1/ le diagnostic territorial - epernay · 2016. 12. 23. · 1/ le diagnostic territorial a/ la...

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  • 1/ Le diagnostic territorial

    A/ La Ferme de l'Hôpital est implantée au cœur de quartiers en mutation p. 7B/ Les acteurs du territoire p. 13C/ Les nouveaux enjeux pour ce territoire redéfini p. 23

    Synthèse :les perspectives qui émergent à l'issue du diagnostic p. 27

    2/ Les principaux enseignements de l'activité 2013/2016 de la Ferme de l'Hôpital .

    A/ Repères clés 2013/2016 p. 29B/ La réorganisation du giron des centres sociaux et la transversalité des deux équipes p. 32C/ 2013/2016 : le pôle enfance p. 37D/ 2013/2016 : le pôle jeunesse p. 39E/ 2013/2016 : le pôle famille p. 41

    Synthèse :les perspectives qui émergent à l'issue de l'évaluation interne p. 46

    3/ L'évaluation partagée du Contrat de Projet 2013/16A/ La méthode p. 48B/ Les 6 axes p. 50C/ Focus commun aux deux CSC : la communication p. 53D/ Évaluation par rapport aux 2 missions circulaire CNAF 2012 p. 54E/ Évaluation par rapport aux 5 missions complémentaires circulaire CNAF 2012 p. 56

    Synthèse :les perspectives qui émergent à l'issue de l'évaluation du projet 2013/16 p. 59

    4/ Les plans d'actions 2017/2020

    Objectifs communs aux deux centres sociaux1/ Veiller à mettre en place une communication interne plus efficiente p. 622/ Veiller à mettre en place une communication externe plus efficiente p. 643/ Appréhender le vieillissement de la population p. 66

    Accompagner la cohésion sociale du nouveau territoire de vie de la zone d'influence p. 68Garder une veille par rapport à l'évolution des ACM p. 70Favoriser l'intégration des plus de 15 ans dans nos actions p. 73Poursuivre le travail de proximité engagé avec les habitants p. 75Poursuivre l'effort d'aller vers, rendre plus visible le bâtiment, le projet... p. 77S’inscrire d'avantage dans la lutte contre la fracture numérique p. 78

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  • 1/ Le diagnostic territorial

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  • Préambule : Épernay

    Épernay, Sous-Préfecture du département de la Marne, située à 25 km de Reims et 40km de Châlons-en-Champagne comptait 23 416 habitants en 2013 (24 609 habitants en 2008,précédente année de référence1). Troisième ville du département de la Marne, derrière Reims etChâlons-en-Champagne, elle s'inscrit dans la Communauté de communes d'Épernay Pays deChampagne (CCEPC). Au 1er janvier 2017, elle fusionnera avec la Communauté de communesde la région de Vertus, formant ainsi une communauté d'agglomération.

    Le bassin d'Épernay est un territoire à dominante viticole et rurale. A l'échelle de la ville,l'identification au territoire est contrastée avec de fortes identités de quartiers sensibles (Bernonprincipalement, Beausoleil ayant été démoli dans le cadre d'une opération de renouvellementurbain) au sein d'un territoire marqué par l'image prestigieuse du monde du champagne. Le 4juillet 2015, le comité de l'UNESCO a voté à l'unanimité l'inscription des Coteaux, Maisons etCaves de Champagne à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Une population qui stagne et qui vieillit

    Après une croissance démographique rapide jusqu'au milieu des années 1970, unralentissement s'est opéré pour aboutir aux derniers recensements, à une perte de 5 % depopulation entre 2008 et 2013, particulièrement dans la tranche d'âge des étudiants et jeunesactifs (15-29 ans), mais les autres tranches d'âges sont concernées également, exceptés les plusde 60 ans qui sont plus nombreux.

    Les ménages composés d'une seule personne représentent 40,4 %, les familles 57,5 %(les autres ménages, colocataires ou autres 2 %). La part des hommes et femmes vivant seuls esten nette augmentation (+ 3,2 points par rapport à 2008) ; notamment chez les 20-39 ans et les55-64 ans. La part des couples sans enfant augmente également (+ 3 points), ainsi que celle desfamilles avec plus de deux enfants.

    Le nombre de familles monoparentales reste stable : 1 187 familles sparnaciennes en2013.

    En 2007, la ville d’Épernay comptait 1 553 étrangers soit 6,3 % de sa population totale.

    Un taux de chômage en augmentation

    Entre 2008 et 2013, la zone d'Epernay a perdu des emplois mais le nombre d'actifs abaissé également (- 685). L'indicateur de concentration d'emploi se maintient donc à 152,3 pour100 actifs (148,3 en 2008).

    Les emplois dans l'agriculture, l'industrie, la construction, le commerce, les transports etles services divers ont baissé (- 692 emplois en 5 ans). Ils ont augmenté dans l'administrationpublique, l'enseignement, la santé et l'action sociale (+ 102 emplois en 5 ans). Le domaine ducommerce, des transports et services divers concentre toujours la part la plus importante desemplois, soit 40,6 %.

    1Insee 2007

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  • La part des femmes à occuper un emploi à temps partiel diminue légèrement (-2 points)mais est toujours de 29%.

    Au sens du recensement de la population (chômage de longue durée + chômageprovisoire), le taux de chômage global à Épernay était de 17,7 % en 2013 représentant 1 970personnes (+ 2,8 points par rapport à 2008 représentant alors 1 666 personnes). Les femmessont les plus touchées (taux de chômage de 18,3 % contre 17,1 % pour les hommes),notamment les femmes âgés de 55 à 64 ans ; mais leur part parmi les chômeurs diminuelégèrement (- 1 point) : 50,2 %.

    35,2 % des 15-24 ans sont en situation d'emploi (avec 4 points d'écart entre les hommeset les femmes, à l'avantage des hommes). 75,7 % des 25-54 ans, avec le même écart entre leshommes et les femmes. 40 % des 55-64 ans (42,8 % des hommes actifs contre 37,6 % desfemmes actives).

    Un nombre de logements vacants en diminution

    S'agissant de l'habitat, le nombre total de logement a augmenté : 12 649 en 2008, 12 854en 2013. La vacance diminue légèrement : 9,6 % en 2013 contre 9,9 % de logements vacants en2008.

    En 2008, la Ville d'Épernay comptait sur son territoire 3 485 logements sociaux soit untaux de 31,57 %. Le parc locatif social étaient principalement concentré sur la zone urbainesensible : 80 % des logements étaient en gestion sociale.

    Des revenus moyens globalement inférieurs par rapport à la Marne

    En 2008, le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal est de 20 955 € (Insee 2008). Pourle département de la Marne, ce revenu moyen était alors de 24 182 €. Nous n'avons pasd'éléments sur le revenu moyen en 2013. Mais nous pouvons indiquer la part des ménagesfiscaux imposés en 2012 : 61,1 %.

    Après avoir dressé, de manière succincte, le contexte local de la ville d'Épernay, ilconvient d'étudier de manière plus fine le territoire environnant la Ferme de l'Hôpital : lesquartiers sud est Vignes Blanches, Rosemont, ZAC Porte Sud et Fertiline.

    La réalité y est beaucoup plus contrastée et mérite une étude approfondie des atouts etdes faiblesses de ces territoires, qui ne font quasiment plus partie du zonage prioritaire de lapolitique de la ville.

    Les données statistiques Insee regroupent les IRIS des quartiers Vignes Blanches etRosemont. Il s'agit dans le territoire vécu d'un ensemble hétérogène avec des sous-quartierstrès différents les uns des autres, en terme d'habitat mais également de population. Enfin, lequartier Rosemont est encore en pleine mutation notamment du fait du programme derenouvellement urbain entamé il y a cinq ans et qui se poursuivra ces deux prochaines années.

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  • A. La Ferme de l'Hôpital est implantée au cœur d'un territoire en profonde mutation ________________________________________________________

    La Ferme de l'Hôpital, en qualité d'équipement social et socioculturel de proximité, a étéconstruite en 2000 et a débuté son activité en 2001. Ce projet est né grâce à une volonté fortedes habitants du quartier Beausoleil qui ont participé à sa réalisation, aux côtés des élus locaux,de la Caf de la Marne et des acteurs associatifs et institutionnels sparnaciens.

    Dans les années 90, une petite salle polyvalente au cœur du quartier Beausoleil était mise àla disposition des habitants. Deux logements supplémentaires, mis à disposition par le bailleursocial Toit champenois étaient investis, l’un pour accueillir les permanences des assistantessociales de la Circonscription de Solidarité Départementale, l’autre en lieu d’accueilparents/enfant.

    Les travailleurs sociaux étaient très présents sur ce quartier, en accompagnement social detoutes les familles qui y résidaient et qui connaissaient de très grosses difficultés sociales,éducatives, économiques. Ce quartier avait une identité très forte, riche d'une culture liée au faitqu'il était composé de familles de voyageurs et de forains qui s'y étaient installés depuisplusieurs décennies. L'enclavement de ce quartier avait contribué à la pérennisation d'habitussociaux typiques du quart monde et à sa stigmatisation forte par les Sparnaciens.

    Au-dessus du quartier Beausoleil, aux pieds des premiers immeubles de Vignes Blanches,se trouvaient les ruines d’une ancienne ferme qui, jusqu’à la fin des années 40, était en activitéet servait à produire la nourriture pour les patients de l’hôpital Auban-Moët, situé à unecentaine de mètres. Cette activité a marqué la mémoire des habitants plus âgés de ce quartierBeausoleil, mais également celle des habitants de Vignes Blanches, puisque ce site était l'exactejonction, trait d'union entre ces deux quartiers et les habitants avaient l'habitude de s'y baladeren famille. Même après la fin de l'activité agricole, lorsque le site était tombé en ruine.

    En 1995, à la demande des familles qui jugeaient ces ruines dangereuses pour leursenfants qui avaient l'habitude d'y jouer, le site a été revendu à la Ville d'Epernay et a été déblayépar la régie de quartier, en vue d’y créer un nouveau bâtiment.

    Le projet a alors été élaboré de manière concertée, notamment avec les habitants ettravailleurs sociaux qui avaient mené des actions éducatives au cœur de Beausoleil depuis déjàplusieurs années. Rapidement lorsqu'il s'est agi de choisir le nom du futur équipement, leshabitants ont souhaité massivement que le nom « Ferme de l'Hôpital » lui soit donné pour faireperdurer la mémoire de l'ancienne activité du site.

    Le centre social a d'abord été géré par « l'association de gestion de la Ferme de

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  • l'Hôpital » pendant quelques mois, puis a été repris en gestion municipale en 2001.

    Ce regard historique est fondamental pour comprendre l'impact fort que ce bâtimentnouvellement construit a pu avoir sur les habitants du quartier Beausoleil, marqué par uneappropriation rapide et d'ampleur. Pendant les premières années d'activité du centre, leshabitants de Vignes Blanches n'ont pas fréquenté la structure considérant qu'elle avait été faitepour les habitants de Beausoleil.

    D'autant que la Ferme de l’Hôpital ne se situe pas au cœur du quartier, elle est même trèsenclavée sur le versant sud du mont Bernon. Elle n’est pas visible. La voie d'accès qui y mènedepuis la rue Louise Auban-Moët, qui dessert Vignes blanches vers l'ancienne caserne, est sansissue. Elle aboutit au parking dédié au centre social et une aire de retournement au bout de cettevoie permet de repartir. L'accès en véhicule n'avait tout simplement pas été « pensé » lors duprojet initial. L'on peut également accéder par le haut du bâtiment, là aussi par une voie sansissue qui aboutit à un petit parking. Puis l'on descend un escalier pour arriver à l'entrée dubâtiment. A l'abord de chacune de ces voies, 1 petit panneau signalétique indique le bâtiment.

    Il a fallu plus de 10 ans pour que la Ferme de l'Hôpital devienne un outil de droitcommun et il faut encore maintenant réaliser un travail de redéfinition de son action.

    Une vaste zone d’influence en profonde mutation

    La zone d’influence du centre social et culturel « la Ferme de l’Hôpital » couvre l'ensembledes quartiers sud-est de la ville d’Epernay, à flanc du Mont Bernon et jusqu'en sortie de villevers Pierry.

    La Ferme de l’Hôpital est donc très exactement située entre le quartier Vignes Blanches etl’ancien quartier Beausoleil. Cette zone Vignes Blanches/Beausoleil comptait en 2013 4690habitants.

    Le quartier Beausoleil a été entièrement démoli en 2012-2013 dans le cadre d'une Opérationde Renouvellement Urbain portée par la Ville, la CCEPC, le Toit Champenois. Le projet consistaitdans un premier temps à reloger l'ensemble de ses habitants. Construire une première tranche de 29logements aux abords du collège Terres Rouges. Démolir l'ensemble des logements. Puisreconstruire de nouveaux logements dans un cadre renouvelé écologique. Le quartier fut alorsrenommé Rosemont. Nous y reviendrons ultérieurement.

    Parallèlement, à quelques mètres de là, l'ancienne caserne militaire qui accueillait les servicesde la Communauté de Communes dans le bâtiment central, était entièrement réhabilitée en zoned'habitat pavillonnaire et collectif avec l'installation d'activités tertiaires : hôtellerie, crèche privée,résidence pour personnes âgées...

    Quant à Vignes Blanches, son bâti n'a pas été transformé mais sa population déjà trèshétérogène a accueilli quelques nouvelles familles, relogées suite aux ORU de Bernon et deBeausoleil ou accédant à la propriété.

    Enfin, le terrain de la Fertiline qui avait connu une très forte concentration de familles

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  • sédentarisées et des problématiques d'hygiène, de délinquance, de déscolarisation qui avaientmobilisé les acteurs sociaux dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale et sous l'égidede l'ancien sous-préfet, ne fait plus l'objet aujourd'hui d'une action concertée. Il reste cinqfamilles sur ce terrain. Les enfants sont scolarisés. Ponctuellement quelques familles yséjournent en périodes d'activité viticole.

    Zone d’influence de la Ferme de l’Hôpital

    La Fertiline : un terrain pour les gens du voyage sédentarisés

    Cette zone est située non loin duquartier Rosemont, une routedépartementale les sépare.

    La Fertiline, indiquée par lasignalétique « aire d'accueil des gens duvoyage », n’est en fait qu’un terrainentretenu par la Ville d’Epernay où lasédentarisation des familles de voyageurs

    y est tolérée depuis de nombreuses années. D’autres voyageurs y vivent par intermittence, le plussouvent pour du travail saisonnier dans la région. Ils ont des liens familiaux avec les familles qui yvivent en permanence.

    Dès la construction du centre social La Ferme de l'Hôpital, les enfants et adolescents habitantce terrain fréquentaient la structure, de manière plutôt délétère, générant des difficultés de dialogueet de posture pour l'équipe des professionnels. Certains professionnels avaient connu les enfants lorsde la période d'activité proposée au sein du quartier Beausoleil, les familles de la Fertiline et celles deBeausoleil ayant des liens familiaux.

    Une période difficile dans les années 2007-2008 : appropriation sauvage par les jeunes associésà certains de Beausoleil, violation des locaux, vols, casse, non respect des limites, intimidations... en2008, l'équipe était fragilisée.

    En 2010, la Ville d'Epernay et le CNFPT ont proposé une formation collective ad hoc àl'équipe professionnelle sur l’adolescence, les spécificités des gens du voyage. Un travail sur lespostures, passant par de la rigueur et des sanctions, mais aussi la reprise du dialogue progressive avecle public, des jeux de chat et de souris... Puis les jeunes sont devenus adultes. Leurs parents voyaientse préparer le déménagement de Beausoleil, la destruction des maisons. Une époque se finissait.

    En 2011, une intervention sociale collective concertée a été menée auprès des familles quivivaient sur le terrain. Le sous-préfet pilotait la réflexion associant l'ensemble des travailleurs sociaux,représentants de l'Education nationale, forces de l'ordre. Des actions ont été entreprises pour que lesenfants accèdent à la classe-passerelle, soient plus assidus à l'école, un accompagnement à la scolarités'est mis en place le mercredi matin pour touts les enfants du terrain, acheminés par l'équipe de

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  • médiation de la Ligue de l'enseignement. La scolarité de certains s'est poursuivie avec succès, via leCNED et avec un accompagnement renouvelé au sein du tutorat scolaire.

    Le quartier Beausoleil, devenu Rosemont dans le cadre de son ORU

    Le quartier Beausoleil fut créé dans les années 60, dans le cadre d'un Programme Social deRelogement, à l'extrémité sud de la ville, aux abords de l'Hôpital et de la caserne du 13èmerégiment de génie. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le quartier regroupait desfamilles pauvres, des forains, des gens du voyage, qui logeaient dans des constructionsmétalliques en demi-cercle, appelées communément « les tonneaux ».

    A la fin des années 80, le quartier Beausoleil connaissait une extension avec laconstruction des chalets du quartier Margueritte, aujourd'hui appelé quartier Québec-Montréal.

    Inscrit dans de nombreux dispositifs de la Politique de la Ville, le quartier fut réhabilité en1989 et 1991. A partir de 1992, les espaces extérieurs furent réaménagés (jardins, aires de jeux,terrain de football, plantations). Dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale, il étaitun quartier prioritaire de la Politique de la Ville (catégorie 1).

    Le quartier Beausoleil s'était considérablement dégradé depuis de nombreuses années.L'état global du quartier et de ses habitations ainsi que les limites atteintes par la gestiontechnique de ce patrimoine, justifiait une opération globale de réhabilitation. Un plan derelogement a été initié en 2010, avec une mesure d'accompagnement social liée au logement quia été portée par le Club de prévention.

    Cette démarche a été appréciée par les habitants pour qui l'attachement au quartier étaittrès fort, doublé de nombreuses inquiétudes liées au déménagement : coût, risque de ne plusavoir de petit jardin, affaires et meubles à trier. Il a fallu accompagner chaque foyer.

    Porte Sud : une ancienne caserne militaire réaménagée en ZAC

    Appelé également ''Margueritte'', ce quartier regroupe les bâtiments de l’ancienne casernemilitaire qui ont été totalement réhabilités pour donner place à des logements collectifs etindividuels.

    Dès le départ des militaires du 13e RG en 2001, la Communauté de Communes EpernayPays de Champagne et ses élus ont choisi de placer le site en ZAC2 afin de faire un partenariatpublic/privé.

    Dans le but de créer un nouveau quartier de ville, une nouvelle entrée d’agglomérationrépondant aux besoins de la population et du territoire en matière de logement, d’activitéséconomiques et touristiques, de services et d’équipements, le choix des élus s’est porté sur laréalisation d’un Parc des expositions, contigu à ce nouveau quartier, d’un jardin public, du siègesocial de la Communauté de communes, d’un hôtel, d’une pépinière d’entreprises, de logementset de bureaux, d’une maison de retraite…

    2 ZAC : Zone d’Aménagement Concerté

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  • La Communauté de Communes Epernay Pays de Champagne a pris la décision de créerune zone d'aménagement concerté et de la confier à un aménageur privé. Les premiers travauxont débuté en 2004 et les services de la Communauté de Communes s'y sont installés en 2005.Une salle de spectacle, le Millésium a été créée en 2005, puis progressivement plus de 500 dont40 logements sociaux (en gestion Plurial Novilia) logements collectifs, 26 logements individuels,1 hôtel 3 étoiles et une résidence hôtelière pour personnes âgées, une crèche privée.L'implantation de commerces était envisagée.

    Mais en 2013, le quartier n'en était toujours pas un : trottoirs inexistants, allées de terre etde gravier, terrains vagues en guise d'espaces verts. L'aménageur privé n'ayant réussi quepartiellement à vendre les appartements, et pas forcément au prix escompté, le cahier descharges n'a pas été respecté, le chantier était suspendu depuis 2010.

    La Communauté de Communes a pu reprendre les travaux pour la réfection du murd'enceinte, l'installation d'une aire de jeux pour les enfants, la création, de places de parking,d'espaces verts. Puis a rétrocédé le quartier à la Ville.

    Aujourd'hui ce quartier reste assez isolé et peu lisible.

    Vignes Blanches : un quartier hétérogène

    Vignes Blanches est un quartier qui se situe dans une zone intermédiaire entre Bernon etRosemont, à flanc du Mont Bernon. Il a d’ailleurs longtemps été nommé « zone intermédiaire »avant de retrouver le nom du lieu-dit sur lequel il a été construit.

    Le quartier compte un peu moins de 4000 habitants répartis dans 1687 logements, dont1144 en habitat social collectif. La plupart de ces logements ont été construits entre 1949 et1974. Trois bailleurs sont présents sur le quartier : Plurial Novilia principalement, le Foyerrémois, et ICF Habitat Nord Est.

    Le quartier Vignes Blanches est un vaste secteur, peu homogène, composé d'un habitatdiversifié où l'on retrouve de l'habitat social ainsi que du logement pavillonnaire en relativementbon état, occupé par une population propriétaire vieillissante. Des jeunes ménages avec enfantsrachètent progressivement certaines maisons. De la même manière, on retrouve de la propriétéet du logement locatif individuel ou collectif parfois fort dégradé (sous-ensemble « Île-de-France », rue d'Anjou).

    Ainsi, on constate sur ce quartier, la présence d'une forte mixité, accentuée aujourd’huipar l’ORU3 de Bernon et celle de Beausoleil.

    En effet, ce sont respectivement 32 familles de Bernon et 52 familles de Beausoleil qui ontété relogées à Vignes Blanches, ce qui représente 18 % sur un total de 295 familles ayant quittéles quartiers.

    Les associations caritatives et travailleurs sociaux considèrent que ce quartier se précariseet ils alertent. Mais il ne fait plus l'objet d'un investissement prioritaire dans les politiquespubliques urbaines politique de la ville, gestion urbaine de proximité, organisme logeur), ce quiest peut devenir un facteur de fragilité à court ou moyen terme..

    3 ORU : Opération de Renouvellement Urbain

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  • Le quartier est doté d'aires de jeux et d'équipements sportifs de très bonne qualité. Ainsi,il dispose du gymnase Hanauer, d'un terrain de football, de cinq aires de jeux pour les enfants.Néanmoins, c'est l'accès à ces équipements qui semble poser problème. En effet, il s'avère queles aires de jeux sont régulièrement « squattées » et même dégradées. Vignes Blanches estégalement doté d'espaces verts très bien entretenus. Le quartier abrite deux centrescommerciaux, celui de La Vaute et celui situé Place Méditerranée, très appréciés par leshabitants et en conséquence très fréquentés.

    Un périmètre qui évolueToutes les données fournies dans cette partie sont issues du Contrat de Ville d’Epernay 2015/2020.

    La politique de la Ville est présente depuis 38 ans à Epernay. Il s’agit d’une mise en placepar les pouvoirs publics afin de revaloriser les zones urbaines en difficulté et de réduire lesinégalités entre les territoires.

    La Politique de la Ville intervient sur les thèmes suivants : développement social etculturel, revitalisation économique et emploi, rénovation urbaine et amélioration du cadre devie, sécurité, citoyenneté et prévention de la délinquance, santé...

    La politique de la ville identifie et délimite géographiquement les quartiers les plus fragilessur une carte de zonage, en classant les quartiers en 3 catégories :

    - les quartiers politique de la ville (QPV) qui sont appelés également « quartiersprioritaires »

    - les quartiers en veille active (QVA) qui correspondent aux anciens « quartiersprioritaires »

    - quant aux équipement situés en dehors du périmètre, ils peuvent être pris en comptedans la notion de ''quartier vécu'' dès lors qu'ils sont fréquentés par les habitants des QPV, et àce titre leurs actions ciblant ces habitants sont éligibles à la programmation ''Contrat de ville''.

    Aujourd’hui, seule une partie du quartier « Vignes Blanches » est classé quartier prioritaire.

    Ce nouveau périmètre nommé « QPV4 Bernon » compte environ 3800 habitants, soit 15,8% de la population sparnacienne5 et est dorénavant composé à 100 % de logements sociauxgérés par un seul bailleur, Plurial Novilia.

    4 QPV : Quartier Politique de la Ville5 source chiffres : INSEE 2010

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  • B. Les acteurs du territoire ______________________________________________Les données fournies sont issues du Contrat de Projet de la Ferme de l’Hôpital 2013-2016 et actualisées

    pour certaines auprès de l'observatoire de la Maison de l'Emploi...

    Les habitants

    Depuis plusieurs années, le quartier Vignes Blanches, classé jusqu'alors en ZUS6, connaîtune paupérisation de ses habitants. Le revenu annuel moyen est de 20300 euros par ménagecontre 23400 euros par ménage sparnacien. Cette situation peut s'expliquer par le départ desfamilles de militaires, la progression de la proportion de logements sociaux (58 % deshabitations), le vieillissement des familles propriétaires de leur logement et les relogementssuccessifs liés aux projets de rénovation urbaine de Bernon et Beausoleil.

    Au regard de l'emploi

    Des quartiers fortement touchés par le chômage Au 31 mars 2010, les quartiers Vignes Blanches et Beausoleil comptaient 489 demandeurs

    d'emploi en fin de mois toutes catégories confondues, soit une augmentation de 17 % parrapport à l'année précédente.

    Dans un quart des cas, les demandeurs d'emplois sont des jeunes de moins de 25 ans etdans plus de 60 % des cas, il s'agit de personnes âgées de 25 à 49 ans. Le nombre de chômeursde moins de 26 ans a augmenté de 52 %.(Source : Insee7/Dares8, données Pôle emploi)

    Un déficit de qualification chez les demandeurs d'emploi Parmi les demandeurs d'emploi en fin de mois plus de 60 % ont un niveau de formation

    inférieur ou égal au niveau V. Seulement 9,6 % sont titulaires du Baccalauréat et 9,2 % ont faitdes études supérieures. Par conséquent, seuls 28,5 % des demandeurs d'emploi en fin de moispeuvent prétendre à des postes d'employés qualifiés et 3,3 % à des postes de techniciens,d'agents de maîtrise ou de cadres.(Source : Contrat de projet 2013-2016)

    Au regard de l'éducation

    Des problématiques éducatives et scolaires importantes Le quartier Vignes Blanches concentre de nombreux jeunes en situation d'échec scolaire,

    connaissant des troubles éducatifs importants. Pendant longtemps, le Collège Terres Rouges

    6 ZUS : Zone Urbaine Sensible7 INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques)8 DARES (Direction pour l’Animation de la Recherche des Etudes et des Statistiques)

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  • avait l'image dégradée d'un collège de ZEP9. Puis il a été classé en REP, puis RRS. Il a étéreconstruit au début des années 2000, a bénéficié de moyens. Son image s'est nettementaméliorée. Ce dernier accueille actuellement 592 élèves (rentrée scolaire 2016/2017). On noteune mixité importante au niveau des jeunes du collège. Un grand nombre d'entre eux viennentdes villages viticoles environnants.

    Les résultats de ce collège au brevet se situent dans la moyenne du département de laMarne.

    Sur le quartier Vignes Blanches, certains travailleurs sociaux, les directeurs d'écoles ou leprincipal du collège, soulignent que le rapport qu'entretiennent les parents avec l'école, a uneinfluence notable sur les résultats scolaires. Nombreux sont les parents qui ne voient pas enl'école un moyen de s'élever socialement et de se construire un avenir professionnel. Certainsparents ne voient pas d'intérêt à ce que leurs enfants poursuivent des études. Le décalage entreles valeurs familiales et scolaires est donc parfois très important.

    Le Club de prévention accompagne moins de 70 jeunes de moins de 16 ans, chaqueannée, habitant les quartiers Vignes blanches, Rosemont, Fertiline, soit 18 % du publicaccompagné (366 en 2015).

    Pour les 366 jeunes accompagnés en 2015, 73 prestations relevant de l'accompagnementà la scolarité ont été offertes par l'équipe d'éducateurs de rue : 43 jeunes scolarisés étaient ensituation d'échec, 34 dans un « no man's land » vis-à-vis de leur scolarité (décrochage,absentéisme accru).

    Le tutorat scolaire des collégiens organisé par le Club de prévention depuis 2003 à laFerme de l'Hôpital, 4 soirs par semaine, de 18h à 19h30, est en perte de vitesse depuis 2013 (31inscrits en 2011/12, 22 en 2014/15). A noter, seuls des collégiens sont accompagnés par letutorat réalisé à la Ferme de l'Hôpital (dont un bénéficiant des enseignements du CNED),contrairement à celui organisé à la Maison Pour Tous qui accueille également des lycéens (11 en2014-2015). La provenance des enfants quant à leur lieu de scolarité : 15 scolarisés au collègeTerres Rouges, 6 scolarisés au collège Jean Monnet (situé en centre ville) et un au CNED.

    Des contacts réguliers entre l’équipe éducative du Club de Prévention et les équipeséducatives des collèges existent pour les jeunes qui posent des difficultés scolaires et/ou decomportement.

    Jusqu'en 2012 une éducatrice du service Rue du Club de prévention était référente dututorat scolaire et établissait le lien avec les centres sociaux qui accueillent l'action et quiconnaissent les jeunes accompagnés. Il y a eu une réorganisation sur les deux années 2013-2014et 2014-2015 où chaque éducateur de l'équipe de Rue était référent des jeunes inscrits au tutoratquand il s'agissait déjà d'un jeune accompagné par cet éducateur. Il n'y avait plus de référence.L'action en a pâti, ainsi que les relations avec les équipes dirigeantes et enseignantes desétablissements scolaires.

    Depuis la rentrée 2015, une éducatrice a été positionnée en tant que référente, avecl’appellation « Agent de liaison sociale avec l'environnement scolaire » ; cela a redonné du poidsau dispositif, qui a retrouvé une meilleure fréquentation, une meilleure audience auprès desfamilles et des équipes scolaires.9 Zone d’Éducation Prioritaire

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  • Les centres sociaux sont l'un des lieux de rencontre entre l'éducatrice spécialiséeA.L.S.E.S. et les familles (inscriptions, rendez-vous de remédiation) pour le suivi des enfants,mais également dans l'organisation de temps de convivialité avec les familles et les jeunesaccompagnés (repas partagés, goûters).

    En ce qui concerne les situations d'exclusion, en 2016 un projet va être mis en place avecles établissements scolaires pour proposer une alternative à l’exclusion temporaire, dans le cadred’un contrat passé entre la famille, le collège et le Club de Prévention.

    Depuis 2006, le Dispositif de Réussite Éducative a accompagné 89 enfants des quartiersVignes Blanches et Beausoleil, soit 21% de l'ensemble des saisines du dispositif qui concernel’ensemble des enfants sparnaciens. (source : contrat de projet 2013-2016)

    En outre, l'accompagnement à la scolarité a été le premier ''grand chantier'' du nouveaupôle famille. Complètement réorganisé, il s'est étoffé de nouvelles pratiques. L'axe de travailconcernant l'investissement des parents à été porté comme base solide de réaffirmation desobjectifs d'une action CLAS.

    Au regard du climat social et de la sécurité publique

    Le climat social de Vignes Blanches D'une manière générale le quartier Vignes Blanches est relativement calme. Cependant,

    sur certains sous-ensembles, le climat social s'est dégradé. Malheureusement, ceci a pu êtreaccentué suite à de nombreux relogements liés aux opérations de renouvellement urbain deBernon et de Beausoleil, modifiant la population du quartier Vignes Blanches.

    Certains secteurs du quartier subissent régulièrement des dégradations sur des bienspublics et sur les parties communes (Îlots K, Saut du Lièvre, La Vaute).

    Le sentiment d'insécurité est de plus en plus évoqué chez certains habitants du quartier.Plusieurs facteurs alimentent ce sentiment : les actes de vandalisme, les incivilités au quotidien.Les incidents recensés par les bailleurs sociaux montrent également une prépondérance desincivilités se traduisant par des problèmes relationnels entre habitants. Des comportementsinciviques (mauvais stationnements, non respect des espaces collectifs...) sont souvent source deconflits de voisinage.

    Ainsi, la détérioration du climat social, sur certains sous-ensembles, contribue au fait queVignes Blanches pâtit aujourd'hui d'une image de plus en plus négative.

    Nous avons pu constater, entre 2012 et 2013, une augmentation de 33 % de ladélinquance générale. En zoomant sur les atteintes volontaires à l'intégrité physique, nousnotons une augmentation de 109 % (seulement 14,9 % sur la circonscription d’Épernay).

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  • L'ORU Rosemont : un projet contrarié dont l'aboutissement est incertain

    Un projet ambitieux qui se voulait exemplaire en matière de développement durable

    L'ancien quartier dénommé ''Terres Rouges / Beausoleil'' accueillait au lendemain de laseconde guerre mondiale des familles très modestes, forains, ou gens du voyage, qui logeaientdans des constructions de fortune.138 logements sont érigés entre 1966 et 1976. 39 pavillons ont été construits ultérieurement(1993) dans le quartier Québec-Montréal adjacent.

    Malgré une profonde réhabilitation entre 1989 à 1991, le bâti ne répondait plus auxexigences de confort et de sécurité attendues. Les espaces publics étaient désuets. Enfin, situésen aval des bassins versants, les logements subissaient des inondations régulières.

    Dès 2007, la Ville d’Epernay et Le Toit Champenois ont décidé de mener des étudesvisant à restructurer ce quartier en profondeur afin d’offrir des logements confortables,économes et un nouveau cadre de vie à ses habitants.

    Pour marquer une rupture avec le passé, un nouveau nom a été donné au quartier TerresRouges / Beausoleil.

    S’inspirant de la dénomination des rues (rue Jean Talon et impasse des Trois Rivières) etdu quartier jouxtant le projet (Québec / Montréal), l’idée de donner une cohérence à ce nouvelensemble urbain en choisissant un nom en lien avec le Québec s’imposait.

    L’éco-quartier « Rosemont-La Petite Patrie » existe depuis plusieurs années à Montréal. Il s’agit d’unensemble urbain populaire, très ancré dans les valeurs du développement durable (écologie, démarche solidaire etcitoyenne). logements tous publics, favorisant la

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    1965 2000

    2011

  • ensemble »,Le Projet ROSEMONT en chiffres

    Données générales :

    • Relogement de 75 familles• Démolition de 138 logements sociaux• Construction en 2 phases de 135 logements locatifs PLAI/PLUS, 16 logements en accessionsociale, 2 cellules commerciales, stationnement• Réaménagement des espaces publics• Gestion de l’hydraulique et des eaux pluviales• Création d’un parc et de bassins paysagers• Surface totale de l’éco-quartier : 6,5 hectares

    Performance énergétique :

    • 1ère phase (29 logements) : Très Haute Performance Énergétique RT 2005• 2ème phase (106 logements) : Bâtiment Basse Consommation RT 2012

    Coût prévisionnel : 26 millions d’eurosFinanceurs : Groupe PLURIAL / Ville d’Épernay / CCEPC / État - ANRU

    Calendrier :

    • Démarrage des études : 2007• Plan de relogement : 2010 - 2012• Démolition de l’habitat existant : 2011 - 2013• Livraison1ère phase 29 logements : Décembre 2012• Livraison 2ème phase 106 logements : fin 2017/début 2018• Création des équipements publics et des aménagements paysagers : 2017 - 2018

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    Plan de masse du futur quartier

    Ferme de l'Hôpital

    Collège Terres rouges

    Quartier Québec

    Montréal

    ZAC Porte Sud 1ère tranche 29 logements

    file:///C:/Documents%20and%20Settings/cent06/Bureau/Contrat%20de%20projet%202017/Local%20Settings/Temp/Contrat%20de%20projet/bassin

  • Un projet contrarié par la topographie du lieu

    Rosemont s’étend sur une superficie d’environ 6.5 hectares dans une zone fortementimpactée par les eaux des bassins versants qui provoquent des inondations. Situé en pied decoteaux et limitée par le dénivelé important du coté de la Ferme de I'Hôpital, mais aussi par letalus côté voirie du général Margueritte et par la rue Louise Auban-Moët, la topographie duquartier en forme de cuvette le rend vulnérable à toutes les intempéries (fortes pluies, orages,etc.).

    La prise en compte et le traitement de la problématique de l’hydraulique et du pluvial adonc été placée au premier rang des préoccupations de la Ville d’Épernay. Une étude globalehydraulique a été réalisée pour la mise en œuvre des ouvrages de protection indispensables.Ainsi, les eaux pluviales seront partiellement infiltrées grâce aux espaces verts ou dans desnoues végétalisées ; le trop-plein reversé dans des bassins de rétention paysagers.Préalablement aux nouveaux travaux d’aménagement du quartier, la Communauté de

    Après la livraison des 29 premiers logements début 2013, tout l'espace laissé libre aprèsla destruction des habitations de Beausoleil était resté en friche. Avec trois ans de retard, lapoursuite des travaux reprend, avec un projet moins ambitieux sur le plan du cadre de vie. Aucours des années 2013-2015 la Ville et la CCEPC ont du revoir plusieurs fois le projetd'aménagement pour apporter toutes les garanties quant à la gestion globale de la ressource eneau, conformément au schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux.

    Depuis juillet 2016, les travaux d’aménagements hydrauliques ont commencé. depuis le lundi 11 juillet, des travaux d’aménagements

    Les 29 premiers logements locatifs, entre le quartier Québec Montréal et le collègeTerres rouges, rue Jean Talon et impasse des Trois Rivières sont composés de 21 maisonsindividuelles avec jardins et de 8 logements individuels superposés. Du T2 au T5, ils ont étéconçus avec de bonnes performances énergétiques. Ils ont été rapidement attribués. Quelquesfamilles ayant habité pendant de longues années le quartier Beausoleil / Terres Rouges sontrevenues s'installer dans ces nouveaux logements, après avoir été relogées quelques temps dansd'autres quartiers d'Epernay ou d'autres communes. Elles avaient toutes exprimé le souhait derevenir s'installer dans le quartier.

    La seconde tranche prévoit la création entre 2017 et 2020 de 100 logements locatifs eten accession sociale à la propriété (12). Les constructions prendraient différentes formes : 27logements collectifs, 15 logements superposés, 58 logements individuels.Des publics spécifiques sont visés : 9 logements meublés « étudiants », 5 logements« monoparental », 14 logements seniors.58 logements locatifs PLUS C/D et 30 logements PLAI seraient proposés, pour les famillesmodestes. Ces logements bénéficieront de très bonnes performances énergétiques, quidevraient minimiser les charges.

    Fin 2016, le projet se concentre en premier lieu sur la future construction de deux unitésfoncières. Aux abords de la rue Louise Auban-Moët (en entrée de quartier) : 14 logementscollectifs : 7 T2, 4 T2bis et 3 T4. Dont 6 logements meublés « étudiants » et 3 logements« monoparental ».

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  • Et ensuite, en face de la ZAC Porte sud, aux abords de la rue du général Margueritte : 13logements collectifs : 6 T2, 2 T2bis, 5 T4 et 3 logements individuels RDC/R+1 de type T4.Dont 3 logements meublés « étudiants » et 2 logements « monoparental ».

    Une vie associative inexistante et une absence d'identité de quartier

    Le quartier Vignes Blanches apparaît comme un quartier trop vaste, mal perçu dans seslimites géographiques. L'hétérogénéité de l'habitat et de la population, l'absence de cœur dequartier identifié par tous et un tissu associatif faible, contribuent incontestablement à l'absenced'une réelle identité de quartier. En effet, il convient de préciser que jusqu'à la constitutiondu Comité de quartier des Roses Blanches en 2015 qui a pour objet d'organiser del'événementiel pour créer du lien et de la solidarité sur les quartiers Rosemont, VignesBlanches et Porte Sud, association accompagnée par le Centre Social, aucuneassociation n'était implantée sur ce quartier Certains habitants expriment d'ailleurs parfoisà cet égard, leur mécontentement et leur frustration, notamment en comparant le nombred'associations sur Vignes Blanches, avec le nombre d'associations sur le quartier Bernon.

    La diversification des usages et le développement des activités tertiaires

    Autant de ressources potentielles :

    Développement de l'activité administrative au sein de la ZAC avec les services de laCCEPC et l'arrivée progressive des services fonctionnels de la Ville mutualisés. Augmentationdu nombre de professionnels sur ce site. Combien ?

    Collège (interactions déjà existantes : les collégiens fréquentent la Ferme de l'Hôpitalet le tutorat scolaire, les animateurs s'y rendent pour diffuser des informations liées aux loisirsproposés par les deux centres sociaux)... Comment construire plus en lien avec le projetpédagogique du collège, les programmes, les classes spécifiques...

    Micro-crèche, résidence pour personnes âgées qui propose des programmesd'animation et sorties, Hôpital Auban-Möet, maison de retraite, le Hameau champenois (pourlaquelle la Ferme de l'Hôpital propose déjà une animation festive, la fête de Noël) : quellesactions inter-structures, inter-publics imaginer ?

    La Ferme de l'Hôpital : chef d'orchestre d'une intervention sociale de proximité à réinventer

    Ses services sont proposés à l'ensemble de la population habitant à proximité, offrant ainsiaccueil, animation, activités et services à finalité sociale. Par ailleurs, tous les sparnaciens etmême les habitants d'autres communes peuvent adhérer à la structure et utiliser ces mêmesservices. La tarification est alors plus importante, mais reste modique. Ainsi par la diversité des

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  • publics et son ouverture à tous, au-delà de sa zone première d'intervention, une mixité sociale yest possible ; actrice d'un renforcement de la cohésion sociale de la population.

    En terme d'action sociale, elle offre une pluralité de permanences d’acteurs sociaux oumédicaux-sociaux décentralisées au plus près de la population des quartiers sud-est, tels quemédecin et infirmière puéricultrice pour les Consultations de Jeunes Enfants (PMI10),assistantes sociales pour les familles en difficulté (CSD11), éducateurs spécialisés du Club dePrévention pour les jeunes en risque de marginalisation et le médiateur familial pour les couplesou familles en situation de conflit ou de séparation (ARETAF12).

    Le projet social

    Le projet social de la Ferme de l'Hôpital, en qualité de lieu d'animation de la vie sociale,agréé centre social et culturel par la Caf de la Marne, permet de répondre aux besoins desfamilles et à leurs difficultés quotidiennes mais aussi aux problématiques sociales collectivesd’un territoire de vie.

    Il permet de préciser les axes d’animations collectives en favorisant l’animation de la vielocale, le développement social urbain basé sur la participation des habitants et l’échange dessavoirs et compétences. Il facilite la promotion des individus et des groupes.

    Il s’appuie sur des valeurs telles que la laïcité, la neutralité, la mixité, la solidarité, lerespect, la participation et le partenariat.

    Afin de faire évoluer au mieux les liens sociaux et d’optimiser la réalisation du projet, il estimpératif que le projet soit connu de tous les acteurs internes et externes au centre social.

    Deux axes de travail pour les années 2013/2016 visaient déjà particulièrement unemeilleure inscription de la Ferme de l'Hôpital dans son environnement urbain et humain :

    Aller vers / Accueillir Il s'agissait d'ouvrir d'avantage la structure sur son territoire, d'être « présent » au cœur duquartier. Il s'agissait d'adopter une autre posture vis à vis du public, plus accueillante, plus relationnelle

    Évolution de la zone d'influence du Centre Social et Culturel Il s'agissait de prendre en compte le nouveau quartier ZAC13 Porte Sud, dont les travauxd'aménagements extérieurs se poursuivaient et dont les logements nouvellement livrés n'étaientpas encore tous occupés.Il s'agissait de poursuivre l'accompagnement social ou du moins l'identification des besoinssociaux des habitants du terrain de la Fertiline.Il s'agissait d'accompagner le projet de reconstruction du quartier Beausoleil.

    10 PMI : Protection Maternelle et Infantile11 CSD : Circonscription de la Solidarité Départementale12 ARETAF : Association Régionale d’Etudes, de Thérapies, d’Aide à la Famille et d’Actions de Formation 13 ZAC : Zone d’Aménagement Concerté

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  • Une transversalité accrue avec la Maison Pour Tous

    Le centre social et culturel « la Maison Pour Tous », situé à Bernon, et existant depuis1978 a été municipalisé en octobre 2011 ; ce faisant, les deux centres sociaux, en qualité deservices municipaux, intégraient la même direction municipale, celle de la Cohésion sociale. Elle-même intégrée à la Direction générale adjointe aux services à la population et à la politique dela ville, autrement dit les « services opérationnels » de la Mairie : Sports, Education, Jeunesse,Affaires culturelles, Vie associative, Commerce, et donc Cohésion sociale.

    Au sein de la direction de la Cohésion sociale, les deux centres sociaux collaboraient avecl'équipe administrative, le technicien et les agents de développement local constituant l'équipede Maîtrise d’œuvre urbaine et Sociale chargée du pilotage, de la mise en œuvre, du suivi et del'évaluation du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (puis Contrat de ville, depuis 2015). En2014 a été mise en place une équipe de 3 agents de médiation sociale, intervenant dans lesquartiers prioritaires, à l'écoute des habitants et des acteurs et facilitateurs des actions socialesde chacun pour un meilleur service rendu aux habitants : bailleur social, centres sociaux, Ville,Communauté de communes. Ces trois médiateurs participent activement à la vie des structures,informent les usagers de projets partenariaux, de services à la population, co-animent desactions et temps forts aux côtés des animateurs.

    La Ferme de l'Hôpital et la Maison Pour Tous avaient évidemment pour habitude déjà detravailler en partenariat, mais dans un climat quelque peu concurrentiel et de plus en plusdélétère à la fin de la période de gestion associative de la MPT. Les habitants de chacune deszones d'influence respective ne fréquentaient pas le centre social de l'autre quartier, à quelquestrès rares exceptions. Les identités de quartiers étaient alors marquées. Les identitésprofessionnelles également.

    Depuis 2011, une dynamique commune de mutualisation et de complémentarité s'est miseen place, avec beaucoup de difficulté et d'accompagnement nécessaire. Mais il s'agissait dansl'intérêt de chaque centre social de renforcer l'identité des centres sociaux et culturels d'Epernay.Les deux directeurs ont œuvré dans ce sens.

    C’est pourquoi, progressivement, les responsables de pôles ont été mutualisés (enfance,jeunesse et famille) ainsi que certains postes d’animation sur les deux structures à la fois.

    Suite au départ du Directeur de la Cohésion Sociale en août 2015, la Direction de laCohésion sociale s'est recentrée sur l'animation de la politique de la ville et l'aboutissement desprojets de renouvellement urbain Bernon et Rosemont. Un nouveau chef de service a pris sesfonctions.

    La Maison Pour Tous et la Ferme de l’Hôpital dépendent d’une nouvelle directionnommée « Jeunesse et centres socioculturels ». A cette direction est également rattaché le pôle« Jeunesse et citoyenneté » qui intègre le « Point Information Jeunesse », situé en centre-ville.

    Des changements qui amènent de belles perspectives :

    - en plus d’une supervision politique de l’adjointe au maire chargée de la CohésionSociale, l’adjoint au maire chargé de la Jeunesse et des Sports, devient le référent des équipesd’animateurs jeunesse des centres sociaux.

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  • - un nouveau rayonnement des centres sociaux sur le territoire sparnacien au niveau de lajeunesse.

    - une transversalité prononcée des deux centres sociaux et une collaboration accrue avecle Point Info Jeunesse, qui va aider à désenclaver les projets jeunesse.

    Cette transversalité a également un impact sur les usagers des structures, qui se retrouventà aller d’une structure à une autre, cela favorise les nouvelles rencontres.

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  • C/ Les nouveaux enjeux pour ce territoire redéfini ________________________

    Les enjeux du diagnostic en 2012, à la relecture du territoire aujourd'hui

    ✔ Vie du quartier

    - Impulser une réelle dynamique et mobiliser les habitants sur l'animation de la viesociale de leur quartier : fête des voisins, fête de quartier, comité de quartier. Il conviendrait d'essaimer les résultats obtenus ces quatre dernières années en visant particulièrement

    maintenant les familles isolées de Vignes blanches, les habitants de Québec/Montréal et de la ZAC Portes Sud

    – Favoriser les échanges intergénérationnels entre les habitants du quartier VignesBlanches

    Réfléchir à des actions d'entraide

    ✔ Prévention de la délinquance

    - Développer des interventions coordonnées impliquant les différents partenaires etacteurs pour réduire les actes de vandalisme et les incivilités.

    - Favoriser l’échange d’informations concernant les attentes de la population en matièrede prévention de la délinquance et de sécurité.

    Pour 2017-2020, au vu des attentes des pouvoirs publics dans ce domaine, il s'agira que la Ferme del'Hôpital participe à la mise en œuvre d'un plan d'action dans la prévention de la radicalisation : formation desprofessionnels, information des familles, repérage des conduites déviantes

    ✔ Citoyenneté

    - Promouvoir chez les jeunes et moins jeunes des valeurs de citoyenneté A travers la mise en place de conseils de jeunes et d'actions spécifiques favorisant leur engagement

    (participation à des cérémonies mémorielles, à des campagnes nationales et locales de solidarité, etc.)

    - Soutenir les actions visant à promouvoir l'apprentissage des règles de vie encollectivité.

    - Favoriser les moments de dialogue entre personnes différentes (âge, genre, origine,statut...), par la recherche d'une mixité sociale dans les actions mises en œuvre.

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  • ✔ Réussite éducative

    - Accompagner les familles dans la scolarité de leurs enfants.

    - Assurer l’égalité des chances des jeunes scolarisés et les accompagner vers l’accès àl’enseignement supérieur.

    - Favoriser la participation des familles à l’école afin de redonner confiance aux parentsdans leur rôle éducatif.

    - Poursuivre les actions d'accompagnement à la scolarité. Redonner confiance auxenfants et adolescents en leur apportant un soutien personnalisé.

    - Prévenir la déscolarisation précoce.

    Pour tous ces enjeux, la Ferme de l'Hôpital forte de la réussite de son dispositif CLAS, pourramaintenant aller plus loin, en expérimentant des actions satellites avec l'école, le collège, le DRE, le Club deprévention. Il y aurait besoin d'un pilotage en la matière.

    ✔ Emploi

    - Lutter contre les freins à l'emploi auxquels sont confrontés un grand nombre dedemandeurs d'emplois sur ces quartiers. Quels freins peut-on travailler ?

    - Faciliter la mobilité des demandeurs d'emploi.

    ✔ Habitat et Cadre de Vie

    – Poursuivre la gestion urbaine de proximité sur le quartier.Actuellement un plan d'action de Gestion Urbaine et Sociale de Proximité sur le QPV Bernon se met

    en place, de manière partagée, sous l'égide de la direction de la Cohésion sociale. La Ferme de l'Hôpital a uneexpertise à apporter : fracture numérique, amélioration des outils d'information, renforcement de la visibilité desoffres de services.

    ✔ Renforcer l'accompagnement social des habitants

    - Tenir compte des relogements de familles sur le quartier, à la suite de la dernièretranche de l'ORU de Bernon et de Beausoleil, qui concernent dans la majeure partie descas, des familles en difficulté sociale et financière.Seules quelques familles de Beausoleil sont revenues s'installer dans le quartier dans les 29 premiers

    logements construits près du collège et elles ne sont pas caractérisées par des difficultés sociales importantes. Laveille active est à opérer sur certains sous-quartiers de Vignes blanches.

    - Mettre en place dès le plus jeune âge, des moyens et un suivi spécifique pour lesenfants les plus en difficulté.

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  • A la condition que la Ferme de l'Hôpital soit associée ou participe aux instances de repérage de cesdifficultés et qu'un pilotage efficient soit mis en place.

    ✗ Opération de réhabilitation du quartier Beausoleil/Rosemont

    - Accompagner socialement les familles relogées.L'accompagnement social des familles relogées apparaissait comme une nécessité lors du précédent

    diagnostic. Cet accompagnement a été réalisé. La ferme de l'Hôpital y a contribué efficacement.

    - Anticiper le retour de certaines familles sur le quartier après les travaux.« Les problèmes de cohabitations se traduisent souvent par des conflits de voisinage qui risquent de se

    renouveler après le retour des familles dans le nouveau quartier. Cela nécessite donc une vigilance particulière. »,était-il fait mention lors de la préparation du précédent contrat de projet en 2012, en pleinemesure d'accompagnement social lié au logement.

    Les familles qui ont été relogées dans d'autres quartiers de la ville ou d'autres communes ne font plus leprojet de revenir s'installer dans les nouveaux logements de Rosemont. Le projet de reconstruction a pris duretard. Les familles ont pris leurs marques dans leurs nouveaux logements, au sein de Vignes blanches oud'autres quartiers voire d'autres communes.

    - Envisager l'ouverture du quartier sur la zone Porte Sud.« Le futur quartier ne sera plus enclavé et l'ouverture sur le quartier Porte Sud doit être envisagée. »

    Une liaison entre les deux quartiers et une cohérence sociale de territoire est à trouver, avec une stratégied'intervention de la Ferme de l'Hôpital (partenariats à développer avec les acteurs socio-économiques de laZAC). Pour le moment, la Ferme de l'Hôpital a réalisé quelques « percées » : organisation d'un apéritifdînatoire en extérieur sur site, lors de la fête des voisins en 2014, par exemple.

    – Apporter une vigilance particulière au respect du bâti et du cadre de vie dunouveau quartier

    A investir quand les futures tranches de logements et aménagements d'espaces publics seront livrés

    – Impulser une nouvelle dynamique au quartier (associations, comité dequartier).

    La Ferme de l'Hôpital a largement contribué à la création du comité de quartier des Roses blanches,qu'elle continue d'accompagner.

    La Ferme de l'Hôpital doit contribuer à activer la « veille » du territoire

    Les quartiers Vignes blanches et Beausoleil avaient été intégrés à la politique de la villedès le contrat de ville 1994-1999. il s'agissait de regarder plus largement l'inscription desquartiers en difficulté à l'échelle de la ville. Lors du Contrat Urbain de Cohésion sociale 2007-2014, le quartier Vignes blanches avait étéplacé en catégorie 2.

    Lors de l'élaboration du Contrat de ville 2015-2020, seule une partie de Vignes blanchesa été retenue dans le QPV. Il s'agit des logements collectifs de l'avenue d'Ettlingen, de l'avenue

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  • Franche Comté, de la rue de Picardie, Croix de Bussy et du Saut du Lièvre (qui est le secteur leplus précarisé du quartier). Cela ne représente que 30,3 % de l'IRIS Vignes Blanches-Beausoleil-Est.

    Dans cette zone 100 familles fréquentent les activités de la Ferme de l'Hôpital. 73 jeunessont suivis par la Mission locale. 22 jeunes sont accompagnés socialement par le Club deprévention.

    Les quartiers Rosemont (ancien Beausoleil et Québec/Montréal), Vignes blanches (Ilede France, Cours de Provence, Picardie), Fort Chabrol, Les Forges et Terres rouges, prioritairesdans le précédent CUCS, sont désormais catégorisés « quartiers en veille active ».

    Afin de maintenir une attention particulière sur ces quartiers, comme le précise lacirculaire du 15 octobre 2014, ils bénéficieront d'un accompagnement via le contrat de ville,l'ingénierie de la politique de la ville, l'implication des politiques de droit commun et lamobilisation de la solidarité locale.

    Sur ces territoires il sera recherché la pérennisation des programmes de réussiteéducative et des postes d'adultes relais au sein des associations, dans la définition d'un meilleurco-financement avec les moyens de droit commun. Actuellement, il n'y a pas de poste d'adulte-relais sur ce territoire. Il faudrait l'envisager, au sein de l'équipe de la Ferme de l'Hôpital, auservice de la veille sociale active à opérer auprès des habitants en difficulté sur ce quartier.

    Pour une nouvelle cohésion sociale territoriale

    D'une manière générale le centre social et culturel la Ferme de l'Hôpital est connu deshabitants des quartiers Vignes Blanches et Québec/Montréal, mais de nombreuses personnesméconnaissent les activités qui y sont proposées ou croient qu'elles ne sont destinées qu'auxjeunes enfants.

    Le quartier Vignes Blanches se précarise, n'a pas de cœur de quartier. 40 % despersonnes qui avaient répondu à un questionnaire passé en 2018 ne parvenaient pas à identifierle cœur du quartier et près d'un quart désignait la Ferme de l'Hôpital comme principal lieu devie.

    De Vignes Blanches à la ZAC Porte Sud (avec le développement des emploisadministratifs lié à la fusion des services communautaires et municipaux), en passant par lenouveau Rosemont qui devrait être livré en 2020... La Ferme de l’Hôpital va devoiraccompagner la cohésion sociale de ce nouveau territoire de vie.

    Les profonds changements que connaît le territoire où est implanté la Ferme del'Hôpital ont impacté son action, son équipe, ses projets. Il faut maintenant les appréhender etdessiner une nouvelle stratégie d'intervention globale pour réécrire le rôle que doit jouer cetéquipement de proximité avec les habitants et acteurs pour une cohésion sociale sur ceterritoire.

    Ce territoire de vie doit particulièrement être réinvesti par l'équipe dans une dynamiquede développement social local. Le centre va devoir se faire connaître et reconnaître plusmassivement par les habitants de cette zone et il va devoir contribuer à la redéfinition d'un

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  • projet de territoire. Aux côtés de la direction de la Cohésion sociale, avec l'aide des personnesressources (habitants, professionnels divers cités précédemment qui travaillent au sein de cesquartiers, comité de quartier) et sur la base d'un regard renouvelé qui va donner l'envie àl'équipe d'expérimenter et d'innover.

    Ce rôle sera d'autant primordial que les moyens spécifiques de la politique de la ville nesont plus disponibles, ce qui entraîne le risque que ce territoire soit relégué, alors que lesbesoins sociaux y sont tout aussi prégnants qu'à Bernon.

    Synthèse : les perspectives qui émergent à l'issue de l'évaluation de la période 2013/16

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    Accompagner la cohésion sociale du nouveau territoire de vie de la zone d'influence

  • 2/ Les principaux enseignements de l'activité 2013/2016

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  • L'année 2012 avait été pour le Centre Social et Culturel l'occasion d'un travaild'introspection et de refonte de son projet social.

    En 2013, les premiers changements liés à ce nouveau projet social étaient déjà visibles(renforcement de la compétence ''accueil'' du Centre Social, optimisation de l'utilisation desespaces Multimédia/Ludothèque/Piccolo Théâtre, nouveaux projets imaginés, nouveauxpartenariats contractualisés, réorganisation globale du bâtiment faisant émerger un espacefamille au niveau 0 du bâtiment, offrant à la population un nouvel espace convivial jusqu’alorsinexistant, nouvel outil au service de ses usagers : le 18/19:30, dynamique éco-responsable,investissement d'un nouveau créneau lui aussi jusqu'alors inoccupé : tous les samedis après-midis hors vacances scolaires de 14h à 18h pour les jeunes...

    Le même effort était poursuivi en 2014 : travaux à l’accueil et création d'une véritableborne d’accueil clairement identifiable, grande fête des ateliers le 21 juin en après-midi et ensoirée, organisation d'une "fête des voisins" quartier Porte Sud, accueil d'expo/conférences auPiccolo, accompagnement à la la création d'un comité de quartier...

    Par ailleurs, une logique de transversalité s'inscrit dans l'organigramme : la référentefamille devient commune aux deux Centres Sociaux, cependant que les responsables destructures occupent chacun un domaine de compétence transversal, la jeunesse et la famille.

    En 2015, l'équipe du Centre Social, avec le soutien de l'équipe de la Cohésion Sociale afavorisé l'émergence d’une association sur le territoire de sa zone d’influence : le comité dequartier des Roses Blanches, collectif d'habitants qui se donne pour objet d'organiser del'événementiel pour créer du lien et de la solidarité sur les quartiers Rosemont, Vignes Blancheset Porte Sud.

    Toujours en 2015, c'est l'aspect animation de la vie locale qui a encore été renforcé avecl’inauguration d'un nouvel événement en mai : la fête du Centre Social, événement co-organiséavec le comité de quartier.

    2016 s'inscrit dans la continuité de cette dynamique : la fête du Centre Social devienteffectivement un rendez-vous attendu des habitants. Dans le même temps, dans la logique detransversalité annoncée, l'organigramme de la structure est totalement repensé à l’échelle desdeux Centres Sociaux...

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  • B/La réorganisation du giron des centres sociaux et la transversalité des deux équipes ________________________________________________________

    Une nouvelle organisation au sein de l'organigramme de la collectivité...

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    Jusqu'en septembre 2015, les Centres Sociaux et Culturels de la Ville d’Épernay intégraient le service du Contrat Urbain de Cohésion Sociale. Désormais, dans le but d’accompagner au mieux une politique jeunesse plus globale au sein de la collectivité, un nouveau service de la Ville intègre cette compétence ''jeunesse et centres socioculturels''. Cette nouvelle organisation se traduit concrètement par un pilotage commun des actions jeunesse des Centres Sociaux et du pôle jeunesse de la ville (PIJ, Passeport Vacances, commissions jeunes, carte jeunes, événementiels,...)

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    Dans un souci de mutualisation et de transversalité, les deux responsables de structures investissent d'avantage les pôles des deux structures, chacun dans leurs domaines de prédilection.

    Concrètement, même s'ils restent chacun responsables de leur structure de référence, la directrice de la Maison Pour Tous coordonne l'ensemble de l'action famille des Centres, cependant que le directeur de la Ferme de l’Hôpital coordonne pour sa part les actions enfance et jeunesse des deux Centres.

    Ce faisant, la responsable du pôle famille jusqu'alors responsable du pôle famille de la Ferme de l’Hôpital s'est vue confier la gestion des deux pôles familles des deux Centres. Avec pour objectif d’harmoniser les pratiques des deux équipes pour aller vers plus d'efficience dans la mise en œuvre du projet (harmonisation administrative, animation d'équipe, passerelles entre les deux projets sociaux...).

    Kelly VIERA*

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    Dans la même logique, et avec les mêmes objectifs, la responsable du pôle enfance s'est vue confier la gestion de l’enfance de façon transversale sur les deux Centres.

    En outre, consécutivement à la réforme liée à l'aménagement des rythmes scolaires, un animateur permanent est venu renforcer l'équipe de la Ferme de l’Hôpital, organisant son temps entre le service éducation (péri et extra scolaire) et les Centres Sociaux (direction des mercredis et quelques vacances) : cette opportunité aura elle aussi permis plus de transversalité entre les différents services de la collectivité organisateurs d'ACM.

    Enfin, la gestion des espaces ludothèques est depuis la rentrée 2016 confiée au seul pôle enfance. Ce faisant, l’animatrice ludothèque jusqu'alors en gestion pôle famille est désormais membre du pôle enfance

    Concernant le pôle jeunesse, un nouveau responsable est venu conforter l'équipe. Il était jusqu'alors animateur jeunesse au sein du service Éducation Jeunesse. Il a en charge, sous l'autorité du directeur de la Ferme de l’Hôpital, l'ensemble de la mise en œuvre du projet jeunesse des deux Centres avec là encore toujours le même objectif d'efficience et de transversalité.

    Par ailleurs, sous l'autorité directe du chef du service jeunesse, et sous la supervision de l'adjoint à la jeunesse et aux sports, il reste membre à part entière de l'équipe jeunesse de la collectivité. Cette nouvelle organisation est là encore l'occasion de construire de nouveaux liens précieux avec les acteurs de la jeunesse de la ville d’Épernay.

  • Le Centre Social et Culturel de la Ferme de l'Hôpital se situe entre le quartier VignesBlanches et celui de Rosemont actuellement en restructuration..

    C'est un Centre... Social. A ce titre, il accueille des permanences d’acteurs sociaux oumédicaux qui sont au service de la population. Ces services sont proposés à l’ensemble de lapopulation habitant à proximité, offrant accueil, animation, activités et services à finalité sociale.

    Mais c'est aussi un Centre... Culturel. En effet, l'équipe est organisée autour de plusieurspôles qui veillent, chacun dans son domaine de compétence, à proposer à l'individu, de l’enfantà l'adulte, un ensemble d'activités d'éveil culturel, pédagogique, que ce soit en Centre de Loisirsou en salle jeunes pour les uns, ou en atelier loisirs, esthétique, peinture... pour les autres. UnCentre Culturel, c'est aussi un pôle multimédia équipé de 8 ordinateurs avec deux intervenantsqui proposent formations et activités d’éveil, pour tous. C'est enfin le Piccolo, une salle dédiéeau spectacle vivant.

    La Ferme c'est donc une équipe.

    1 Directeur1 Assistante de Direction1 agent d'accueil3 Responsables de pôles multi sites1 Responsable d'espace4 Animateurs

    + 40 vacations différentes réparties comme suit :1 ETP : animateurs ALSH du mercredi2 ETP : animateurs vacances scolaires0,5 ETP : séjour juillet0,5 ETP : animateur ados0,5 ETP : vacataires familles à l'heure1 ETP : vacataires familles journées BAFAsoit un total de 5,5 ETP

    Une équipe à laquelle il faut adjoindre celle du CCAS pour ce qui est du multi accueil La Piraterie et la Crèche familiale, soit

    1 Directrice du multi accueil1 Directrice de la Crèche familiale4 Auxiliaires 1 Aide auxiliairesoit un total de 7 agents

    Au final, c'est une équipe forte de 18 agents permanents et d'un contingent de 5,5 ETP,au service d'un projet social, celui du "vivre ensemble".

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  • C/ 2013/2016 : le pôle enfance ________________________________________

    Principal enseignement de cette période : la baisse de fréquentation. Plus finement, cettebaisse peut s'expliquer par un ''tassement'' de la répartition géographique de nos jeunes usagers.Cette baisse entre 2014 et 2015 concerne 47 jeunes, qui pour 40 d'entre eux sontextérieurs à notre zone d’influence (-34 autres quartiers, -6 extérieur).

    Les nouveaux rythmes scolaires.

    Changement majeur de la rentrée 2014/2015 : la mise en application des nouveauxrythmes scolaires et leurs conséquences sur le temps libres des enfants dans les CentresSociaux. Ces nouveaux rythmes scolaires ont apporté un mode de fonctionnement différent. Leplanning d'activités des mercredis est désormais effectif sur la demie journée et non plus sur lajournée entière.

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    2013 (282) 2014 (306) 2015 (259)

    0

    50

    100

    150

    200

    250

    300

    350

    5 9 10

    73 26% 75 25% 70 27%

    149 53%169 55%

    132 51%

    38 13%

    39 13%

    33 13%14 5%

    14 5%

    Fréquentation ALSH Ferme de l'Hopital : comparatif par années et par origine géographique.

    Ext.

    Bernon

    Autres Q.

    Vignes Bl.

    Beausoleil/Rosemont

  • L'équipe d'animation a trouvé un rythme en proposant deux activités dans l'après midi.La journée commence pour les animateurs à 11h30. Ils partent chercher les enfants dans lesécoles, à pied ou en bus. Un animateur reste dans la structure pour accueillir les enfants quiviennent par leurs propres moyens, cette nouvelle organisation inclut un accueil de 12h à 18h15(8h30 à 18h au préalable).

    Quelles conséquences sur les effectifs de l'Accueil ?

    En 2015, les enfants inscrits les mercredis représentent 28% (36% en 2014) . Defait, ce nouvel aménagement a effectivement eu des conséquences sur notre Accueil. Leredéploiement de l’offre d'Accueil sur l'ensemble de la collectivité, combiné aux alternativesdéployées par les parents (RTT, solidarité familiale...) ont impacté de façon notoire lafréquentation de notre Accueil. La réorganisation des loisirs d'une manière générale (clubssportifs, culturels...) est venue consolider cette dynamique.

    Dans le même temps, ce sont les Petites Vacances Scolaires (PVS) qui profitent leplus de ce redéploiement. Si les inscriptions sur les PVS représentaient 23% en 2014, ellesreprésentent 39% en 2015. Les parents qui mobilisent les RTT et autres solidarités familialesprivilégient manifestement le mercredi.

    Synthèse : les perspectives qui émergent à l'issue de l'évaluation de la période 2013/16

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    151 39%

    107 28%

    131 34%

    Récapitulatif inscriptions ALSH 2015

    Petites vacances scolairesMercredisVacances été

    1/ Garder une veille par rapport à l'évolution des ACM en intégrant les évolutions réglementaires : rester réactifs et en capacité d'évoluer dans nos pratiques

  • D/ 2013/2016 : le pôle jeunesse ________________________________________

    L'âge de la jeunesse comprend les personnes qui ont quitté l'adolescence, sans êtreencore entrés dans l'âge adulte. On emploie parfois l'expression "jeunes adultes". Cet âge estmarqué par différentes étapes (quitter l'école, disposer un logement autonome, fonder uncouple puis une famille, etc.) qui jalonnent un parcours progressif vers l'autonomie, la maturité.

    Il n'existe pas de définition officielle de l'âge de la jeunesse . La plupart des travauxconsidèrent comme "jeunes" les personnes âgées de 15 à 24 ans. Il s'agit de la définition desNations Unies, et aussi l'intervalle le plus utilisé par l'Insee. L’expression ''jeunes adultes''désigne en général les plus de 18 ans qui vivent seuls. Cette catégorie est étendue, dans certainesétudes, à 29 ans. D'une manière plus large, on considère dans certains cas l'ensemble des moinsde 25 ans : les jeunes regroupent les enfants (approximativement les 0-11 ans), les adolescents(11-17 ans) et les jeunes adultes (18-24 ans). Bien d'autres limites d'âge peuvent être utilisées.Ainsi, par exemple, les missions locales s'adressent aux 16-25 ans.

    Sources observationsociete.fr/jeunes

    Pour ce qui est des Centres Sociaux et Culturels, l'âge dit de la jeunesse succèdedistinctement à celui de l’enfance en ce sens qu'on devient jeune quand on est devenu tropvieux pour accéder à l'Accueil de Loisirs, soit à 12 ans (souvent 11 ans effectivement). Lepassage à l'âge adulte étant lui beaucoup moins prononcé...

    Contrairement au public du secteur enfance, le public jeunesse n'est pas un publiccaptif : le contrat passé entre l'équipe et les jeunes est basé sur la libre adhésion, créant unrapport totalement différent entre le jeune, la famille et l'animateur. De fait l'équipe doitproposer non pas une proposition d’animation (l'Accueil de Loisirs), mais une myriade d'outilsà réinventer sans cesse pour continuer à surprendre et alimenter la curiosité des jeunes, tout enentretenant précieusement un rapport de confiance dans les échanges collectifs. Une myriaded'outils, c'est une salle jeunes, c'est un programme pendant les vacances, des séjours, des sortiesponctuelles, des créneaux sportifs en semaine, un accueil le mercredi, un accueil le samedi, cesont des partenariats, le Passeport Vacances...

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  • Nous fédérons pour plus de la moitié (51%) des jeunes originaires du quartier VignesBlanches (41% en 2013). Les jeunes originaires de notre zone d'influence représentent à euxseuls 68% des ados inscrits sur nos activités. A noter une part significative (15%) de jeunes issusdu quartier Bernon qui fréquentent le Centre Social : un indicateur de plus s'il en fallait encoreun du travail de transversalité engagé par les équipes.

    Si le pôle accueille des jeunes de 11 à 25 ans, dans les faits, à partir de 15 ans, les jeunesintègrent de moins en moins le projet du Centre Social.

    Synthèse : les perspectives qui émergent à l'issue de l'évaluation de la période 2013/16

    40/79

    51%

    6%

    11%

    15%

    17%

    Fréquentation 2014 Ferme de l'Hopital 12/25 ans150 jeunes différents

    Vignes Blanches 76Rosemont 9Portes sud 16Bernon 23Extérieur/Autres quartiers 26

    84%

    15%1% Répartion par âge jeunes Ferme de l'Hopital

    11/15 ans16/18 ans19/25 ans

    44 29%

    106 71%

    FillesGarçons

    Jeunes 2014: répartition par genre

    2/ Favoriser l'intégration des plus de 15 ans dans nos actions

  • E/ 2013/2016 : le pôle famille ________________________________________

    Focus : l’animation collective familles Sources Guide méthodologique centres sociaux des Yvelines

    Partie intégrante de la fonction d’animation globale et de coordination des centressociaux, l’animation collective familles est un projet spécifique et différencié.En effet, les familles sont dans le champ privilégié des centres sociaux, il est important de lesrepérer en tant que telles afin de mieux cerner les actions à conduire à leur intention et enmesurer l’impact. Les missions traditionnelles des centres sociaux privilégient clairementl’organisation d’actions en faveur des familles et de leurs différentes composantes.

    Il s’agit de les fédérer, de les articuler, les rattacher à un fil conducteur.

    Il s’agit de mettre en synergie les interventions diverses, individuelles ou collectivesconduites auprès des familles, de favoriser l’interactivité, la mise en œuvre de réseaux deproximité, et la meilleure connaissance des problématiques.

    Enfin, il convient d’atteindre les familles qui fréquentent peu ou pas le centre social,d’aller au devant, d’initier un travail de rue et exploiter la connaissance des problématiquesobservées et exprimées par exemple à travers les différentes activités, à l’accueil ou dans le cadredu soutien administratif.

    Le projet Familles repose donc sur une approche collective ciblée sur les groupesfamiliaux.

    Le référent familles doit être identifié pour fédérer les actions dans le centre social.Formé et qualifié, il inscrit le projet familles dans un enchaînement d’actions coordonnées àpartir du fil conducteur. Il est le garant de la prise en compte de la dimension familiale du projetdu centre. Pour autant, il n’est pas forcément celui qui conduit toutes les actions dans lesquellesles familles sont impliquées.

    Le projet animation collective familles est agréé par la Caf et bénéficie d’une prestationde service complémentaire à celle versée au titre de l’animation globale et coordination.

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  • En 2014, le pôle famille a continué sa réorganisation. La mutualisation du poste deréférent famille a permis de développer les actions transversale. Chaque axe de travail est suivi,animé ou co-animé par un animateur référent qui a son alter ego sur l'autre structure. Chacuns'est vu prendre la référence d'une ou plusieurs actions en fonction de ses compétences. Enfin,un animateur répartit son temps de travail sur les deux Centres Sociaux.

    Tout au long de l'année, plusieurs actions communes ont permis à l'équipe « élargie » deprendre ses marques dans l'organisation transversale du pôle.

    Malgré des périodes parfois compliquées, le grand pôle a pu affirmer son action en directiondes habitants des zones d'influences des deux centres sociaux. En respectant le contrat propre àchaque structure, l'ensemble des actions proposées ont répondu, à la fois aux besoins despublics et aux objectifs du pôle adultes et familles.

    Les ateliers socio-linguisitiques

    En trois saisons, le pôle famille a réduit de moitié son nombre d'apprenants. Néanmoins,nous avons pu travailler plus finement avec eux, ce qui a permis leur participation à d'autresactions telles que le passeport culturel par exemple.

    Il est à noter que c'est là une des explication de la perte d'usagers entre les deuxdernières saisons : une baisse assumée de la quantité pour aller vers une meilleurequalité...

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    0

    2

    4

    6

    8

    4

    8

    3

    1

    3

    12

    1 1 1 1 1

    Les ateliers socio-linguistiques Ferme de l'Hôpital27 apprenants

  • Les ateliers sportifs et culturels

    Les ateliers adultes conduits cette saison ont rassemblé 150 personnes différentes.Les participants sont principalement originaires des quartiers suivants :

    – quartiers d'Epernay: 126 personnes (84% soit une augmentation de 9% par rapport à 2012/2013))

    – quartiers prioritaires : 70 personnes (47% soit une augmentation de 10% parrapport à 2013)

    La médiation culturelle : le Passeport culturel, en partenariat avec le Salmanazar

    C'est un atelier créatif et un accès aux spectacle, 47 personnes accompagnées...

    Un atelier créatifAccompagnés par deux artistes professionnels les usagers ont fabriqué des théâtres d'ombres.Des saynètes ont été filmées. Un montage vidéo a permis une projection et une exposition dutravail réalisé dans le Piccolo Théâtre de la Ferme de l'Hôpital.

    Un accès aux spectacles

    43/79

    2010 2011 2012 2013 201470170

    Evolution fréquentation ateliers

    6%9%

    16%

    17%6%

    7%

    17%

    12%

    8%

    Les ateliers adultes162 usagers différents

    Brico déco 10Couture 15Cuisine 26Cuisine parents/enfants 28Brico déco 10Créatif 12Gym 28Zumdance 20Peinture 13

  • Accompagnés par les animateurs des Centres Sociaux, les usagers accèdent au théâtre à tarifspréférentiels: 7 spectacles, d'univers tous différents, ont été proposés aux familles.

    Les sorties en famille

    La Ferme de l'Hôpital a proposé 6 sorties 2014. Près de 75 familles.

    Les familles sont pour moitié originaires du quartier Vignes Blanches.

    44/79

    49%

    1% 5%

    13%

    25%

    1%3%3%

    Sorties familles Ferme 2014

    Vignes Bl 38Québec/Mont 1Extérieur 4Bernon 10Autres Q 19Rosemont 1Caserne 2Rosemont 1

    88%

    12%

    Sorties familles Ferme 2014

    Ndr individus en famille 229Nbr individus seuls 31

  • Le CLAS

    Le contrat local d’accompagnement à la scolarité (CLAS) désigne l’ensemble des actionsvisant à offrir, aux côtés de l’École, l’appui et les ressources dont les enfants ont besoin pourréussir à l’École, appui qu’ils ne trouvent pas toujours dans leur environnement familial etsocial.

    L’accompagnement à la scolarité permet également d’offrir un accompagnement et desconseils aux familles dans le cadre du suivi de la scolarité de leur enfant. Il offre aux parents unespace d’information, de dialogue, de soutien, de médiation, leur permettant une plus grandeimplication dans le suivi de la scolarité de leurs enfants.

    1er semeste : 33 enfants répartis comme suit :(2013 35 enfants)

    2nd semestre : 34 enfants différents (dont 27 réinscriptions)(2013 30 enfants dont 21 réinscriptions)

    Soit au total, 39 enfants différents sur l'année (2013 43 enfants différents)

    Une forte hausse de participation de la part des parents a été constatée par tous lesanimateurs:

    - 3 parents présents à la réunion d'informations du premier semestre- 3 parents présents à la réunion d'informations du premier semestre- 7 mamans ont participé à la séance « un temps pour les parents » en lien avec le14D.R.E.

    14 Dispositif de Réussite Educative

    45/79

    9

    7 24%

    21%6%

    CLAS premier semestre

    CP 9CE1 7CE2 8CM1 7CM2 2

    10

    6 21%

    26%6%

    CLAS premier semestre

    CP 10CE1 6CE2 7CM1 9CM2 2

  • - 2 parents présents pour accompagner et 9 (plus les frères et sœurs) pour l'apéritifdînatoire après la sortie d'octobre- 2 parents accompagnateurs pour la sortie à l'Appart'éco- 9 parents accompagnateurs pour la sortie de fin d'année

    Enfin et surtout, 12 parents ont tenu leur engagement en participant à au moins 1séance. Un d'entre eux a même dépassé les 10 séances sur 1 seul semestre. Plus globalement,l'équipe a ressenti un changement dans ses rapports avec les familles. Les échanges ont été plusnombreux, plus riches. Des initiatives spontanées puisque plusieurs mamans ont décidéd'organiser le goûter de fin d'année. Elles ont préparé les gâteaux et ont permis de clôturer cettebelle saison sur une note festive.

    Synthèse : les perspectives qui émergent à l'issue de l'évaluation de la période 2013/16

    Synthèse : les perspectives qui émergent à l'issue de l'évaluation de la période 2013/16

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    1/ Garder une veille par rapport à l'évolution des ACM en intégrant les évolutions réglementaires : rester réactifs et en capacité d'évoluer dans nos pratiques

    2/ Favoriser l'intégration des plus de 15 ans dans nos actions

    3/ Poursuivre le travail de proximité engagé avec les habitants en favorisant toujours plus les passerelles (inter structures, inter ateliers..)

    3/ Poursuivre le travail de proximité engagé avec les habitants en favorisant toujours plus les passerelles (inter structures, inter ateliers..)

  • 3/ Évaluation du Contrat de Projet 2013/16

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  • A/ La méthode __________________________________________________

    Nous avons pris le parti de mobiliser l'ensemble des acteurs professionnels (salariés, partenaires) sur une journée, le mardi 14 juin 2016.

    Partenaires présents

    Alain DALLENNES président Télé Centre Bernon et Régie sparnacienneChristine COTTIN association Les Roses Blanches et usagère centres socioculturelsSylvie MELI directrice de la Mission locale Epernay Pays de ChampagneOussama BEN EL KHATTAB éducateur, Club de prévention d'EpernayAbderraouf BEN EL KHAILIA éducateur , Club de prévention d'EpernayFlorent LANNOY éducateur de prévention spécialisée, Club de prévention d'EpernayCyrielle MULOT responsable du pôle jeunesse des médiathèques, Ville d'EpernayGaëlle CORDIER principale adjointe du collège Jean MonnetJean Xavier COUROT, chef de service prévention , Club de prévention d'EpernayMichèle CAILLAT bénévole au Secours populaireAudrey KALTENBRONN attachée à l'information et aux relations publiques, SalmanazarAurore ANDRIEUX ETAPS, Ville d'EpernayRomain GARZA responsable d'équipe au sein de la Police municipale d'EpernayAude REMY chargée de mission, Cohésion sociale, Ville d'EpernayYaye Boye SAKHO Agent de médiation Cohésion SocialeKamel LAKEHAL agent de médiation Cohésion socialeSoufian G'MILI agent de médiation, Cohésion socialeLydie GRIVEAU présidente Association Les roses blanchesMarielle KERMAN éducatrice spécialisée Club de prévention d'EpernayDelphine GROJEAN responsable pôle animation senior Ville d'EpernayMarieke BROCARD médiathèques Ville d'EpernayMonique COGNARD administratrice SalmanazarNatacha PAYET CADASébastien HORZINSKI directeur Affaires Culturelles Ville d'EpernayMarlène MAUROY éducatrice hébergement Club de prévention d'EpernayFlorence LAMBERT coordinatrice hébergement Club de prévention d'EpernayChristelle SOUVERAIN travailleuse sociale CADAElodie SIGNEZ éducatrice spécialisée Club de prévention d'Eper