catalogo de venta arte africano moderno y contemporáneo

8/19/2019 Catalogo de Venta Arte Africano Moderno y Contemporáneo

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Maison de ventes aux enchères

3 décembre 2007 à 19h00Vente à la Fondation Dosne-Thiers

art moderneet contemporain d’Afriq

Consultant : Raoul MahéTél : 06 15 35 12 46

166, rue Etienne Marcel93100 Montreuil

Tél : 33 (0)1 48 57 91 46


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Les numéros de lots en rouge renvoient à des notes biographiques.

- ADDOGO DAVID, 159

- AGORSOR KOFI, 131, 149

- ALEXANDER JANE, 226

- ANONYME, 158, 179, 183, 187, 191

- ANONYME A.P.O.P.E.D, 189

- BADA SALOMON, 203

- BAYA (HADDAD FATMA dit BAYA), 214

- BELA (SARA), 168, 171, 173

- BEN AMEUR SAMI, 211

- BETHE-SELASSIE MICHAEL, 213, 217, 221, 222

- BIAZIN CLEMENT-MARIE, 197, 202, 205

- CAMARA AWA SENI, 134, 135, 136, 145, 146

- CAMARA GUEYE AMADOU, 137, 140, 142

- SAMBA (WA MBIMBA N'ZINGA SAMBA dit Cheri Samba), 180,

190, 192

- CHERIN CHERI, 188

- COMAR KOFFI, 123, 130

- D'ALMEIDA CHARLY, 147

- DIARA IDRISSA, 119

- DOUF MONA, 216, 219, 223

- DOSSOU AMIDOU, 126, 128, 132

- FANIZANI AKUDA, 231, 232, 233

- GETAHUM ASSEFA, 210

- GOTENE MARCEL, 156, 157, 164

- HUGUES GEORGES, 148

- ILOKI FRANCOIS, 154, 162

- KASSI AUGUSTIN, 120

- LILANGA DI NYAMA GEORGES, 228, 227

- MADAMONBE COLLEEN, 225, 230

- MAINGA, 229

- MAMBU, 185, 193

- MOKE (MONSENGWO KAJWANFI dit Moke), 177, 184, 194

- MUSA HASSAN, 208, 209

- MUVUMA, 174, 172

- MWENZE (KIBWANGA Mwenze), 167, 174, 175

- NAMBOZOUINA JOEL, 201, 199, 200

- N'GAVOUKA, 150

- NTATA, 160

- N'ZITA, 193

- OSSIETE, 155

- OUABANGA MICHEL, 204

- OUEADROGO SUZANNE, 139

- PILI-PILI (MULANGOY dit Pili-Pili), 173, 176

- RAPHIRI MARGARET, 224

- SHABALALA MARTHA, 234

- SHALI ABDERRAZAK, 212

- SHINDANI, 182

- SIM SIMARO (NDOSIMAV NSINGI dit Sim Simaro), 181

- SIRIKI KI, 121

- SYL PARIS KOUTON, 125, 141

- SYMS, 178, 195

- THANGO FRANCOIS, 151, 152, 161, 163

- THESHEY ASSEFA, 218

- TIBOUCHI HAMID, 215, 220

- TOKOUDAGBA CYPRIEN, 122, 127, 133, 138, 143, 144

- WAMBETI SANNA DIEUDONNE, 196, 198

- YAGOUA FRANCOIS, 206, 207

- ZEPA MATHIEU, 116

- ZEPHIRIN, 117, 118

- ZIGOMA JACQUES, 153, 165, 166

- ZINKPE DOMINIQUE, 124, 129

INDEX DE LA VENTE D'ART MODERNE ET CONTEMPORAIN D’AFRIQUE


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LES COLONS

Historiquement, la statuaire dite "colon" a été conçue dans le but de signaler le passage ou la présence des blancs dans unerégion. Différentes études établissent leur existence à compter de la première période de la colonisation. Les "colons" étaient pla-cés aux croisements des chemins, près des ponts et à l'entrée des villages pour informer la population de la présence des blancs.Dans un second temps, ces statues servirent de moyens de lutte contre la colonisation. Elles représentaient "l'homme blanc" et on y posait des fétiches pour "chasser" ou "tuer" le colonisateur. Les "colons" de cette époque figuraient ainsi le "Blanc" tel qu'il étaitperçu par les artisans africains mais à travers des canons traditionnels. Les statuettes étaient peintes avec des teintures végétaleset les personnages réprésentés avec leurs habits spécifiques. Plus tard, cette statuaire va évoluer et l'on va voir apparaître deshommes d'armes africains en tenues d'apparat, en posture de jeu, des interprètes habillés à l'occidental… c'est la période descollaborateurs des blancs. Ces statuettes étaient alors appelées "photos africaines" et étaient considérés comme des souvenirs de

cette nouvelle classe privilégiée, voir comme des fétiches protecteurs. La statuaire "colon" va alors traduire toute la mutation despersonnalités et des mentalités de l'époque marquant ainsi une étape importante dans l'évolution des arts plastiques en Afriquenoire. Elle apparaît ainsi comme un point de rupture entre les sculptures traditionnelles et modernes.Les pièces présentées dans ce catalogue ont été collectées à la galerie "Tour d'Ivoire" à Abidjan dans les années 1960.

PROVENANCE :Collection particulière de Monsieur Van Roekeghem, Paris.

BIBLIOGRAPHIE :Werewere - Liking, Statues Colons, les Nouvelles Editions Africaines, Paris, 87 p.Susan M.Vogel, L'Art Baoulé , Adam Biro, 1999, 83 p.Voir aussi catalogue de vente Binoche et Godeau, Colons, Hôtel Drouot, Paris, 25 Octobre 1987.

IGAÏA I 3 décembre 2007 - 19hI45


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46I 3 décembre 2007 - 19hIGAÏA I

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FEMME DEBOUTElle porte sur sa tête une jarre qu'elle tient à l'aide de samain gauche. Son bras droit est plaqué le long du corps.Bois peint.Baoulé. Côte d'Ivoire.H. 50 cm.

250 / 350 €

102

HOMME DEBOUTIl est coiffé d'un casque colonial et porte un costume avecune cravate rouge. Ses bras sont allongés le long ducorps.Bois peint.Ashanti. Ghana.H. 37 cm.

180 / 220 €

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GRAND FOOTBALLEUR DEBOUT

Il se tient les mains posées sur les hanches. Il porte unmaillot jaune sur lequel est cousu l'écusson de son club,un short noir et des chaussettes à rayures jaunes et noires.Sous son pied droit, il coince triomphalement le ballon dela victoire.Bois peint.Ashanti. Ghana.H. 48 cm.

300 / 500 €

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STATUETTE FÉMININElle se tient debout les bras le long du corps. Elle portedans les cheveux deux barrettes et pour tout vêtement un jolibikini rouge à poids blancs. (main gauche manquante).Bois peint.Baoulé. Côte d'Ivoire.H. 37 cm.

250 / 350 €

105PERSONNAGE MASCULINIl est assis sur une chaise, il est coiffé d'un casque colo-nial et porte un "costume cravate". Il a les jambes croi-sées, ses mains maintenant la jambe droite.Bois peint.Ashanti. Ghana.H. 43 cm.

250 / 350 €

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PERSONNAGE MASCULINIl est représenté debout, les mains dans les poches de sonshort. Il porte une chemise bleue et à son bras gauche unbracelet à cauris.Bois peint.Ashanti. Ghana.H. 28 cm.

120 / 150 €

107FEMME DEBOUTElle a les mains posées sur son bas ventre. Sa bouche etses yeux sont grand ouverts. Le front et les joues sont sca-rifiés.Bois peint.Fanti. Ghana.H. 29 cm.

120 / 150 €

108

PERSONNAGE MASCULINIl est représenté debout les mains posées sur les hanches,les yeux en amande et le visage légèrement dirigé vers lesol. Il est vêtu d'une chemise bleue ciel et d'un pantalondit "pattes d'ef".Bois peint.Baoulé. Côte d'Ivoire.H. 27cm.

120 / 150 €

109

HOMME DEBOUTIl porte un "costume cravate" et un casque colonial. Il tientdans sa main droite un pistolet.Bois peint.Ashanti. Ghana.H. 33 cm.

200 / 300 €

110HOMME DEBOUTSes mains sont enfoncées dans les poches de son shortet son corps est légèrement penché vers l'avant. Il porteautour du cou un pendentif.Bois peint.Baoulé. Côte d'Ivoire.H. 27,5 cm.

120 / 150 €

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111PERSONNAGE MASCULINIl se tient debout les mains posées sur le devant des han-ches. Il porte un short avec deux poches à l'arrière, undébardeur rouge et un chapelet autour du cou.Bois peint.Baoulé. Côte d'Ivoire.H. 28 cm.

150 / 200 €

112HOMME DEBOUTIl a les mains dans les poches de son pantalon dit "pattesd'ef" et porte autour du cou un pendentif.Bois peint.Ashanti. Ghana.H. 31 cm.

120 / 150 €

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FEMME DEBOUTElle a les mains posées sur son ventre et porte un cachesexe en tissu. Elle porte un collier de perles autour du cou.Bois peint.Baoulé. Côte d'Ivoire.H. 26,5 cm.

250 / 350 €

114HOMME DEBOUTIl a les mains dans les poches de son short maintenu à lataille par une ceinture. Ses yeux en amande sont dirigésvers le sol. Il porte des scarifications sur les joues.Bois peint.Baoulé. Côte d'Ivoire.H. 30,5 cm.

120 / 150 €

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PERSONNAGE FÉMININIl est représenté debout les mains posées sur le haut deshanches, la bouche ouverte montrant ses dents. Ses yeuxsont grand ouverts. Son front est scarifié. Elle porte uncache sexe noir tenu par des lanières multicolores.Bois peint.Agni. Côte d'Ivoire.H. 31cm.

150 / 200 €

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M ATTHIEU ZEPA

Valery Giscard d'Estaing et Houphouët Boigny

Huile sur panneau, 54,5 x 75 cm1984, signée en bas à droite

800 / 1 200 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Van Roekeghem, Paris (acquis directementauprès de l'artiste)

MATTHIEU ZEPA a suivi un enseignement au Collège artistiqued'Abengourou. Ses oeuvres retracent souvent les évènementsimportants comme cette visite officielle de Valery Giscardd'Estaing en Côte d'Ivoire.

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ZEPHIRIN

Le Président Houphouët Boigny et la Reine Juliana

Huile sur toile, 54,5 x 75,5 cm1984 (?), signée en bas à droite

1 200 / 1 500 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Van Roekeghem, Paris (acquis directementauprès de l'artiste).

ZEPHIRIN (CÔTE D'IVOIRE, 1964) est un peintre autodidacte s'inscri-vant dans le mouvement des artistes « naïfs » ivoiriens d'Abidjan.

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ZEPHIRIN

République Cissé

Gouache sur papier, 49 x 67 cmEstimée 1984, signée en bas à droite

700 / 1 000 €


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IDRISSA DIARA

Sans titre

Huile sur panneau, 48 x 67 cm1984, signée en bas à gauche

700 / 900€

PROVENANCE :Monsieur Van Roekeghem, Paris (acquis directement auprès del'artiste).

IDRISSA DIARA est né en 1969 et est formé à l'Ecole des Beaux-Arts d'Abengourou de 1982 à 1986. Il commence par repro-duire les tableaux de son aîné Losseni (un des chefs de file del'Ecole d'Abengourou) puis il fait le tour de l'Afrique et du mondegrâce à l'appui de centres culturels français et d'autres institu-tions. Il s'impose dès lors comme un des peintres naïfs les plustalentueux. La nature comme inépuisable sujet d'inspiration, ilpeint à l'acrylique ou à l'huile sur toile des paysages merveilleuxà la nature luxuriante servant de cadre à des scènes de la viequotidienne Ivoirienne.

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AUGUSTIN K ASSISans titre

Huile sur panneau, 47,5 x 63,5 cm1984, signée en bas à droite

700 / 900 €

PROVENANCE :Monsieur Van Roekeghem, Paris (acquis directement auprès del'artiste).

AUGUSTIN KASSI (ASSOUMOUKRO, 1966). Originaired'Assoumoukro, un village Akan, en Côte d'Ivoire, AugustinKassi a connu le succès à travers le monde notamment grâce àses "femmes rondes". Peignant dès son plus jeune âge il estformé au Collège d'Enseignement artistique d'Abengourou. Il yproduit une peinture populaire s'inspirant des photographies etcartes postales de son époque. Il s 'installe ensuite à Abidjan, oùil vit et travaille encore aujourd'hui et forme à son tour de jeunesartistes.

LE COLLEGE D'ENSEIGNEMENT ARTISTIQUE D'ABENGOUROU

Le Collège d'Enseignement Artistique d'Abengourou en Côte d'Ivoire a été fondé en 1980 par un couple d'alsacien, Monsieuret Madame Charles Bieth. En 1950, Charles Beith découvre l'Afrique, c'est pour lui une révélation. Il devient professeur d'his-toire, de géographie et de dessin au Tchad jusqu'en 1956. Il part ensuite à Conakry en Guinée où il est professeur au Lycéejusqu'en 1960. De 1960 à 1964, il enseigne au C.E.G de Pikine à Dakar et c'est en 1969 qu'il découvre Abengourou. Grandpassionné d'art et de peinture, peintre lui-même, il crée un "Centre de peinture artistique" dans chaque ville où il a été nommé.Mais c'est à Abengourou que son projet sera le plus abouti. Le Collège d'Enseignement Artistique d'Abengourou est un établis-

sement public dirigé par Bieth lui-même. Il prépare les élèves aux diverses sections d'arts plastiques de l'Ecole nationale desBeaux-arts de l'Institut national des Arts d'Abidjan. Le complexe artistique et scolaire comprend notamment un foyer, un stade spor-tif - Bieth est un grand amateur de sport - et un musée portant le nom de "Musée Charles et Marguerite Bieth". Les élèves yapprennent le dessin, la peinture, le graphisme, la sculpture… Leurs œuvres sont le plus souvent naïves, très colorées et peintessur contreplaqué. Elles rencontrent un énorme succès. Aujourd'hui, l'école périclite par manque de moyens financiers.


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SIRIKI KI

Sans titre

TOTEMSBronze. 83 cm et 85 cm

4 000 / 6 000 €

PROVENANCE :Galerie Nerart, Suisse.

SIRIKI KY(A BIDJAN, 1953).

Né en Côte d'Ivoire mais denationalité Burkinabé, il a fait ses études à l'Institut National desBeaux-Arts d'Abidjan, de 1977 à 1982, avant de s' installer auBurkina Faso, où il vit et travaille. En 1986, il part approfondirsa technique de sculpture sur granit et sa pratique du bronze auCentre de formation professionnelle de Pietrasanta en Italie.Initiateur du symposium international de sculpture sur granit deLaongo, Siriki est une figure centrale de la scène artistique duBurkina. Il travaille également le fer qu'il assemble à l'occasion,l'essentiel pour lui restant la rigueur de la composition et lapureté des lignes.Aujourd'hui son travail s'inspire davantage des traditions tribalesde l'Afrique au travers de ses sculptures tubulaires en bronze.

EXPOSITIONS RÉCENTES (SÉLECTION INDICATIVE) 2006-2007 :Siège de l'Union Européenne,Bruxelles, Belgique.Fondation Jean-Paul Blachère, Apt, France.Musée de St Germain en Laye, France.Symposium International de Sculpture sur granit, Ben Amira,

Désert de Mauritanie.COLLECTIONS PUBLIQUES ET PRIVÉES (SÉLECTION INDICATIVE) :Collection Jean-Paul Blachère, France - Collection JacquesSalomé, France - Collection du Musée National de Bamako,Mali - Collection du Musée du Granit du Lac Megantic,Quebec, Canada.

BIBLIOGRAPHIE :Musée départemental Maurice Denis, le Prieuré, Terre Noire ,Somogy éditions d'Art, Paris,2007, p. 86-87.N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain duXX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p. 282-284.


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122CYPRIEN TOKOUDAGBA

Gbé hin azin bo aï djrè (L'univers tient l'œuf que la terre désire)

Huile sur toile, 135 x 101 cm2006, signée en bas à droite

1 500 / 2 000 €


CYPRIEN TOKOUDAGBA(A BOMEY , 1939)

. Né au Bénin,Tokoudagba vit et travaille à Abomey.Il expérimente plusieurs techniques artistiques : la peinture, la fresque,la sculpture…Il collabore à la restauration de palais et de musées cequi lui permet de s'imprégner des riches traditions artistiques duBénin. Il effectue également la décoration de nombreux édifices vau-dous, temples privés ou institutionnels, des plus modestes aux plus éla-borés. Ses sculptures sont issues de la tradition béninoise, souventanthropomorphiques et monumentales. Depuis 1989, il réalise despeintures sur toile dans lesquelles il associe avec une grande liberté,les emblèmes des rois, les symboles des divinités (Terre, Feu, Eau, Air)et les objets liés à sa culture. Les combinaisons des figures, des objetset des signes donnent à ses tableaux l'aspect de curieux rébus.

EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :1995 : Cyprien Tokoudagba, IFA-Gallery, Bonn, Stuttgart,Allemagne.1996 : Biennale de Sao Paulo, Brésil.2003 : Transvangarde, Contemporary Art from Around thePlanet, Kulturbrauerey, Berlin, Allemagne.2004 - 2006 : Africa Remix, Düsseldorf, Londres, Paris, Tokyo.2006 : Cyprien Tokoudagba, Fondation Zinsou, Cotonou,Bénin.

BIBLIOGRAPHIE :Africa Remix , 25 mai-8 août 2005, Centre Georges Pompidou,éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005, p. 168-169. Jean Hubert Martin, Les Magiciens de la terre , éditions duCentre Pompidou, Paris, 1989, p. 242-243.André Magnin, Art of Africa, la collection contemporaine de JeanPigozzi , Skira / Grimaldi Forum Monaco, 2005. 365 p.


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KOFFI COMAR

Sans titre

Technique mixte sur toile, 80 x 70 cm

signée en bas à droite800 / 1 200 €

PROVENANCE :Collection Franck Valensi, Paris.

KOFFI COMAR (LOMÉ, 1973). Artiste plasticien autodidactetogolais. Il a participé à plusieurs expositions collectivesindividuelles dans plusieurs pays d'Afrique et en France(Bordeaux, Lille et Paris).

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DOMINIQUE ZINKPE

VoyageursTechnique mixte, 89 x 110 cm2006, signée en bas à droite

2 000 / 3 000 €


DOMINIQUE ZINKPÉ (COTONOU, 1969) vit et travaille au Bénin eten France. Zinkpé fait de son art un moyen de communication,de transmission d'idées ou de dénonciation de certaines situa-tions d'injustices ou d'hypocrisies. Aux moyens de diversmédiums : toiles, sculptures, installations, performances, il inter-pelle les religieux, pointe du doigt la politique du continent afri-cain et particulièrement celle de son propre pays. Il s'insurgecontre ses concitoyens pour leur mimétisme vis a vis del'Occident. Son travail peut paraître dur, tourmenté, voir violent.Zinkpé frappe fort pour illustrer ce qu'il appelle "la comédiehumaine". Il raconte que c'est après avoir visité l'exposition d'unde ses compatriotes qu'il a éprouvé le besoin irrésistible de diredes choses à sa manière sans souci de plaire. L'enfantement, ledésir, le sexe, l'attente, sont les thèmes récurrents de ses œuvresdont le choix des titres n'est jamais anodin. Zinkpé est un artisteincontestablement engagé. Il se fait remarquer dans de nom-breux ateliers ou en résidences aussi bien en Afrique qu'enFrance. Il a reçu le prix Jeune Talent Africain lors de Grapholiesà Abidjan en 1993, le prix UEMOA en 2002 lors de laBiennale de Dakar, et en 2003 il est lauréat de la BourseAmsterdams Fonds voor de Kunst à Amsterdam.

EXPOSITION (SÉLECTION INDICATIVE) :1996 : Triennale, Osaka, Japon.1996 : Landbouw belang de Kadans, Maastricht, Hollande.1997 : Musée Botrop, Allemagne.1999 : South meets west, Kunsthalle, Berne, Suisse.2002 : Dak'art 2002, Biennale d'art africain contemporain.

BIBLIOGRAPHIE :Dominique Zinkpé, Les carnets de la création, les Editions del'Oeil, 2003, 26 p.Pulchri Studio, Art Work Nature , Gate Foundation, 1999, 23 p.N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain duXX eme siècle , Revue noire, Paris, 2001, p. 343.

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SYL PARIS KOUTON

Sans titre

Technique mixte, 110 x 89 cm

2005, signée en bas au centre

1 200 / 1 800 €


S YL P ÂRIS K OUTON (PORTO-NOVO, 1975). Ce jeuneartiste plasticien béninois vit et travaille à Porto-Novo auBénin. Il est autodidacte et "touche à tout" développantson art au travers de peintures sur toiles, de sculptures fai-tes de vieux objets de récupération, mais aussi d'installa-tions ou de décorations. Sylvain Pâris Kouton est un per-sonnage dynamique, débordant d'énergie, ce qui se res-sent dans la spontanéité de son travail et se traduit par ladiversité de ses créations. Il est entièrement dévoué à sonart qui selon lui consiste en un certain nombre de signesqui s'adressent à l'imagination collective mais qui sollici-tent aussi l'enthousiasme individuel. Son travail, moyend'expression moderne, toujours tourné vers l'avenirdemeure également enraciné dans des valeurs ancestra-les du patrimoine culturel africain. Syl. est passé de lafiguration à l'abstraction plastique stylisée. L'œuvre estalors simplifiée à l'extrême pour en extérioriser davantageson mystère.

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DOSSOU AMIDOU

Masque

Sculpture sur bois peint, 50 x 33 cmSignée sur le côté gauche.

1 500 / 2 000 €


A MIDOU DOSSOU (COUÉ, 17 JUIN 1965). Cet artiste béni-nois dit de lui " Je travaille seulement, je ne peux pas défi-nir ce que vous appelez l'art. Je suis né comme ça, je n'aipas appris". Amidou crée des masques "gelede" selonune vieille tradition de fabrication de l'art des Yoruba duNigéria et des Nago du Bénin. Il travaille dans la petiteville de Coué, près de Ketu, royaume dans l'ouest dupays Yoruba, jadis prestigieux et centre majeur des rites"gelede". Ces masques utilisés traditionnellement lors desrites et festivités offrent une grande variété de possibilités

sculpturales. Bien que tributaire de l'héritage esthétique etdes composantes mythologiques (oiseau, couteau, camé-léon) de ces masques, Dossou Amidou se démarquedans ses créations par l'extrême sophistication des super-structures, par l'utilisation de colorants industriels pour lespeindre et par la diversification des personnages sculptés :jeune homme assis lisant un livre, fumant la pipe, couplede boxeurs…

BIBLIOGRAPHIE : Jean Hubert Martin, Les Magiciens de la terre , éditions du CentrePompidou, Paris, 1989, p 80-81.

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CYPRIEN TOKOUDAGBA

Couple de lionnesCéramiques peintes, 62 cm et 63 cmSignées à droite pour l'une et à gauche pour l'autre

2 000 / 3 000 €


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AMIDOU DOSSOU

Masque

Sculpture sur bois peint, 48 x 33 cm2003, signée à la base à gauche

1 300 / 1 500 €


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DOMINIQUE ZINKPE

Conquérants

Acrylique sur toile, 180 x 150 cm2006, signée en bas à droite

4 000 / 5 000 €


130

KOFFI COMAR

Général

Technique mixte sur toile, 80 x 71 cm2000, signée en bas à droite

800 / 1 200 €


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KOFI AGORSOR

Two oranges for sale

Acrylique sur toile, 83,5 x 76 cm1997, signée en bas à droite

1 800 / 2 200 €


KOFI AGORSOR (AKATSI, 1970), originaire de la région de la Volta, KofiAgorsor, se consacre notamment au dessin. Il est lauréat du prix de l'Ankle"College of Art" (Accra 1993).Il a fait l'objet de plusieurs expositions individuelles et collectives dans dif-férents pays d'Afrique, en Italie et aux USA.

132 AMIDOU DOSSOU

Totem

Sculpture sur bois peint, 100 cmSignée en bas à la base

1 000 / 1 200 €


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133

CYPRIEN TOKOUDAGBA

Sans titre

Jarre en terre cuite peinte, H. 57 cm.

400 / 700 €


134SENI AWA CAMARA

Sans titre

Terre cuite, H.44 cm.

2 000 / 3 000 €


SENI AWA CAMARA (BIGNONA, VERS 1945) est née dans le vil-lage de Bignona, en Casamance, au sud du Sénégal où elle vit

et travaille encore aujourd'hui. Elle manifeste son extravagance,ses fantasmes et les "mauvais esprits" qui l'animent dans ses per-sonnages énigmatiques mi-hommes, mi-femmes, mi-monstres,accouchant de petits rejetons espiègles et effrontés. Dans l'œu-vre de Seni Camara le mystique côtoie le profane, le réel l'ima-ginaire. Elle fait surgir du modelage de la terre : la tendresse,le sourire d'une mère, la rudesse de la matière, les êtres de laforêt, des camions où la femme tient le volant, les animaux dela brousse, ou des autos aux roues en forme de fleurs. Elle semoque des normes et donne libre cours à toutes les fantaisies.C'est dans un four très rudimentaire, un simple trou creusédevant sa maison qu'elle cuit ses créatures, ses sculptures éroti-ques et autres monstres, dont cer taines peuvent atteindre jusqu'àun mètre. Elle est considérée actuellement comme la plus grandeartiste potière "art brut" d'Afrique.

PROVENCE :1989 - Magiciens de la terre, Centre George Pompidou, Paris.2004 - Solitude d'argile, galerie Tilène, Paris.

BIBLIOGRAPHIE :N'goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'art africain duXX ème siècle , Revue Noire, Paris, 2001, p.330. Jean Hubert Martin, Les Magiciens de la terre , éditions duCentre Pompidou, Paris, 1989, p.112 à 113.André Magnin, Art of Africa, la collection contemporaine de Jean Pigozzi , Skira / Grimaldi Forum Monaco, 2005.

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135

SENI AWA CAMARA

Sans titre

Terre cuite, 47 x 23 x 20 cmAntérieur 2000

2 000 / 3 000 €

PROVENANCE :Collection Madame Pini, Paris.

136SENI AWA CAMARA

Sans titre

Terre cuite, 36 x 30 cmAntérieur 2000

1 000 / 1 500 €

PROVENANCE :Collection Madame Pini, Paris

137

CAMARA GUEYE

Sans titre

Technique mixte sur papier cartonné, 55 x 72 cm2005, signée en bas à gauche

1 200 / 1 500 €


AMADOU CAMARA GUEYE (BIGNONA, 1968). Il vit et travailà Dakar, Sénégal, dans le quartier populaire de Pikine, quidemeure très présent dans sa peinture.Promu de l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Dakar en 1997,il expose au Sénégal depuis 1993 et internationalement depuis2000 .Il a participé à l'exposition Création Contemporaine auSénégal, organisée au Musée Dapper à Paris en 2006 et en2005 au National Black Fine Art Show, The Pulk Building àNew-York.

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138

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CYPRIEN TOKOUDAGBA

Dangbé


1 500 / 2 000 €


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SUZANNE OUEADROGOCouple


1 500 / 2 000 €

PROVENANCE :Collection Joe Pollit, Grande Bretagne.

SUZANNE OUEDRAOGO (BURKINA FASO, 1979). Artiste autodidacte, Suzanne Ouedraogo travaille dans l'atelier dePierre Leloup (Directeur de l'Ecole d'Art de Chambéry) puis dans celui de Soly Cissé. Son style libre et la force de sonmessage, particulièrement porté sur le statut de la femme en Afrique, lui ont valu d'être exposée à la galerie Arcane 21à Sauve (Gard) en 1997 puis à la Vénerie de Bruxelles en 1999. En 2000, elle est élue Meilleure Nouvelle Participantede la 4ème Biennale de Dakar. L'année suivante elle expose à l'Espace Noriac de Limoges.

BIBLIOGRAPHIE :N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain du XX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p. 284-285.


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140

CAMARA GUEYE

Sans titre

Technique mixte sur toile, 120 x 140 cm2005, signée en bas à droite

3 500 / 4 500 €




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140SYL PARIS KOUTON

Sans titre

Technique mixte, 110 x 89 cm2006, signée en haut au centre

1 200 / 1 800 €


142

CAMARA GUEYE

Sans titre

Technique mixte sur papier cartonné, 55 x 72 cm

2004, signée en bas à gauche1 200 / 1 500 €



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CYPRIEN TOUKOUDAGBA

Requin


2 000 / 2 500 €

PROVENANCE :Galerie Nerart, Suisse

144

CYPRIEN TOUKOUDAGBA

Récade

Huiles sur toiles, dyptique, 52 x 100 cm2004, signées en bas à droite

800 / 1 200 €


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SENI AWA CAMARA

Sans titre


5 000 / 7 000 €


146SENI AWA CAMARA

Sans titre


6 000 / 8 000 €


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147

CHARLY D'ALMEIDA

Oracle

Technique mixte sur toile, 110 x 87,5 cm2006, signée en bas à droite

2 000 / 3 000 €


CHARLY D'ALMEIDA (COTONOU, 1968). Cet artiste plasticien autodidacte, qui a très vite connu le succès en Afrique,vit entre la France et la République du Bénin. "Oracle" est un merveilleux exemple des premières œuvres de Charly, danslesquelles l'influence de la culture béninoise et du Vaudou se mêlent. Le travail de Charly a été très influencé par les régionsde l'Afrique de l'ouest, et ses techniques mixtes ont été reproduites par de nombreux artistes. Il mélange souvent ses pein-tures avec de la terre des sols Vaudou.Après quelques expositions au Bénin, sa première exposition internationale a lieu en 1998 à la galerie Hulsen deFrancfort. Il est ensuite invité en résidence au Pyramid Atlantic Art Center de Silver Spring en 1999 ce qui lui permettrad'exposer à la Banque Mondial de Washington cette même année. En 2000, il passe par l'atelier du Plateau à Paris cequi l'introduit sur la scène parisienne et lui permet, l'année suivante, d'exposer à la galerie Aqbe Gbalicam et à la gale-rie Regard Croisé. Il réalise aussi une exposition au Musée des Arts Derniers à Paris en 2003 et présente ses travaux auMusée Casoria de Naples en 2005.


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148

GEORGE HUGHES

The electric chair

Technique mixte, 61 x 61 cm2005, signée en bas à droite

2 000 / 3 000 €


GEORGE HUGHES (GHANA , 1962). Actuellement professeur à l'Université de Suny, Buffalo aux Etats-Unis,George Hughes fait bénéficier ses élèves de plus de dix ans d'expérience de l'enseignement dans diver-ses universités américaines. C'est après l'obtention d'un Master d'Art à l'université Kwame Nkrumah deScience et Technologie de Kusami, au Ghana en 1992, qu'il migre aux Etats-Unis pour parfaire sonsavoir et diffuser son art. Depuis il a par ticipé à de nombreuses expositions et obtenu plusieurs distinctionsdont un premier prix délivré par l'Art Museum Toledo, Ohio. Artiste prolifique et généreux, son art s'ex-prime aussi bien dans les toiles qu'il réalise avec patience et réflexion que dans des performances quiinterrogent le plus souvent sur le statut de l'artiste, son rôle et son rapport au public.

149KOFI AGORSOR

Let eat

Acrylique sur toile, 45,5 x 26,5 cmEstimée 1997, signée en bas à droite

700 / 900 €


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L'ECOLE DE POTO POTO

L'Ecole de Poto Poto (Congo) a été fondée en 1951 dans l'un des plus anciens quartiers popu-laires centraux de Brazzaville par un français, Pierre Lods, peintre et professeur de mathémati-ques qui y vécu dix ans. Cette école eut dès 1952 une audience internationale et uneinfluence certaine sur celles de Dakar et Lubumbashi. Il s'agissait en réalité d'un "atelier- han-gar" collectif où de jeunes artistes africains pouvaient, après quelques indications techniques,exprimer librement et spontanément leur sensibilité artistique. Contrairement aux cours acadé-miques européens, la méthode pédagogique de Lods était celle du "laisser-faire". Il fournissaitun espace et du matériel : papier, toile, pinceaux et gouaches. Les élèves artistes, livrés à euxmêmes, créaient par projection, par intuition, par impression, puisant leur inspiration dans leurenvironnement propre au travers de scènes de la vie quotidienne (scènes de marché, de mas-carades), des traditions et du paysage environnant du Congo. Cette démarche créative révo-lutionnaire s'est traduite par un style caractéristique utilisant principalement des aplats de cou-leurs juxtaposés et contrastés, généralement cernés de noir. La recherche stylistique est prédo-minante dans les œuvres d'artistes tels que Thango, Zigoma, Iloki, Gotène, Ossiete,N'gavouka.

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N'GAVOUKA

Sans titre

Huile sur toile, 73 x 152 cm1970, signée en bas à droite N'Gavouka PPP

4 000 / 7 000 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Darras, ambassadeur au Congo en 1960 (acquis directement auprès de l'artiste).

N'GAVOUKA est un des grand maîtres congolais de l'Ecole de Poto-Poto. Sa peinture pleine de lumièreet d'imagination plait pour ses couleurs scintillantes et sa simplicité. Son art est vivant et populaire : scè-nes de la vie quotidienne et traditionnelle… La capacité de N'Gavouka à dépeindre le quotidien estreprésentatif de l'école de Poto Poto.


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FRANCOIS THANGO

Scène de marché

Gouache sur panneau, 60 x 80 cm1962, signée en bas à droite

4 500 / 5 500 €

PROVENANCE :Collection Meir Levy, Belgique.

FRANCOIS THANGO (BRAZZAVILLE, VERS 1936 - BRAZZAVILLE, VERS 1981). Précurseur de la peinture en Afrique centrale, sondestin fût scellé lorsqu'il rencontra Pierre Lods en 1951. Celui-ci le retenu au sein du groupe de jeunes peintres avec lesquels ilvenait de fonder l'école de Poto-Poto. Déjà à cette époque, il manifeste une grande sensibilité et un besoin de retour aux sour-ces pour inspirer son travail. L'évolution de son style est divisée en trois temps : la première période de Poto-Poto 1951-1959,la période de Kinshasa 1959-1975 et enfin la seconde période de Poto-Poto 1975-1978. La peinture de ses débuts évoqueles silhouettes des danseurs mike ou des scènes de marché, compositions décoratives et abstraites. Petit à petit il développed'autres thèmes comme des retours de chasse illustrés dans une végétation luxuriante, ou des vues de village aux personnageset animaux réalistes mais sans s'attacher à cette manière. Son style est de plus en plus graphique, et au fur et à mesure desannées les animaux se déforment et les premiers monstres voient le jour. Thango se rapporte à la sorcellerie, tradition claniquerecueillie auprès de sa mère. La magie, les devins, les sorciers, les mystères et autres messages véhiculés par les songes jouentun rôle marquant dans l'œuvre de Thango. Ce système d'enchevêtrements énigmatiques évolue jusqu'à friser l'abstraction et tra-duit parfaitement l'angoisse intérieure du peintre.En 1958, il vient à Bruxelles pour y représenter l'école de Poto-Poto à l'Exposition Universelle. En 1961, le prix UNICEF lui estdécerné à Paris.

PLUSIEURS EXPOSITIONS LUI ONT ÉTÉ CONSACRÉES NOTAMMENT APRÈS SA MORT

:1991 : Congo-Zaire : Thango de Brazza à Kin, sous l'égide de l'ADEIAO, MAAO à Paris.1992 : La naissance de la peinture contemporaine en Afrique centrale , Musée Royal de l'Afrique à Tervuren, Belgique.1993 : African Art Now , Petit Musée, Tokyo.1994 : Itinéraire 94 , Hôtel de ville, Levallois.

BIBLIOGRAPHIE :Reproduit au catalogue : La naissance de la peinture contemporaine en Afrique centrale 1930-1970 , Musée Royal del'Afrique Centrale, Tervuren, Belgique, 1992, p 80.N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain du XX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p. 177, 180, 181,399, 400.André Magnin, Art of Africa, la collection contemporaine de Jean Pigozzi, Skira / Grimaldi Forum Monaco, 2005.Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p. 52 à 55.


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152FRANCOIS THANGO

Masque

Huile sur isorel, 59,5 x 75 cm1965, signée en bas à droite

4 000 / 5 000 €


153 JACQUES ZIGOMA

Mike


1 200 / 1 500 €


JACQUES ZIGOMA (BÉTOU, 1936 - BRAZZAVILLE, 1987), né

dans la région de la Likouala, au nord du Congo, il part pourBrazzaville en 1945 où il exerce différents métiers notammentcelui de pêcheur. C'est en revenant d'une pêche sur le Congoen 1952 qu'il rencontre Pierre Lods. Il rejoint ainsi l'école dePoto-Poto où ce dernier l'initie au dessin et à l'utilisation des cou-leurs. Ses premières peintures font l'admiration de tous. Sonœuvre va influencer les deux écoles de part et d'autre du fleuveCongo-Zaïre : celle de Poto-Poto et celle de Pool Malebo àKinshasa. Zigoma peint souvent des scènes de marché et desmasques ainsi que des compositions de petits personnages quirappellent les dessins animés de Walt Disney, d'où l'appellationstyle "Mickey" pour ses œuvres qui veut dire aussi "petit" enLingala (langue bantoue parlée en République démocratique duCongo).Dès 1954, il participe à de nombreuses expositions nationales etinternationales avec les autres peintres de l'Ecole de Poto-Poto en

France, en Yougoslavie, en Suisse, en URSS (Moscou), et auxEtats-Unis (New-York).

COLLECTIONS :ADEIAO, Paris.Musées nationaux du Congo.

BIBLIOGRAPHIE:N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain duXX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p. 178-180.

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154

FRANCOIS ILOKI

Sans titre

Huile sur toile, 74 x 59 cm1970, signée en bas à gauche Iloki PPP (peintre dePoto-Poto)

2 000 / 3 000 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Darras, ambassadeur au Congo en 1960(acquis directement auprès de l'artiste).

FRANCOIS ILOKI (FORT-ROUSSET, 1934 - 1993). Il arrive àBrazzaville en 1951, et rencontre Pierre Lods qui lui donne pin-ceaux et couleurs et lui propose de peindre un oiseau. Il parti-cipe ainsi à l'aventure de l'Ecole de Poto-Poto et devient l'un despremiers "disciples" de Lods. C'est un excellent coloriste dont lesœuvres abondent d'oiseaux et de masques enchevêtrés, aux for-mes fœtales ou cristallines. Son œuvre d'abord figurative et réa-liste devient peu à peu symboliste, évoluant vers des formes sty-lisées.A partir de 1955, il prend part à de nombreuses manifestations

nationales et internationales.

Il est Lauréat de l'exposition "Travail, Art et Technique" à Paris(médaille d'or). En 1970 il représente le Congo au festival desArts Nègres à Alger et en 1991, il participe à l'exposition sousl'égide de l'ADEIAO : Congo-Zaire : de Brazza à Kin auMAAO à Paris.

BIBLIOGRAPHIE:N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain duXX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p.179-181.

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OSSIETE

Sans titre

Gouache sur panneau, 62 x 64 cm1959, signée en bas à gauche

1 200 / 1 500 €


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156

MARCEL GOTENE

Sans titre

Huile sur toile, 55 x 77 cm1968, signée en bas à gauche

2 000 / 3 000 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Van Roekeghem Paris (acquis directementauprès de l'artiste).

MARCEL GOTENE (YABA, 1935).Après s'être initié au dessin en autodidacte, il entre en 1952 àl'école de Poto-Poto.En 1963, il vient en France où il suit successivement des stagesauprès de Jean Lurçat (l'un des principaux représentants de l'artde la tapisserie en France), aux arts Plastiques à Paris, à l'EcoleTechnique d'Art Graphique de Paris (sérigraphie) et à l'EcoleNationale des Arts Décoratifs d'Aubusson (tapisserie).Marcel Gotène est un passionné. Son œuvre est empreinte d'untourbillon de couleurs et de mouvements, liés en partie à sa richeexpérience auprès de Jean Lurçat. Marcel Gotène est une figure

emblématique de la peinture congolaise.Ses tableaux ont figurés dans diverses expositions nationales etinternationales, notamment à l'Exposition Universelle deBruxelles en 1958 et au Festival des Arts Nègres de Dakar en1966.

BIBLIOGRAPHIE :N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain duXX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p.176 et 399.

157

MARCEL GOTENE

Sans titre


1 500 / 2 000 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Van Roekeghem Paris (acquis directementauprès de l'artiste).

158

ANONYME

Scène de marché

Huile sur toile, 77 x 144 cmEstimé 1965

2 000 / 3 000 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Van Roekeghem, Paris.

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159

DAVID ADDOGO

Sans titre

Huile sur panneau, 79 x 60 cm1961, signée au centre

2 000 / 2 500 €


160

NTATA

Sans titre

Huile sur toile, 49,5 x 53,5 cm1970, signée en bas à droite

1 200 / 1 800 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Darras, ambassadeur au Congo en 1960

(acquis directement auprès de l'artiste).

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FRANCOIS THANGO

Personnages


5 000 / 6 000 €


BIBLIOGRAPHIE :Reproduit au catalogue : Congo-Zaire : Thango de Brazza àKin, in cahiers de l'ADEIAO 10/1991 p.40.

162

FRANCOIS ILOKI

Sans titre

Gouache sur papier, 32 x 42 cm1970, signée en bas à droite

800 / 1 200 €


159

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163FRANCOIS THANGOSans titre


22 000 / 25 000 €


164

MARCEL GOTENE

Sans titre

Huile sur toile, 59 x 78 cm1968, signée en bas à gauche

2 000 / 3 000 €


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Détail du lot 163

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166

JACQUES ZIGOMA

Sans titre

Huile sur toile, 54,5 x 109 cmSignée en bas à droite

2 000 / 3 000 €


165

JACQUES ZIGOMA

Sans titre


3 000/4 000 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Darras, ambassadeur au Congo en 1960 (acquis directement auprès de l'artiste).

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L'ECOLE D'ELISABETHVILLE

L'Ecole d' Elisabethville (future école de Lubumbashi) est fondée en 1946 par un français, Pierre Romain-Desfossés, aventurier pas-sionné par l'Afrique. Romain-Desfossés a un tempérament très indépendant mais est profondément convaincu de l'originalité etde la spécificité de l'âme "noire". Les débuts de l'aventure picturale de cet "Atelier d'Art Indigène" sont difficiles. L'atelier appelé"Le Hangar" fait figure de référence par son dynamisme et sa grande liberté d'expression hors de toute soumission aux canonsde l'art occidental. Romain-Desfossés détectait le talent de ceux qui se présentaient à lui par un simple test : "Assieds-toi sous cetarbre et peins ce que tu vois". Le but consistait à faire redécouvrir à ses "enfants", comme il les nommait, leur virginité première,

en les poussant à explorer leur monde, leur environnement, leur nature profonde, ce qui faisait partie de leur existence et de leurspréoccupations, et d'en saisir à la fois la totalité et le détail. Chacun d'entre eux pouvait laisser libre cours à sa propre inspira-tion et développait ainsi son style personnel : représentation de la nature, d'animaux, de chasses, de danse et d'initiations. Lesartistes peintres tels que Bela, Mwenze Kibwanga, Pili-Pili Mulongoy ainsi que Muvuma (figures du proue du "Hangar"), déve-loppent ainsi, à partir de leurs traditions, un art pictural dont le lyrisme décoratif a fait la célébrité.A la mort de Pierre Romain-Desfossés "Le Hangar" est repris par l'Académie des Beaux-Arts d'Elisabethville (aujourd'hui Lubumbashi).

167MWENZE KIBWANGA

Sans titre


6 000 / 8 000 €


MWENZE KIBWANGA (KILUMBA, 1925 - LUBUMBASHI, 1999).Fils d'un artiste tisserand et déjà peintre de portraits très conven-tionnels, il rentre en 1950 à l'Ecole d'Elisabethville. Il privilégiedonc tout naturellement la figure humaine dans ses représenta-tions de scènes de la vie quotidienne : danse, chasse, travail…Mwenze a appris auprès de son père l'ordonnancement et larythmique des coloris ainsi que le plaisir visuel qui en résulte.Fort de ces acquis, il se distingue par un style tout à fait person-nel, trace ses silhouettes grâce à un système de zébruresconcentriques légèrement courbées, aux épaisseurs diverses etaux couleurs alternées (ocres et beiges, bruns légers et noirs,blancs ou verts et noirs), évoquant la trame d'un tissu et rendanttout contour inutile. Mwenze fait vibrer ses toiles d'un rythme ner-veux et dynamique. Son art est l'expression d'envoûtements, detensions, d'énergies et de fantaisies. Il a apporté à l'art duCongo sa première personnalité indiscutable et profondémentdifférente.Lorsque l'école de Pierre Romain-Desfossés fut intégrée àl'Académie des Beaux-Arts d'Elisabethville, Mwenze Kibwanga y travailla comme professeur. Ses œuvres figurèrent en outre àl'Exposition Universelle de Bruxelles de 1958.

BIBLIOGRAPHIE :N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain duXX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p. 156, 166, 398,399.Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, LaRenaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p. 39.


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BELA

Sans titre

Huile sur toile, 82,5 x 66,5 cm1965, signée en bas à droite

5 000 / 6 000 €


BELA SARA (FORT-ARCHAMBAULT, DATE INCONNUE - BRAZZAVILLE, VERS 1968). Originaire de la tribu des Sara, au Tchad, Belaest un autodidacte complet. Il est cuisinier et laveur de voitures, et a pour client Pierre Romain-Desfossés qui découvre toutà fait par hasard son talent. Il le surprend taillant des figures dans une souche d'arbre ou peignant à l'imitation de la pein-ture du "Blanc", préférant toutefois user de ses doigts en guise de pinceaux. Romain-Desfossés va donc l'encourager à

fixer en images et en textes des histoires, des dictons et des préceptes de son peuple. Cette technique digitale donne uncachet très singulier à l'œuvre du premier membre de l'école d'Elisabethville. Ce procédé original se révèle extrêmementdécoratif, et participe au charme des scènes représentées par sa fraicheur et sa spontanéité. Bela avait un caractère agité,plein de fougue, dont sa peinture mystérieuse aux contours incertains, aux couleurs sourdes, profondes et contrastées estemprunte. Il aime représenter la nature, des scènes aquatiques, des scènes de chasse (véritables affrontements dans unejungle menaçante et hostile à l'homme), ou encore des rituels initiatiques un peu imaginaires.Après la mort de Pierre Romain-Desfossés en 1954, Bela séjourna dans les ateliers Alhadeff, puis se rendit à l'Ecole dePoto-Poto à Brazzaville. Ses œuvres ont été exposées à Bruxelles lors de l'Exposition Universelle de 1958.

BIBLIOGRAPHIE :N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain du XX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p. 156, 166, 398-399.Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo , d'hier à nos jours, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p. 35.


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PILIPILI MULONGOY

Sans titre


4 500 / 5 500 €


PILIPILI MULONGOY (KONGOLO, VERS 1914 - KINSHASA, MARS 2007). Fils d'un pêcheur du Lualaba,Pilipili devient peintre en bâtiment à Elisabethville. Il intègre l'atelier de Pierre Romain-Desfossés vers1947. Figure de proue des premiers surgissements d'un art congolais autonome, Pilipili est sans doutecelui qui arrive le mieux à capter et à rendre la vision de son environnement. Bien que son style soit beau-coup plus linéaire que celui de ses camarades, on retrouve dans ses œuvres la même fraicheur et la mêmeinspiration. Il possède un sens inné de l'esthétique, de la composition, de l'agencement, des valeurs chro-

matiques et des rapports entre les formes. Pilipili aime représenter entre autres la nature africaine et lesanimaux avec une ordonnance rigoureuse et une exceptionnelle légèreté. Il saisit les attitudes et les mou-vements de manière remarquable, son intuition et sa maitrise des couleurs sont également admirables.Dans les œuvres des débuts, la figure centrale est entourée de points sombres cernés d'un contour d'uneautre couleur. La composition se complique au fils du temps de façon à ce qu'aucune place ne soit lais-sée au vide.Pilipili Mulongoy est l'un des artistes les mieux connus de la peinture zaïroise. Sa production est impor-tante et ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées et collections particulières. Son travail futprésenté en 1958 lors de l'Exposition Universelle de Bruxelles.

BIBLIOGRAPHIE :Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p.32-33.


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MUVUMASans titre Huile sur toile, 63 x 80 cm1997, signée en bas à droite

4 000 / 5 000 €


MUVUMA Suiveur de l'Atelier du Hangar, Muvuma sembleavoir développé divers styles. Nous ne connaissons malheureu-sement que très peu de choses sur cet artiste.

BIBLIOGRAPHIE :N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de L'Art Africain duXX ème siècles, Revue noire, Paris, 2001, p.167.Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo , d'hier à nos jours, LaRenaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p.46.

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BELA

Retour de chasse

Huile sur toile, 83 x 62 cm

1960 (voir antérieur), signée en bas à droite3 000 / 4 000 €


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172MUVUMA

Sans titre

Huile sur panneau, 61 x 87 cm1974, signée en bas à droite

4 000 / 5 000 €


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BELASans titre

Huile sur toile, 63 x 90 cmNon signée

1 500 / 2 000 €

PROVENANCE :Collection Monsieur Darras, ambassadeur au Congo en 1960(acquis directement auprès de l'artiste en 1960).

174MWENZE KIBWANGA

Sans titre

Huile sur toile, 44 x 54 cmVers 1952, signée en bas à droite

3 500 / 4 000 €


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MWENZE KIBWANGA

Sans titre

Huile sur toile, 68 x 94 cm,1985, signée en bas à droite

5 000 / 7 000 €


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PILIPILI MULONGOY

Sans titre

Huile sur toile, 91x 61 cm

1995, signée en bas à droite4 000 / 5 000 €


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MONSENGWO KAJWANFI DIT MOKE

Mitterand et Mobutu

Acrylique sur toile "MIDEMA" (toile de récupérationde sacs de farine usagés provenant de la minoterie deMatadi région du Bas-Congo), 89 x 92 cm1982, signée en bas à gauche

8 000 / 12 000 €

PROVENANCE :Collection de Mr Daniel Derrien, St Malo.

MOKE (IBÉ, 1950 - K INSHASA , 2001). Monsengwo Kejwanfi, ditMoke est originaire de Ibé, dans la province du Bandundu, auZaire. Il a vécu et travaillé à Kinshasa, RépubliqueDémocratique du Congo, jusqu'à sa mort. Moke arrive seul àKinshasa en 1963. Il y survit en peignant des paysages sur des

cartons avant de faire son premier véritable tableau en 1965 :"le Général Mobutu" à l'occasion de la commémoration de l'in-dépendance. La vente du tableau lui permet de s'installer et devivre de sa peinture. Cette même année il participe à l'exposi-tion artistique et artisanale organisée par le ministère de la cul-ture puis en 1969 à la foire internationale de Kinshasa. C'esten 1973 qu'il rencontre Pierre Haffner, celui-ci va le révéler à lapopulation étrangère de la capitale et le faire connaître à l'ex-térieur du pays. Les expositions vont se succéder.

EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :1991 : Africa Explores, The center of African Art, New York.1991 : Africa Hoy, Atlantic center of Modern Art, USA.1992 : Out of Africa, Londres1995-1996 : An Inside Story, African Art of our time, SetagayaArt Museum, Tokyo.2001 : Un Art Populaire, Fondation Cartier pour l'ArtContemporain, Paris2001 : MAMCO (exposition perosnnelle), Genève.

BIBLIOGRAPHIE :Pierre Gaudibert, Art Africain Contemporain, éditionsDiagonales, 1991, p.107.N'goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'art africain duXX ème siècle , Revue Noire, Paris 2001. p.83,108,118.Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, LaRenaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p. 72.


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SYMSUn sorcier surpris

Acrylique sur toile, 77 x 90 cm1984, signée en bas au centre

2 000 / 3 000 €

PROVENANCE :Collection Mr Daniel Derrien, St Malo.

SYMS (KINSHASA, 1957) Il vit et travaille toujours à Kinshasa. Ildébute d'abord comme apprenti tailleur avant de se tourner versl'artisanat publicitaire : panneaux, enseignes, peintures murales.Sous l'influence de "maîtres" comme Moke et Chéri Samba,Syms s'oriente ensuite vers les peintures populaires. Ses scènesles plus classiques sont des scènes de la vie coloniale, des scè-nes de cambriolages, de sorcellerie.

BIBLIOGRAPHIE :Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, LaRenaissance du Livre, bruxelles, 2007, p. 85.

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M ARÉCHAL MOBUTUSculpture bois peint, H. 34 cmVers 1970. Pièce unique

5 000 / 7 000 €

PROVENANCE :Collection de Daniel Derrien, St Malo.


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L A TRAGIQUE HISTOIRE DU M.M.1

Fin octobre, début novembre 1987, le Professeur Lurhuma, chercheur et collaborateur del'équipe française de l'Institut Pasteur travaillant à Kinshasa (le général Salaün et le ProfesseurZagury) est convoqué en Suisse par le Président-Fondateur Mobutu Sese Seko Kuku WenduWaza Banga(*) au pouvoir de puis 22 ans. Que s'est-il dit pendant cet entretien ? Toujoursest-il que nous connaissons la suite de cette tragique supercherie .

Dès le début de cette semaine qui devait nous amener aux cérémonies anniversaires du 24novembre 1987, la radio et la télévision nationales, tous les jours et cent fois par jour, annoncel'imminence d'un "événement de portée locale, régionale, nationale et internationale" dont lescitoyens prendraient connaissance le 24 novembre à 11 heures. Naturellement, ce jour-là,comme tous, j'avais déserté le bureau et m'étais confortablement installé devant le petit écran.Pendant une demi-heure, nous avons admiré un plan fixe, sans musique, sans son, sinon lebrouhaha du parterre des autorités, diplomates et officiels, convoqués à la séance, qui parve-nait jusqu'aux micros posés sur une table. Une table, trois chaises, au mur le drapeau du Zaïreet celui, chose étrange et inattendue, de l'Egypte. D'autant plus inattendue que le Zaïre n'en-tretenait pas de relations particulières avec ce pays.

Après ce long suspens, le Commissaire d'Etat (ministre) à l'Information, le citoyen BandunguBula Nyati, arrive entouré de deux personnes qu'il présente: "à droite le docteur Lurhuma, zaï-rois, à gauche le professeur Shaffik, égyptien", et annonce que, par une longue colla-boration,ces deux savants ont mis au point, expérimenté et testé avec réussite, le vaccin contre le sidaque la planète attendait : le vaccin MOBUTU-MOUBARAK 1 (le M.M.1).

Mobutu ne pouvant être présent personnellement aux cérémonies d'anniversaire, pour des rai-sons de santé, venait de mettre la science à sa botte. Depuis quelques années déjà, et au furet à mesure que s'estompait son crédit et son prestige sur la scène intérieure, il était contraintd'imaginer des événements ou des effets compensatoires . Il venait cette fois de battre son pro-pre record. Nous savons, depuis, que le Dr Lurhuma, jusqu'ici fort honorablement connu, avaitété contraint de jouer cette comédie avec le professeur Shaffik (docteur en pharmacie) qui, lui,n'avait pas, semble-t-il, aujourd'hui, la même réputation d'intégrité dans son pays.

Peu de témoignages restent de cette tragique histoire à laquelle se sont hélas prêtés, sans pro-testations particulières, l'ensemble du gouvernement zaïrois, nos diplomaties occidentales et lesassociations et organismes internationaux. On a dit que des centaines de malades étrangers,surtout américains, qui n'avaient plus dautres espoirs, ont afflué à Kinshasa pour se faire vac-ciner. Quel que soit le nombre de ces victimes, victimes d'abord de la maladie, puis de la poli-tique, nous savons qu'ils sont morts dans des souffrances encore plus grandes…

Outre l'ingéniosité et l'humour Kinois qui avaient vu dans la C.A.S.T.E.L (une des bières popu-laires de l'époque) la Cure Anti Sida Testé Expérimenté par Lurhuma, Chéri Samba est le seulartiste zaïrois a avoir fixé à cette époque et de manière mémorable, dans «les amoureuxdépassés», ce sinistre événement, la référence au M.M.1, donnant en effet à cette œuvre uni-que, une étrange et redoutable résonnance historique.

(*) Ce dernier, en traitement en Europe, savait qu'il ne pourrait pas être présent au Zaïre pour la commé-moration de la fête nationale, le 24 novembre. En effet, si, jusqu'à la prise du pouvoir par le lieutenant-colonel Joseph-Désiré Mobutu, la fête national était célébrée le 30 juin, jour anniversaire de l'indépen-dance (le 30 juin 1960), rendue célèbre par le discours de Lumumba devant le roi des belges àLéopoldville, Mobutu a fait de la date de son coup d'Etat, le 24 novembre, la nouvelle date de la fêtenationale.

Daniel DERRIEN


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SAMBA WA MBIMBA N'ZINGADIT CHERI SAMBALes amoureux dépassés

Acrylique sur toile, 73 x 75 cm1988, signée en bas à gauche

20 000 / 22 000 €


SAMBA WA MBIMBA N’ZINGA NUSI MASI NDO, DIT CHERISAMBA (KINTO-MVUILA, 1956) est issu d'une famille nombreuseet modeste du Bas-Congo. Il a très vite le goût du dessin et imitedes bandes dessinées qu'il vend facilement à la sortie del'école. Il quitte son village en 1972 pour tenter sa chance àKinshasa. Il travaille quelques mois chez un peintre d'enseigneset s'installe vite à son propre compte. Pour que le public s'arrêteplus longuement devant ses peintures, il a l'idée d'y ajouter untexte à la manière des bandes dessinées. C'est à partir de là,dit-il, qu'il a véritablement débuté dans la vie artistique. Sa pein-ture, d'un humour corrosif, est une critique très vive de la viesociale, politique, économique de son pays, mais aussi despays européens depuis qu'il les connaît. Sa participation à l'ex-position "Magiciens de la Terre" à Paris en 1989 lui ouvre uneaudience internationale.

EXPOSITIONS (SÉLECTION INDICATIVE) :Art partout,Kinshasa,Horizon 79, Berlin, aux expositions du Centre Culturel françaisà Kinshasa, à l'Académie des Beaux- Arts, à l'Institut Goethe.1989 : Magiciens de la Terre, Centre Georges Pompidou, Paris1991-1994 : Africa Explores (exposition itinérante)1995-1996 : An Inside Story etb African art of our Time, (expo-sitions itinérantes), Japon.1996 : exposition personnelle, Musée des Arts d'Afrique etd'Océanie, Paris.1998 : expositions personnelles à Stuttgart, Brême et Genève.2001 et 2004 : Fondation Cartier, Paris.

BIBLIOGRAPHIE :Reproduit au catalogue Regards Croisés, Maison des arts AndréMalraux 2003 p.6.N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain du

XX ème

siècle , Revue noire, Paris, 2001, p 149, 324, 330, 333.Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, LaRenaissance du Livre,Bruxelles, 2007, p. 67. Jean Hubert Martin, Les Magiciens de la terre , éditions duCentre Pompidou, Paris, 1989, p 222-223.


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NSINGI NDOSIMAV DIT SIM SIMAROLe bus à la station de Kingasani

Acrylique sur toile, 52 x 82 cm


PROVENANCE :Collection Mr Daniel Derrien Saint Malo.

SIM SIMARO (MADIMBA, 1949) est originaire de Madimba,province du Bas-Congo en République Démocratique duCongo, tout comme Chéri Samba. Il vit et travaille à Kinshasa.Cet artiste est l'un des pionniers de la peinture populaire, il aparticipé à plusieurs expositions collectives dans son pays et àl'étranger. Influencé par l'animation des axes de communication(routiers et ferroviers), Sim Simaro choisit ses thèmes principauxautour des phénomènes liés aux circulations (véhicules de toutessortes, arrêts de bus, trains, fêtes à la gare, scènes urbaines...).Comme Moke et Chéri Samba, il apparaît dans l'exceptionneldocument de Dirk Dumon et Jean- Pierre Jacquemin pour la BRT(Radio Télévision Belge) :"Les Maîtres de la rue".

BIBLIOGRAPHIE :Reproduit au catalogue Regards croisés, Maison des arts AndréMalraux 2003 p.10.Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, LaRenaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p. 84.

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SHINDANIMamie Wata au serpent

Acrylique sur toile "MIDEMA", 40 x 57,5 cm

1982, signé en bas à gauche800 / 1 000 €


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ANONYMESans titre

Technique mixte rafia paille bouse de veau, 32 x 89 cmAcquis dans le sud est Rwanda chez les Tutsi, Rwanda

2 500 / 3 000€

PROVENANCE :Collection Mr Darras ambassadeur au Rwanda en 1965.

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MONSENGWO KAJWANFI DIT MOKELa photo de famille

Acrylique sur toile, 85 x 90 cm



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MAMBULa maison de l'ex commissaire

Acrylique sur toile "MIDEMA", 89,5 x 97,5 cm1988, signée en bas à droite

2 500 / 3 500 €

PROVENANCE :Collection Mr Daniel Derrien, St Malo. Reproduit au catalogueRegards croisés, Maison des arts André Malraux 2003 p.16.

MAMBU est originaire de la région du Mayombé, province duBas-Congo. Il vit et travaille à Boma (Sud-ouest du Congo-Kinshasa, sur l'embouchure du fleuve). Ses thèmes favoris :"lepont maréchal" pont suspendu de 800 mètres, construit sur lefleuve à Matadi par les japonais au début des années 80, et lascène classique intitulée "Les difficultés de la vie".

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N'ZITA ( 1929-?)Mamie Wata au miroir

Acrylique sur toile "MIDEMA", 43 x 74 cm

1982, signée en bas au centre1 000 / 1 200 €

BIBLIOGRAPHIE :N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain duXX eme siècles, Revue noire, Paris, 2001, p 166. Collection MrDaniel Derrien, St Malo.

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ANONYMESans titre

Technique mixte rafia paille bouse de veau, 36 x 57 cm

2 000 / 3 000 €

PROVENANCE :Collection Mr Darras, ambassadeur au Rwanda en 1965.Acquis dans le sud est Rwanda chez les Tutsi, Rwanda.

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CHERI CHERIN

La bombe anatomique Acrylique sur toile, 95 x 140 cm2004, signée en bas à droite

4 000 / 6 000 €


CHERI CHERIN (KINSHASA, 16 FÉVRIER 1955). Peintre autodi-dacte à ses débuts, Cheri Cherin reçoit une formation artistique,en spécialité céramique, à l'Académie des Beaux-Arts deKinshasa. Il consacre néanmoins sa vie à la pratique de la pein-ture populaire et débute en peignant des scènes de vie et des

portraits sur les murs des bars, des bistrots, des maisons et desplaces publiques. Dans les années 70, il commence à peindreses sirènes noires africaines. Cheri Cherin utilise dans cesœuvres la satire politique et les métamorphoses des objets etdes êtres, comme dans ce tableau La bombe anatomique , crânehumain monumentale constitué de cinq nus féminins.

BIBLIOGRAPHIE :Africa Remix , éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005,p.109.

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APOPED

Mamie Wata au parfumAcrylique sur toile "MIDEMA" 44,5 x 83,5 cm1982, signée en bas à droite (accident et manque enhaut à droite)

1 500 / 1 800 €


APOPED. Sigle utilisé pour Artiste Populaire Peintre Décorateur(Région Bandundu).

BIBLIOGRAPHIE :

Roger Pierre Turine, Les Arts du Congo, d'hier à nos jours, LaRenaissance du Livre, Bruxelles, 2007, p. 60.

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SAMBA WA MBIMBA N'ZINGADIT CHERI SAMBALe malheur d'être locataire


7 000 / 8 000 €

PROVENANCE :Collection Mme Noëlle Pardon, Créteil.

191

ANONYMESans titre

Bouse de vache sur contre-plaqué, 89 x 122 cm

3 000 / 5 000 €

PROVENANCE :Collection Mr Darras ambassadeur au Rwanda en 1965.

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SAMBA WA MBIMBA N'ZINGADIT CHERI SAMBAKin-Kamundele

Acrylique sur toile, 85 x 86 cm1980, signée en bas à gauche

7 000 / 10 000 €

PROVENANCE :Collection de Mr Jan Hintjens, Belgique. Un certificat d'authen-ticité provenant de l'artiste sera remis à l'acquéreur.

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MAMBULe fouet à la colonie

Acrylique sur toile "MIDEMA", 32,5 x 46,5 cm1988, signée en bas à droite

1 200 / 1 500 €


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MONSENGWO KAJWANFI DIT MOKE

Bar de jour acrylique sur toile MIDEMA, 90,5 x 141 cm1979, signée en bas à droite.

5 000 / 7 000 €


Reproduit au catalogue Regards croisés, Maison des arts AndréMalraux 2003 p.9.

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SYMSLes baladosacrylique sur toile, 57 x 69,5 cm1988, signée en bas à gauche.

1 500 / 2 000 €


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DIEUDONNE SANNA WAMBETINouveau Monde Artistique (Dieudonne Sanna Wambetti,Michel Ouabanga, Joel Nambozouinaet Jérome Ramedan)

Huile sur toile, 93,5 x 93,5 cm


"C'est la première fois que je peins un tableau carré… le monde s'étend dans quatre directions et pour le connaître, il faut pouvoir aller visiter ses quatre coins, j'ai conçu montableau pour qu'on puisse en changer la position et aller voir dans les quatre coins…" Dieudonne Sanna Wambetti.

PROVENANCE :Collection de Monsieur Battreau, Auxerre.

DIEUDONNE SANNA WAMBETI (BANGUI, 28 JANVIER 1977)Dieudonné Sanna Wambeti apprend la technique de la pein-ture à l'huile à 14 ans dans l'atelier de Michel Ouabanga, puiss'exerce quelques années sur des commandes de portraits dephotos qu'il insère dans des scènes de village ou des paysages.C'est en 1999, lors du deuxième Forum des Arts Plastiques deBangui, qu'il expose pour la première fois des œuvres person-nelles. En 2001, il est sélectionné lors du troisième Forum pour

représenter la RCA aux jeux de la Francophonie à Ottawa(Japon)."Son style renouvelle le genre de la peinture naïve enCentrafrique en positionnant l'artiste au centre du monde quil'entoure. Ses réflexions puisent alors dans l'activité quotidiennede sa communauté pour trouver des repères culturels mis à malpar les impératifs de survie…" (Gérard Battreau, in Autrement dit(s)...Horizons centrafricains, GEDA editions, p.9.

BIBLIOGRAPHIE :Gérard Battreau, Autrement dit(s)… Horizons centrafricains,Musée de Noyers-sur-Serein, 4 février - 30 avril 2006, GEDAéditions, reproduit p.18-19. 65 p.


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CLEMENT-MARIE BIAZINLa religion authentique à l'époquede nos ancêtres de Bangui

Gouache sur papier, 49 x 64 cmVers 1970, signée en bas à droite

7 000 / 9 000 €

PROVENANCE :Collection de Monsieur Montange, France.

CLEMENT MARIE BIAZIN (RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE 1924 -

1981). Son père était maçon et sa mère cultivatrice. De 1946à 1966, Clément Marie Biazin parcourt l'Afrique, vivant d'ex-pédients et acceptant ce qu'on lui offre pour survivre. A la findes années 60, Biazin se met à peindre et à dessiner. Pour fairepasser son message, il agrémente ses oeuvres de commentairesethnographiques. Musée vivant des arts ancestraux, "historiogra-phe", peintre poète à la palette surprenante de clarté et d'huma-nisme, Clément Marie Biazin offre une oeuvre picturale uniqueet exceptionnelle. Peintre autodidacte qui commence son oeuvreà 40 ans passés et premier ar tiste noir africain à produire un tra-vail d'une telle ampleur, Clément Marie Biazin est aussi le pre-mier artiste africain à faire l'objet d'un film tourné en 1967 parson ami ROBERT SEVE. En 1977, Il fait par ailleurs l'objet d'unetrès complète monographie (JEAN LAUDE, introduction deMICHEL LEIRIS).

Dès 1978, Clémént Marie Biazin est ainsi le premier artiste noirafricain à recevoir la consécration de grandes expositions per-sonnelles dans certains des plus prestigieux Musées européens:Stedelijk Muséum d'Amsterdam, Musée d'Art Moderne deDusseldorf et le Musée des Ar ts d'Afrique et d'Océanie (MAAO)à Paris.

BIBLIOGRAPHIE : Jean Laude, Esquisses pour une encyclopédie biazine , ArtsMajeurs, Paris, Tiers-Mondes, 1994, 86 p.N'Goné Fall et Jean Louis Pivin, Anthologie de l'Art Africain duXX ème siècle , Revue noire, Paris, 2001, p.142.


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DIEUDONNE SANNA WAMBETIAmbassadeur Plasticien


1 500 / 2 000 €

PROVENANCE :Collection de Monsieur Battreau. Auxerre.Reproduit au catalogue : Autrement dit(s)… Horizons Centrafricains,Musée de Noyers-sur-Serein, Geda Editions, 2006, p.22.

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JOEL NAMBOZOUINAKonkoï La hernie ombilicale

Bois de teck, 65 x 22 x 28 cm

2000, signé sous la base

1 200 / 1 800 €

PROVENANCE :Collection de Monsieur Battreau, Auxerre.Reproduit au catalogue : Autrement dit(s)…Horizons Centrafricainsau Musée de Noyers-sur-Serein, Geda Editions, 2006, p.43.

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JOEL NAMBOZOUINAWi Sera(Le mendiant)

Bois d'or, 35 x 12 cm

1999, signé sous la base

400 / 700 €

PROVENANCE :Collection de Monsieur Battreau.Reproduit au catalogue : Autrement dit(s)Horizons Centrafricains auMusée de Noyers-sur-Serein, Geda Editions, 2006, p.38.


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JOEL NAMBOZOUINATomckokôkô

Bois pie, 113 x 25 x 20 cm1999, signé et daté sous la base

2 000 / 3 000 €

PROVENANCE :Collection de Monsieur Battreau.Reproduit au catalogue : Autrement dit(s)… HorizonsCentrafricains au Musée de Noyers-sur-Serein, Geda Editions,2006, p.36.

JOEL NAMBOZOUINA (BOSSANGOA, VERS 1960) est le cadetd'une famille d'artisans de la région de Bossangoa enCentrafrique. Son père, féticheur, grand chasseur, lui a attribuéle nom "Nambozouina" qui signifie en langage vernaculaire "Lafamille évincée". Le destin du jeune homme est alors fixé : c'estlui qui devra retrouver une place sociale à la famille pour lacontinuité de la lignée ancestrale. En 1975, un oncle le fait ren-trer à l'Ecole des Métiers d'Art de Bangui où il se forme durant

trois années à la sculpture sur bois. Ses sculptures sont des oeu-vres longuement réfléchies et conçues, elles sont structurées à lamanière d'un rébus qui combine les "syllabes" anatomiques ducorps de la femme ou de l'homme pour recomposer unesilhouette imaginaire.

EXPOSITIONS COLLECTIVES :1997 : Premier Forum des Arts Plastiques, Bangui, RépubliqueCentrafricaine.1997 : Musée Boganda, Bangui, République Centrafricaine.1998 : Arts Insolites de Bangui : les enjeux de la créativité,Bangui, République Centrafricaine.


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CLEMENT-MARIE BIAZINCivilisation Originale Centrafricaine


3 500 / 4 500 €


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SALOMON BADADe Gaulle et Boganda

Acrylique sur toile, 57 x 39 cmVers 1993, signée en bas à droite

600 / 800 €

PROVENANCE :Collection Daniel Derrien, St Malo.

SALOMON BADA, élève de Michel Ouabanga.

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MICHEL OUABANGALe célébre photographe Jacky en action

Acrylique sur toile, 49,5 x 70 cm1992, signée en bas à droite

1 200 / 1 500 €


MICHEL OUABANGA est né en 1957 à Grimari en RépubliqueCentrafricaine. Peintre autodidacte, Michel Ouabanga s'efforcede rendre compte de la réalité quotidienne villageoise demanière aussi fidèle que possible. La peinture de MichelOuabanga affiche une grande unité : équilibre parfait de lacomposition, usage d'une palette douce et reposante, précisionde la touche et finesse du grain. Son adhésion à l'Organisationdes artistes plasticiens centrafricain en 1984 lui ouvre de nou-veaux horizons : il expose à l'UNESCO à Paris. En avril 1985,c'est la consécration internationale à la biennale des arts bantuorganisée à Libreville par le CICIBA (centre international descivilisations bantu) : il est lauréat du 1er prix Omar Bongo d'unevaleur de quatre millions de francs CFA.

BIBLIOGRAPHIE :Nicolas Bissek, Les peintres du fleuve , Editions Sépia, 1995,p. 21-24.

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CLEMENT-MARIE BIAZINConte National Centre Afrique


6 000 / 7 000 €


206FRANCOIS YAGOUALe flash de Monsieur Jacky Guiet


1 200 / 1 500 €


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FRANCOIS YAGOUACréation du premier poste de Bangui


700 / 1000 €


FRANCOIS YAGOUA. Il est né au début des années 50 en

République Centrafricaine. Il vit et travaille à Bangui. Ses seulesexpositions individuelles et collectives ont eu lieu principalementau Centre Culturel Français de Bangui. Ses œuvres les plus inté-ressantes sont à thèmes historiques, en particulier celles de l'épo-que de l’Empereur Bokassa 1er.

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HASSAN MUSA

Great American Nude Encre sur tissu, 204 x 357 cm2002

18 000 / 25 000 €

PROVENANCE :Collection Hassan Musa.

HASSAN MUSA (SOUDAN, 1951) vit et travaille à Domessargues dans le Gard. Après son diplôme del'Ecole des Beaux Arts de Kartoum (Soudan) en 1974, Hassan Musa travaille d'abord comme décora-teur à la télévision soudanaise puis comme responsable de la promotion du livre pour Kartoum UniversityPress. Jusqu'à son départ pour la France en 1979, il était également rédacteur de la page culturelle duquotidien Al- Ayyam. De 1982 à 1989, il est décorateur et graphiste au sein d'une compagnie de théâ-tre et de danse. Peintre, calligraphe et graveur, Hassan Musa expose régulièrement ses œuvres en Franceet à l'étranger. Il est également l'auteur d'une thèse de doctorat en histoire de l'art de l'université deMontpellier. Depuis le début des années 80, il enseigne les arts plastiques et anime des ateliers de calli-graphie. Hassan Musa a publié au Soudan et en France de nombreux livres illustrés (éditions Grandir etLirabelle) et quelques livres consacrés aux artistes. Il publie régulièrement des articles sur l’art et la culture.

BIBLIOGRAPHIE :Africa Remix , Centre Pompidou, éditions du Centre Pompidou, Paris, 2005, p.120-121, reproduit p.120.Africulture n° 70 "les fantômes de l’Afrique dans les musée d’Europe" p. 28 à 37 J. Dakhlia, Création artistique contemporaine en pays d’Islam, Edition Kime, p. 226-227. Jean-Louis Amselle, L’art de la Friche , essai sur l’art contemporain africain p. 95.


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HASSAN MUSASainte-Joséphineà la banane, à la fraise

Encre sur tissu260 x 145 cm2002

12 000 / 15 000 €

PROVENANCE :Collection Hassan Musa.


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GETAHUM ASSEFASans titre


2 000 / 3 000 €


GETAHUN ASSEFA est né en Ethiopie. Diplômé de l'université d'Addis Adeba en 1987, il part pourMoscou étudier à l'Académie Nationale d'Art Vasily Ivanov Surikov de 1988 à 1995. Il se spécialisedans la peinture monumentale. Depuis son retour en Ethiopie il s'investit dans différent groupe d'artistes.Il a participé à de nombreuses expositions, notamment en Afrique, à Moscou, en Suisse et régulièrementen Angleterre. Depuis 2001, il enseigne la peinture monumentale et le graphisme à l'Ecole des BeauxArts d'Addis Adeba


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SAMI BEN AMEUR Au delà de la surface

Huile sur contre-plaqué, 100 x 100 cm2006, signé en bas à droite

2 000 / 3 000 €

PROVENANCE :

Collection Mr Joe Pollit, Grande Bretagne.SAMI BEN AMEUR (BURKINA FASO, 1975) est diplômé del'Ecole des Beaux-Arts de Tunis (1979) et titulaire d'un doctoraten Pratique et Théorie de l'Art Contemporain à la Sorbonne. Ilest régulièrement exposé en Tunisie et s'investit dans la diffusionet le soutien des jeunes artistes tunisiens (il est Secrétaire Généralde l'Union Tunisienne des Artistes Contemporains). Sami BenAmeur organise par ailleurs des expositions collectives enChine, en Allemagne et au Koweït.

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ABDERRAZAK SHALISans titre

Gouache sur toile de jute 30 x 30 cmSignée en bas à droite estimé 2000

700 / 1 000 €

PROVENANCE :

collection Mr Joe Pollit Grande BretagneABDERRAZAK SHALI (HAMMAMET, 1940) Il partage son tempsentre la France et la Tunisie.Les compositions de Sahli semblent être recouvertes d'une nuéede motifs. Sa peinture réagit à une variété de stimuli, mélan-geant les éléments de l'inconscient et du conscient. Les différen-tes surfaces, couleurs et thèmes, utilisés pourraient être une syn-thèse entre l'art conceptuel minimaliste, le nouveau réalisme etla libre figuration. Il a travaillé sous la direction de l'artiste NejibBelkhodja et est considéré comme l'un des meilleurs artistesvivant en Tunisie. Il est représenté à Paris et en Tunisie.

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MICKAËL BETHE-SELASSIEVoyage initiatique

Papier mâché, peinture acrylique, sur armature de bois et de fer, 163 x 148 x 90 cm1994, signé sur la plate-forme

25 000 / 35 000 €

PROVENANCE :Collection de l'artiste.

MICKAËL BETHE-SELASSIE (DIRE-DAWA, 15 FÉVRIER 1951) est originaire de Dire-Dawa, petite ville à l'estde l'Ethiopie, dans laquelle il passe ses vingt premières années avant de venir s'installer en France.Mickaël commence à faire de la sculpture à l'âge de trente ans. Autodidacte, il puise son inspiration à

la fois, dans l'univers mythique de l'Ethiopie et dans l'univers cosmopolite parisien dans lequel il vit.Son travail est particulier, il construit au préalable une armature en bois ou en rotin qu'il habille de gril-lage, il recouvre ensuite celle-ci de papier mâché peint de couleurs vives. Il façonne ainsi des personna-ges, des figures, des totems, des dieux et déesses, des fétiches et animaux imaginaires qui peuplent sonunivers.Il dit de son travail : "Je transorme la matière, fabriquant le papier mâché à partir de journaux trempés etprétris, la colle cellulosique lie l'ensemble. Le papier vient de l'arbre. Recyclant des journaux, créant desoeuvres colorées en pâte à papier, je me donne pour tâche de redonner, symboliquement une nouvellevie aux arbres". Ses créations se présentent ainsi le plus souvent sur pied.L'utilisation de la couleur rouge est l'étape ultime des sa création explique t-il. Celle-ci n'est pas sans rap-peler le phénix, créature légendaire, symbole d'immortalité. D'origine éthiopienne, selon Hérodote, cetoiseau de feu, au plumage pourpre, construit son nid avec des brindilles parfumées de myrrhe, se méta-morphose tous les cinq cents ans en se consumant et en renaissant.Certaines des œuvres de Mickaël Bethe Sélassié sont griffonnées à l'instar des stèles antiques, de signesphéniciens, grecques, sabéens ou geez (écriture éthiopienne). Ces graffitis n'ont pas de significationréelle, ils sont indéchiffrables, il leur attribue une valeur esthétique et symbolique rappellant l'héritage com-mun : le laguage et l'écriture. Ses sculptures révèlent un univers personnel, sensationnel, rêvé. SelonMickaël, elles ne se situent nulle part dans le temps ou dans l'espace. Cependant ses représentations,rois mages, scribes, patriarches, déesses, tribuns, animaux fantastiques, totems, pirogues, cavernes, fontpartie de l'imaginaire de chacun.

BIBLIOGRAP

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