tous co-proposes dans l'autom obile par r enault avec e co2 ou p s a avec b lue l ion u ne m...

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16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE 75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65 FEV 08 Mensuel OJD : 126654 Surface approx. (cm!) : 1838 Page 1/4 COURSES3 5835554100501/RNK/AVO Eléments de recherche : Toutes citations : - MESCOURSESPOURLAPLANETE : guide de consommation en ligne - WWW. MESCOURSESPOURLAPLANETE.COM Consommation. Dans la foulée du Grenelle, les Français adoptent de nouvelles habitudes d'achat. Pour y répondre, les entreprises se lancent dans les étiquettes écolos. Un casse-tête. HUIT INDICATEURS RETENUS f POUR UN SEUL PANTALON Consommation d'énergie primaire Utilisation de ressources naturelles energetiques Changement climatique I Emissions de gaz a effet de serre Destruction de la couche d'ozone Dommages sur la couche d ozone Toxicité hu maine bmissions dans I air I eau ouïes sols de substances potentiellement toxiques pour I homme Ecotoxicité aquatique Emissions dans I air I eau ou les sols e susances poentiellement toxiques pour la faune et la flore aquatique Eutrophisation de l'eau Conséquences d une concentratio Conséquences une concenraion ive de phosphates ou de nitrates excess Consommationd'eau Utilisation lors de la culture du coton de fabrication et de I utilisation du pantalon Production de dechets Demain, tous éco- Stefano Lupieri. slupien@lesechos fr L 'idée lui trottait dans la tête depuis quelque temps Maîs l'an dernier, il est passé à l'acte. De retour de vacances à Naples, Pascal a compensé les émissions de CO 2 de son trajet en avion sur un site Internet spé- cialisé Ce professeur d'histoire-géo- graphie de 40 ans se défend d'être écolo. Il se sent juste concerné par le sort de la planète. Il s'est équipé d'une chaudière à condensation, n'utilise que des lampes basse consommation et quand le temps le permet, il va au tra- vail en VTT. « Rien d'exceptionnel », précise-t-il Mais déjà l'amorce d'une vraie conscience environnementale. A trop douter des aspirations écolo- giques des Français, pourtant expri- mées dans les études de consomma- tion, on avait fini par penser qu'elles ne se concrétiseraient jamais. Maîs il semble bien que, depuis peu, les com- portements commencent à basculer « En 2006, la ménagère se montrait encore peu intéressée, voire même sus- picieuse, envers les qualites environ- nementales affichées par certains pro- duits, explique Enc Labouze, fondateur du cabinet Bio Intelligence Service Désormais, elle approuve les marques qui s'en soucient car elle en a entendu parler » Le Grenelle de l'environne- ment est passe par la ' Longtemps l'apanage des militants altermondialistes puis des « bobos », récoconsomrmtion va-t-elle devenir un marché de masse 5 Le sociologue Gilles Lipovetsky en est persuadé « II va y avoir synthèse entre des aspirations consuménstes toujours aussi fortes et une nouvelle conscience verte générali- sée. » Pour lui, la référence au develop-

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Page 1: tous co-proposes dans l'autom obile par R enault avec E co2 ou P S A avec B lue L ion U ne m ani re pour ces m arques d entam er le dialogue avec leurs Ç cibles È L e signe qu'elles

16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65

FEV 08Mensuel

OJD : 126654

Surface approx. (cm!) : 1838

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Consommation.Dans la fouléedu Grenelle, lesFrançais adoptentde nouvelleshabitudes d'achat.Pour y répondre,les entreprises selancent dans lesétiquettes écolos.Un casse-tête.

HUIT INDICATEURS RETENUSf POUR UN SEUL PANTALON

Consommation d'énergie primaireUtilisation de ressourcesnaturelles energetiques

Changement climatiqueI Emissions de gaz a effet de serre

Destruction de la couche d'ozoneDommages sur la couche d ozone

Toxicité hu mainebmissions dans I air I eau ouïes sols desubstances potentiellement toxiquespour I homme

Ecotoxicité aquatiqueEmissions dans I air I eau ou les solse susances poentiellement toxiques

pour la faune et la flore aquatique

Eutrophisation de l'eauConséquences d une concentratioConséquences une concenraion

ive de phosphates ou de nitratesexcess

Consommation d'eau

Utilisation lors de la culture du coton defabrication et de I utilisation du pantalon

Production de dechets

Demain, tous éco-Stefano Lupieri. slupien@lesechos fr

L'idée lui trottait dans la têtedepuis quelque temps Maîs l'andernier, il est passé à l'acte. De

retour de vacances à Naples, Pascal acompensé les émissions de CO2de sontrajet en avion sur un site Internet spé-cialisé Ce professeur d'histoire-géo-graphie de 40 ans se défend d'êtreécolo. Il se sent juste concerné par lesort de la planète. Il s'est équipé d'unechaudière à condensation, n'utilise quedes lampes basse consommation etquand le temps le permet, il va au tra-vail en VTT. « Rien d'exceptionnel »,précise-t-il Mais déjà l'amorce d'unevraie conscience environnementale.

A trop douter des aspirations écolo-giques des Français, pourtant expri-mées dans les études de consomma-tion, on avait fini par penser qu'ellesne se concrétiseraient jamais. Maîs il

semble bien que, depuis peu, les com-portements commencent à basculer« En 2006, la ménagère se montraitencore peu intéressée, voire même sus-picieuse, envers les qualites environ-nementales affichées par certains pro-duits, explique Enc Labouze, fondateurdu cabinet Bio Intelligence ServiceDésormais, elle approuve les marquesqui s'en soucient car elle en a entenduparler » Le Grenelle de l'environne-ment est passe par la '

Longtemps l'apanage des militantsaltermondialistes puis des « bobos »,récoconsomrmtion va-t-elle devenirun marché de masse5 Le sociologueGilles Lipovetsky en est persuadé « IIva y avoir synthèse entre des aspirationsconsuménstes toujours aussi fortes etune nouvelle conscience verte générali-sée. » Pour lui, la référence au develop-

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ECOLOGIQUES D'UN PRODUIT : L'EXEMPLE DU BLUE-JEÀN1. LA CULTURE DU COTON: BEAUCOUP DT AU ET DE PESTICIDES

Réalisée parl'Adem* et le cabi-net Bio Intelli-gence Sërvice,cette analyse ducycle cle vie d'unpantalon (toiledenim bleue, dou-blée en polyester,avec rivets et bou-tons), de la planteà la décharge,prend en comptehuit critères (voirci-contre). Lesnouveaux étique-tages volontairesproposés par lesentreprises sefocalisent sur lesseules émissionsde carbone. Unbon début, maisla réalité est pluscomplexe.

Consommationd'énergie primaire

Toxicité humaine

Destruction dela couche d'ozone

Eutrophisationdes eaux

Changementclimatique

Consommation d'eau

fjËcotoxicité aquatique

Transport depuis l'Ouzbékistan, l'Inde ou l'Egypte jusqu'en Tunisie (train, bateau, camion)

consommateurspement durable s émancipera de sonsocle militant pour devenir la conditionmême du maintien de I hyperconsom-mation « Encore faudra t il parvenir adesserrer les deux freins qui ont empêche jusque la le décollage des achatsverts, a savoir la faiblesse de l'offre et laperception d un prix eleve» nuance Elisabeth Laville cofondatnce du cabinetUtopies Des lors que la demande sedéveloppe, on peut faire confiance auxindustriels pour élargir leurs gammesMaîs a I heure ou le pouvoir dachatdevient la premiere préoccupation desFrançais, plus question de continuer ajustifier des qualites ecologiques par unsurcoût a l'achat En attendant, les pouvoirs publics tentent de jeter leur poidsdans la balance Ainsi, le nouveau sys-teme de bonus/malus automobileoffre jusqua 1000 euros de primepour des voitures émettant moins deloc g dc CO2 par km Maîs a terme le

consommateur espère des produitsencore plus économes Ct les habitudesde consommation elles mêmes sontappelées a évoluer avec le développement de la conscience ecologique« Depuis que je mange bio j achetéen vrac et )e ne jette plus rien confieChristian, un autre adepte de la compensation carbone et finalement çame coûte moins cher que d aller ausupermarche » Lecoconsommation,une alternative au low cost •>

ETIQUETAGES VOLONTAIRESL'affaire est plus compliquée que

prévu maîs les firmes qui se sont lancees dans l'aventure assurent qu'ellestiendront les délais Dans les mois, voireles semaines qui viennent Casino, legroupe Caisse d epargne et Castoramaauront cree leurs premiers étiquetagesecologiques Ces dispositifs d'aide auchoix viendront s ajouter a ceux déjà

proposes dans l'automobile par Renaultavec Eco2 ou PSA avec Blue Lion Unemanière pour ces marques d entamerle dialogue avec leurs « cibles » Le signequ'elles commencent enfin a croire audeveloppement de I ecoconsommahonCes initiatives révèlent aussi toute ladifficulté qu il y a a classer les produitsselon leurs performances ecologiquesEn rcalitc, deux labels officiels cohabitent déjà le NF national et la « petitefleur » europeenne Lances il y a pres dcvingt ans ils s'appliquent respectivement a 21 et 27 familles de produitsindustriels (peintures détergents )Maîs moins dè 200 entreprises au totalont jusqu'à present demande la certifîcation et certaines familles (electromenager ordinateurs portables ) n'onttoujours pas d adhérents Malgie uneaugmentation sensible des demandesdepuis deux ans le bilan global est lomd'être satisfaisant

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LE CYCLE DE VIE DU BLUE-JEAN,2. LA FABRICATION : LA PHASE LA PLUS POLLUANTE

Filature, tissage,teinture, confec-tion et finition :une multituded'étapes sontnécessaires à laréalisation d'unjean. Toutes cesopérations ont unimpact écologiquetrès lourd, auquelil faut rajouter lésretombées dutransport jusqu'enFrance, lés ateliersde confectionétant générale-ment délocalisés.

Consommationd'énergie primaire

Toxicité.humaine

• .-•'

Destructionde la couched'ozone

Eutroph.isationdes eaux

Mesurede L'impactécologiquepour chaqueindicateur

Changementclimatique

Une fois que Le

consommateur a

acheté son panta-lon, l'Ademe partdu principe quecelui-ci va le laver,puis le repasser,toutes les trois uti-lisations pendantà peu près quatreans. Passé cedélai, un consom

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ma leur su r deuxjette son jean avecses ordures ména-gères. Celui-cisera incinéré oumis en décharge.L'autre moitié desutilisateurs donneou revend sonpantalon, quiconnaîtra uneseconde vie...

Transport jusqu'en France (distributeurs ou magasins) par bateau puis par camion

Dès le départ, ces deux labels ont optépour un positionnement d'excellence,fondé sur une analyse du cycle de vie duproduit simplifiée mais multicritère.

Les étiquetages volontaires attenduspour le courant de l'année sont beau-coup moins ambitieux. Ils s'appuientsurtout sur l'impact carbone et pren-nent rarement en compte tout le cyclede vie. Ainsi parallèlement aux déchets,

Casino va se limiter aux émissions liéesaux transports des produits ct à la fabri-cation des emballages, renonçant, pourl'instant, à mesurer celles associées aux

productions agricoles, de loin les plusimportantes mais aussi les plus diffi-ciles à évaluer. L'anglais Tesco, qui avaitannonce vouloir étiqueter en 2008 tousles produits du magasin en intégrant

l'ensemble du cycle carbone, a dû lui

aussi réviser ses ambitions à la baisse.Dès lors, quelle valeur donner à une

information tronquée ? « Le bilan car-

bone d'un kiwi cultivé de manière inten-sive dans le Val de Loire peut être moinsbon que celui d'un kiwi bio importé de

Nouvelle-Zélande » assure Christine

Gros, chef du département consomma-tion durable à l'Ademe. S'obnubiler sur

le carbone n'est donc pas toujours idéal.

Pour surmonter cet écueil, Castorama- qui a limité pour l'instant son étique-tage au chauffage et a l'isolation -devrait adopter des critères variables en

fonction des enjeux de chaque produit.

Tous ces pionniers restent prudentssur la portée de leur démarche. « Cespremiers indicateurs seront forcémentapproximatifs et serviront principale-ment à donner un positionnement rela-

tif aux produits », souligne Marie-Chns-tine Korniloff, directeur adjoint dudéveloppement durable de la Caissed'épargne, qui a prévu de lancer l'étéprochain son étiquetage carbone pour

ses produits. L'Ademe qui a cautionnéles initiatives de Casino et de la Caissed'épargne espère qu'elles inciteront

les entreprises à fabriquer des produitsmieux écoconçus La démarche serait

aussi plus efficace si elle était reprise parl'ensemble des acteurs d'un même mar-

ché. Dans la grande distribution, laFédération du commerce et de la distri-

bution œuvre en ce sens. Toutes lesenseignes sont convenues de travailler

à un réfcrentiel commun, Casino ayantsemble-t-il accepté de rentrer dans le

rang en mutualisant ses connaissancesLe secteur bancaire est, de ce point de

vue, moins avancé et le danger pour lalisibilité - et k crédibilité de la démarche- serait que chaque établissement déve-loppe son propre étiquetage. Comme

c'est le cas dans l'automobile où le cer-tificat Blue Lion (PSA) démarre à 130 gdc CO2/km quand Eco2 (Renault) secontente de 140. « Nous sommes favo-rables à un label européen maîs leconsensus entre constructeurs auto-

mobiles sur les indicateurs à prendre encompte ne sera pas facile à obtenir »,convient Alice de Brauer, directrice duplan environnement de Renault.

L'action des pouvoirs publics pourraitaccélérer le processus en mettant enplace l'étiquetage de tous les produits dela grande distribution d'ici à 2010 Resteà décider si on se contente du cntère car-

bone. L'Ademe plaide pour au moinsdeux indicateurs. Mais l'approche n'est

pas plus claire pour le consommateur:

comment combiner l'impact carboneavec Peutrophisation de l'eau ou l'acidi-fication de l'air ? Dans son livre La Qua-

lité écologique des produits, Jean-PaulVentere, l'expert en écoconception duministère de l'Ecologie et du Dévelop-

pement, plaide pour du multicritèreretraduit sous forme d'un indicateur

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unique qui serait plus lisible et temoignerait davantage d'un effort accomplique d un niveau atteint Quelle que soitla solution retenue ces étiquetagesdevront aider au choix et inciter lesindustriels a améliorer leur offre « Poureux le defi est désormais d'incarner cesdémarches non plus seulement dans lesprocess de fabrication maîs dans lesfonctionnalités du produit » note Ehsabeth Laville En clair, on peut fabri-quer un 4x4 polluant dans une usinepropre « Perçus comme des leadersen matiere de developpement durable,Lafarge ou Danone n ont pas encorevraiment modifie en ce sens leursgammes de produit» souligne la fondatrice d'Utopies Ce nouvel impératifpourrait modifier bien des hiérarchies

DES CITOYENS PLUS AVERTIS« Planete durable, ecoconsomma

non et sty le de vie » Le premier Salondu developpement durable qui ouvrirases portes le TO avril prochain a la portede Versailles adopte un parti pns foncierement nouveau « Nous ne cherchons pas a plaire aux militants maîsau grand public », annonce IvanLacroix l'un des cofondateurs Car ce

nouvel interêt pour I ecoconsommalion ne pouvait laisser indifférentesles societes de services ou d'éditionPresse portails sites d informationguides sites de compensation Nombreux sont les entrepreneurs a vouloirprendre pied sur ce nouveau marcheEt tous surfent peu ou prou sur lamême vague aider le consommateura se reperer dans I offre et lui donnerles moyens de passer a l'acte

Ancien directeur e commerce de LaRedoute et de Harrod s, Jean MarieBoucher a choisi la formule portailAvec pres de i million d'adhérentsconsoGlobe commence a intéresser lesgros annonceurs tels PSA Citroen, Edfou encore Poweo En plus d'une plateforme d'échanges d'achats d'occasionet de dons le site Internet a sélectionneplus de 1500 produits et doit faire faceaujourd'hui a I explosion de l'offre« Nous disposons de 220 références defournitures scolaires contre seulementune vingtaine en 2006 », indique lefondateur D'où le besoin d'outils efficaces pour optimiser l'aide au choixApres avoir élabore plusieurs guidesElisabeth Laville vient de lancer un sited information Mescoursespourlapla-

Le bilan carboned'un kiwi cultivé demanière intensiveen France peut êtremoins bon que celuid'un kiwi bio importéde Nouvelle-Zélande.

nete fr avec des fiches mises a jour surchaque famille de produit

Côte presse, les editeurs n ont pasencore vraiment trouve la martingale« Le developpement durable n estpas encore buffibamment fédérateurpour pouvoir faire vivre un magazinepayant », assure Herve Pointillart Cetancien president de 20 minutes aujour-d'hui a la tête du mensuel Femme enville a prefere la formule du gratuitLance le 15 novembre dernier et tire a300 DOO exemplaires, Neo Planel estdistribue dans les boulangeries et lessuperettes « En province il a vite eteépuise », affirme Herve Pointillart

L information du consommateur vadevenir d'autant plus nécessaire queles entreprises n'hésitent plus a se vanter sur le su] et Ce qui a provoque lacolere du groupement d'associationsI Alliance pour la planete qui denoncele green washing (c'est-a dire « verdissèment du discours ») « Les conclusions du Grenelle leur donnaient plutôt raison » précise Alexandre Paschefondateur de l'agence Eco&co

Farouche partisan de I autodisciplme, l'Union des annonceurs (Uda)vient de lancer une charte volontaire- une de plus - dc bonnes pratiquestandis que le BVP accuse d'être juge etpartie entrouvre la porte aux organisations non gouvernementales au seind un nouvel organe de concertationcharge de plancher sur les normesdéontologiques Apres le Grenelle deI environnement, la prise de parole surle sujet devrait tout de même êtredavantage encadrée Au risque de bri-der la creation? « C'est le green washingqui est rébarbatif, quand on n a riena dire on noie le poisson Comme lacampagne pour le label Eco2 deRenault dont les voitures se contentent, in fine de respecter la reglemen-tation » s'insurge Alexandre PascheAlors que le developpement durable atout pour être une mme d innovationet une source d inspiration sanspareille pour la publicite •