaleclassique par l’atelier de musiqueclassique de la maison de la cultureMouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou.LA LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE(ALGER-CENTRE)Jeudi 5 décembre à 14h30 : RazikaAdnani signera son ouvrage Lanécessaire réconciliation, édité chezDalimen.

Samedi 7 décembre à 14h30 : AliHaroun signera son ouvrage Le rem-part, édité chez Casbah.

SALLE DE CINÉMA SIERRA MAES-TRA (ALGER) Samedi 7 décembre à 14h : Le ciné-club Cinérama de l’association cultu-relle Nawafedh Thakafia organise uneprojection du film Les jours d’avant dujeune réalisateur Karim Moussaoui.

LIBRAIRIE EL IJTIHAD (9, RUEAREZKI-HAMANI, ALGER-CENTRE)Samedi 7 décembre à 14h : Ren-contre avec l’auteur Hamid Tahriautour de son livre Sid Ahmed Serri,le chant du rossignol (éditions Qui-pos), en présence de Ahmed Serri.

GALERIE D'ART BENYAA (04, RUEDE PICARDIE, LES CASTORS II,BIR MOURAD RAÏS, ALGER)Dimanche 8 décembre à 17h : Ver-nissage de l’exposition de photogra-phies de Ferrante Ferranti «Voyageen Algérie antique» (en collaborationavec l’Institut français d’Alger).

SALLE DE CONFÉRENCES DEL’ENST (HÔTEL EL-AURASSI,ALGER)

Samedi 7 décembre de 14h30 à 18h: La librairie Omega Aurassi reçoitAhmed Bedjaoui pour la présentationde son livre (publié en collaborationavec l’artiste peintre Denis Martinez) :Images et visages au cœur de labataille de Tlemcen, paru aux EditionsChihab. Cette présentation sera suivied’une vente-dédicace. Le public et lapresse sont cordialement invités. Mardi 10 décembre à 15h30 : Lalibrairie Omega Aurassi, en collabora-tion avec l’Ecole nationale du tourisme(ENT), organise une conférence intitu-lée : «Un village écologique dans lesAurès de l’utopie au projet», par le Dr

Bachir Agguerabi, architecte et ingé-nieur (présentation du projet et expo-sition du plan et de la maquette).Cette conférence sera suivie d’uneexposition/vente d’ouvrages théma-tiques. Le public, la presse et les pro-fessionnels sont cordialement invités.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 7 décembre : Projection dufilm Omar m’a tuer de Roschdy Zem,à raison de 4 séances/jour à 14h, 16h,18h et 20h sauf le 5 décembre : 2séances à 14h et 20h et le 6décembre une seule séance à 20h.

Jeudi 5 décembre à 18h : Piècethéâtrale Amar Bouzouar deAbdelhamid Rabia.Vendredi 6 décembre :A 10h : Pièce théâtrale El Maestro,de l’association les amis de tchikano(Alger). Mise en scène de MustaphaBakhouche.A 16h : Pièce théâtrale AmarBouzouar de Abdelhamid Rabia.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER)Vendredi 6 décembre à 15h : Piècethéâtrale Hassen Echater de l’asso-ciation la Couronne des arts (Tipasa).Mise en scène de Taher Tahraoui.

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA,TIPASA) Vendredi 6 décembre à 14h : Spec-tacle divertissant et éducatif Zineenqa loukan yebqa de la troupe duPetit prodige (Alger). Mise en scènede Kedouar Ettayeb.Samedi 7 décembre à 14h :Monologue Yakhi hala yakhi !,d’Amine Youcef Toumi, avec FethiTorki (Médéa).Du 1er au 5 décembre à 14h : Projec-tion du film Forrest Gump, de Robert

Zemeckis.Du 1er au 8 décembre 2013 à partirde 15h : Exposition à l’occasion desmanifestations historiques du 11Décembre 1960.

PALAIS DES RAIS (BASTION 23,BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 23 décembre : Exposition«Les portes de l’énigme» de l’artistepeintre Hamza Bounoua, organisée encollaboration avec la galerie Dar ElKenz.GALERIE BAYA, PALAIS DE LA CUL-TURE MOUFDI-ZAKARIA, ALGERJusqu’au 31 janvier 2014, de 10h à18h : 6e Salon d’automne.

LA GALERIE AÏCHA-HADDAD(84, RUE DIDOUCHE- MOURADALGER)Jusqu’au 10 décembre : Expositiond’arts plastiques de l’artiste BachirToudji.

CENTRE CULTUREL MUSTAPHA-KATEB (5, RUE DIDOUCHE-MOU-RAD, ALGER)Jusqu’au 6 décembre : Exposition depeinture de l’artiste SamiaBoumerdassi sous le thème «Ode à lacouleur».

Photo : D

R

P lusieurs ouvrages traitant, notamment, duvolet historique de la ville de Jijel et de sarégion ont été récemment édités, apportant un

«plus» à la bibliographie plutôt modeste de cettecité bimillénaire, a-t-on constaté. Ces publicationsapportent, grâce à la plume éclairée (et souventpassionnée) de leurs auteurs, une précieuse contri-bution à l’écriture de l’histoire de cette région litto-rale qui foisonne d’anecdotes, de faits ou d’évène-ments peu ou mal connus. Parmi ces ouvrages, l’on retiendra Mémorial de laville de Jijel de Djamel-Eddine Hadji qui a le méritede faire une «incursion» dans le passé (1891-1962)en présentant un luxe d’informations sur des per-sonnalités de la ville, avec un large «survol» del’antique Igilgili. «Ce livre n’est pas un livre ordinaire, encore moinsun roman ou une œuvre de fiction, mais l’idée ori-ginale d’un fils du terroir qui a voulu la concrétiserpar des recherches», a écrit, en préface, SalahBousseloua, une autre figure de proue de la cultu-re et du théâtre à Jijel. Le but recherché à travers

cet ouvrage qui s’est d’ailleurs vendu comme despetits-pains était, selon le préfacier, de dépoussié-rer et de rappeler, à travers des pages jolimentécrites, tous ceux, musulmans ou chrétiens, quiont, toute leur vie, consacré leurs efforts à lareconstruction et au développement de leur cité,après le tsunami de 1856. Cet ouvrage, qui s’est référé à plusieurs sourcesbiographiques, aborde, entre autres, sur plus de180 pages agrémentées de photographies en noiret blanc la vie de la mer et des marins, l’industrielocale (principalement le liège), les entrepreneurs,les artisans, la santé, la justice, les postiers, lescoutisme, l’agriculture, l’éducation, la culture, lecommerce, le syndicalisme, la presse, les sports etles femmes de la région.Ce Mémorial rappelle que la cité côtière disposaitdéjà de journaux, tels que le Rachidi (1911), L’Ave-nir de Djidjelli (1886), l’Impartial (1890), Le Patriote(1895) ou encore Rebrousse-poil (1896). Il évoqueles noms de fondateurs de quelques titres, à l’ima-ge des Hadj Ammar Mohamed dit Hamou (1880-

1932) et Abderrahmane Benkhellaf dit Si Ahcène(1881-1942). La mythique «En Nemra», le club phare de la ville,la JSD créée en 1936, occupe également unebonne place dans cet ouvrage. La naissance de laJeunesse sportive djidjelienne, son premier comitédirecteur, son palmarès, les différents champion-nats auxquels elle a pris part, ainsi qu’une photo dusiège mis à la disposition de cette formation figu-rent aussi dans les pages de ce vade mecum, à lalecture aisée.Le credo de cet ouvrage est de «secouer l’indolen-ce et la tendance à l’oubli», précise l’auteur Djamel-Eddine Hadji, né à Jijel en 1964, connu pour être unautodidacte passionné de l’histoire locale. Il s’estconsacré, pendant six années, à la recherche d’ar-chives de sa ville et à leur préservation, pour livrerce Mémorial qui se veut un «hommage aux généra-tions passées qui, grâce à leur labeur et à leurdévouement à la société, ont régénéré la culturelocale ou construit et développé les métiers deleurs aïeuls».

L a troupe musicale Assalet Tidkelt(authenticité du Tidikelt) de lawilaya de Tamanrasset s’est dis-

tinguée au 6e Festival de la chansontarguie d’Illizi. Le jury du festival, com-posé de professeurs de l’Institut supé-rieur de musique et d’artistes, a, dansla catégorie guitare, décerné lesdeuxième et troisième places respecti-vement aux troupes Tatrit de la wilayad’Adrar et Atema de la wilaya d’Illizi.Dans la catégorie des jeunes voix pro-metteuses, la première place est reve-

nue à Ag-Ahmed Abdelhamid de Dja-net (Illizi) sur une production dans legenre tindi, la deuxième à Abdelmou-mène Dadda de Djanet aussi et la troi-sième à Saïd Benkhira de la wilaya deTamanrasset. Lors de la cérémonie declôture de ce festival de la chansontarguie, animée par les troupes Atemaet Tatrit, ont été aussi honorés degrands artistes de la région du TassiliN’Ajjer, à l’instar de Hadj Brahim Bel-kheir et Hadja Daoudi Tarzegh. Lecommissaire du festival, Hocine

Nechitou, a souligné le rôle importantjoué par ce festival dans la transmis-sion entre générations du patrimoineimmatériel ancestral, «preuve en est,a-t-il dit, la grande affluence du public,de différents âges, pour apprécier cegenre artistique». «Il appartient pourcela d’élaborer un dossier acadé-mique répertoriant les textes poé-tiques et chansons targuis authen-tiques, ainsi que différentes autresactivités de la société imohag, et leproposer à la tutelle pour le classe-

ment de ce legs sur la liste du richepatrimoine culturel immatériel querecèle l’Algérie», a-t-il souligné. Cette6e édition du Festival local de la chan-son targuie, ouverte le 27 novembredernier, a vu la participation de troupesde trois wilayas du Sud (Adrar, Taman-rasset et Illizi), et l’organisation d’unesérie d’autres activités, dont une expo-sition d’artisanat traditionnel, une jour-née d’étude sur «la chanson targuie»et des soirées artistiques aimées pardes vedettes de la chanson targuie.

ÉDITION

Plusieurs ouvrages pour raconter Jijel

FESTIVAL DE LA CHANSON TARGUIE À ILLIZI

La troupe Assalet Tidikelt se distingue

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE14

FOOTBALL

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TIRAGE AU SORT DE LA PHASE FINALE DE LA 20e COUPE DU MONDE

Quels gros os pour les Verts ?

Le long suspense s’estom-pera donc ce vendredi soir.Les qualifications éprouvantesqui avaient retenu en haleineles milliards de spectateurs ettéléspectateurs. Depuis le 30juillet 2011, les 204 nationsengagées représentant les sixconfédérations ont lutté âpre-ment pour décrocher les 31places en jeu. Au bout des 820joués, 2286 buts inscrits, 2916cartons jaunes et 100 autresrouges distribués, des joies,des peines, des blessés et desmorts : les heureux lauréatsvont désormais se consacrer àla fête de l’année prochainesur les rives de Copa Cabanaet d’autres contrées du pays-continent où le football est unereligion. Mais avant le pèleri-

nage, il sera question de pas-ser une énième épreuve où lesnerfs seront sollicités. Celle-cine fait plus appel à la chancemême s’il est question d’untirage au sort. La Fifa qui tenaità protéger les bons chevaux atout mis en œuvre pour éviterla cavalcade. Le scénario de ladernière Coupe du Monde dis-putée en Afrique du Sud qui avu la «disparition» des grosbras dès les premières étapesdu tournoi n’a pas été appréciéet par les experts de l’instancede Sepp Blatter encore moinspar les sponsors et autresbailleurs de fonds. C’est pour-quoi, malgré la ferme promes-se d’instaurer une certaineéquité entre ses adhérents, laFifa a reculé sur les critères

sportifs pour opter pour ceuxplus terre à terre (géogra-phiques entre autres) afin depréserver des fédérations, desconfédérations surtout, dont lepoids n’est pas à démontrerquand il faut passer devant lesurnes. Et comme d’habitude,l’UEFA et certains de ses com-posantes essentielles commela France, qui ne figure pasdans le chapeau des grandsdu fait de la faiblesse desTricolores qui n’ont obtenu leursésame qu’après les barrages,reste le maître du monde.D’abord avec 13 qualifiés surles 31 billets mis en jeu.Ensuite en obtenant un tiragepréalable avant le tirage offi-ciel, demain aux coups de17h. Certainement que le pot 2où figure les africains dontl’Algérie et les petits poucetsde l’Amsud (Chili et Equateur)se verront adjoindre une équi-pe de troisième rang au niveaueuropéen. Fort probablement,ce tirage préliminaire qui n’au-ra rien de «hasardeux» choisi-

ra entre deux pays de l’ex-Yougoslavie (Croatie etBosnie) sinon la Grèce. LaFrance et le Portugal nediraient pas «non» à cetterègle qui avantage, c’est vrai,des pays habitués à animerplus ou moins régulièrement lafête planétaire du football.

L’Algérie ne «rêve» plusCeux, en tout cas, qui

rêvaient d’un face-à-faceFrance- Algérie sont servis.Une telle perspective a toutesles chances d’aboutir. Extirpésprobablement de la poule desmoins que rien, les Tricoloresde Didier Deschamps peuventcroiser les Verts de Vahid

Halilhodzic. Comme si cetteretrouvaille était écrite quelquepart, les deux sélections ayantobtenu leurs billets pour Brésil-2014 à deux heures d’interval-le et nombre de joueurs desdeux équipes ont fait chambrecommune ou se sont tout sim-plement croisés sur les ter-rains de la ligue française etdes ligues européennes. Maisl’Algérie qui se présenterapour la quatrième fois dansl’histoire de son football à unephase finale d’un Mondial nedoit pas «vivre» du seul chocqui pourrait la mettre en fricheface à la France. L’EN auraaussi à négocier ses matchesface à deux autres adver-

saires, certainement de tailledont l’un fait partie du chapeau1 formé du Brésil, pays organi-sateur, du champion sortant,l’Espagne, d’ex-champions duMonde (Argentine, Uruguay,Allemagne) et de pays émer-gents bien classés en octobredenier (Suisse, Belgique etColombie). Pas de choix pré-cis à faire même si parmi lescadres de la sélection deCoach Vahid, CaptainBougherra en premier,«affronter le Brésil chez lui etdevant son public» serait lacerise sur le gâteau. Brésil,France et qui encore ?Réponse demain aux coupsde 18h. M. B.

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Quelles sont les têtesde série ?Le Brésil, en tant que pays

hôte, l'Allemagne, l'Argentine,la Belgique, la Colombie,l'Espagne, la Suisse etl'Uruguay, en tant qu'équipesles milieux positionnées auClassement mondialFIFA/Coca-Cola en octobre2013.À quelle heurecommencera le tirage ?La cérémonie du tirage au

sort final débutera à 17hheure algérienne (13h, heurelocale).Où se passera le tirage ?À Costa do Sauípe, sur la

Costa dos Coqueiros, lieu pri-vilégié sur le littoral de l'Étatde Bahía, à 76 kilomètres aunord de sa capitale Salvador.Qui effectuera le tirage ?Le Secrétaire général de

la FIFA, Jérôme Valcke, serachargé de diriger le tirage ausort final et sera assisté depersonnalités : la légendeuruguayenne AlcidesGhiggia, l'Anglais GeoffHurst, le Brésilien Cafu,l'Italien Fabio Cannavaro,l'Argentin Mario Kempes,l'Espagnol Fernando Hierro,le Français Zinedine Zidaneet l'Allemand LotharMatthäus.Comment sont répartisles pots ?Pot 1 (têtes de série) :

Brésil, Espagne, Allemagne,Colombie, Belgique, Suisse,Uruguay et l'Argentine.

Pot 2 (sélections de laCAF et de la CONMEBOL) :Algérie, Cameroun, Côted'Ivoire, Ghana, Nigeria, Chiliet ÉquateurPot 3 (sélections de l'AFC

et de la CONCACAF) :Australie, Iran, Japon,République de Corée, CostaRica, Honduras, Mexique etÉtats-UnisPot 4 (sélections de

l'UEFA) : Bosnie-Herzégovine, Croatie,Angleterre, France, Grèce,Italie, Pays-Bas, Portugal,Russie.Comment se déroulerale tirage ?Les équipes du Pot 1 se

verront automatiquementattribuer la position 1 du grou-pe dans lequel elles aurontété placées. Le Brésil seraautomatiquement en position1 dans le Groupe A.La première étape du

Tirage consistera à tirer uneéquipe du Pot 4 (le seul avec9 sélections) et à la placerdans Pot 2, pour équilibrertoutes les zones avec huitboules. Ensuite, la procédurecontinuera avec le Pot 1, enplaçant le Brésil en position 1du Groupe A et les autrestêtes de série en position 1 dechaque groupe jusqu'au H.Le Pot 2, avec des

équipes de troisConfédérations, augmente lerisque de rompre le principede séparation géographique.Pour éviter de se retrouveravec un groupe contenant

trois équipes européennes, ily aura un Pot X avec lesquatre équipes sud-améri-caines têtes de série. On tire-ra une boule de ce pot pourdéterminer le groupe danslequel ira l'équipe européen-ne du Pot 2. L'équipe euro-péenne rejoindra le groupedéjà déterminé et les autrescompléteront les groupes deA à H de façon séquentielle.Il faut préciser qu'il arrive-

ra peut-être de sauter desgroupes pour respecter leprincipe de séparation géo-graphique, afin d'éviter que leChili et l'Équateur ne seretrouvent avec une tête desérie sud-américaine.On procèdera ensuite au

tirage des Pots 3 et 4.La position des équipes à

l'intérieur des groupes seraégalement tirée au sort (àl'exception des têtes de série,comme nous l'avons déjà dit).Où suivre le tirage ?Le tirage au sort sera

retransmis en direct et enclair dans au moins 193 pays.Jusqu’à hier après-midil’EPTV (Entreprise publiquede télévision) n’avait pasencore confirmé la retrans-mission de cet événementpour les téléspectateurs algé-riens. Ceux-ci peuvent, dansle cas où l’Algérie n’obtientpas les droits, se rabattre surles télévisions étrangèressinon sur la Toile où, à titred’exemple, le site FIFA.comfera une couverture exhausti-ve à partir de 9 heures dumatin, heure locale, (13h àAlger).

EN QUELQUES POINTS

Ce vendredi 6 décembre, le monde sera bran-ché sur Costa do Sauipe, petite baie du littoral del’Etat de Bahia Do Salvador, lieu retenu par lesorganisateurs brésiliens pour la tenue du tirageau sort des matches du tournoi final Mondial-2014, l’été prochain (12 juin au 13 juillet).

SELON LE SÉLECTIONNEUR ITALIEN CESARE PRANDELLI

Feghouli, le joueurreprésentatif de l'Algérie

Le sélectionneur de l'Italie,Cesare Prandelli, a choisi lemilieu de terrain de Valence,Sofiane Feghouli, commejoueur représentatif de lasélection algérienne de foot-ball en vue du prochainMondial au Brésil, prévu du12 juin au 13 juillet 2014.Prandelli n'a pas sélectionné

seulement Feghouli mais apointé les joueurs qu'il jugeles plus représentatifs des 32équipes qualifiées au rendez-vous planétaire. «Cela a été facile de faire

cette liste : ce sont les plusforts et les points de repèrede leurs équipes, même si lefootball ne se joue pas sur le

papier», a déclaré l'ancienentraîneur de Parme et de laFiorentina. «C'est leur talent qui m'in-

terpelle, le genre de joueurque vous voulez voir enaction dès que possible», aajouté le technicien italien de56 ans, cité par les médias deson pays.

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Le Soird’Algérie Sports Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE15

USM HARRACH

À qui profite la délocalisation ?Le match entre l'USM

Harrach et le RC Arbaâ,prévu demain, dans lecadre des 32es de finalede la Coupe d'Algérie defootball, est toujours main-tenu au stade du 20-Août-1955 (16h).«Pour le moment, nous

n'avons reçu aucune corres-pondance de la Fédérationalgérienne (FAF), concer-

nant un éventuel change-ment de domiciliation. Lematch est toujours maintenuau stade du 20-Août en dépitde l'opposition faite par l'APCde Belouizdad d'accueillircette rencontre au niveau decette enceinte», a affirmé àl'APS le secrétaire généralde l'USMH, MessaoudSaouli. Lors d'une corres-pondance adressée mardi àla FAF, l'APC de Belouizdad

a évoqué l'aspect sécuritaire.La direction de l'USM ElHarrach s'est opposée à ladomiciliation au stade du 20-Août-1955 (Alger) de sonmatch contre le RCA, et ademandé à recevoir sonadversaire dans son stadedu 1er-Novembre àMohammadia, qui a été ins-pecté une seconde fois lundi,après celle de juillet, par la

commission d'homologationdes stades de la Ligue defootball professionnel (LFP).«Nous gardons toujours l'es-poir de jouer chez nous, maisle dernier mot revient bienévidemment à la FAF», a-t-ilajouté, précisant que la com-mission d'homologation«devra incessammentrendre son verdict à proposdu stade d'El-Mohammadia».

CS CONSTANTINE

Le «j’y suis j’y reste»de Garzitto

L'entraîneur franco-italien, Diego Garzitto, s'est dithier toujours l'entraîneur du CS Constantine, même si lesjoueurs refusent de s'entraîner sous sa houlette depuistrois jours. «Je suis toujours l'entraîneur

du CSC. Je n'ai reçu aucunenotification me signifiant queje suis limogé de mon poste.Soit on me laisse travailler,soit on me notifie mon limo-geage», a déclaré l'ex-coach de TP Mazembe (RDCongo) à l'APS. Hier matin,les Constantinois, qui prépa-rent la réception de la JSSaoura samedi prochain pour lecompte des 32e de finale de la couped'Algérie, se sont entraînés sous la direction de l'ex-gardiende but international, Lounès Gaouaoui, le troisième portier del'équipe cette saison. «C'est déjà bien de constater que lesjoueurs s'entraînent, mais pour le match face à la JSS, jecompte prendre ma place sur le banc de touche», a préciséGarzitto. L'entraîneur a, en outre, démenti les informations ledonnant sur le point de quitter le club phare de la capitale deCirta pour rentrer chez lui, poursuivant qu'il n'avait pas l'inten-tion de partir avant qu'il ne soit destinataire d'un courrier offi-ciel notifiant sa fin de mission. Il se présente d'ailleurs auxentraînements avec un huissier de justice pour ne pas donnerl'occasion aux dirigeants de signaler un quelconque «aban-don de poste» de sa part, a-t-il expliqué. Après un début desaison tonitruant, le CSC marque le pas depuis quelques jour-nées. Il reste sur une sévère défaite sur le terrain de l'ASOChlef (3-0) samedi dernier pour le compte de la 13e journéedu championnat. La crise de résultats que connaît le clubs'explique, selon les observateurs, par les conflits internesayant opposé au départ l'entraîneur au directeur sportif,Mohamed Boulhabib, avant qu'ils ne s'élargissent auxjoueurs. Les coéquipiers du gardien de but international, SiMohamed Cedric, se sont dit solidaires avec certains de leurscoéquipiers écartés de la liste des 18 lors du précédent dépla-cement de Chlef par Garzitto. Ce dernier les aurait accusésde «comploter» contre lui avec Boulhabib. Une accusationrejetée par le technicien franco-italien, mais sans pour autantparvenir à calmer les ardeurs de ses protégés, de plus en plusnombreux à le contester.

RC ARBAÂ

Chérif El-Ouazzani remobilise ses troupesAlors que l’équipe de

l’Arbaâ prépare sereinementle match de coupe qui l’op-posera demain contre l’USMHarrach, les poulains deCherif El-Ouazzani n’arriventtoujours pas à se débarras-ser de la hantise de la défai-te que leur ont imposée lesUsmistes d’Alger et de sur-croît à domicile.«Il faut oublier cette

défaite et penser à la victoirede vendredi, car c’est cettevictoire qui nous permettrade franchir le cap des 32es et

aller le plus loin possibledans cette compétition»,martèlera le premier respon-sable de la barre techniquedu RCA à l’adresse de sesjoueurs, avant de leur rappe-ler que l’objectif principal estle maintien parmi l’élite. Toujours est-il qu’une vic-

toire en ce premier tour de lacoupe contre une équipe dela taille d’El-Harrach remon-tera à coup sûr le moral destroupes en vue deséchéances à venir. Pour cefaire, Cherif El-Ouazzani

comptera sur les services dujoueur Hadji dans le compar-timent de l’attaque d’autantplus que son coéquipierLazaref ne sera pas de lapartie du fait qu’il souffre tou-jours de sa blessure augenou. Pour assurer cette qualifi-

cation, les camarades deNemdil souhaitent que ladomiciliation de ce match decoupe au stade du 20-Août àAlger soit maintenue quandbien même la direction duclub de l’Arbaâ assure qu’el-

le ne s’opposera aucune-ment au choix de la commis-sion chargée de l’organisa-tion de la coupe d’Algérie.Toutefois, le désir du RCAd’évoluer au stade du 20-Août répond à la possibilitéde ses supporters de faire ledéplacement et venir engrand nombre soutenir leuréquipe contrairement austade de Mohammadia dontle quota réservé aux fans del’Arbaâ ne peut dépasser les500 places.

M. Belarbi

FOOTBALL

Phot

os :

DR

COUPE D'ALGÉRIE SENIORS (32es DE FINALE)

Quatre chocs entre clubs de Ligue 1,le tenant du trophée en péril

USM Harrach-RC Arbaâ,CS Constantine-JS Saoura,MO Béjaïa-CR Belouizdad,et MC Alger-ASO Chlef,constitueront ainsi les attrac-tions de ce tour, qui verra lepetit poucet de l'épreuve, laJS Chetaiba Mokhtar, clubde régionale deux (6e divi-sion), affronter à Oran leMCO. L'USMA, détentricede huit trophées, aura àcoeur de damer le pion auxgars d'Hussein Dey, dans underby algérois qui promet,même si sa mission s'annon-ce difficile devant un adver-saire très difficile à manierchez lui et devant son public. Leader du championnat,

l'USMA, compte bien domp-

ter «Dame Coupe» dès sesdébuts, face au NAHD, quiva jouer crânement seschances dans cette compéti-tion, même si son objectifmajeur cette saison restel'accession en Ligue 1.L'USMH, auteur de résultatsmi-figue mi-raisin en cham-pionnat, accueillera le RCArbaâ, dans un match quireste ouvert à tous les pro-nostics. Battus lors de la précé-

dente journée (13e) à domici-le par l'USMA (1-0), lesjoueurs de l'entraîneur SiTahar Chérif El-Ouazaniauront à coeur de rebondir àAlger. L'autre choc de ces32es des finales de la coupe

d'Algérie est l'affiche entre leMCA et l'ASO, une rencontrequi s'annonce indécise entredeux équipes qui veulentaller le plus loin possibledans l'épreuve populaire. Enchampionnat, les deuxéquipes ont fait match nul (0-0), au stade Omar-Hamadi. Le MOB, métamorphosé

depuis l'arrivée à la barretechnique d'AbdelkaderAmrani, recevra dans sonantre de l'Unité maghrébine,le CRB, où rien ne va plussuite aux derniers mauvaisrésultats concédés en Ligue1. Les Béjaouis espèrentrester sur leur lancée et vontcertainement essayer depasser au prochain tour dela compétition. Le CSC, confronté à une

crise interne, est appelé à serévolter chez lui face à la JSSaoura, sévèrement battuesamedi en championnat par

le MCA (3-0). Un test sérieuxpour les Constantinois, oùl'entraîneur franco-italien,Diego Garzitto a vu ses fonc-tions gelées par le conseild'administration du club, etpourrait donc quitter sonposte à tout moment. L'ES Sétif, détentrice de

la coupe à huit reprises,accueillera la modeste for-mation du NT Souf (inter-régions), dans un match quidevrait, à priori, revenir auxlocaux. Les Sétifiens, spécia-

listes de l'épreuve, nedevront pas trouver de diffi-cultés pour passer aux 16esde finale, même si le facteursurprise n'est pas à écarterdans ce genre de compéti-tion. Les autres rencontresde ces 32es de finale, oppo-seront des équipes de diffé-rents paliers, et seront apriori équilibrées.

Les 32es de finale de la coupe d'Algérie de foot-ball, prévues vendredi et samedi, offriront auxpuristes quatre alléchantes oppositions entre pen-sionnaires de Ligue 1 professionnelle, alors que letenant du trophée, l'USM Alger, défendra sa cou-ronne face au NA Hussein Dey (Ligue 2).

Retransmission téléviséede cinq matchs ce week-endCinq rencontres de football, comptant pour les 32es de

finale de la coupe d'Algérie de football, seront retransmisesen direct ce week-end sur le petit écran. Vendredi, deuxmatchs sont au programme, il s'agit du match USMHarrach-RCA Arbaâ, prévu au stade du 20-Août-1955d'Alger (16h), et de CS Constantine-JS Saoura, au stadeChahid Hamlaoui (17h). Le lendemain, les téléspectateurspourront suivre trois belles affiches, en l'occurrence NAHussein Dey-USM Alger au stade du 20-Août-1955 (16h),MO Béjaïa-CR Belouizdad au stade de l'Unité maghrébine(16h), ainsi que l'affiche entre le MC Alger et l'ASO Chlef austade Omar-Hamadi (17h). Les cinq rencontres serontretransmises sur quatre chaînes nationales : la Chaîne ter-restre, Canal Algérie, TV A3, et TV Tamazight.

StartVendredi 6 décembre (14h30)À Annaba Chabou : JS Pont Blanc-NRB Touggourt À Batna 1er-Novembre1954 : ES Bouakal-CA Batna À Chlef Boumezrag : ORB Oued Fodda-IRB RobahÀ Béchar 20-Août 1955 : Chabab Abadla-MO Constantine À Tébessa Opow : WMMT-MC El Bayadh À Saïda Opow : MCS-OM ArzewÀ Oum El Bouaghi Zerdani : US Chaouia-CABB ArréridjÀ M'sila Opow : WRBM-CRB Ben BadisÀ Kouba Benhaddad : IR Bir Mourad Rais-JSM BéjaïaÀ Aïn M'lila Demméne-Debbih : ASAM-CRB DjemaâÀ Tizi-Ouzou 1er-Novembre 1954 : JS Kabylie-NRB El Kala (16h) À Belouizdad 20-Août 1955 : USM Harrach-RC Arbaâ (16h) À Oran Zabana : MC Oran-JSB Chebaïta Mokhtar (16h)À Constantine Chahid Hamlaoui : CSC-JS Saoura (17h)Samedi 7 décembre (14h30)À El-Hadjar : IRBEH-AS KhroubÀ Béchar 20-Août 1955 : ES Tabalbala-JSM Chéraga À Oran Zabana : SCMO-USMB AbbèsÀ Kouba Benhaddad : Hydra AC-ASM Oran À Bou-Saâda : NC Magra-DRB Tadjenanet À Aïn M'lila Demméne-Debbih : CRB Aïn Fekroune-JSM Skikda À Tizi-Ouzou 1er-Novembre 1954 : US Béni Douala-IB Lakhdaria À Hadjout : USMMH-MB BouiraA Médéa Opow : OM- CRB Bougtob À Blida Brakni : IB Mouzaïa-A Bou-SaadaÀ Azzaba : WA Ramdane Djamel-ES Ben AknounÀ Tiaret Opow : JSMT-MC El-Eulma À Tlemcen Akid Lotfi : US Remchi-JS Emir AbdelkaderÀ Batna 1er-Novembre 1954 : MSPB-WB Meftah (15h) À Béjaïa Unité Maghrébine : MOB-CR Belouizdad (16h) Àlger 20-Août 1955 : NA Hussein Dey-USM Alger (16h) À Sétif 8-Mai 1945 : ESS-NT Souf (16h) À Alger Omar-Hamadi : MCA-ASO Chlef (17h).

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE 17

[email protected]

Phot

os: D

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Boire la tasse de thééclaircit le teint !Vous rêvez d’un teint fraiset éclatant ? Faites du théle petit rituel de la pause !Riche en tanins et envitamine C, le thé est eneffet un puissantantioxydant naturel : illimite les effets desradicaux libres, véritablesintrus responsables duvieillissement de la peau.Mieux encore, buvez duthé vert, 10 fois plusconcentré en actif que lethé noir. Un geste simpleà renouvelerrégulièrement dans lajournée pour atteindre lefameux quota «1,5 l d’eaupar jour», gage d’unepeau souple et bienhydratée !

Le petit rat, un modèled’élégance ! Révélez votre féminité envous inspirant du petitrat... de l’opéra ! Pouradopter la posturedanseuse (et éviter lesmaux de dos), pensez,toutes les 2 heures parexemple, à redresser lesépaules, rentrer les fesseset étirer le cou. Les seinsse redressent, vous voustenez droite et gagnez enconfiance, vous êtesnaturellement plusgracieuse.

Faire la peau aux rides, çadétend ! En appliquant votre crèmede jour ou quand vousvous sentez crispée,posez vos doigts sur lapartie supérieure dessourcils, puis pressezavec les doigts vers le bastout en levant les sourcils.Restez ainsi pendant unedizaine de secondes puisrecommencez. Faitesaussi la peau au doublementon en tirant votrelangue 20 secondes leplus possible vers l’avanttout en gardant la bouchegrande ouverte. Unexcellent rite contre lesrides !Le rire fait pétiller le

regard et la santé Votre prochaine cure debeauté ? Un bon fou rire !Réflexe qui augmente lacirculation sanguine,irrigue la peau, et luidonne un joli teint rosé.En plus, avec 400 millionsd’alvéoles pulmonairesdilatées par séance derigolade, c’est comme sivous suiviez un cours degym, les courbatures enmoins ! Et l’endorphine,hormone anti-blues etanti-douleur libérée parvotre cerveau au momentdu rire, vous garantit unesensation de bien-être etde bonnes minutesd’euphorie.

OÙ TROUVER LEMAGNÉSIUM?

Regardons autour denous quelquesexemples des «vrais»aliments contenant debonnes sources enmagnésium

-1 banane = 63 mgde magnésium -100 g d’escargots =210 mg demagnésium -1 bonne poignée denoix de cajou (20 g) =52 mg de magnésium -10 amandes (10 g) =22 mg de magnésium -2 petites tranches depain complet (40 g) =24 mg de magnésium -2 figues sèches (40g) = 32 mg demagnésium -1 cuillère à café decacao en poudre = 25mg de magnésium -1 barre de chocolat(15 g) = 18 mg demagnésiumseulement !

Les rituels beautéqui nous révèlent

ALOPÉCIE : LA CHUTE DES CHEVEUX EST-ELLE INÉVITABLE ?

L'alopécie androgénique toucheprès de 70% des hommes.Plus ou moins précoce, plus oumoins importante, cette chute decheveux n'est pas toujours bienvécue. Lorsque c'est le cas, il estconseillé de consulter undermatologue afin d'envisager dessolutions.1) La chute des cheveux est-elledue à une baisse de sécrétionhormonale ?C'est faux. Stress, maladie de la

peau, médicaments, etc., sontautant de facteurs pouvant être àl'origine d'une chute de cheveux,mais la cause la plus courante esthormonale : alopécie androgénique.Les hormones sexuelles masculines(testostérone) accélèrent le cyclecapillaire et finissent par épuiser lebulbe capillaire.2) Les hommes qui perdent leurscheveux sont-ils plus à risqued'hypertension ?C'est vrai. Il s'agit d'une constatationdont le lien de cause à effet n'a pasété élucidé : les hypertendus sontplus souvent sujets à la perte decheveux et inversement. On peutdonc recommander aux personnesqui ont tendance à perdre leurscheveux de vérifier leur tension(l'hypertension favorise aussi lesmaladies cardiovasculaires). 3) L'alopécie est-elle héréditaire ?C'est vrai. L'alopécie androgénique,forme la plus fréquente, a unecomposante héréditaire. Autrementdit, un enfant dont le père estdégarni a de fortes chances de ledevenir également à âge égal, maisce n'est pas une certitude absolue.4) Les femmes peuvent-ellesaussi souffrir d'une alopécieandrogénique ?

C'est vrai. La ménopause provoquesouvent un excès de production detestostérone, ce qui s'accompagned'un éclaircissement de lachevelure. On peut prescrire untraitement neutralisant l'action deces androgènes.5) Les fumeurs perdent-ilsdavantage leurs cheveux ?C'est vrai. Fumer 20 cigarettes ouplus par jour augmente le risqued'alopécie de 134%. En revanche, lemécanisme reste à élucider. 6) La chimiothérapies'accompagne-t-elle d'une chutede cheveux ?C'est vrai. La chimiothérapie, envoulant s'attaquer aux cellulescancéreuses, détruit toutes lescellules qui ont la capacité de serenouveler rapidement et donc aussiles cellules à l'origine des cheveuxet des poils.7) L'alopécie peut-elle débuterdès 18-20 ans ?C'est vrai. Les premiers signesapparaissent vers l'âge de 18-20ans avec une évolution plusimportante aux environs de latrentaine. Il s'agit d'une formeprécoce, mais elle est rare.L'alopécie débute plus courammentaprès 35 ans.

Petits-pains farcis à la viande hachée

LA FARCE : 500 g de viande hachée, 1 poivronrouge, 2 œufs, 1 oignon haché, 1 cuillerée à soupe

de persil haché, sel, poivre, gingembre, pimentdoux, cumin

LA PÂTE LEVÉE : 500 g de farine, 2 cuillerées àsoupe de levure de boulanger, 1 œuf, 1 verre à thé

de lait, 1 cuillerée à café de sucre, 50g de beurre, unpeu de sel, huile

La pâte : Mettre dans une jatte la farine tamisée, creuserun puits au centre, ajouter la levure, le sel, le beurreramolli, le sucre, l’œuf, le lait tiédi peu à peu pourrassembler la pâte, pétrir bien avec la paume de la mainjusqu’à obtention d’une pâte homogène et souple, formerune boule, la couvrir avec un linge propre, laisserreposer. Former de cette pâte des boulettes, les enduireavec l’huile, laisser reposer.La farce : Laver et essuyer le poivron, ouvrez-le, retirerles graines, coupez-le en petits dés.Ecaler les œufs durs, couper les jaunes seulement enpetits morceaux. Faire revenir la viande hachée dans unepoêle avec un peu d’huile, ajouter l’oignon haché, lepersil haché, les épices, faire cuire à feu doux en remuantavec une cuillère en bois jusqu’à ce qu’ils soient biendorés. Mélanger dans un récipient le mélange de viandehachée et les petits dés de poivron. Mettre un trou danschaque boule de pâte, disposer dans le creux deuxcuillères à soupe de farce et un morceaux de jauned’œuf. Rassembler les bords de pâte au-dessus de lafarce, rouler la boule de pâte entre les paumes de lamain, continuer l’opération jusqu’à épuisement de la pâteet de la farce. Disposez-les sur une tôle huilée, recouvriravec un linge propre, laisser lever pendant 15 minutes.Enduire les petits pains avec l’œuf battu, les faire cuiredans un four moyennement chaud jusqu’à ce qu’ils soientbien dorés. Servir chaud.

Boules d'amandes au chocolat

500 g d'amandes, 250 g de pistaches, 200 g desucre glace, 500 g de chocolat noir, 40 g de

beurre, 1 cuillère à soupe d'arôme d'amande, 2cuillères à soupe d'huile, 100 g de noix de coco

râpéeConcasser finement les pistaches au robotélectrique. Faire griller les amandes dans une poêle,les moudre avec le sucre dans un moulin électrique. Faire fondre le chocolat noir au bain-marie, ajouterl'huile pour lisser le mélange. Mettre dans un saladier les pistaches hachées, lapoudre d'amandes, l'arôme d'amandes, le beurrefondu, bien mélanger. Façonner de cette pâte depetites boulettes de la grosseur d’une petite cerise,trempez-les dans le chocolat noir fondu, les retirer àl’aide d’un pique à brochettes et les mettre au fur età mesure dans des petites caissettes en papier, lesgarnir avec la noix de coco râpée.

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSCopieux

----------------Graisse

Tentait----------------

Descend

Dégoutée----------------

Vieille

Sodium----------------

Néon

Fin de nuit----------------

Aime

Pronom----------------

Plante

Actinium----------------Clair (dés.)

Tout venant----------------

Région de France

Ainsi----------------

Limpide----------------

Rôti

Peine----------------Prisonnier

----------------Façonnes

Monnaie----------------Moi----------------ValléesengloutiesCrack

----------------Règle

----------------Mépris

Obstiné----------------

Métal

Ventile----------------

Trompé----------------

Diplôme

Hardies----------------

Dopage

Religieuse----------------

Nobel espagnol

Bout desieste----------------Aride----------------Mammifères

Poissons----------------

Editeur

Ahuri----------------

Rejetés

Cube----------------

Nettoies----------------

Refuge

Beau parleur

File----------------

Essayée

Issus----------------

Niais

Arrive----------------

Note

Uniformes----------------

Fleuve----------------S’empresser

Incohérentes----------------

Mer

Chaîne TV----------------

Bloquais

Restitues----------------

Editeur----------------Humanitaure

Liaison----------------Fantastique----------------

Lançais

Auteurargentin

----------------Glossine

Calme----------------

Radium----------------

Fer

Frainant----------------

Pronom

Possessif----------------

Lentilles

Champignons----------------

Voix élevées

Eruditions----------------

Cassées

Règna en Russie

----------------Célébrés

PrivatifDivague

----------------Pronom

Peuple----------------Descendue

Divinité----------------

Fin de soirée

Mesure----------------

Peintrefrançais

Fonçais----------------

Oser

Transforma - tion

----------------Molybdène

Parfum----------------

Perforer

Terne----------------

Membre----------------Cartouche

Rongé(dés.)

----------------Os

Visée----------------

Sida

Agréable----------------

Maille

Est souvent à charge

Dans le mois

----------------Expert

Crustacés----------------

Minable

Saison----------------

Note----------------Fin de série

Vies animales

----------------Gibiers

PaysCombat

----------------Mesquin

PréoccupeConsonnedouble----------------Chiffre----------------Défaut

Divas----------------Détériorée

----------------Dissimulée

Pronompersonnel

Sélénium----------------Préposition

Erbium----------------

Fruit

Coûta----------------

Baguette----------------

Mesure

Cycles----------------

Enlevai

Saveurs----------------

Limita----------------

DompteFin de soirées

----------------Foot à Sétif

Fruit----------------

Joyeux

Viril----------------

Police

Fin ----------------

Brome

Expose----------------

Dans l’arène

Station----------------

Platine

Chlore----------------Germanium

Marquées----------------

BronzéEspèce animale

Extrêmité----------------

Enduré

Volonté----------------

Elections

Le Soird’Algérie Détente Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE 19

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Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 5 décembre 2013 - PAGE 20

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Durée de la formation 12 semainesplus deux (02) mois de stage pratiqueassuré. • Grade agent de sécuritéen HSE. - Niveau d’accès : 9e AF ou4e AM et plus. - Durée de la formation08 semaines plus un (01) mois destage pratique assuré. - En fin deformation, les titres obtenus sontcosignés par le partenaire françaisASC Strasbourg France et sont

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PENSÉE

Profondément touché par la perte subitede

DJABIMohamed Fadil Gérant de la société desécurité et gardiennageEL AMINE GARD, song e n d r eM. BOUDJABEUR Khaled et toute safamille présentent à la famille du défuntleurs sincères condoléances et l’assurentde leur solidarité en cette pénible circon-stance. Nous prions Allah le Tout-Puissant d'accueillir le cher défunt en SonVaste Paradis. «A Dieu nousappartenons et à Lui nous retournons.»

PENSÉETriste et douloureuse fut la date du 4décembre 2012.Cela fait un an que nous a quittés àjamais

BERKI Mohamedpour un monde merveilleux. Tu es parti avec la foi, laissant unetristesse incommensurable.En ce douloureux souvenir, tesenfants, ta fille Fatiha et son épouxMohamed prient ceux qui l’ont connud’avoir une pieuse pensée en samémoire. Que Dieu, dans Sa GrandeMiséricorde, l’accueille en Son

Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.»

DÉCÈSLes familles Hocine et Hamoudide Paris, Alger et Larbaâ NathIrathen ont l’immense douleurde faire part du décès de

Hocine Samirà l’âge de 41 ans

L’enterrement aura lieu le ven-dredi 6 décembre au villagenatal du défunt El-Misser(Larbaâ Nath Irathen).

Que Dieu, dans Sa GrandeMiséricorde, l’accueille en Son

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DécèsLes familles Smaallah etBentaha ont l’immense dou-leur de faire part du décès deleur cher et regretté BENTAHA Abderahmane

survenu le 3/12/2013 àAlger.L’enterrement aura lieuaujourd’hui jeudi 5 décembreà midi au cimetière d’Azazga.

Que Dieu Tout-Puissant accorde au défunt Sa

Sainte Miséricorde et l’ac-cueille en Son Vaste

Paradis.

Page 18: PAGE 4 UNIVERSITÉSlMORT DE PAUL AUSSARESSES, L’ASSASSIN DE LARBI BEN M’HIDI Le crépuscule du tortionnaire Le Bonjour du «Soir» Aux Etats-Unis, une société vient d'être condamnée

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

Les famille Bacha, Anteur, Boudarène etYebdri, parents et alliés ont la douleur de fairepart du décès de

Mme Bacha Dahbia épouse AnteurL’enterrement aura lieu aujourd’hui, jeudi

5 décembre 2013 au cimetière M’douha de Tizi-Ouzou. La levée du corps se fera à 12 h en sondomicile sis au quartier Les Genêts, Tizi-Ouzou.A Dieu nous appartenons et à Lui nous retour-nons.

––––––––––––––––––––La famille Khlil de Djamaâ-Saharidj et de

Baghlia, parents et alliés ont le regret de faire partdu décès du cher et regretté

Khellil Alià l’âge de 91 ans. L’enterrement aura lieuaujourd’hui 5 décembre 2013 à partir de 12 h 30au cimetière de Djamaâ-Saharidj, commune deMekla.

––––––––––––––––––––La famille Ouife a l’immense douleur de faire

part du décès de son très cher père et grand-pèreOuife Mohamed

à l’âge de 70 ans. L’enterrement a eu lieu hier4 décembre 2013 au nouveau cimetière de Saoula.A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––Les familles Hocine, Hamoudi et Imedni ont

la douleur de faire part du décès de leur filsHocine Samir

survenu à l’âge de 42 ans, à Paris. L’enterrementaura lieu demain vendredi 6 décembre au villageEl-Missar (Larbaâ-Nath-Irathen). Repose en paix.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––A la mémoire de notre très

chère et regrettée mèreAliouat Malikaépouse Medjras

Cela fait 3 ans depuis que tues partie, le 5 décembre 2011. Ce fut la journée laplus triste et la plus dure de notre existence. Tunous manques énormément. Tu as laissé un videimmense que nul ne peut remplacer. On ne t’ou-bliera jamais.

En ce douloureux souvenir, ses enfants :Madjid, Samira, Ahmed, Samia, Hadjira et lapetite Nadia, sa maman, ses frères : Hamid,Rabah, Karim, et ses sœurs demandent à tousceux qui l’ont connue d’avoir une pieuse pensée àsa mémoire et prient Dieu de l’accueillir en SonVaste Paradis. A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. F123884/B15

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ANNIVERSAIRES–––––----------------------Notre cher et adorable petitbonhomme

Mehdi Houaria soufflé ce mardi3 décembre 2013, sadeuxième bougie. En cetteheureuse occasion, son papaMohamed-Ali, sa maman Imène,ainsi que toutes ses familles paternelle etmaternelle, sa grand-mère Mani, tata Fella,Zinouba, tonton Sofiane, lui souhaitent unetrès longue vie heureuse et pleine de santé.A tes 100 ans, inch’Allah.–––––----------------------Le rayon de soleil qui illuminanotre foyer, la princesse

Sara Goufisouffle aujourd’hui sadeuxième bougie. En cetteheureuse circonstance, tamaman, ton papa, ta petitesœur Katia, tes grands-parentsmaternels, ton grand-père paternel, testantes et oncles, tes cousins et cousines ettoutes les famille Goufi et Hadbi de Bouira,de Aïn-Bessem et de France chantent enchœur : joyeux anniversaire, et te souhaitenttout le bonheur du monde. A tes 100 ans,inch’Allah.–––––----------------------Joyeux anniversaire

Inès LabaciAujourd’hui le 5 décembre2013, c'est monanniversaire, et pour lesgens qui ne savent pascompter, j’ai à peine 3 ans. Acet âge-là, je ne ne fais que des bêtises et jene reçois que des bisous, et pour vous papaSamir, maman Soraya, mon grand-pèreBachir Djerroud, mes tantes Linda, Samia,Amel et mes grands-parents paternels etsurtout mon cousin, ami et frère Achref, jevous dis : je vous aime tous trèèèès fort !Allez, j'attends vos cadeaux, c’est la fêtepour moi.

CARNET

Edité par la SARLSIÈGE :

DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar

Place du 1er -Mai - Alger-

Tél. :021 67.06.58 - 021

67.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59Registre du commer-

ce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDA-TEURS :

Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

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BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès etles réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ;il attaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classesprivilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera

jamais sa sympathie envers les pauvres, demeurera toujoursdévoué au bien public. Il maintiendra radicalement sonindépendance, il n’aura jamais peur d’attaquer le mal,

autant quand il provient de la ploutocratie que de ceux quise réclament de la pauvreté.»

SOSVieille femme, atteinte de la maladie de Parkinson, sans

ressources, cherche, auprès des âmes charitables, de l’aideen urgence : couches adultes. - Merci - Dieu vous le rendra.

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OPPOSITIONM. Abdelguerfi Azeddine, héritierBouzid Ben Abdellah, s’oppose au cer-tificat de possession déposé par les héri-tiers Abdelguerfi Ali et Mohand Aklipour le terrain dénommé «Si El Hamid»(Nezla) auprès de l’APC Souk Oufella,wilaya de Béjaïa, pour motif «terrainappartenant aux héritiers Bouzid».

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Page 19: PAGE 4 UNIVERSITÉSlMORT DE PAUL AUSSARESSES, L’ASSASSIN DE LARBI BEN M’HIDI Le crépuscule du tortionnaire Le Bonjour du «Soir» Aux Etats-Unis, une société vient d'être condamnée

Peut-on vivresans printemps ?PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Football. L’Algérie dans le chapeau 2. Politique. Les …

… lapins dans le chapeau 1.

Mon confrère, ami et chef de mon syndicat, KamelAmarni, le raconte très bien dans son reportage sur lavisite de travail électoral de Sellal à El-Oued. Ce n’est pasle Premier ministre qui appelle à un 4e mandat deAbdekka. Non ! Il ne le fait plus directement. En fait,depuis les deux visites de travail électoral au moins, àChlef et à Relizane, ce sont les présidents d’APW qui secharg… qui sont chargés de cette mission, appeler lesprésents aux meetings à… appeler au 4e mandat. Et donc,nous sommes face à un schéma unique, inédit et vache-ment novateur. Le Procuré qui procure à son tour ! YaBaba Sidi ! Boutef’ a procuré Sellal pour qu’il fasse cam-pagne à sa place. Et Sellal a procuré les présidents d’APWpour qu’ils fassent le job pour lui. Mon Dieu ! Une doubleprocuration ! Il faut que les notaires m’éclairent sur cetaspect de droit. A-t-on légalement la possibilité de redon-ner à un tiers une procuration que l’on vous a établie ?Bon sujet pour le concours d’entrée à l’école de notariatqui n’existe pas encore. Et surtout, si la loi n’a pas prévuce cas de figure de rétrocession d’une procuration, nerisque-t-on pas, à travers cette jurisprudence, d’ouvrir desbrèches dans un édifice déjà pas mal ébréché ? Imaginezun peu que le président d’une APW, pour une raison ou

une autre, se mette lui aussi en tête de procurer l’un deses adjoints ! Ça fait tout de même long, la chaîne de laprocuration ! Et ça peut surtout déboucher sur desscènes cocasses. Décor : un meeting. Sellal sur le per-choir. Juste à côté de lui, un président d’APW. Et après unmot d’ouverture, quelques phrases d’un discours, lePremier ministre qui se tourne discrètement vers leP/APW, lui sourit, lui lance même un p’tit clin d’œil enten-du et qui veut dire en décodé : «C’est le moment de lesappeler à appeler !» Et là, le P/APW, au lieu de s’exécuter,de lancer lui-même le fameux appel à appeler, se tourne –ou plus exactement se retourne – vers son 1er adjointdebout derrière lui, lui sourit, lui lance même un p’tit clind’œil entendu et qui veut dire : «T’as déjà oublié que je t’aiprocuré ? C’est le moment de les appeler à appeler !» Etencore ! Je ne veux pas me montrer sadique, forçant surle trait et passer pour un adepte de la surenchère en sug-gérant un instant que le troisième procuré, le 1er adjoint auP/APW – vous suivez toujours ? – ait eu l’idée, en pleinenuit, de convoquer le notaire de sa ville pour procurer àson tour le 2e adjoint sur la liste des responsables del’APW. Là, faudrait carrément ramener des sacs de cou-chage dans la salle de meeting, la cérémonie risquant des’allonger au rythme des rétrocessions des procurations.Mais bon ! Allongés pour allongés devant le fauteuil,autant y aller dans la bonne humeur, n’est-ce pas ? Enfumant du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui

Protégez-vous ! Sortez procurés !

Au début, nous pensions que l’étéindien, ce long intervalle qui pro-longe la belle saison au-delà des

limites imposées par le calendrier, allaitfaire quelques embardées supplémen-taires, piétinant les plates-bandes del’automne, avant de s’essouffler sur lespremières pentes d'octobre. Non ! L’étéindien, plus vigoureux que jamais, apoussé, poussé. Jusqu'à fin novembre.Et, sans crier gare, voilà l'hiver qui arriveen trombes, bousculant un automnedont on se demande si jamais il a existé! Et, dans quelques mois, les naïfs quiattendront le retour du printemps serontbien servis : on passera directementd'un hiver tardif à un été torride !Mince alors, mais où sont passées les

quatre saisons ? Jadis, la Méditerranéeétait connue pour ses quatre saisons,contrairement aux autres régions auxclimats extrêmes. Les météorologuessont désorientés. Ils font appel aux cli-matologues pour nous expliquer un phé-nomène qui doit être sérieusement étu-dié, et pas seulement «traduit» au jour lejour pour les profanes que noussommes, à partir des cartes satellites. Ily a un dérèglement sérieux, c’est sûr !Ce ne sont pas les habituelles surprisesdu vendredi où la pluie inattendue gâchele pique-nique, ni les petites perturba-tions que l’on accueille avec le sourire :il y a un problème assez grave et il nousfaut plus qu’un bulletin météo pour ensaisir toute la complexité. En effet, si lemétéorologue interroge le ciel pour nousdire s’il va faire beau ou mauvais le len-demain, il est incapable de nous donnerdes explications satisfaisantes sur lelong cours. Bien sûr, nos météorologuesont tendance à nous rassurer. C’est l’an-ticyclone des Açores... Oui, pas dedoute. Cet anticyclone est devenu aussipopulaire que n’importe quelle marquede lessive. Ou alors, l’air glacial prove-nant du pôle Nord a été stoppé dans saprogression vers l’Europe.Habituellement, il se baladait sans pro-blème ; mais, cette année, il a dû attraperun rhume et s’est retrouvé au lit... ElNiño. Qui ne connaît pas El Niño, petitbambin joufflu comme un cumulus, légercomme un zéphyr, mais méchant commeune vague d’ouragan. Non, ce n’est pasEl Niño... Et puis, il faut faire vite avant lapub et le journal ! Conclusion optimiste :le climat tempéré reviendra bientôt...

Mais si, effectivement, pluies etneiges de «saison» nous réconcilientavec monsieur Hiver, des spécialistesanglais nous prédisent des années àvenir plus chaudes encore que tout ceque nous avons vu cette décennie et laprécédente ! Une vérité déjà : dix desdouze dernières années sont les pluschaudes depuis 1850. Et puis, il y a lestempêtes, les ouragans, les typhons, lescyclones, de plus en plus meurtriers.Accompagnés de tsunamis destruc-teurs, ces phénomènes imprévisiblesfont des ravages et laissent des régionsentièrement dévastées. Par ailleurs, unfait inquiétant est en train d’alerter lesexperts en climat, mais aussi les écoloset les industriels du tourisme et dessports de montagne. Les glaciers sonten train de fondre d’une manière inquié-tante. Selon une étude publiée parl’agence de l’ONU pour l’environnement,30 glaciers de référence ont perdu envi-ron 66 centimètres d’épaisseur enmoyenne en une année. Mais la pertedepuis trente ans est de l’ordre de 10,5mètres ! Prévision des climatologues :les glaciers des Alpes disparaîtront d’ici2050 ! En Afrique du Nord, le désertavance plus vite que prévu et les spécia-listes prédisent que le Sahara gagneraune centaine de kilomètres dansquelques décennies, installant sable etdésolation sur une zone connue actuel-lement comme étant la steppe et lesHauts-Plateaux. Autant dire que leSahara sera aux portes de laMéditerranée dans certaines régions.Saluons quand même la décision dugouvernement algérien de lancer unsecond barrage vert, même si elle a troptardé...Cela fait longtemps que la presse

aborde les excès du climat qui laissentdes bilans catastrophiques. Mais, préoc-cupés par des problèmes plus terre-à-terre, les humains ne prêtaient guèreattention à ces constats alarmants, etencore moins aux avertissements desspécialistes nous invitant à limiterl’émission de certains gaz dits «à effetde serre» et à changer nos habitudes devie.Cependant, ces mêmes experts n’arri-

vent pas à se mettre d’accord sur lacause de ces changements déroutantsdu climat. La politique, en s’invitant dansleur débat, les empêche de désigner le

même coupable. Résultat : la commu-nauté scientifique se divise en deux. Lepremier camp affirme que le réchauffe-ment, comme le refroidissement, sontdes cycles naturels et que, si la Terre setrouve aujourd’hui dans une situation deredoux, ce n’est la faute de personne. Etde nous citer des phases similaires quiont jalonné l’histoire de notre planète.Le second camp est plus catégo-

rique : il n’y a rien de naturel dans ladégradation actuelle. L’homme en estresponsable. L’effet de serre qui faitpousser les températures et déstabiliseles saisons est le résultat des émissionsde gaz divers. Cela va des vapeurs déga-gées par les activités industrielles augaz carbonique de nos voitures, en pas-sant par d’autres types d’émanationsprovenant des climatiseurs, des réfrigé-rateurs, et même des petites bombesaérosol que nous utilisons quotidienne-ment. Certains pays sont montrés dudoigt. Les Etats-Unis d’Amérique appa-raissent comme le principal pollueur dela planète. Mais il y a aussi d’autresnations qui participent activement à ladégradation de la couche d’ozone et àl’effet de serre. Nous citerons, parexemple, la Chine qui, pour faire fonc-tionner son gigantesque parc industriel,a besoin d’énormes quantités dematières polluantes, à l’instar des pro-duits énergétiques. Son taux de crois-sance époustouflant est l’arbre quicache la forêt.Il faut plus que l’alarmisme des clima-

tologues pour gagner cette nouvelleguerre contre le réchauffement du cli-mat, menace mortelle pour la Terre.L’implication des politiques est unenécessité absolue en ces temps où l’ul-tralibéralisme installe une forte mentalitéde profit qui tourne le dos aux questionsécologiques. Pourtant, les opinionsparaissent plus sensibilisées que jamaispar la cause de la nature. De par seseffets sur leur vie quotidienne, ceréchauffement n’est plus une vue del’esprit ou un sujet réservé à l’élite scien-tifique. Les pouvoirs politiques, très liésaux milieux industriels, ne sont pasconnus pour être des adeptes de la pro-tection de l’environnement.Au moment où les armes tonnent plus

que jamais, avalant les centaines de mil-liards de dollars, il est scandaleux queles gouvernements concernés ne trou-

vent pas l’argent nécessaire pour la pro-tection de l’environnement. Le cheminest encore long. Mais puisse ce climattotalement déboussolé, — où les quatresaisons montrent parfois le bout de leurnez en une seule journée —, donner àréfléchir aux décideurs. La planète bleuen’appartient pas seulement à notre géné-ration. Elle est aussi le bien de nos enfants et

de nos petits-enfants. Dans quel étatallons-nous la leur léguer ?Réfléchissons-y tous ensemble et mobi-lisons-nous pour que les saisons retrou-vent leur cycle naturel. Ainsi, les enfantspourront voir de leurs propres yeux cequ'ils apprennent dans les livres : oui,les feuilles mortes sont le signe de l'au-tomne et le printemps est bel et bien lasaison de la nature en éveil, des fleurségayant les champs et des papillonsvirevoltant dans les prés. Cependant, aurythme où vont les choses, ce rêvesemble irréalisable car la voracité ducapitalisme, poussé de plus en plus versses extrêmes par une Droite plus injusteque jamais et une Gauche désormaisalliée du grand capital, fera en sorte quela nature continuera d'être dévastée,donnant libre cours aux folies du climatet à ses furies meurtrières.

M. F.

Par Maâmar [email protected]

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