revue municip ale d’informa tion · revue municip ale d’informa tion n° 16 -...

R E V U E M U N I C I P A L E D ’ I N F O R M A T I O N

N° 16 - novembre-décembre 2003

VANNES MAGVANNES MAG

VANNESET SA RÉGION

N°1

VANNESET SA RÉGION

N°1 DU DYNAMISMEÉCONOMIQUEDU DYNAMISMEÉCONOMIQUE

Palmarès de L’ENTREPRISE

som

mai

re

actualitésÉvénement

04 Palmarès de L’Entreprise :nouveau titre national pourVannes et son agglomération

Actualités

06 Le Schéma d’orientationpour les déplacements urbains

10 Nouvelle Coutume : un futur pôle commercial en centre ville

12 Laroiseau : 25 hectarespour le secteur tertiaire

14 Vannes primée pour sacommunication électronique

15 Port : le projet Zublenaretenu par le jury de concours

18 Un multi-accueil à Tohannic

Environnement

23 Déjections canines : la villese dit prête à verbaliser

Services

32 Le service d’accompagnementà la scolarité

Sortir

34 Palais des Arts : Vincent Colinentre en résidence

Autres rubriques

3 Éditorial43 La lettre au maire44 Courrier des lecteurs45 Page des groupes d’opposition41 Associations 48 Bloc-Notes

Nouvelle Coutume:le conseil municipala choisi l’opérateur

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V A N N E S M A G - R e v u e m u n i c i p a l e d ’ i n f o r m a t i o n

Novembre-décembre 2003 – Revue municipale d’information – VANNES MAG

VANNES MAGsur cassette audio

L’Association desdonneurs de voix -Bibliothèque sonorede Vannes enregistrela revue municipale surcassettes à l’intentiondes personnes aveuglesou malvoyantes.Des duplicatas sontréalisés sur demande.Contact : 02 97 47 04 18.

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VANNES ET SON AGGLOMÉRATION

N°1 au Palmarès de l’Entreprise

événement

N° 1 devant Choletet Poitiers. Pour laquatrième annéeconsécutive, Vanneset sa région décrochentle ticket gagnant aupalmarès national dumagazine L’Entreprise.Du jamais vu dans lesannales de ce mensueldu groupe Express-Expansion pour quiVannes et sonagglomérationfont désormais figurede « modèle à suivre ».

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nouvelle école verra bientôt le jour, aprèscelle toute récente de Tohannic. Bref, iln’y a pas de domaine de l’action munici-pale ou de quartier de la ville où nousn’ayons de projet à l’étude ou en cours deréalisation.

Au total, la ville de Vannes investit net-tement plus que la moyenne des com-munes de taille comparable. Elle le fait enmaintenant des impôts également sensi-blement moins élevés que dans les autresvilles. Ceci est possible grâce à une gestionrigoureuse, qui reste et restera notre règle.

François GOULARDMaire de Vannes

VANNES MAGRevue municipale d’information

Directeurde la publicationFrançois Goulard

SiègeHôtel de Ville

Service Information�0297016030

RédactionMarc Gallic,Loïc Berthy

Grégory Le Falher

Maquetteet mise en page

Marc GallicGrégory Le Falher

PhotographiesFrançois Le Divenah

Yannick Le GalMarc Gallic

Grégory Le Falher

Photo de une Yannick Le Gal

PhotogravurePhotext,Vannes

ImpressionLes Presses de Bretagne,

Cesson-Sévigné

Ce numéroa été tiré à 32000

exemplaires

Dépôt légalNovembre 2003ISSN 1260-4186

Site Internetville de Vannes

www.mairie-vannes.fr

e-mail ville de Vannes [email protected]

Standardville de Vannes� 0297016000

VANNES MAG – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2003 3

TRAVAILLER POUR LES QUARTIERSLa municipalité a décidé de tenir à par-

tir de cet automne des réunions danschaque quartier de notre ville.

La première de ces réunions, qui serontannuelles, a eu lieu dans le quartier de laMadeleine ; l’affluence a dépassé, de trèsloin, ce que nous pensions. Cela traduit lebesoin d’une communication directe avecla mairie. Beaucoup de sujets, très variés,ont été évoqués, avec, en tête et de trèsloin, les questions de voirie, de circulationet de stationnement.

Le bon équipement des quartiers estune de nos principales préoccupations. Laréfection des chaussées et des trottoirss’opère à un rythme accéléré, même s’ilreste insuffisant pour ceux qui attendentdes travaux. Dans tous les quartiers de laville, nous remettons à niveau des rues quin’étaient plus en état. A nos quelque 180kilomètres de voirie, nous consacrons dé-sormais plus de 3 millions d’euros de tra-vaux annuels.

Les équipements sociaux et culturels nesont pas en reste. Après le centre socio-culturel Henri Matisse de Ménimur, nousnous apprêtons à livrer, dans moins d’unan, la maison de quartier de Kercado, quiviendra compléter l’actuel centre social.Dans le nouveau quartier de Tohannic, lemulti-accueil pour les jeunes enfants vientd’ouvrir ses portes. Pour répondre au dé-veloppement de Beaupré-Lalande une

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événement


événement

Novembre-décembre 2003 – Revue municipale d’information – VANNES MAG4

PALMARÈS 2003 DU MAGAZINE ÉCONOMIQUE L’ENTREPRISE

NOUVEAU TITRE NATIONAL POUR VANNESET SON AGGLOMÉRATION

E ntre 1990 et 2000, Vannes avait pris la bonne habitude des’afficher tous les deux ans en tête du palmarès économiquedu magazine l’Entreprise*. Depuis 2000, alors que le men-

suel a changé sa méthode d’analyse et qu’il passe désormais aucrible les villes et leur agglomération, Vannes réussit l’exploit d’êtren° 1 chaque année dans sa catégorie : les agglomérations de 80000 à150000 habitants. Les résultats du palmarès 2003 des « villes les plusattractives pour entreprendre », publiés par L’Entreprise dans sonédition de novembre, confirment une fois de plus cette supréma-tie. Vannes et son “agglo” y figurent encore sur la plus haute marchedu podium et ce, pour la quatrième année consécutive. Un sans-fau-te salué comme il se doit par la rédaction du magazine qui s’incli-ne devant ce record de France toutes catégories en titrant : « Vannesl’invincible gagne encore la course ». Citée en exemple pour sa constan-ce au plus haut niveau - « une régularité de métronome née d’une par-faite alchimie » - l’écurie vannetaise fait désormais figure de « mo-dèle à suivre » sur la scène économique nationale. Sens de l’innovation,multiplicité des secteurs d’activité, réseaux d’entraide inter-entreprises,collectivités locales à l’écoute des besoins des milieux économiques,taux de fiscalité modéré, offre de formations supérieures en constan-te évolution, qualité de l’environnement naturel et du cadre de vieurbain… Pour L’Entreprise, il est clair que Vannes et de sa régionne manquent pas d’atouts pour séduire les candidats à l’installationet préserver la bonne santé de l’économie locale.

« Ne pas se reposer sur ses lauriers »

Le maire et président de l’agglomération, François Goulard, touten se réjouissant de ce nouveau titre national, se refuse pour autantà tout triomphalisme. Il l’a clairement évoqué le 3 novembre der-nier à l’Hôtel de ville à l’occasion d’un déjeuner de presse avec lesentrepreneurs vannetais cités par le mensuel économique dans sonédition de novembre. « Il est évident que nous accueillons ce nouveaupalmarès avec une grande satisfaction. Ceci dit, restons vigilants. Ce n’estpas parce que L’Entreprise nous classe en tête de notre groupe pour laquatrième année consécutive qu’il faut se reposer sur ses lauriers. Nousavons la chance de vivre dans une région agréable où il fait bon vivre.

N° 1 devant Cholet et Poitiers.Pour la quatrième année consécutive,

Vannes et sa région décrochentle ticket gagnant au palmarès

national du magazine L’Entreprise.Du jamais vu dans les annales

de ce mensuel du groupe Express-Expansion pour qui Vannes

et son agglomération font désormaisfigure de « modèle à suivre ».

Une région qui attire et sait entreprendre. Il n’empêche qu’il faudra conti-nuer à se battre pour préserver ce dynamisme car l’économie bretonnedans son ensemble risque de connaître des moments difficiles en raisonde la crise de l’industrie agroalimentaire ». Dans un contexte moinsfavorable, Vannes et sa région ont pourtant, à ses yeux, les moyensde tirer leur épingle du jeu « parce qu’ici le développement économiques’appuie sur un réseau de PME très diversifié ». Cela dit, rien n’est ja-mais gagné d’avance. « Nous sommes heureux de pouvoir compter dansnotre région sur des entrepreneurs dynamiques, qui se soutiennent mu-tuellement et s’impliquent fortement dans le développement local ».

« Le fruit du travail de nos entreprises »

Pour que cet état d’esprit perdure et que le pays de Vannes conti-nue d’être une région prospère, il faudra, selon François Goulard,que les pouvoirs publics se montrent à l’avenir plus pragmatiqueset réactifs. « Nous avons de gros progrès à faire pour mieux nous adap-ter aux exigences de l’économie. Il y a encore bien trop d’écart entre letemps des entreprises, qui va nécessairement très vite, et le temps des col-lectivités, marqué par la lenteur excessive des procédures. Cet effort d’adap-tation permanent au rythme de la vie économique doit être l’une de nospriorités ». Autre priorité, et non des moindres, soulignée par Fran-çois Goulard : la fiscalité locale. L’article de L’Entreprise note à cepropos que le taux de taxe professionnelle communautaire dans l’ag-glomération vannetaise (14,51 %) « est l’un des plus bas de Bre-tagne ». Pour le député-maire, la limitation de la pression fiscale surles acteurs économiques est « un impératif ». « Si Vannes et sa régionont choisi de ne pas trop imposer leurs entreprises, « c’est parce quenous jugeons qu’il n’y a pas lieu de leur faire supporter outre mesure unecharge que la collectivité peut atténuer en s’imposant des efforts de ges-tion. C’est la logique que nous suivons depuis de nombreuses années et

c’est celle qui me semble la plus juste. Il ne faut pas oublier que ce sontles entreprises qui font le développement économique. Et s’il faut remercierquelqu’un pour ce nouveau titre national, permettez-moi de féliciter enpremier lieu nos entreprises car c’est le fruit de leur travail que nous sa-luons aujourd’hui ».

(*) 1990 : premier titre national pour Vannes au palmarès du magazine A pour

Affaires (absorbé par la suite par le magazine L’Entreprise). Vannes obtient ensuite

quatre autres titres nationaux au Palmarès de l’Entreprise : en 1992 (ex aequo avec

Rodez), 1994, 1996 et 1998. A partir de 2000, le classement prend en compte les

agglomérations. Vannes se classe 1re de sa catégorie en 2000, 2001, 2002 et 2003.

Marc Gallic

17 critères d’analyseLe magazine a enquêté auprès de 98 agglomérations en s’ap-puyant sur 17 critères d’analyses regroupés en trois catégories :l’environnement économique local, les structures d’accueilaux entreprises et la qualité de vie. Les 17 critères pris encompte étaient les suivants : évolution démographique de 1990à 2002, nombre d’étudiants, revenu moyen imposé en euros (parfoyer et par an), taux de création d’entreprises, taux de taxe pro-fessionnelle communautaire, nombre de salariés du service éco-nomique de l’agglomération, prix des bureaux (loyer annuel dum2), loyer annuel du m2 en zones d’activités, temps de trajet en trainvers Paris, desserte par autoroute, proximité d’un aéroport, pré-sence ou non d’un port maritime ou fluvial, possibilité de connexionswi-fi (Internet sans fil), nombre d’heures d’ensoleillement par an,nombre de jours à forte pollution par an, taux decriminalité pour 1000 habitants et enfin nombre de places de ci-néma pour 1000 habitants.

. Agglomération de plus de 150000 habitants1er - Bordeaux. 2e - Angers. 3e - Orléans.. Agglomération de 80000 à 150000 habitants1er - Vannes. 2e - Cholet. 3e - Poitiers.. Agglomération de 50000 à 80000 habitants1er - Narbonne. 2e - Compiègne. 3e - Saint-Quentin.PA

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Une petite réception a été organisée à l’Hôtel de ville le 3 novembre dernier à l’occasion de la sortie en kiosque du magazine L’Entreprise. François Goulard avaitinvité pour l’occasion les entrepreneurs vannetais cités par le magazine économique dans son dossier consacré au Palmarès 2003 des villes les plus dynamiques.

actualités


Schéma d’orientation pour les déplacements urbains

Un programme d’actions pourmieux circuler à Vannes

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Comme toutes les villes en déve-loppement, Vannes est de plus enplus confrontée à des difficultés decirculation. Le phénomène n’est

certes pas nouveau. Mais force est deconstater qu’au fil des ans, le trafic urbains’est intensifié et qu’aux heures de pointe,ça bouchonne de plus en plus sur les grandsaxes ainsi qu’en centre ville. Si la situationvannetaise est loin d’être comparable àcelle des grandes agglomérations, elle n’enest pas moins préoccupante. Et les chiffressont là pour le confirmer. Selon les comp-tages effectués par la ville, « 50000 véhi-cules, en moyenne, entraient et sortaientchaque jour de Vannes en 1991 ». Onze ansplus tard, croissance urbaine aidant, « cetrafic est passé en moyenne à 90000 véhi-cules par jour ».

De meilleures conditionsde mobilité pour tous

Pour l’équipe municipale, il y a deuxexplications essentielles (1) à l’intensifi-cation du trafic urbain, « qui est essentiel-lement un trafic automobile ».

Primo, il y a de plus en plus de dépla-cements entre la ville centre et les com-munes suburbaines parce que Vannesconcentre sur son territoire la moitié desemplois de son bassin de vie (2) et parceque près de 60 % de ces emplois sont oc-cupés par des actifs non-Vannetais dont lenombre (20500) a augmenté de plus de30 % entre 1990 et 1999 (3). Selon l’Insee,l’essentiel de ces trajets domicile-travailse fait en voiture (93 % des déplacements)

Secundo, Vannes et sa région jouis-sent d’une très forte attractivité. En dixans, l’agglomération vannetaise (24 com-munes, 117700 habitants au recensementde 1999) a en effet connu un boum démo-graphique hors du commun. Et c’est natu-rellement son centre urbain, où se concentreune bonne part des activités, des com-merces et des services, qui a le plus profi-té des effets de cette croissance : + 13 %

Le conseil municipal a voté à l’unanimité, le 7 novembre dernier,un « schéma d’orientation pour les déplacements urbains »dont la finalité est de faciliter les échanges entre Vannes et sonagglomération, d’améliorer les conditions de circulation àVannes et de favoriser une coexistence plus harmonieuse entreles différents modes de déplacement urbains (voiture, bus,cycles, marche à pied). Ce schéma d’ensemble, cadrant avec lesgrands objectifs du futur plan d’urbanisme, va se traduire, dèsl’an prochain, par des mesures concrètes comme la réalisationd’une jonction routière entre le giratoire Pompidou et le gira-toire de la gare et l’aménagement d’un itinéraire cyclable entreMénimur et Cliscouët.

L’un des objectifs du Schéma d’orientation pour les déplacements urbains sera de parachever l’itinérai-re de contournement du centre ville. Deux voies de jonctions seront à réaliser (en pointillé sur notre do-cument) : entre le giratoire Pompidou et le giratoire de la gare et entre l’avenue Delestraint et le gira-toire du Prat. Les travaux sur l’axe Pompidou-Gare débuteront l’an prochain.

d’augmentation de population entre 1990et 1999, la plus forte poussée démogra-phique des villes de France de plus de40000 habitants.

Que faut-il faire aujourd’hui - quand onsait que la croissance démographique de

Vannes et de sa région ne devrait guèrefléchir - pour éviter l’engorgement pro-gressif de la ville centre d’agglomérationpar le trafic routier? la ville de Vannes neprétend pas détenir de solutions miraclespour régler ce problème épineux que

actualités


connaissent à peu près toutes les agglo-mérations de moyenne et de grande im-portance. Mais elle s’efforce d’anticiperles effets contraignants de l’essor de Vannesen proposant aujourd’hui un Schémad’orientation des déplacements urbains.Élaboré dans le cadre de la préparation dufutur Plan local d’urbanisme (PLU), cedocument, qui devra s’harmoniser à termeavec le futur schéma de déplacement de lacommunauté d’agglomération, propose uncadre d’intervention et des mesuresconcrètes pour les dix ans à venir.

Ce Schéma communal, précise-t-on enmairie, « doit concourir à assurer demeilleures conditions de mobilité pourtous ». Il a pour but d’assurer « une meilleu-

re fluidité du trafic urbain » et une « co-existence plus harmonieuse entre les diffé-rents modes de déplacement (voiture, bus,cycles, marche à pied) ». Sa finalité, confor-me aux objectifs du futur plan d’urbanisme,est de « permettre à Vannes d’envisager lapoursuite d’un développement durable etmaîtrisé, garantissant la préservation deson identité et de sa qualité de vie ».

(1) Pour la ville de Vannes, « d’autres facteurs

contribuent également à produire les mêmes effets »:

la fréquentation touristique de Vannes et de sa ré-

gion (1 million de visiteurs par an), l’attarctivité com-

merciale de Vannes, la croissance de la population étu-

diante et le nombre importants de déplacements

urbains et interurbains liés à la vie scolaire.

(2) Le nombre d’emploi sur Vannes a augmenté

entre les deux derniers recensements de près de 16 %

(30136 en 1990, 34912 en 1999). Vannes concentre

ainsi sur son territoire la moitié des emplois de son bas-

sin de vie (64 communes qui regroupaient 172600 ha-

bitants et 69000 emplois au recensement de 1999).

(3) Le nombre d’actifs non-vannetais travaillant à

Vannes a augmenté de plus de 30 % entre les deux

derniers recensements. Ils étaient 15705 en 1990 et

sont passés à 20483 en 1999, soit 58,7 % du nombre

total d’actifs ayant un emploi sur Vannes. Dans le

même laps de temps, le nombre d’actifs vannetais

ayant un emploi sur Vannes est resté stable (14431 en

1990, 14429en 1999).

Marc Gallic

Les objectifs pour les prochaines annéesPoint par point, voici les grands objectifsdu Schéma d’orientation pour les dé-placements urbains voté le 7 novembredernier en conseil municipal et présen-té par Joël David, l’adjoint au maire char-gé des travaux, de la circulation et de lasécurité.

STATIONNEMENT EN CENTRE VILLE (état futur)

La création de nouveaux parkings (Nouvelle Coutume, site portuaire, Nazareth…) etl’extension de parkings existants (Capucins, 4 Frères Créac’h, place de la Libération) de-vraient se traduire par 1500 à 2000 places de plus en centre ville à l’horizon2007.

n Fluidifier et sécuriser le trafic urbain

Plusieurs mesures sont prévues à cet effet.f Parachever le contournement du centre ville.Il s’agit de compléter le maillage des voies de circula-tion qui permettent actuellement de traverser Vannessans pénétrer en centre ville (axe Pompidou-Le Raker,Le Raker-Kérino, Kérino-Tohannic, Tohannic-ÉdouardHerriot et Le Prat-giratoire de la gare). Cela suppose laréalisation de quatre opérations :

• une voie de jonction entre le giratoire Pompidou etle giratoire de la gare,• la réorganisation de l’échangeur de la RN 1665 àhauteur de Ménimur• une voie de jonction entre l’avenue Delestraint et legiratoire du Prat,• un nouvel ouvrage de franchissement de la rivière deVannes à hauteur de Kérino, en remplacement del’actuel pont mobile. La construction d’un tunnel està l’étude dans le cadre du projet de requalification ur-baine du site portuaire.

f Réorganiser le plan de circulationautour de l’hypercentre.Plusieurs aménagements sont prévus pour faciliter

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P Parking de proximité GRATUIT P Parking de proximité PAYANT

Création de parking en projet Extension de parking en projet

Limite de la zone payante de stationnement

actualités


l’écoulement du trafic autour du cœur historique de Vannes :• rétablir le double sens de circulation dans le bas de la rueThiers ;• rétablir un accès direct du boulevard de la Paix sur la rue dulieutenant du Colonel-Maury dans le but de desservir la Nou-velle Coutume;• remettre en double sens l’avenue Roosevelt entre la place dela Madeleine et la rue Françoise d’Amboise;• remettre en double sens l’Avenue de Verdun, entre la place Sta-lingrad (Tête Noire) et la place Bir Hakeim;

f Fluidifier le trafic sur le bd. de la Paix.• Par l’aménagement de deux giratoires (au carrefour de la TêteNoire et sur la place de la Madeleine), le réaménagement ducarrefour de la place Bir Hakeimet la création d’un couloir debus entre le carrefour de la rue Victor Hugo et le giratoireJean Monnet.

f Instaurer une zone 30 dans l’hypercentre.L’objectif est de limiter à terme la vitesse de circulation à 30 km/hdans le cœur de la ville, c’est-à-dire à l’intérieur d’un périmètre

de places de parking de courte et de longue durée et créer de nou-veaux parcs-relais.

f Davantage de stationnement de courte et de longue durée.L’objectif est double. D’un côté, il faut permettre à la clientèle descommerces et aux usagers des services d’accéder facilement aucœur de ville. Cela suppose, compte tenu des perspectives de crois-sance démographique, d’accroître le nombre de places de cour-te durée (payantes) pour qu’il y ait une bonne rotation des véhi-cules sur les places de parking. De l’autre, il faut aussi accroîtrele nombre de places de longue durée (gratuites) à proximité de l’hy-percentre pour les besoins des résidents du centre ville, des com-merçants, des salariés ou des visiteurs. La ville estime être en me-sure de proposer 1500 à 2000 places supplémentaires à l’horizon2007. L’offre de courte durée supplémentaire pourrait se faire àla Nouvelle Coutume (environ 600 places), sur le port (capacitéà définir) et par l’extension (à l’étude) du parking de la place deLa Libération (150 places). L’offre de longue durée supplémen-taire pourrait se faire sur l’îlot Nazareth (150 à 300 places), parles extensions (à l’étude) du parking des Capucins (240 places)et du parking des 4 Frères Créac’h (240 places) et par l’éventuelle

délimité à l’Ouest par la rue Jeanne d’Arc, au Sud par la placeGambetta, à l’Est par les rues Alexandre Le Pontois et Saint-Tro-pez et au Nord par le boulevard de la Paix.Cette mesure, précise la ville, « contribuerait à créer les condi-tions d’une coexistence plus harmonieuse entre les différentsmodes de déplacements urbains, dans un secteur où la circula-tion piétonne est particulièrement dense en raison de la forteconcentration sur place d’activités commerciales et de services.La réglementation en Zone 30 contribuerait aussi à faciliter lesdéplacements des personnes à mobilité réduite dans le cœur dela ville ».

nAméliorer l’offre de stationnementDeux grandes orientations dans ce domaine: augmenter le nombre

création d’un parking supplémentaire près de la gare.

f De nouveaux parcs-relais.Il s’agit de créer de nouvelles aires de stationnement gratuit auxentrées de ville, près d’une ligne de bus offrant des liaisons fré-quentes et rapides vers le centre ville. Ces parcs-relais, commecelui du Parc du Golfe ou celui de Ménimur, contribueraient ense généralisant à réduire le volume du trafic automobile en centreville. Plusieurs hypothèses d’implantation sont à l’étude: à l’Est,à l’Ouest et au Sud-Est de la commune.

n Faciliter la circulation des transports en communLa ville n’a pas la gestion des transports en commun, qui relèvede la compétence de la communauté d’agglomération. Mais elle

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Le parachèvement de l’itinéraire de contournement du centre ville nécessitera la réalisation d’un nouvel ouvrage de franchissement de la rivière de Vannes enremplacement de l’actuel pont mobile de Kérino. La construction d’un tunnel est à l’étude dans le cadre du projet de requalification urbaine du site portuaire.

actualités


peut faciliter la circulation des bus à Vannes par des aménagementsde voirie. Voici ce qui est principalement envisagé :

• créer de nouveaux couloirs de bus aux abords de certains car-refours à feux, comme dans la rue Thiers et sur la Place Liau-tey;• mettre en double sens l’avenue Roosevelt sur toute sa longueur;• rétablir la circulation en contresens pour les bus, rue de Ber-nus;• créer un couloir de bus sur le bd. de la Résistance, entre larue Le Barz et la rue de Suffren;• créer un couloir de bus entre le carrefour de la rue Victor Hugoet le giratoire Jean Monnet.

nMieux répondre aux besoins des piétonset des personnes à mobilité réduiteToutes les rénovations de voirie et autres programmes d’équipe-ment publics prennent systématiquement en compte les besoinsspécifiques de déplacements des piétons et des personnes handi-capées. Le schéma de déplacements urbains offre l’occasiond’accentuer cette prise en compte, notamment par l’instaurationd’une zone 30 dans le cœur de la ville.

n Étendre le réseau des itinéraires cyclablesLa ville compte procéder « au maillage progressif des itiné-raires » réservés aux deux-roues. Vannes propose actuellementplus de 13 km de pistes ou bandes cyclables. L’objectifs, pour lesannées à venir, est de renforcer ce réseau. L’une de premières ini-tiatives dans ce domaine consiste à créer très prochainement uneliaison deux-roues entre Ménimur et Cliscouët.

La mise en œuvre du Schéma d’orientation pour les dé-placements urbains débute l’an prochain. Sur les quelque6,4M€ de travaux prévus jusqu’en 2007 inclus, 1,6M€ seraconsacré en 2004 aux opérations suivantes.

f Réalisation de la jonction giratoire Pompidou-gira-toire de la gare.f Aménagement du carrefour de la Tête Noire.f Aménagement d’un itinéraire cyclable Ménimur-Cliscouët.f Aménagement de cheminements piétonniers et detrottoirs (1re tranche).

Les autres gros travaux programmés pour les années sui-vantes sont l’aménagement de la place Bir Hakeim (2005),l’aménagement de la place de la Madeleine (2006) et le ré-aménagement du débouché de la RN 165 à hauteur de Mé-nimur (2005-2006). Certaines opérations relativement coû-teuses, comme les travaux sur l’échangeur de Ménimurou la jonction Pompidou-gare, devront être financées surplusieurs exercices budgétaires.

Le programme 2004

Les réactions des élusJean-Pierre Mousset (Vannes sans Parti Pris)« Les objectifs énoncés sont cohérents avec les attentes desVannetais. Ils montrent bien que ce schéma, pour assurer lamobilité de tous, doit s’intégrer dans le schéma de déplace-ments communautaires et j’ose espérer que notre démarchesera conduite en synergie avec celle de l’agglomération. (…)Nous voterons [donc] ce schéma d’orientation pour les dépla-cements urbains car il va améliorer la vie au quotidien desVannetais ». Vannes Sans Parti Pris aimerait toutefois que « l’ins-tauration d’une zone à vitesse limitée en centre ville soit éten-due à tous les quartiers résidentiels ». Le groupe d’oppositionconsidère par ailleurs que les transports en commun devraientêtre davantage mis en valeur à Vannes. Pour notre part, souligneJean-Pierre Mousset, « nous sommes prêts à privilégier lestransports en commun au détriment de la voiture, c’est à cettecondition que nous construirons, pour les générations futures,la ville mobile, la ville durable ».

Anne Camus (Vannes Nouveau Cap)« Le préambule de ce document est une entrée en matière sur-prenante à la gloire de la croissance économique de la ville etde l’agglomération, comme si l’on voulait faire oublier que pa-rallèlement rien n’a été réalisé pour anticiper les difficultésengendrées par l’augmentation de la population, Nous rajou-terons donc à votre analyse qu’en matière de circulation, les Van-netais payent les « pots cassés » de cette croissance et que la ma-jorité que vous représentez aujourd’hui a, hélas, longtemps« gouverné sans prévoir ». (…) Le schéma directeur que vousnous présentez expose cependant quelques avancées intéres-santes : La zone 30 en centre ville, l’ouverture de plusieursparcs relais, votre objectif de faciliter les déplacements trans-ports urbains, d’étendre et sécuriser le plus possible le réseaud’itinéraires cyclables, de réaliser un partenariat avec les as-sociations de cyclistes… Ces points sont évidemment encoura-geants, reste à les voir appliquer ».

François Goulard (Maire de Vannes)« Ce plan a une logique et des orientations assez visibles qui nesont pas neutres par rapport à l’existant. Vous pouvez nous direqu’il aurait fallu y penser il y a dix ans. Sans doute. Mais leschoses se font au fil du temps. Et personne, il y a dix ans, ne pou-vait totalement anticiper le développement de l’ensemble denotre agglomération. Les difficultés de circulation que nousconnaissons aujourd’hui sont largement dues à l’importance dece développement. Mais que l’on s’entende bien là-dessus; il nes’agit pas évidemment de fustiger ceux qui ne sont pas vanne-tais et qui viennent à Vannes par nécessité ou par plaisir, ils sontles bienvenus. Les développements économique et touristique del’agglomération ont été considérables, probablement supérieursaux perspectives que l’on pouvait esquisser. Il est vrai que celapose des problèmes qui sont loin d’être mineurs. Et s’il y a unpoint d’accord entre nous, c’est bien celui-là. Le schéma d’orien-tation que nous proposons aujourd’hui est, à mon avis, quelquechose d’assez décisif et de nouveau. Il faudra certainement le re-travailler au cours des prochaines années pour tenir compte del’évolution des besoins. Si nous voulons que notre ville soit à lahauteur de son développement et des attentes des Vannetais, ilest indispensable que nous continuions à beaucoup investir ».

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NOUVELLE COUTUME

Dans quatre ans, en centre villeun nouveau pôle commercial

C’est décidé. Le programme de renouvellement urbain de l’îlotMéné-Coutume, baptisé Opération Nouvelle Coutume, seraconfié au groupement SEGECE. L’opérateur privé choisi par leconseil municipal, le 7 novembre dernier, aura pour mission defaire de cet îlot non urbanisé l’une des futures vitrines com-merciales du centre ville. La Nouvelle Coutume devrait ouvrir sesportes à l’horizon 2007-2008.

Le dossier devra repasser une der-nière fois devant le conseil muni-cipal, « avant juin 2004 » pourquelques retouches qualitatives.

Quoi qu’il en soit, l’essentiel est déjà ac-quis. Les élus, qui avaient à se prononcerle 7 novembre dernier sur le choix de l’opé-rateur privé chargé de concevoir, de réali-ser et d’animer le futur pôle commercial dela Nouvelle Coutume, ont fait leur choix.Ils ont validé à l’unanimité des suf-frages exprimés (44 voix favorables etune abstention) les recommandationsde la commission d’examen des can-didatures et se sont ainsi prononcés enfaveur du projet défendu par le grou-pement SEGECE-KLEPIERRE-EF-FAGE-OUEST-OMNIPARC. L’ob-jectif de cette opération, que nousavions largement présentée dans noscolonnes en juillet 2002, est, tel que l’arappelé Jean-Christophe Auger, l’ad-joint à l’urbanisme, d’engager « unambitieux programme de renouvelle-ment urbain au cœur du quadrilatèrelimité par les rues Lieutenant-ColonelMaury, Colonel Pobéguin, de la Cou-tume et du Mené ». Sa finalité, pour-suit l’adjoint au maire, est de « pro-poser de nouveaux services à lapopulation, de réaliser un aménage-ment de haute qualité urbaine et dedynamiser la fonction commercialedu centre ville ». Partant du principeque ce lieu situé aux portes de l’intra-mu-ros, dans un secteur de forte attractivitécommerciale, est actuellement sous-utili-sé, la ville, appuyée par la Chambre decommerce et la Fédération des commer-çants du centre ville, a souhaité le revalo-riser. Le conseil municipal a lancé pourcela, en novembre 2002, un appel à can-didature auprès d’investisseurs privés. Lecahier des charges portait sur la réalisationd’un programme d’urbanisme de l’ordre de9 000 m2, comprenant un ensemble decommerces (axés principalement surl’équipement de la personne, l’équipement

de la maison, la culture et les loisirs), unparking d’environ 450 places, des placesde stationnement complémentaires pourles riverains, des logements, des espacesverts et autres espaces récréatifs et descheminements piétonniers. C’est le résul-tat de cette consultation que les élus avaientà valider le 7 novembre dernier.

Sur les quatre dossiers sélectionnés parla commission d’examen des candida-tures, deux ont été retenues après analy-se : les projets présentés par les groupe-ments SORIF et SEGECE. Au terme d’unenouvelle phase d’étude, la commission,

suivie ensuite par le conseil municipal, adécidé d’accorder sa préférence au projetSEGECE. Et ce pour trois raisons essen-tielles.1 Le programme d’ensemble présente

« un projet architectural et urbain de trèsbonne qualité, s’intégrant de manière sa-tisfaisante dans le tissu urbain existant ».2 Il est plus sécurisant que le projet

concurrent dans la mesure où le pôle com-mercial sera fermé au public la nuit.3 L’ensemble (commerces, logements,

parkings, espaces communs) est entière-ment financé par l’opérateur.

L’accès principal au futur pôle commercial (Passage de la Coutume) sera situé rue de la Coutume.Il donnera accès au mail haut.

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Le projet architectural et urbain

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Le futur Passage du Rohan sera situé dans la partie centrale de la rue du Lieutenant-Colonel Maury.

Le programme d’urbanisme Nouvelle Coutume, tel qu'il a été présenté aux élus se pré-sente de la manière suivante.. L’ensemble sera « structuré par deux mails commerçants, superposés à des niveauxdifférents et s’enroulant autour d’un noyau central aménagé en rotonde surmontée d’uneverrière ». Le mail bas (Nord-Sud) se développera depuis la rue du Mené jusqu’à la rueLieutenant-Colonel Maury. Le mail haut (Est-Ouest) se raccordera de plain-pied à la rue dela Coutume.. L’accès principal au centre commercial(Passage de la Coutume) sera situé rue de laCoutume. Il donnera accès au mail haut.. Le pôle commercial sera également acces-sible par deux autres passages: le Passage duMené donnant accès au mail bas à hauteur del’actuel magasin Champion qui sera démoli(l’enseigne s’installera à terme dans le secteurde Tohannic) et le Passage du Rohan, situé dansla partie centrale de la rue du Colonel Maury..Un jardin public sera aménagé à l’intérieurdu pôle commercial, le long du tracé du Rohan« qui sera surmonté d’une rivière artificielle »..L’architecture du programme se veut « ré-solument contemporaine ». Les passages, ruedu Mené et rue de la Coutume seront « expri-més en façade par de larges ouvertures » quireprendront « le rythme vertical instauré parles ouvertures des bâtiments voisins ».. Ce programme « pourrait également sedévelopper sur le site de Monoprix » dont lebâtiment serait alors « démolipour faire pla-ce à un immeuble qui comporterait des com-merces en rez-de-chaussée et des logementsdans les étages ». Monoprix serait alors ré-installé dans de nouveaux locaux à l’intérieurdu pôle commercial.

Le Passage du Mené, rue du Mené,donnera accès au mail bas du centrecommercial

L’offrede stationnement

Le programme Nouvelle Coutumeprévoit la réalisation d’un parkingsouterrain « d’une capacité de 630places » sur quatre niveaux. L’offreserait répartie entre 466 places pu-bliques et 114 places (avec accès dis-tinct) réservées aux actuels posses-seurs de garages et autres places destationnement sur le site. L’accès auparking public se fera par la rue duColonel Maury et l’accès “riverains”par la rue Pobéguin.

Les logements

Ce programme d’urbanisme prévoitaussi la réalisation de 36 logementssur le site de la Nouvelle Coutume etde 61 logements sur le site de Mo-noprix.

Le futur centrecommercial

Deux hypothèses sont encore à l’étu-de. Si le programme intègre à termela surface occupée par l’actuel ma-gasin Monoprix, les surfaces de ven-te pourraient s’étendre sur 11250 m2

comprenant 2500 m2 pour l’enseigneMonoprix, 1750 m2 pour le secteurculture-loisirs, 2200 m2 pour l’équi-pement de la personne, près de700 m2 pour l’équipement et 4100 m2

pour les boutiques. Si le projet nes’étend que sur le site Nouvelle Cou-tume, les surfaces de vente n’occu-peraient que 9 400 m2 comprenant600 m2 pour l’alimentaire, 1750 m2

pour le secteur culture-loisirs,1 500 m2 pour l’équipement de lamaison, 2100 m2 pour l’équipementde la personne et 3400 m2 pour lesboutiques.

Les commerçantsvannetais prioritaires

Les dossiers de candidatures descommerçants vannetais souhaitants’installer à la Nouvelle Coutumeseront examinés en priorité.

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Laroiseau :25 hectares pour

le secteur tertiaire

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Le futur parc d’activités de Laroiseau, route de Sainte-Anne,est en plein aménagement.Au total, 25 hectares de terrains ac-quis par la ville de Vannes offriront bientôt aux entreprises dusecteur tertiaire de nouvelles possibilités d’implantation et dedéveloppement. Une première tranche de près de 6 hectares seralivrée avant la fin de l’année.

Un parc d’activités tertiaires à vo-cation généraliste. C’est ainsi quela ville de Vannes définit le profildu nouvel espace de développe-

ment économique en cours d’aménage-ment au carrefour de route de Sainte-Anneet de la voie rapide RN 165, au lieu-dit La-roiseau. Complémentaire des autres parcsd’activités vannetais réservés aux entre-prises de services (tertiaire supérieur auPIBS et tertiaire à dominante médicale ouparamédicale au Parc de Kerniol-Le Té-nénio), Laroiseau accueillera à terme toutessortes d’activités pouvant s’exercer « dansun volume bâti de bureaux ». On y trouve-ra aussi bien des sociétés de services aux en-treprises que des sociétés spécialisées dansle service bancaire, l’assurance, l’immo-bilier, le conseil juridique ou comptableain-si que des services administratifs tels quel’Urssaf qui a prévu de quitter le boule-vard de la Paix pour s’installer à Laroiseaudans un bâtiment d’environ 4500 m2. Lacréation de ce parc d’activités est justifiéepar le poids grandissant du secteur tertiai-re dans la balance économique de la ré-gion vannetaise (61 % des 50000 emploisde l’agglomération hors commerces et ré-paration). Le Parc de Laroiseau, aménagésur d’anciens terrains agricoles acquis parla ville, est situé dans le prolongement dupôle commercial Ouest de Vannes. Cette si-tuation privilégiée à proximité de la voie ra-pide et d’une zone d’attraction de 280000habitants regroupant quelque 200 entre-prises, 3000 emplois et totalisant plus de lamoitié du chiffre d’affaires commercial dela ville, ne peut que le conduire à un rapi-de essor. La ville de Vannes n’a d’ailleursaucune inquiétude de ce côté-là. Les de-mandes d’implantations affluent en nombreà l’Hôtel de ville, à raison d’une candida-ture par semaine. Et cela, sans que la mai-rie ait eu besoin de promouvoir l’imagedu futur parc d’activités auprès des inves-tisseurs. Résultat : après le dossier Urssaf

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François Goulard, ses adjoints (Georges Grégoire et Joël David) et plusieurs responsables des services tech-niques municipaux ont présenté le site de Laroiseau à la presse, le 13 novembre dernier.

début octobre, cinq autres dossiers d’ac-quisitions foncières à Laroiseau ont été ap-prouvés en conseil municipal le 7 novembredernier (voir encadré).

Un tiers d’espaces verts

Le Parc tertiaire de Laroiseau, complè-tement aménagé, s’étendra sur 25 hectares.Il sera composé de deux unités (Laroiseau

1 et 2), séparée par un petit lotissementd’habitations et desservies par une voiestructurante raccordée à la route de Sain-te-Anne par un giratoire en cours deconstruction. L’aménagement de Laroi-seau 1 (12 ha) sera conduit en deux tranchescomprenant au total 78000 m2 de surfacescommercialisables (terrains de 1 000 à20000 m2), 27500 m2 d’espaces verts et8500 m2 de voirie. La première tranchesera livrée avant la fin de l’année, la se-

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conde en juin prochain. Il sera temps alorsde passer à la phase d’aménagement deLaroiseau 2 (13 ha). L’ensemble bénéficierad’un traitement paysager de qualité (ali-gnement d’arbres en bordure de la voieprincipale, préservation du chemin boiséqui desservait autrefois les parcelles agri-coles, bandes paysagères de 30 m de largele long de la RN 165, giratoire entière-ment végétalisé, bassin d’orage…). La vil-le laisse entendre également qu’une « at-tention toute particulière sera portée à laqualité architecturale des futurs bâtiments »dont la hauteur ne pourra excéder 12 m2 etdont l’emprise au sol ne dépassera pas50 % de la surface des terrains acquis parles entreprises.

Marc Gallic

Fichier de réservationsAprès avoir décidé la cession à l’Urssafd’un terrain de 8000 m2, le 3 octobredernier, le conseil municipal a donnéson accord, le 7 novembre, à cinq autresdemandes d’acquisitions foncières auParc tertiaire de Laroiseau. Ces cinq de-mandes d’implantation d’entreprisessont les suivantes.. Société Fid’Ouest. Projet : démé-nagement de l’agence vannetaise dece cabinet d’expertises comptables dontle siège est situé à Auray. Objectif :construction de 650 à 700 m2 de bu-reaux sur un terrain de 2800 m2.. École de coiffure Scotto di Ce-sare. Projet de transfert et de déve-loppement d’activité sur un terrain ded’environ 3400 m2 pour y construire unbâtiment d’environ 800 m2..Bureau d’études Le Texier. Projet:transfert des activités de ce bureaud’études en bâtiment, installé sur l’ave-nue de La Marne. Objectif: construction,sur un terrain de 1000 m2, d’un bâti-ment de bureaux de 500 m2 dont unepartie serait mise en location.. SCI Allannic. Le concessionnaireMercedes souhaite construire 300 m2 debureaux sur un terrain de 1000 m2 pourles besoins de la société qui gère sesbiens immobiliers.. Golf Imprim. Transfert d’une peti-te imprimerie et d’une agence de créa-tion publicitaire installées actuellementrue de Strasbourg. Objectif : construc-tion d’un bâtiment de 400 m2 de typebureau sur un terrain de 1200 m2.

Prix de cession des terrains à LaroiseauLe prix de cession des terrains à Laroiseau est de 58 € hors taxes le m2 (hor-mis un terrain en façade de la route de Sainte-Anne vendu 75 € hors taxesle m2). La commercialisation des parcelles sur la première tranche de Laroi-seau 1 est déjà bien engagée. Plus de 17000 m2 de terrains sont d’ores et déjàréservés. Et l’on nous annonce que « quatre autres entreprises ont manifes-té auprès de la ville leur souhait d’implantation sur plus de 26000 m2 ».

Mediacap: nouveau lieu de formationpour les entreprises et les associations

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Mediacap, le centre de ressources multimédia de la ville de Vannes, propose depuis peu,un espace dédié à la formation informatique. Cet espace a été créé pour les entreprisespubliques ou privées, les centres de formation et les associations déjà pourvus de for-mateurs mais ne possédant pas de lieu adapté ou disponible (salle déjà occupée, tropgrand nombre de personnes à former…). Équipée de huit ordinateurs dernier cri, reliésentre eux par un réseau et connectés à Internet, d’une télévision, d’un magnétoscope,d’un vidéoprojecteur, d’un rétroprojecteur et d’un grand écran, cette salle peut aussi per-mettre la formation simultanée sur plusieurs sites grâce au système de visioconféren-ce. Modulable, cette salle retrouve sa configuration de visioconférence ou de simple sal-le de réunion grâce à un système (bras articulés et tiroirs) qui permet d’escamoterfacilement écrans et claviers. Cette salle de formation, indépendante de l’espace grandpublic, offre en plus la confidentialité et le calme nécessaire au bon déroulement de laformation.

Tarifs : 35 € l’heure, 100 € la demi-journée et 180 € la journée.Réservations : Vannes Mediacap, rue Henri Becquerel - immeuble Piren - PIBS.� : 0297015555.

Le nouvel espace de formation informatique de Médiacap. Il s’adresse aux entreprises, aux associationsainsi qu’aux centres de formation agréés.

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Trois arobases et un trophée régional

Vannes doublement priméepour sa communication électronique

Pierre Maréchal,l’adjoint au

maire chargédes TIC et de

l’information,s’est vu

remettre,au nom de la

ville de Vannes,un Prix spécial

au TrophéesBret@gne

Collectivités.Cette distinctionlui a été remise

à Rennes,le 25 septembre

par Josselinde Rohan,président

du ConseilRégional de

Bretagne.

Ça marche fort en ce moment pour la cybercommunication dela ville de Vannes qui vient d’être doublement honorée par deuxnouvelles distinctions : un troisième arobase au Label nationalVilles Internet (le 14 octobre à Paris) et un prix spécial aux Tro-phées Bret@gne -Collectivités, dans la catégorie “Tic et déve-loppement local” (le 25 septembre à Rennes).

252 villes et villages de France(contre 162 l’an passé) ont été re-tenues cette année (sur plus de 400dossiers de candidatures) pour par-

ticiper au challenge national de « promotionde l’Internet citoyen » organisé par l’asso-ciation Villes Internet, sous le haut patro-nage du ministère délégué à la Ville et à laRénovation Urbaine. Le concours classeles villes selon leur degré avéré d’implica-tion et d’efficacité dans la mise en œuvred’une communication multimédia d’inté-rêt général. La classification va de l’attri-bution de la “mention ville Internet” jusqu’àl’octroi de cinq @. Les trois quarts desvilles sélectionnées par le jury de concours(197 sur 252) entrent dans les trois pre-mières catégories du classement (Mentionville Internet, @, @@).

Vannes passe de deuxà trois arobases

La catégorie @@@ dans laquelle figu-re Vannes cette année regroupe 37 com-munes dont 7 morbihannaises (le chef-lieude département et les six communesmembres de la communauté de communesdu Porhoët, à savoir Guilliers, Ménéac,Mohon, La Trinité-Porhoët, Evriguet etSaint-Malo-des-Trois-Fontaines). La caté-gorie @@@@ rassemble pour sa part 15communes (dont Brest et Rennes). La ca-tégorie suprême, celle des @@@@@ neréunit pour le moment que trois collectivi-tés : la communauté de commune de Par-thenay (79), la ville de Vandœuvre-lès-Nancy (54) et la ville du Havre (76).

Vannes, qui avait obtenu l’an dernier sesdeux premiers @ au Label Villes Internet

(Vannes Mag n° 10, p. 34), accède donc cet-te année à l’étage supérieur. Cette pro-gression s’explique, selon Pierre Maréchal,par les efforts que la ville continue d’en-gager pour que les technologies de l’in-formation et de la communication soient ac-cessibles au plus grand nombre: scolaires,associations, grand public, entreprises…« Nos écoles publiques sont toutes en coursd’équipement pour recevoir sous peu l’In-ternet à haut débit (1), rappelle-t-il. Notrecentre de ressources multimédias, Média-cap, dont la fréquentation ne cesse d’aug-menter (tout comme celle du cyberrcentredu BIJ), vient quant à lui de compléter sagamme de services. Nous avons installéhuit postes informatiques dans la salle deréunion et de visioconférence pour les be-

soins de formation des entreprises, des as-sociations ou des centres agréés. Nousavons également réalisé, avec le concoursd’Asso 56, un programme de sensibilisationà la messagerie électronique qui a pleine-ment profité à plus de 120 représentantsd’associations vannetaises. Et j’ajouteraique depuis l’an dernier, nous avons com-plètement réinformatisé nos médiathèquesmunicipales. Elles proposent dorénavantdes services multimédias et seront pro-chainement consultables sur le Web ».

Puisqu’une bonne nouvelle n’arrive ja-mais seule, Vannes s’est également dis-tinguée fin septembre aux TrophéesBret@gne-Collectivités organisés par leConseil régional en partenariat avec laBanque Commerciale pour le Marché de

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Vannes,qui avait obtenu

deux arobases l’an dernier

au LabelVilles Internet

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l’Entreprise (groupe Crédit Mutuel de Bre-tagne) et la direction régionale de FranceTélécom. 74 collectivités (représentant149 communes) étaient candidates à la se-conde édition de ce concours régional quirécompense, lui aussi, les meilleures stra-tégies locales de développement des TICet notamment les efforts déployés pouraméliorer les relations entre les collectivitéset le public. Vannes, qui figurait parmi les16 finalistes, s’est vu attribuer un prix spé-cial (qui correspond en fait à un 1er Prix desvilles moyennes) pour sa communicationélectronique, dans la catégorie “TIC et dé-veloppement local”.

Pour Pierre Maréchal, cette double re-connaissance officielle ne peut qu’inciterla ville de Vannes à poursuivre ses effortsen faveur de l’appropriation collective desTIC. « Nous avons beaucoup progressé, enpeu de temps, dans ce domaine. Mais cha-cun sait que les technologies, comme lesusages, évoluent très vite. Nous devonsdonc faire preuve d’initiatives pour ac-compagner le développement de ces nou-veaux outils et de ces nouvelles pratiques.Nous avons plusieurs projets de côté-là.Nous allons procéder d’une part à la re-fonte de notre site web (www.mairie-vannes.fr) afin qu’il soit plus complet, plusinteractif, mieux associé à des sites par-tenaires et qu’il facilite davantage les re-lations quotidiennes entre la ville et legrand public. Je pense notamment à lamise en œuvre de téléprocédures qui per-mettront, entre autres services, d’obtenirpar ce biais des documents d’état civil oud’urbanisme. Nous allons également ré-fléchir à la mise en place, dans nos cy-bercentres, d’un espace de communica-tion pour les personnes handicapées. Nousenvisageons enfin la création de plate-formes WIFI, (Internet sans fil) sur deux outrois sites locaux, notamment dans les lieuxde congrès. ».

(1) Au total, 24 écoles dotées d’un parc informa-

tique de 108 ordinateurs connectés à l’ADSL.

Marc Gallic

Contacts cyber-centres.Mediacap. Parc d’innovation deBretagne-sud. Immeuble Piren, rueHenri Becquerel. � 0297015555.

.Cybercentre du BIJ (BureauInformation Jeunesse. 22, av.Victor Hugo. � 0297016100.

Site portuaire : le jury de concoursopte pour le projet ZublenaLa requalification urbaine du site portuaire sera le plat de résistance de la prochaine séan-ce du conseil municipal, le 12 décembre. Les élus auront à se prononcer sur le choix dulauréat du concours d’architecture lancé par la ville pour réaménager et revaloriser cetespace, de la place Gambetta jusqu’au pont de Kérino. Trois équipes pluridisciplinaires(architectes, urbanistes, paysagistes) ont travaillé sur ce projet (les cabinets Reichen etRobert, Zublena-Cabannes et Harari). Leurs propositions ont été largement présentées auxVannetais lors d’une exposition publique à l’Hôtel de ville, visitée par près de 2000 per-sonnes en septembre-octobre. A cette occasion, plus de 200 visiteurs ont émis des avisécrits faisant état d’une préférence marquée pour le projet Zublena. Le choix du jury deconcours va dans le même sens. Après avoir auditionné, le 17 octobre, les trois équipesen lice, il s’est prononcé, le 20 octobre, en faveur de l’équipe conduite par l’architecte-

concepteur du Stade de France. La municipalité (le maire et ses adjoints) « partage cet-te position » et l’a fait savoir par voie de presse ce même 20 octobre. Pour François Gou-lard et ses adjoints, le projet d’urbanisme présenté par le tandem d’architectes AymericZublena-Bernard Cabannes auquel s’est associé le cabinet Pfeiffer-Freycenon-Plays,concepteur de la Halle des Lices à Vannes, est celui qui « s’inscrit le mieux dans les ob-jectifs du conseil municipal, visant à conjuguer les propositions d’évolution du site avecle caractère portuaire, sa valeur patrimoniale, les activités économiques et les espacesde convivialité ». La municipalité opte également pour ce projet en raison de « la quali-té de son architecture », de « l’orientation des bâtiments perpendiculaires à l’axe du Port,gage d’ouverture des quartiers environnants sur le chenal » et de « l’extension donnéeaux espaces verts ainsi qu’à la promenade ». François Goulard et son équipe souhaitenttoutefois que « que la solution technique consistant à implanter un parking souterrainsous le bassin à flot soit davantage expertisée ainsi que la solution souterraine de fran-chissement de la Place Gambetta ». Et ils soulignent qu’« en tout état de cause, le ca-lendrier et les modalités de réalisation des ouvrages devront tenir compte des moyens fi-nanciers de la collectivité ».Nous reviendrons très largement sur cet important dossier d’aménagement ur-bain, en vous présentant notamment les différentes composantes du projet, aprèsla décision finale du conseil municipal, le 12 décembre prochain.

La future place Gambetta telle que la conçoit l’équipe Zublena.

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Photos de merUne première édition très appréciéeLa photo de mer a, semble-t-il, trouvé sa place

dans le paysage urbain de la ville de Vannes. Le

premier festival international du genre, lancé cet-

te année, du 13 septembre au 13 octobre, avait

valeur de test. Et le test s’est avéré concluant. A

l’heure du bilan, organisateurs et partenaires (la

ville de Vannes en tête) s’estiment pleinement sa-

tisfaits de cette première édition bien accueillie

par le public et largement couverte par la presse

locale, régionale et nationale, tous médias confon-

dus. Le pari n’était pourtant pas gagné d’avan-

ce car l’équipe organisatrice, présidée par Lise

Blanchet, n’a eu que relativement peu de temps

pour monter de toutes pièces un concept et sa

mise en forme. Malgré les imperfections inhé-

rentes à toute manifestation débutante (photos

insuffisamment légendées par endroits, circuit

de visite peut-être un peu trop éclaté, contre-jours gênants dans certains

lieux d’exposition…), la grande réussite de ce festival est d’avoir dé-

montré que la mer est une source inépuisable d’inspiration pour ceux qui

ont choisi d’exprimer leur talent à l’aide d’un appareil photo. Qu’ils

soient photographes d’illustration, peintre de la marine, journalistes-re-

porters d’images, photographes scientifiques ou précurseurs d’un art nou-

veau, les photographes que l’on a pu découvrir à l’occasion de ce premier

festival nous ont offerts, chacun à sa manière, de grands moments d’ex-

tase contemplative. Des plages australiennes inondées de lumières cré-

pusculaires de Narelle Autio aux brumes oniriques du grand Nord islan-

dais de Ragnar Axelsson (Grand Prix du festival) ; et du charme envoûtant

de la petite mer capté par l’œil sensible et averti du Vannetais Yannick Le

Gal (Prix du public) à la science du cadrage et de la composition d’ima-

ge des célèbres Becken of Cowes, ce festival fut un régal d’émotions fortes.

C’est donc avec une certaine impatience que l’on attend désormais son

retour dans le cœur historique de Vannes. Car, c’est officiel, Lise Blanchet

et François Goulard l’ont annoncé d’une seule voix le 20 septembre der-

nier au Palais des arts : le festival sera reconduit l’an prochain, très cer-

tainement à la même période et avec un plateau tout aussi relevé.

Marc Gallic

L’Islandais Ragnar Axelsson (Rax), l’auteur de ce superbe cliché qui était exposé à l’Hôtel de ville,a obtenu le Grand Prix du Festival international de la photo de mer.

Le Vannetais Yannick le Gal (installé à Baden) a obtenu le Prix du public pour sesphotographies sur le Golfe du Morbihan qui étaient exposées à l’Office du Tourisme.

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Le festival s’accompagnait d’un 1er concours international

de la photo de mer. Les résultats de ce concours orga-

nisé par un jury regroupant des personnalités de la

presse, de l’édition et du monde de la mer, sous la pré-

sidence de Gilles Martin-Chauffier, écrivain et journaliste,

rédacteur en chef à Paris-Match, ont été proclamés sur

la scène du Palais des arts le 20 septembre dernier.

Carlos Spottorno, lauréat du Prix de l’Année maritime,entouré de MM. Moutot et Deudon.

Lise Blanchet et François Goulard présidaient cettesoirée de remise des prix au Palais des Arts

Hélène David, lauréate du Prix des Travailleurs de lamer, aux côtés de Guy Cotten et Jean Bulot

Yannicl Le Gal (Prix du public) en compagnie d’IrèneFrain, Patrick Mahé et Claire Jacopin.

Gino Russo, lauréat (avec Mariano Jao),du Prix Regardssur la mer, aux côtés MM. Buntz, Flao et Dano.

Jérôme Houyvet, lauréat du Prix Jeunes Talents,félicité par Philip Plisson et Annick Guillou-Moinard.

Vincent Rustuel, lauréat du Prix Glisse et voile, entouréde Brice Paturel et Jean-Luc Marty.

La photographe sud-africaine Jodi Bieber a obtenu le Prix spécial du jury pour son reportage sur les plagesiraniennes, exposé à la Tour du Connétable.

Les résultats du concours internationalGrand Prix du Festival : Ragnar Axelsson (Rax)-Islande.Prix spécial du Jury : Jodi Bieber - Afrique du Sud.Prix du Public : Yannick Le Gal - France (Baden).Prix Travailleurs de la mer : Hélène David - France.Prix Année maritime : Carlos Spottorno - Espagne.Prix Regards sur la mer : Gino Russo - Italie, et Mariano Jao - Portugal.Prix Jeunes Talents : Jérôme Houyvet - France.Prix Glisse et Voile : Vincent Rustuel - France.Prix du Livre de photographie de mer 2003 : Gilles Martin-Raget - France.

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Gilles Martin-Raget, Prix du livre de photographie demer 2003, en compagnie de Catherine Chabaud.

sont organisés à l’in-tention de différentspublics. Le lundi, desparents peuvent ve-nir passer la matinéeavec leur petit « pourbénéficier des jeux etdes activités quenous proposons oubien encore pouramorcer la sociali-sation de l’enfant ».Les trois jours quisuivent, sont organi-sés des « accueils-passerelle » qui per-mettent aux enfantsde se préparer à l’en-trée dans le mondescolaire, à travers desactivités ludiques.Enfin, le vendredimatin, c’est au tourd’assistantes mater-nelles de pouvoir ve-nir avec les enfantsqu’elles gardent. Entourées par une ani-matrice du Relais assistante maternelle(RAM), elles profitent des ressources dumulti-accueil pour proposer des ateliersd’éveil aux enfants. Depuis l’ouverture,Chrystel Stéphan a été beaucoup sollici-tée. La rançon du succès pour un établis-sement qui sent encore le neuf. Le quota adonc rapidement été atteint, mais il restenéanmoins « quelques places pour des ac-cueils occasionnels et des places pour unaccueil régulier peuvent se libérer en coursd’année », tient à préciser la responsable ducentre.

Loïc Berthy

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Un multi-accueilpour le quartier de Tohannic

Après Beaupré-Lalande, c’est au tour de Tohannic de bénéficierd’un lieu d’accueil de proximité pour les tout-petits. Dans les an-nales du Centre communal d’action social (CCAS), qui en assurela gestion, il restera comme le premier centre multi-accueil dela ville. Ce qui, on l’imagine, n’a pas bouleversé outre mesure ladizaine d’enfants qui en ont pris possession le 3 novembre, pre-mier jour d’ouverture.

Marine, petiote haute comme troispommes, pleure et crie à s’endéchirer les cordes vocales.Pour elle, c’est le premier jour

au multi-accueil de Tohannic. Et c’est pasfacile! Même si sa maman a décidé d’y al-ler en douceur, en ne l’y laissant qu’unepetite heure, la séparation est manifeste-ment trop lourde à supporter. Les scènes dedétresse de ce genre, sont des classiques deslieux d’accueil des jeunes enfants. Desétapes décisives que les puéricultrices saventappréhender, laissant les enfants s’adapterà leur rythme. Un quart d’heure plus tard dureste, le calme a repris possession des lieux.Marine a quitté le sas d’entrée où elle ma-nifestait son désespoir, pour se réfugier surles genoux d’une éducatrice. C’est depuisce siège rassurant qu’elle prend la mesuredes locaux et de ses nouveaux petits ca-marades. La pièce centrale est vaste et lu-mineuse, baignée d’une douce musiqueafricaine. On y a aménagé des petits coins,qui ont chacun une destination spécifique.A l’entrée une aire pour les plus petits, unpeu plus loin les aînés (4 ans maximum)peuvent se défouler sur le toboggan, quidonne juste en face d’une mini-cantine, oùsera servi le déjeuner un peu plus tard.

Accueilsà géométrie variable

« Nous accueillons 15 enfants simulta-nément, douze de façon régulière plus troisautres qui ne viennent qu’occasionnelle-ment », précise Chrystel Stéphan, l’infir-mière-puéricultrice responsable du centre.C’est dans cette distinction que réside le fon-dement du concept « multi-accueil ». Là oùauparavant, les crèches assuraient la priseen charge régulière et les halte-garderies, laprise en charge occasionnelle, désormais lesdeux types d’accueil sont effectués dansun même endroit. « Ce qui fait que dans unejournée, on reçoit jusqu’à 25 enfants diffé-rents » Des enfants âgés de trois mois àquatre ans, entourés par une équipe consti-tuée de sept adultes. Mais ils ne sont pas lesseuls à occuper les lieux, loin de là. Plusieursfois par semaine, des accueils spécifiques

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Pratique.Multi-accueil de Tohannic, rue JacquesBuchet (face à l’école primaire de To-hannic). � 0297012766..Ouvert aux enfants âgés de trois moisà quatre ans, de 7 h 45 à 18 h 45, dulundi au vendredi.Accueil parents-enfants, le lundi ma-tin (maximum dix enfants).Accueil « passerelle », pour les 2-4 ans(six au maximum), les mardis, mercre-dis et jeudis matin de 9 h à 11 h.Accueil assistantes maternelles, le ven-dredi matin (maximum dix enfants).

Le nouveau multi-accueil de Tohannic.

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Kercado: nouveaux locaux pour les ateliersd’aide à la recherche d’emploi

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Les Ateliers d’aide à la recherche d’emploi(AARE) de Kercado, créés en 1992 dansle cadre du contre de ville, ont déménagédepuis le 18 août. Sans quitter l’enceintede l’ancienne école La Souris Verte, ilsont du libérer les locaux qu’ils occupaientprécédemment parce ces derniers seront af-fectés prochainement au futur poste de po-lice de proximité dont l’ouverture est pré-vue courant 2004. Les Ateliers sontdésormais installés au 1, place de Cuxha-ven dans les locaux entièrement rénovés dece qui fut autrefois le logement d’institu-teur de l’ancienne école publique.Les AARE de Kercado et de Ménimur,animés par Marie-Line Houzé et BrigitteNungesser, sont ouverts gratuitement àtous, Vannetais et non-Vannetais. Ils pro-posent un large éventail d’outils et de ser-vices pour faciliter toutes les démarches derecherche d’emploi : espace de documen-tation, photocopieur, équipement infor-matique pour la consultation des offresd’emploi (de l’ANPE), mais aussi pour laréalisation ou la mise à jour, avec ou sansaide personnalisée, d’un curriculum vitaeet d’une lettre de motivation. Les deman-deurs d’emploi peuvent aussi bénéficiersur place d’informations et de conseils surles métiers, les formations, les nouvellesmesures pour l’aide à l’emploi, les ser-vices et les administrations compétentes enla matière (ANPE, Direction du travail,Mission locale…). Les deux Ateliers de re-cherche d’emploi (de Kercado et de Mé-nimur) proposent aussi des aides à la pré-paration d’un entretien d’embauche.L’atelier “Image de soi”, créé lui aussidans le cadre du contrat de ville, organise

à ce titre (à raison de quatre sessions par an)des séances de mise en condition pour cemoment décisif et tant redouté. On y ap-prend à soigner sa présentation et son com-portement en participant à des jeux de rôleet à des simulations d’entretien filmées envidéo. Le travail de proximité des deuxAteliers de recherche d’emploi de la villede Vannes est régi et coordonné par un co-mité de pilotage. Ce comité, qui se réunitchaque trimestre, est composé de repré-sentants du contrat de ville, de la DDTE(Direction départementale du travail et del’emploi), de l’ANPE, de la Mission locale,de la Caisse d’allocations familiales et del’AMISEP (Association morbihannaised’insertion sociale et professionnelle).

Les Ateliers d’aide à la recherche d’em-ploi de Kercado et de Ménimur sontouverts en alternance du lundi au ven-dredi..AARE de Kercado,1 pl. de Cuxhaven. � : 0297626930.Ouverture au public le lundi de 14 h à17 h, le mardi de 10 h à 12h et de 14 h à17 h, le jeudi de 14 h à 17 h et le vendredide 10 h à 12h..AARE de Ménimur,rue Émile Jourdan - ancienne école La-martine. � : 0297626830.Ouverture au public le lundi de 10 h à12h, le mercredi de 10 h à 12h et de 14 hà 17 h, le jeudi de 10 h à 12h et le ven-dredi de 14 h à 17 h.

L’atelier de recherche d’emploi de Kercado, installé dans l’ancien logement d’instituteur de la Souris Ver-te, a été complètement réaménagé à cette occasion.

j La gestion du Chorus vient d’être confiée unenouvelle fois, sur décision du conseil municipal, le 7 no-vembre dernier, à la société Chorus S.A. dirigée par MichelOrliac. Le Parc des expositions, propriété de la ville de Vannes,est exploité par cette société privée depuis 1997 dans lecadre d’une délégation de service public. Deux entreprisesétaient en concurrence pour le renouvellement de cette dé-légation (Chorus S.A. et Vega). Le conseil municipal, surproposition de la commission chargée d’auditionner les can-didats, a choisi de reconduire la société Chorus S.A. dans sesfonctions, jugeant qu’elle était la seule à répondre complè-tement aux obligations du cahier des charges d’exploitationde l’équipement. La nouvelle délégation de service public

confiée à Chorus S.A. prendra effet à compter du 1er janvier2004 pour une durée de sept ans. Le contrat d’exploitationde promotion et d’animation du Parc des expositions prévoit« un engagement minimum de 80 jours par an d’ouvertureau public en moyenne sur les sept ans, pour au moins 30 ma-nifestations différentes ». Chorus S.A., qui versera à la ville« une redevance de 81000€ en moyenne par an » pour lamise à disposition des locaux, s’engage par ailleurs à « or-ganiser au moins 3 spectacles grand public par an » et à pro-poser « des tarifs préférentiels aux associations agréées parla ville, pour des manifestations non commerciales ». La vil-le de Vannes bénéficiera quant à elle « de la location gratuitedes halls pour 9 jours par an d’ouverture au public ».

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Salle de sports de la Rabine :ouverture programmée pour la rentrée 2004

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Le conseil municipal s’était engagé, finseptembre 2002, à remplacer l’anciennesalle de sports de La Rabine, devenue tropvétuste, par un nouvel équipement. Non pasen lieu et place des anciennes “salles Fe-rembal”, en raison d’un débouché jugétrop dangereux sur l’avenue de Lattre deTassigny, mais un peu plus haut, près duGreta du Golfe, rue Jean-Marie Allanic.Chose promise, chose due, les travaux de

construction de ce nouveau complexe spor-tif ont débuté en octobre dernier sur unterrain mis à disposition par le Départementdu Morbihan, dans le cadre d’un bail delongue durée. La future salle de sports deLa Rabine sera opérationnelle pour la ren-trée de septembre 2004. Elle servira prin-cipalement aux écoles du quartier ainsiqu’à certains clubs pratiquant la gymnas-tique rythmique, la gymnastique d’entre-

Le chantier de construction de la future salle de sports de la Rabine, visité par le maire et ses adjointsdébut novembre. Ce nouvel équipement sera opérationnel pour la rentrée de septembre.

tien, les sports de combat ou l’escalade. Cetéquipement dont la conception s’inspire dugymnase Brizeux couvrira une surface to-tale de 625m2. Il sera doté d’un plateausportif de 24x14 m avec parquet flottant,d’un pignon aménagé en mur d’escalade etde tous les équipements d’accompagne-ment (deux vestiaires-douches de 25 m2

chacun, sanitaires avec espaces pour per-sonnes handicapées, locaux de rangementdu matériel sportif…). L’ensemble des tra-vaux sera conduit selon les normes du la-bel HQE (haute qualité environnementale).De l’intégration du bâtiment dans le site auchoix des matériaux en passant par la ges-tion de l’énergie, tout a été pensé dans unsouci de respect de l’environnement. Pen-dant les travaux les déchets de chantierssont systématiquement triés pour qu’ilspuissent ensuite être revalorisés. Les eauxde pluies des gouttières seront récupéréespour alimenter les chasses d’eau. La salle,qui bénéficiera d’une isolation thermiqueet phonique renforcée sera équipée d’unchauffage à rayonnement à gaz. L’éclaira-ge (300 lux) dont l’intensité variera enfonction de la lumière naturelle, sera com-mandé par une cellule de présence. Le coûttotal de l’opération s’élève à 885000€. Dessubventions de la Région et du Départe-ment couvrent 30 % des dépenses horstaxes. Le solde (près de 625000€) est à lacharge de la ville de Vannes.

Un nouveau terrain de sportpour L’IEA du BondonLe 15 octobre dernier, l’IEA (Institut d’éducation adaptée) duBondon géré par l’association Renouveau (association loi 1901)inaugurait son nouveau terrain d’initiation au football. L’ancien ter-rain ne permettait plus aux 45 garçons et filles de 8 à 15 ans, pen-sionnaires de l’établissement, de pratiquer une activité sportive toutau long de l’année; la pluie le transformant en véritable pataugeoire.Aidé par la Caisse d’Épargne, qui a financé l’opération dans le cadrede ses projets d’économie locale et sociale, l’IEA du Bondon bé-néficie maintenant d’un terrain adapté à ses éléves et recouvert, ex-cusez du peu, de la même pelouse synthétique que celle des Bleusà Clairefontaine. Lors de l’inauguration, élus locaux, représentantsde l’Inspection académique, du service des sports de la ville, dela Caisse d’Épargne, professeurs de l’IEA et parents ont pu assis-ter à un match de foot entre deux équipes d’élèves de l’institut en-

cadré pour l’occasion par deux joueurs professionnels du FC Lo-rient : l’ancien international Patrice Loko et son coéquipierStéphane Le Garrec.

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Patrice Loko et Stéphane Le Garrec en compagnie des enfants de l’Institutd’éducation adaptée du Bondon

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Un nouveau directeurà la tête des Affaires culturelles de la ville

Jean-Louis Vinet est, depuis le 6 octobre dernier, lenouveau directeur des Affaires culturelles de la vil-le de Vannes. Il succède ainsi à Jean-Pierre Rouzéqui occupait ce poste depuis sa création en 1990 etqui n’a pas souhaité être reconduit dans ses fonctions.Recruté parmi plusieurs dizaines de candidats de tou-te la France, Jean-Louis Vinet a pour mission d’as-socier pleinement le développement culturel à ladynamique générale de la ville. Il sera, de par sesfonctions, l’interlocuteur privilégié de Pierre LeBodo, l’adjoint au maire chargé de la culture, ettravaillera dans un premier temps en binôme avec sonprédécesseur afin d’assurer un passage de relais endouceur. La direction des Affaires culturelles de laville de Vannes, qui emploient quelque 180 salariés,

est constituée de neuf départements répartis sur toute la ville : Palais des arts, Animationculturelle, Culture bretonne, Animation du patrimoine, Musées, Ateliers artistiques, stu-dios d’enregistrement, École Nationale de musique,Auditorium des Carmes, Médiathèqueset Archives municipales. Âgé 48 ans, père de deux enfants et installé à Vannes depuis unan, Jean-Louis Vinet, qui se définit comme un généraliste de la culture (au sens large duterme), possède une solide expérience professionnelle en la matière. Journaliste en char-ge de rubriques culturelles, auteur et producteur pour des émissions de radio (France cul-ture) et de télévision, consultant auprès de collectivités pour le montage de manifestationsou de festivals et responsable de la communication à l’institut National des sciences del’univers à Paris (émanation du CNRS), le nouveau directeur aura tout le loisir de mettreà profit son savoir faire. Ses nouvelles fonctions vont en effet l’amener à conduire plu-sieurs projets de grande envergurecomme la construction d’une nouvelle médiathèquesur le site de Nazareth, la création d’un pôle muséal (Château Gaillard, Cohue et Hôtelde Roscanvec), la rénovation de la grande salle de théâtre du Palais des arts ainsi que larénovation des lavoirs de la Garenne. C’est ce qui s’appelle avoir du pain sur la planche…

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Recensement de la population :changement de méthodeLe recensement général de la population, tel qu’il s’est pratiqué jusqu’en 1999, avécu. En application de la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proxi-mité, l’étude statistique sur l’évolution de la population française et sur son modevie se fera désormais chaque année et ce, dès 2004. Dans les villes de plus de 10000habitants, il n’y aura plus de recensement exhaustif. Cette opération se fera désormaispar sondage. La collecte annuelle des informations ne portera que sur 8 % du nombretotal de logements recensés en 1999 (2115 par an sur Vannes). Ces logements se-ront sélectionnés selon un échantillon d'adresses retenu par l'INSEE. Au bout decinq ans, l’ensemble du territoire aura été pris en compte sur la base d’un recen-sement de 40 % de la population. Le but de cette nouvelle méthode est de fournirplus régulièrement des données précises et fiables sur la population et les logements.Les premiers résultats seront disponibles fin 2008.

La période de collecte des informations auprès des habitants a été fixée, au ni-veau national, du 15 janvier au 21 février. Les ménages concernés recevrontla visite d'un agent recenseur dûment habilité par le Maire. Ce dernier seramuni d’une carte professionnelle prévue à cet effet. Merci de lui réserver lemeilleur accueil.

INFOS VILLE EXPRESS

j Les pontons du port de plaisance vontêtre progressivement remplacés à partirde 2004. Installés en 1976 lors de la créa-tion du bassin à flot, ils commencent à sefaire trop vieux et sont surtout mal adap-tés « à une gestion optimale du bassin ».L’opération, dont le coût global est esti-mé à 560000 € hors taxes, sera condui-te sur une période de cinq ans. Il faudrachanger au total plus de 800 mètres li-néaires de pontons. L’an prochain, 156mètres linéaires seront remplacés sur larive gauche du port en amont de la pas-serelle mobile.

j Au camping trois étoiles de Conleau,c’est le bâtiment d’accueil, construit en1965, qui a besoin d’une cure de rajeu-nissement. Cet équipement municipalcomprenant plusieurs salles (d’accueil,de bar, de jeux et d’activités) ainsi que dessanitaires et une réserve doit être entiè-rement rénové. Coût estimé des travaux :138000 € TTC.

Expositionsur le Plan locald’urbanismeà l’Hôtel de ville

Retirée quelque temps pour

laisser place à une exposition

publique (très fréquentée) sur

les projets de requalification

urbaine du site portuaire,

l’exposition consacrée aux enjeux

du futur Plan local d’urbanisme

(PLU) est à nouveau présentée à

l’Hôtel de ville. La ville de Vannes

tient à la disposition des visiteurs

un livre blanc de libre expression

sur le lieu d’exposition.

Cette exposition se tient au

rez-de-chaussée de l’Hôtel de

ville, place Maurice Marchais,

dans l’ancienne salle d’état

civil. Accès libre du lundi au

vendredi de 9 h à 17 h et le

samedi de 9 h à 12 h.9 h à 12 h.

environnement


Nos jardiniers ont du talent

Coup de chapeau à toute l’équipe des jar-diniers municipaux pour sa superbe pres-tation d’automne. Mariant le bon goût àl’art de la mise en scène, ils ont su re-prendre le flambeau du Festival de la pho-to de mer pour nous offrir, en octobre-no-vembre, une composition végétale de toutebeauté sur le thème du paysage maritime.Les parterres de la place Maurice Mar-chais et de l’avant-port ont eu droit pourl’occasion à un traitement d’une remar-quable originalité et d’une suprême élé-gance. Chrysanthèmes de différentes cou-leurs, sable blond et sable brun, tuilesd’ostréiculture, coquilles d’huîtres etvasques à demi renversées… Tout étaitmagistralement ordonné, avec une subti-

le touche de minimalisme, pour nous trans-porter d’un seul regard jusqu’aux rivagesdu Golfe façonnés par le souffle du ventet le mouvement de la mer. « On a surfésur la vague », souligne Charles Rosiau,le jardinier en chef de la ville, qui a ima-giné ce décor avec son collègue Patrick leToquin et quelques autres collaborateurs.« Nous avons pensé, avec l’accord de lamunicipalité, qu’une création sur le thè-me du rivage serait de bon augure justeaprès le Festival de la photo de mer. Dansnotre jargon, on appelle cela un décorévénementiel. L’idée était de susciter laprésence de la mer et des vagues qui sculp-tent le paysage ». Pour exprimer ceconcept, il fallait composer un décor re-

lativement dépouillé. C’est ce qu’ont par-faitement réussi les jardiniers de la ville enévitant le trop plein de couleurs et de ma-tière. « La beauté naît souvent de la sim-plicité, reconnaît Charles Rosiau. Ce quiprime dans un tel décor, ce n’est pas laquantité mais la qualité d’ensemble de lamise en scène ». Gageons que cette com-position artistique, qui fera date dans l’his-toire du fleurissement de Vannes, contri-buera à confirmer la place de choix duchef-lieu de département au Palmarès na-tional des villes et villages fleuris de Fran-ce. Rappelons-le à ce propos que Vannesfait partie des 161 villes de France label-lisées “4 fleurs” et des 63 villes titulairesdu Grand Prix national du fleurissement.

Coup de chapeau aux jardiniers municipaux pour la qualité de leur décoration florale d’automne, inspirée par le thème du paysage maritime.

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environnement


Martine Allain, maire-adjointe chargée de l’environnement

Déjections canines : s’il fautverbaliser, nous verbaliseronsDistribution gratuite de pinces ou desacs à crottes, campagne de presse etd’affichage, mobilisation des scolaires…Depuis le lancement d’une nouvelle opé-ration ville propre, en mai 2002, la vil-le multiplie les initiatives pour inciter lespropriétaires de chiens à faire preuve decivisme. Quel bilan tirez-vous de toutesces actions?

Martine Allain. La partie est loin d’êtregagnée mais les progrès sont indéniables.Pour le moment, les améliorations dansles comportements se ressentent surtoutdans les périodes qui suivent une cam-pagne de sensibilisation. Puis, l’attentionse relâche et les gens reprennent aussitôtde mauvaises habitudes. Quand je dis cela,je ne mets en cause qu’une petite minori-té car il faut reconnaître que la majorité desVannetais est très respectueuse de l’envi-ronnement et de la propreté urbaine. Maisil y a toujours des récalcitrants qui se mo-quent éperdument des règles élémentairesde l’hygiène publique et de la vie en so-ciété. Ce sont ces gens-là qui nous préoc-cupent, ceux qui laissent impunément leurschiens faire leurs besoins sur la voie pu-blique sans prendre la peine de ramasserleurs crottes, alors même que nous mettonsà la disposition de tous des distributeursgratuits de pinces ou de sacs à crottes et quenous avons multiplié les aménagementsdans les espaces verts pour la propreté ca-nine. Il y a même, à certains endroits, descorbeilles fermées, prévues tout spéciale-ment pour le dépôt des déjections canines.

On vous sent moins optimiste que vousne l’étiez hier face à ce problème?

Martine Allain. J’avoue que j’ai du malà comprendre pourquoi certaines personnesne font absolument aucun effort pour res-pecter le cadre de vie et respecter les autres.Et, croyez-moi, ce qui vaut pour les dé-jections canines, vaut aussi pour les sacsd’ordures ménagères et les déchets recy-clables que l’on dépose n’importe où, n’im-

porte comment et à n’importe quelle heu-re; les papiers que l’on jette sans la moindregêne sur le trottoir alors qu’il y a des cor-beilles un peu partout. Ce n’est pas normalcar c’est toute la collectivité qui doit sup-porter les conséquences du comportementirresponsable de certains.

Quelles conséquences?

Martine Allain. Les efforts supplémen-taires que nous devons fournir pour pré-server la propreté urbaine. Prenez, parexemple, le cas du centre ville. Savez-vousque notre service de nettoyage est obligé

Il y a un an et demi, Martine Allain nous confiait dans une in-terview accordée à Vannes Mag, qu’elle croyait dur comme feraux vertus de la communication pour venir à bout de l’épineuxproblème des déjections canines sur la voie publique.Aujourd’hui,l’adjointe au maire chargée de l’environnement s’avoue nette-ment moins optimiste. Et n’hésite plus à admettre que l’incivis-me des propriétaires de chiens irrespectueux de l’environnementdoit être sanctionné. « S’il faut verbaliser les contrevenants, nousles verbaliserons », affirme-t-elle sans ambages, non sans rap-peler qu’il n’est pas question pour autant de tirer un trait sur lapédagogie. Explications.

Martine Allain (au centre de l’image) estime aujourd’hui que si la courtoisie ne suffit plus, la ville ferapreuve de fermeté en verbalisant les propriétaires de chiens qui refusent de ramasser les déjections deleur animal. (Photo réalisée avec l’aimable participation de la SPA).

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d’y effectuer deux tournées quotidiennes.Et pourquoi à votre avis? Parce que celledu petit matin ne suffit plus. Il faut repas-ser un peu plus tard pour ramasser toutesles crottes de chiens qui se sont accumu-lées entre-temps sur la voie publique par lafaute de ces propriétaires je-m’en-foutistesqui ne prennent même pas la peine d’ac-compagner leur animal. Ils se contentent delui ouvrir la porte puis de le récupérerquand il a fait ses besoins. Au bout ducompte, ce sont tous les contribuables quidoivent supporter les dépenses supplé-mentaires qu’engendrent de tels agisse-ments. C’est inacceptable. Alors que faut-il faire? Mener campagne toute l’annéepour ne pas lâcher la pression, au risque delasser tout le monde en répétant sans ces-se le même message? Ou bien se dire qu’ilest temps de faire preuve de sévérité?

C’est-à-dire?

Martine Allain. C’est-à-dire que s’il fauten arriver à verbaliser, nous verbaliserons.Et nous ne ferons qu’appliquer en celanotre réglementation municipale qui pré-voit, en vertu des pouvoirs de police dumaire, que nous puissions sanctionner parune amende de 11€ l’absence manifestede respect de la propreté urbaine. Ce n’estni plus ni moins que l’application du prin-cipe pollueur-payeur car il n’y a aucune rai-son d’accepter qu’une minorité fasse payeraux autres le prix de son incivisme.

La verbalisationsonne-t-elle le glas de lapolitique de prévention?

Martine Allain. Absolument pas. Il n’estpas question de tirer un trait sur tout ce quenous avons entrepris jusqu’ici pour inciterles Vannetais à se comporter en citoyensresponsables. Comme je vous l’ai dit, lescampagnes que nous menons sur le thèmede la propreté urbaine sont suivies d’effets.Elles ont un impact réel auprès d’une gran-de partie de la population. Nous constatonscependant que la méthode douce ne suffitsans doute pas à convaincre tout le mon-de. C’est pourquoi, nous pensons aujour-d’hui qu’il ne faut peut-être pas tout misersur la communication. Il faut aussi savoirfaire preuve de fermeté face à des com-portements intolérables. Ceux qui se com-plaisent dans une attitude irrespectueuse del’environnement urbain savent donc cequ’ils encourent.

La distribution gratuite de pinces etautres sacs à crottes semble être devenue

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Collecte sélective en centre ville :probablement courant 2004Selon Martine Allain, la collecte sélective en centre ville devrait être mise en pla-ce dans le courant de l’année prochaine. Annoncée initialement pour la fin 2003,la troisième et ultime phase de mise en œuvre du dispositif de collecte des em-ballages et des papiers-journaux a pris du retard en raison du transfert de cettecompétence à la communauté d’agglomération. « Avant de poursuivre ce que nousavions envisagé, il fallait d’abord que les 24 communes de notre agglomérationmènent une réflexion d’ensemble sur la politique communautaire de collecte sé-lective, explique Martine Allain. On ne peut plus raisonner, ni œuvrer commeavant, chacun chez soi. Aujourd’hui, la collecte sélective doit être pensée etconduite à l’échelle de notre agglomération. C’est plus compliqué à mettre en œuvrequ’à l’échelle d’une commune parce qu’il faut veiller à l’harmonisation du dispo-sitif sur l’ensemble du territoire communautaire. Vannes a fait des propositionspour la mise en œuvre de la collecte sélective en centre ville. Nous avons bon es-poir qu’elles se concrétisent courant 2004. Mais ce n’est pas simple à mettre enplace car d’autres communes ont aussi des priorités. Par ailleurs, le cas du centreville de Vannes doit faire l’objet d’une attention toute particulière. Il faut être sûr,avant de donner le feu vert, que la méthode de collecte sera bien adaptée à la confi-guration et à la spécificité du site ». Affaire à suivre…

une pratique habituelle à Vannes. Laville a-t-elle l’intention de pérenniser ceservice?

Martine Allain. Nous ne sommes plus de-puis longtemps dans une phase expéri-mentale. C’est maintenant un service bienétabli qui sera effectivement pérennisé.Parce qu’il est un des prolongementsconcrets de nos actions de sensibilisationà la propreté urbaine et parce qu’il contri-

bue aussi à valoriser l’image de notre vil-le à l’extérieur. Nous recevons à ce titre denombreux témoignages de satisfaction dela part des touristes qui visitent notre vil-le. Ils nous félicitent pour nos distribu-teurs gratuits de pinces à crottes et nousfont souvent remarquer qu’ils aimeraientpouvoir disposer de services comparablesdans leur propre commune.

Propos recueillis par Marc Gallic

« Nous pensons aujourd’hui qu’il ne faut peut-être pas tout miser sur la communication. Il faut aussisavoir faire preuve de fermeté face à des comportements intolérables ».

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Propreté canine :toutes les solutions proposées par la ville

f Impasse de la porte Notre-Dame,f Angle des rues Noë et Léhélec,f Rue Joseph Le Brix,f Rue de la Fontaine,f Quartier Saint-Patern,f Jardin des Remparts (l’été),f Rives droite et gauche du port de plaisance,f Presqu’île de Conleau (entrée de la promenade),f Accueil de l’Hôtel de ville (pl. M. Marchais)

et du centre administratif (7, rue J. Le Brix),f Mairies annexes (Ménimur et Kercado).

. Canisites

Petit espace réservéavec panneau d’information,distributeur de sacsen plastique et corbeillede propreté urbaine.

f Jardin de la Garenne,f Entrée de l’étang au duc,f Promenade de La Rabine,f Parc des vallons de Kercado.

.Distributeurs gratuitsde Canipropres(sacs en platique)

f Accueil du centre administratif(7, rue Joseph Le Brix),

f Mairies annexes(Ménimur et Kercado).

f Dispositifs canins (voir ci-dessous). . Espachiens

Autres lieux d’aisance pour la gentecanine. Il s’agit d’espaces clôturésde 50 à 150 m2 à l’intérieur desquelsle chien peut gambader à loisirle temps de trouver le bon coin etle bon moment pour faire ses besoins.Ces espaces, ouverts aux maîtreset maîtresses, sont régulièrementnettoyés par les services municipaux.

f Jardin de la Garenne.f Étang au Duc.f Jardin de Trussac.f Jardin de Limur.f Parc de Kérizac.

. Distributeurs gratuits de pinces à crottes

. Dispositifs canins

Petit espace réservéavec panneau d’information,distributeur de sacsen plastique et corbeillede propreté urbaine.

f Jardin de la Garenne,f Entrée de l’étang au duc,f Promenade de La Rabine,f Parc des vallons de Kercado.

. Bacs à sable

f Rue du Rempart.f Place Saint-Pierre.f Rue Saint-Guenhaël.f Rue des Chanoines.f Rue des Vierges.f Rue Noë.f Rue Alexandre Le Pontois.f Place des Lices.f Place Brûlée.

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VANNES MAG – Revue municipale d’information – Novembre-décembre 2003 27Novembre-décembre 2003 – Revue municipale d’information – VANNES MAG26

Emballages, papiers, verre, piles

Déchets végétaux

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Verre

Emballages + verre

Papiers + verre

Verre, papiers et emballages

Emballages + papiers

Les écostations

Les colonnes de collecte sélective

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Allée du clos vertRésidence le jardin du PargoBoulevard du colonel RémyAvenue des ormesRond point avenue de la MarneAllée des peupliersAv. du gal Borgnis-DesbordesAvenue Jean-Marie BécelImpasse KerferImpasse du lt. Jean FrancoRésidence clair vallonRue Georges CadoudalRue du capitaine JudePlace de NazarethRue NominoeBoulevard de la paixRue du 116e R.I.Place Sainte-CatherineRue de la coutumeRue du 8 mai 1945Rue des RempartsPlace de la poissonnerieQuai Éric TabarlyRue de la salle d’asileRue DescartesRue Vincent RouilléPlace de MonsAllée de NormandieBd des îles (chambre des métiers)Rue de BernusRue Saint-LouisAllée George SandRue du lieutenant François FromentinRésidence Henri DunantRue Henri DunantRue Robert SchumannKercado - Cité bon accueilPlace de CuxhavenRésidence KerardenRue des VénètesRue des VénètesRue Guillaume le BartzKercado - Cité plein cielRue Menez De KerdelleauRue René Du Plessis De GrenedanKercado - Cité ArmoriquePlace Anatole FranceRue Philippe Le BonRue des castorsRue MontaigneBoulevard de la résistanceRésidence MontaigneRue Winston ChurchillRue Charles LindberghAvenue René de KervillerAllée Loïc CaradecRue Gilles GahinetRue Daniel GilardRue Henri De MonfreidRue Yves De KerguelenSquare de l’iroiseParking centre Commercial de CliscouëtRue La PérouseChemin des aubépinesRue Jean-François De SurvilleAllée du lavoirAvenue du maréchal JuinSquare du MorbihanAllée des frères Cadoret

Rue de KerbiquetteRue des frères LumièreRue Gustave CourbetRue Claude MonetAllée des rosesAllée des tulipesAllée des pâquerettesAllée des irisAllée des lilasAllée des pivoinesRue Eugène DelacroixRue Henri MatisseParking centre commercial de MénimurAllée des caméliasAllée des glaïeulsRue Auguste RenoirRue Paul SignacRue Eugène BoudinAllée des bégoniasAllée des géraniumsAvenue du 4 août 1944Rue des KorrigansRue Irène Joliot-CuriePoignantRue de PoignantRue du chapeau rougeAllée de KerpayenRue Dutenos Le VergerAvenue Édouard MichelinRue du général WeygandRue de KersecAvenue du général DelestraintRue MolièreRue Jean-Philippe RameauAvenue de TohannicRue Jacques BuchetRue Benjamin RoysardAllée de LimogesRue Jean JaurèsRue du commandant Le MintierRue du commerceRue Ferdinand Le DressayRue des hautes foliesRésidence du GolfeRue de Saint-TropezRue Francis DeckerRue du maréchal LeclercRue Ernest RenanRue du 505e R.C.C.Avenue de VerdunRue du 18 juin 1940Rue de BilaireRue de StrasbourgRue des deux frères JoubaudSquare de la BourdonnayeRue du 10e R.A.Allée du stadeRue François De ChateaubriandAllée du parc de KérizelRue de KérizelRue Georges ClémenceauRue Madame De SégurRue Georges CaldrayRue des goélandsRue Aristide BoucicautRue de LuscanenAvenue de KeranguenRue du VincinAvenue de la Marne

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Plan de situation des écostationset des colonnes de collecte sélective

environnement


Les déchetteries les plus proches de VannesGrâce à la collecte sélective, les emballages en plas-tique, les boîtes de conserve métalliques, les embal-lages en carton ainsi que les papiers, journaux, pros-pectus et magazines en tous genres, sont désormaisrécupérés à domicile pour être ensuite recyclés ou re-valorisés. Mais la collecte sélective ne peut à elle seu-le répondre à tous les besoins. Lorsque l’on doit pro-céder au nettoyage d’une cave ou d’un grenier, lorsquel’on souhaite se débarrasser d’un vieil appareil élec-troménager devenu inutile et encombrant ou lorsquel’on cherche à évacuer un tas de gravats ou de bran-chages, il faut nécessairement s’orienter vers une fi-lière de récupération plus complète. Les déchetteriesont été créées pour répondre justement à tous ces be-soins. Il y en a six actuellement sur le territoire de lacommunauté d’agglomération: à Arradon, Elven, l’Iled’Arz, Plœren, Saint-Avé et Theix. Voici la localisa-tion, les heures d’ouverture et le téléphone des dé-chetteries les plus proches de Vannes :

. Déchetterie de Bonnervo - Commune de Theix. � 02 97 43 00 74.Ouverture au public. Du lundi au vendredi de 9 h à 12h30 et de 13h30à 18h30. Samedi de 9 h à 18h30 sans interruption.Dimanche de 9 h à 12h30.Fermée le dimanche après-midi et les jours fériés.

. Déchetterie d’Arradon - Chemin de Talhouarch (Le Moustoir). � 02 97 44 77 31.Ouverture au public. Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h30 à 12 het de 14h30 à 18h30. Samedi de 9h30 à 18h30 sans interruption.Fermée le mardi, le dimanche et les jours fériés.

. Déchetterie de Ploeren - Route de Mériadec. � 02 97 40 07 49.Ouverture au public. Lundi, mercredi et samedi de 8 h à 12 het de 13h30 à 17h30.Fermée le mardi, le jeudi, le vendredi, le dimanche et les jours fériés.

. Déchetterie de Saint-Avé - Zone de Kermelin. � 02 97 44 67 32.Ouverture au public. Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 9h30 à 12 het de 14h30 à 18h30. Samedi de 9h30 à 18h30 sans interruption.Fermée le mardi, le dimanche et les jours fériés.

Que peut-on déposerdans une déchetterie ?

Voici ce que les particuliers peuvent y déposer.

. Les déchets encombrants non métalliques :mobilier, sommiers, matelas… ainsi que le tout-ve-nant (moquette, plastique…).. Les déchets métalliques : appareils électromé-nagers, vélos…. Les déchets inertes : gravats, décombres…. Les déchets dits banals : ferraille et métaux,bois, plastique, carton, papiers peints…. Les déchets verts de jardin : tailles de haies,branchages, résidus de pelouse, feuilles mortes…. Les déchets de bois : planches, meubles…. Le carton.. Le verre d’emballage (bouteilles, pots, fla-cons…).. Les bouteilles en plastique.. Les papiers, journaux, magazines.. Les vieux pneus.. Les huiles végétales alimentaires (20 l maxipar usager).. Les huiles mécaniques de vidanges (20 l maxipar usager).. Les piles (classiques et bouton), les batteriesusagées..Les déchets ménagers spéciaux (D.M.S.) : sol-vants, restes de peinture, vernis, colles, graissesmécaniques, acides ou bases, produits phytosani-taires, désherbants, bombes aérosols… Ces pro-duits, usés ou non, doivent être apportés en petitequantité dans des récipients adaptés, non fragiles etbien fermés, ou dans les emballages d’origine.

Les déchets interdits en déchetterie. Les ordures ménagères.. Les éléments entiers de voiture ou de camion.. Les cadavres d’animaux.. Les produits toxiques ou dangereux, corrosifs ou instables

(à l’exception des déchets ménagers spéciaux cités ci-contre).. Les produits explosifs, inflammables ou radioactifs.. Les déchets anatomiques ou infectieux, les déchets hospitaliers.

Les déchetteries sont gérées par la communauté d’agglomération du Pays de Vannes.Pour tous renseignements complémentaires, ne pas hésiter à contacter par téléphonela déchetterie de son choix aux jours et heures d’ouverture indiqués ci-dessus.

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environnement


Maison de la nature :le développement durable expliqué aux enfants

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La Maison de la nature accueillait, du 13 au17 octobre dernier, douze classes, de lamoyenne section au CM2, participant à la“Semaine de la science”. Cette animationpédagogique, organisée à l’initiative del’Inspection académique (circonscription deVannes 1), avait pour thème la sensibilisa-tion au développement durable et à la pré-servation des ressources naturelles.A cette occasion, la Maison de la nature,dont le programme d’animations pour l’an-née scolaire 2003-2004 est justement axésur le développement durable, s’est trans-formée en véritable théâtre d’expérimen-tations. Autour de petites expériences surl’eau (l’eau et le goût, la dissolution, la ca-pillarité, la perméabilité, la tension de l’eau,la poussée d’Archimède…), sur l’air (qu’estce que l’air, la dilatation et la compressionde l’air, la production d’un gaz, la com-bustion, la pollution de l’air…) et sur lanature (circuit pédagogique, chasse au tré-sor…), les enfants étaient mis en situationde recherche. Le but de toutes ces actionsétait de leur apprendre à faire preuve d’ob-servation et de curiosité scientifique. Cetévénement, comme les Journées du déve-loppement durable (nouvelle dénomina-tion du “Printemps de l’environnement”)qui aura lieu la première semaine de juin,

s’inscrit dans le cadre des nouvelles orien-tations de cet équipement municipal, dontles missons ont été redéfiniées depuis no-vembre 2002. Il s’adresse désormais enpriorité aux scolaires. Une permanencegrand public a toutefois été conservée, lemercredi, afin que tout un chacun puisse ve-nir consulter les ressources documentaires

traitant de la faune et de la flore, de l’envi-ronnement ou de la gestion des espacesnaturels.La Maison de la nature propose doréna-vant deux types d’animations aux écoliers.Les plus jeunes (de la maternelle au CE1)peuvent y suivre un cycle court de troisséances maximum par classe. Les thèmesabordés sont étudiés en concertation avecles enseignants. Ils vont des insectes aux oi-seaux migrateurs en passant par l’agricul-ture, le jardin potager, la mare ou bien en-core le littoral. Les classes de CE2, CM1 etCM2 se voient proposer un programmeplus long, de cinq séances, qui se déroulesoit à la Maison de la nature, soit sur le ter-rain (visite d’une ferme, observation d’unemare…). Les connaissances acquises lorsde ces séances d’animations sont appro-fondies à l’école par un travail complé-mentaire. Les classes participant à ces ani-mations vont être invitées à présenter leurstravaux pédagogiques lors des Journées dudéveloppement durable. Les enfants ferontainsi découvrir au public le fruit de leurs re-cherches sur l’eau, l’air, la nature, l’homme,l’énergie, les déchets ou encore la chasse.Sachez d’ores et déjà que la Maison de lanature profitera de ces Journées du déve-loppement durable pour présenter, parallè-lement aux travaux des enfants, une expo-sition sur le thème de l’énergie.

Nous rappelons à tous les jardiniersqu’une aire de dépôt exclusivement ré-servée aux déchets verts du jardin est àleur disposition en bordure de la ruedes Vénètes (face au bâtiment des Ar-chives départementales). Cette plate-forme gardiennée et gérée par la ville deVannes, permet à tout un chacun de sedébarrasser gratuitement des déchetsencombrants du jardinage (résidus depelouse, feuillages, tailles de haies…).Grâce à cette aire de dépôt et au senscivique de tous ceux qui la fréquentent,des tonnes de déchets verts sont col-lectées séparément puis revalorisés sousla forme d’un compost, utilisé, entre

autres, par les jardiniers municipaux.

Les heures d’ouverture au publicsont les suivantes. � 0297463591

. Lundi après-midi : de 13h30 à 19 h.

. mardi toute la journée : de 9 hà 19 h.. jeudi après-midi : de 13h30 à 19 h.. samedi toute la journée : de 9 hà 19 h.. dimanche matin et jours fériés* :de 9 h à 13 h.

Fermeture le 25 décembre, le 1er janvieret le 1er mai.

Déchets verts du jardin :une aire de dépôt, rue des Vénètes

La Maison de la nature accueillait, du 13 au 17 octobre dernier, douze classes, de la moyenne sectionau CM2, participant à la “Semaine de la science”.

environnement


La pinède de la pointe des Émigrésdoit être reboiséeLa ville de Vannes procède, depuis la mi-novembre, au reboisement de la pinèdedu site naturel de la pointe des Émigrés,propriété du Conservatoire du littoral. Letronçonnage d’une centaine de pins ma-ritimes dans ce secteur, en décembre 2000,n’a pas suffi à soigner le mal qui rongeinexorablement ces pauvres arbres. La pi-nède, située à l’entrée Est du site, près duchantier naval, souffre le martyre depuisbelle lurette pour deux raisons essentielles.Primo, les arbres ont été plantés trop ser-ré à l’origine, bien avant l’acquisition dusite par le Conservatoire du littoral. Ilsmanquent donc d’espace et de lumièrepour s’épanouir au grand jour. Secundo, lepassage des promeneurs, joggers et autresVTTistes (12000 par mois, dit-on) n’ar-range rien car il contribue à tasser et doncà éroder un sol déjà relativement pauvre.Résultat : les arbres, considérablement af-faiblis, deviennent les proies de parasitesgloutons, aux noms pourtant charmeurs(petits charançons des pins, hylésines dupin et de sténographes) qui s’attaquentavec une rage de carnassier aux canaux desève, les conduisant ainsi à une mort cer-taine. Gestionnaire du site, la ville s’est ad-joint le concours d’étudiants de la “Mai-

son familiale de la forêt et de l’environ-nement” d’Arradon pour mener à bien lereboisement de la pinède. Une centaine derésineux ont été tronçonnés puis brûlésafin d’éviter tout risque de propagationdes parasites. Ils seront remplacés, d’ici àla mi-décembre, par quatre cents plantsâgés de deux ans: des pins maritimes bien

sûr mais aussi des chênes verts et deschênes rouvres. La diversité des essencesreplantées permettra d’empêcher la terrede s’appauvrir et favorisera leur longévi-té. Il faudra malgré tout attendre quelquesdizaines d’années pour que ces jeunesarbres atteignent la même taille que leursprédécesseurs.

La ville de Vannes procède, depuis la mi-novembre, au reboisement de la pinède du site naturel de lapointe des Émigrés, victime d’une attaque parasitaire.

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D’HUMEUR NE ME DITES PAS QUE ÇA PORTE BONHEUR !

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ET Ah qu’il est bon de flâner dans la rue en toute insouciance,de se laisser séduire par le charme des vitrines, des vieillespierres ou des maisons à colombages. Plus rien, dès lors,ne compte que cette impression de plénitude, cettesérénité fugace mais tellement apaisante. On est heureuxde vivre, de savourer le temps qui passe. On voudrait quecet instant de bonheur simple et réconfortant dure uneéternité quand tout à coup une curieuse sensationd’inconfort vous ramène à la triste réalité des choses dela vie. Vous baissez la tête et soudainement votre tendrerêverie se transforme en cauchemar. « M…, j’ai marchédedans ! ». Et pas dans un petit “oubli” de rien du tout.Dans un truc pas possible, colossal et tout flasque,abandonné sur le trottoir par un cousin germain de la bêtedu Gévaudan. Quand une telle mésaventure vous arrive,il est rare qu’elle provoque une réaction du genre :« fichtre, c’est bien ma veine ! » ou « sacrebleu, cettechose immonde s’est collée à ma semelle ». Que non! Lacrotte de chien, ça vous met en colère. Ça vous transformeillico le plus courtois des promeneurs en vociférateur dejurons innommables, en Capitaine Haddock de

l’extermination canine. On en veut alors à tous les chiensde la terre et l’on oublie, dans sa rage d’en finir avecle plus fidèle compagnon de l’homme, que ce n’est pasl’infortuné quadrupède qu’il faut incriminer maisl’insupportable désinvolture de son maître. D’ailleurs,où est-il donc passé ce pollueur de l’asphalte sur quij’aimerais déverser mon courroux? Comme souvent,il s’est promptement éclipsé en tirant fortement surla laisse de son animal. Il a filé à l’anglaise en laissantimpunément à la portée des semelles vagabondes la plusrépugnante de toutes les offrandes. Il y a quelquesminutes je nageais dans le bonheur et me voici désormaisseul avec mon infortune. Le pied englué dans une mélassenauséabonde. Je me sens honteux, humilié, trahi par messemblables, victime d’une infamie sournoisement ourdiepar un quindam qui n’a pas pris la peine d’indiquer à sonchien le chemin du caniveau.J’ai marché dedans. J’en veux terriblement à mescongénères pour leur fourbe négligence. Alors, qu’onne vienne surtout pas me dire que ça porte bonheur,sinon, c’est sûr, je mords !

environnement


Résultats du Concours des maisons fleuries

Catégorie maison individuelle avec jardintrès visible de la rue et du domaine public

1er prix : Mme Marie-Claire Grunenwald, 6 rue de l’Ile Baliran.2e prix : Mme Agnès Guillevic, 2 rue Berthe Morisot. 3e prix :M. Fernand Poiraudau, 15 rue de l’Île Baliran. 4e prix : Mme Do-ris Rougnon, 16 rue Gabriel Faure. 5e prix : M. François Brous-souloux, 17 rue Blaise Pascal.

Catégorie décor floral individuel

. Sur façades et balcons1er prix : Mme Anne Le Guennec, Résidence Gwened 2 - 9 avenueChurchill (a obtenu le 1er prix ex aequo au concours départemen-tal). 2e prix : M. Vincent Gautier, 9 rue de la Boucherie. 3e prix :Mme Monique Donias, 1 rue Claude Monet. 4e prix: Mme Annie Da-libot, 5 allée des Pivoines. 5e prix : Mme Cécile Clément, 11 rue dela Boucherie.

. Espace jardiné devant la maison1er prix: M. Gérard Guillochet, 36 rue Georges Clémenceau (a ob-tenu le 2e prix ex aequo au concours départemental). 2e prix :

M. Robert Le Mentec, 10 rue Jules Verne. 3e prix : Mme SolangeLe Roux, 15 rue du 18 juin 1940. 4e prix : Mme Huguette Le Flo-ch, 142 avenue du Maréchal Juin. 5e prix : Mme Christiane Le Lu-herne, 35 rue des 4 Frères Créach.

Catégorie décor floral d’un ensemble d’immeublescollectifs

1er prix : Mme Alice Besnard, 6 rue Paul Gauguin 1er étage. 2e prix :Mme Véronique Briendo, 6 rue Paul Gauguin 4e étage. 3e prix :M. Yannick Conquer, Résidence Dorléans - 25 rue Saint Gildas.

Catégorie hôtels, restaurants, cafés, commerces

1er prix : Mme Viviane Blavette, 11 rue de la Fontaine. 2e prix :M. Le Gall, Hôtel Manche Océan - 33, rue du Lieutenant-Colo-nel Maury.

Catégorie jardins familiaux

Mme Régine Rutter-Hoguin, représentant les jardiniers du site deKercado, s’est vu remettre le 1er prix départemental des jardins fa-miliaux (Les jardins familiaux de Ménimur, en travaux, ne coucouraient pas cet-

te année).

Prix Coup de cœur façades et balcons individuelsd’immeublesMme Denise Met, 25 rue du Lieutenant Colonel Maury.

Les résultats du Concours 2003 des maisons fleuries ont été pro-clamés le 13 novembre dernier à l’Hôtel par le maire, FrançoisGoulard et l’adjointe au maire chargée de l’environnement,Martine Allain. Le concours réunissait cette année 86 partici-pants. Voici, par catégorie, la liste des heureux gagnants.

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Services


Accompagnement à la scolarité

Des bénévolesqui ont le sens du devoir

Depuis septembre, enfants et adolescents ont repris le cheminde l’école. A leur manière, les bénévoles du service d’accompa-gnement à la scolarité aussi. Ils sont une centaine à donner unpeu de leur temps pour accompagner des élèves du primaire etdu collège qui présentent des difficultés dans leur scolarité ouqui ne disposent pas, chez eux, des conditions requises pourtravailler comme il le faudrait. 100 adultes pour 200 enfants, laproportion semble plus que généreuse. Pas forcément, les bonnesvolontés sont toujours les bienvenues (1).

Service d’accompagnement à lascolarité. Par souci de simplifica-tion, on serait tenté de résumer etde s’en tenir à des expressions

mieux connues comme “soutien scolaire”ou “aide aux devoirs”. Mais ce raccourcine serait pas le bon. Car l’action qu’assu-rent les bénévoles auprès des enfants etdes adolescents va bien au-delà. « C’estplus qu’une nuance, insiste Hervé LeGuen, responsable du service. En aucuncas il ne s’agit uniquement d’assister lesenfants dans leurs devoirs du soir. Biensûr, le travail scolaire est au centre de ladémarche. Mais les bénévoles ne sautentpas sur les enfants dès qu’ils arrivent aucentre. Leur fonction est aussi d’être àleur écoute. Au fil des semaines, des rela-tions étroites se nouent entre eux. Ce quipermet aux bénévoles de facilement dé-celer si quelque chose va mal et en parler.L’échange prendra tout le temps qu’il fau-dra, peut-être même l’enfant repartira-t-ilsans avoir fait ses devoirs du soir, maisl’important n’est pas là. Ce qui compte,c’est qu’il ressortira du centre mieux qu’iln’y est entré, libéré de ce qui le travaillait.C’est aussi cela le rôle de l’accompagne-ment à la scolarité : permettre la meilleu-re transition possible entre la sortie del’école ou du collège et le retour au foyer ».

Les parents reçusindividuellement

Pour Lucien Jaffré, maire-adjoint char-gé de l’enseignement-jeunesse, ce service,mis sur pied par la municipalité depuis1988, ne peut que continuer à exister. Carle besoin est là, tout simplement. « Sonexistence ne peut être remise en cause, caril est un des pans indispensables de la po-litique sociale de la ville. Maintenant, iln’est pas question de se substituer aux en-seignants et encore moins aux parents.L’implication des parents est au centre denos préoccupations. Les bénévoles doi-vent faire en sorte qu’ils s’intéressent à

ce que font leurs enfants quand ils sontau centre ». Les neuf centres de la ville (2)accueillent les enfants du CP à la 3e, troisfois par semaine: les lundis, mardis et jeu-dis de 17 h à 18h30. Comme on l’a vu, letemps de présence n’est pas consacréqu’aux devoirs du soir, mais aussi àl’échange et à la discussion, notamment àtravers des activités ludiques. Certains peu-vent aussi faire de l’informatique. Mal-heureusement les places sont comptées.La plupart des centres sont complets, donc

obligés de faire une sélection et de mettreen place une liste d’attente. Les contrainteshoraires de certains parents sont prises encompte, mais ce critère ne peut être prio-ritaire. « Les parents sont reçus indivi-duellement dans chacun des centres, sou-ligne Lucien Jaffré. S’il s’avère qu’ils sontjuste à la recherche d’un lieu pour fairegarder leur enfant, on leur oppose un re-fus. La difficulté scolaire et l’incapacité desenfants, pour quelque raison que ce soit,à faire leurs devoirs à la maison, sont les

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Le service d’accompagnement à la scolarité manque de bénévoles pour encadrer les enfants. Les bonnesvolontés sont donc les bienvenues.

Marguerite Morgan : « nous sommes là pour aider les enfants dans leurs recherches, leur don-ner des conseils, mais pas pour faire le travail à leur place ».

services


premiers éléments que l’on prend en comp-te ». Le service d’accompagnement à lascolarité fonctionne bien, la centaine de bé-névoles, formée pour exercer leur mission,est là pour le prouver. Des bénévoles dontle profil est très varié: des étudiants aux re-traités, en passant par des personnes ac-tives. Le rapport d’un adulte pour deuxenfants n’est cependant pas suffisant, carcertains jours de la semaine ne sont pascouverts à 100 %. Les candidats peuventdonc toujours se faire connaître, sachantqu’ils peuvent proposer leur service “à lacarte”, à raison d’un, deux ou trois jours parsemaine.

(1) Pour tout renseignement, contacter le service de

l’enseignement au 0297016080

(2) Maisons de quartier de la Madeleine, de Conleau,

de Rohan, Foyer du technique (au Pargo), Centre so-

cioculturel Henri Matisse à Ménimur, Multisocial de

Kercado, square de la Bourdonnaye, École Armo-

rique et Centre du 2, rue du Plessis Grenedan à Ker-

cado.

Loïc Berthy

Marguerite Morgan,bénévole depuis cinq ans

Marguerite Morgan est bénévole à la Maison de la Madeleine depuis 1998. Cet-

te dynamique retraitée n’aura mis qu’un an, après la fin de sa vie active - elle était

secrétaire greffier au tribunal des affaires sociales -, avant de venir proposer ses

services. Une époque où l’accompagnement à la scolarité s’appelait encore “aide

aux devoirs”. « Mais les enfants avaient tendance à demander que l’on fasse nous-

mêmes leurs devoirs du soir, se rappelle-t-elle. Accompagnement est le mot jus-

te, car nous sommes là pour les aider dans leurs recherches, leur donner des conseils,

mais pas pour faire le travail à leur place ». Si cette bénévole donne de son temps

deux fois par semaine, c’est qu’elle pense que « c’est une façon intéressante d’oc-

cuper son temps libre. Et puis, on a le sentiment d’être utile ».

Marguerite Morgan habite à deux pas de la Maison de quartier la Madeleine. Elle

connaît donc bien les enfants qui fréquentent le centre. Des enfants qu’elle aide

indifféremment du reste, comme le veut la règle de fonctionnement de l’ac-

compagnement à la scolarité. « Nous n’avons pas d’élève attitré. On répond à la

demande ». Ce qui ne la dérange pas au demeurant car, dit-elle, « j’aime bien le

contact avec les enfants. J’ai l’impression que c’est le meilleur moyen de rester

jeune ». Elle les appelle par leur prénom et ils font de même avec elle. Ce qui n’em-

pêche pas Marguerite d’avoir un minimum d’exigence vis-à-vis de leur travail.

« Beaucoup des élèves que l’on reçoit ont des difficultés dans leur scolarité. Mais

qu’aurait-on à faire s’il n’y avait que des élèves modèles? Certains sont plus ré-

ceptifs que d’autres, mais dans l’ensemble, cela se passe bien. De toute façon,

on n’aurait pas autant d’enfants s’ils perdaient leur temps ici ».

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Une charte nationale

Le service d’accompagnement à lascolarité applique une charte natio-nale, adoptée par le Morbihan. Lacharte considère « le droit à l’éduca-tion comme un droit fondamental dela société ». Dans ce cadre, l’accom-pagnement à la scolarité joue un rôlede complément et de partenaire del’école « pour autant qu’il se déve-loppe dans le respect des compé-tences et des responsabilités de cha-cun et des besoins de chaque enfant,sans se substituer aux obligations del’État en matière scolaire ». Les ob-jectifs visés sont notamment d’aiderles jeunes à acquérir des méthodes detravail, d’élargir leurs centres d’inté-rêt, de renforcer leur autonomie etleur capacité à vivre en collectivité,d’accompagner les parents dans lesuivi de la scolarité de leur enfant. Lacharte insiste par ailleurs sur le faitque l’accompagnement à la scolarité« n’est ni du rattrapage scolaire, ni dusoutien scolaire », le soutien scolaireétant uniquement « dispensé dans lecadre de l’école et durant le tempsscolaire ».

teur de nombreux spectacle à l’étranger(Argentine, Vietnam, Madagascar…),Vincent Colin est celui que l’État a dé-signé en 1998 pour créer le Centre dra-matique national de la Réunion, qu’il adirigé pendant quatre années.

Le passage de l’Océan indien au Gol-fe du Morbihan pourrait sembler abrupt.Il n’est que le résultat d’une démarchedélibérée. Vincent Colin a en effet desattaches dans le pays de Vannes. « Mafamille habite à Vannes et à Sarzeau.C’est une région que j’ai toujours beau-coup aimée et où je désirais venir tra-vailler ». Et puis il ne cache pas que sonrôle d’artiste-associé à la scène cultu-relle vannetaise signifie pour lui un re-tour aux sources attendu. Au travail deterrain. A la mise en scène. « J’avais en-vie de retrouver le public et de renouerdes liens de proximité avec lui. Quand onavance en âge, on se dit qu’il n’y a plusde temps à perdre ». Notons tout demême que c’est un tout jeune et fringantquinquagénaire qui tient ces propos.

Son retour à la scène, Vincent Colinle fera en février, avec trois représen-tations d’une adaptation de l’œuvre de

Tocqueville, “De la démocratie en Amérique”(1). Une création qu’il inaugurera au Palaisdes arts, avant de la faire tourner dans le res-te de la France. « Cette idée m’est venue àLa Réunion. Les nuits y sont longues et j’y aipassé beaucoup de temps à lire le soir. J’airedécouvert le texte de Tocqueville. Il estd’une très grande modernité, dans ce sensqu’il pose des questions fondamentales sur

L e contrat de résidence avec lacompagnie de danse l’Em-preinte arrive à son terme enfin d’année et ne sera pas re-

nouvelé. La ville de Vannes, qui a déci-dé de s’engager dans une nouvelle aven-ture artistique, tourne donc la pageaprès six années d’étroite collabora-tion entre le Palais des Arts et les deuxchorégraphes Gilles Schamber et Chris-tine Rougier. « Ces six années, souligneMichel Montech, directeur du Palaisdes Arts, ont permis au public d’êtrepleinement associé à un parcours et unedémarche artistique jalonnés de nom-breuses créations et d’actions de sen-sibilisation. Cette collaboration fruc-tueuse entre notre établissement et lacompagnie L’Empreinte a vraimentcontribué, à mon sens, au développe-ment et à la reconnaissance de la dan-se contemporaine comme forme ma-jeure des arts de la scène ». Poursuccéder à l’Empreinte, la ville deVannes se tourne désormais vers lethéâtre en s’associant avec un metteuren scène de talent et d’expérience quine passe pas pour être un inconnu, loins’en faut, auprès des fidèles du Palaisdes Arts.

« Envie de renouerdes liens de proximité

avec le public »

Le public du Théâtre de la ville re-connaîtra très certainement en VincentCollin le metteur en scène de “Pierre etJean” (une adaptation de Guy de Maupas-sant) et des “Mariés de la Tour Eiffel” (deJean Cocteau). Ces deux pièces présen-tées à Vannes en 1995 et 2002 ont permisaux Vannetais d’apprécier le style d’un hom-me qui, depuis ses débuts, aime mélanger lesgenres. L’intéressé parle de sa démarche ar-tistique comme « faisant une large place à la

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Palais des Arts : après la danse, le théâtre

Vincent Colinentre en résidence

Début 2004, Vincent Colin posera sa valise, boîte à idées et réser-voir d’inventions, au Palais des Arts. Ce metteur en scène de théâtre,patron de la compagnie qui porte son nom, s’ancre à Vannes pourtrois ans de résidence. Durée pendant laquelle il sera le partenai-re attitré de la scène artistique et culturelle vannetaise. Un enga-gement qui se concrétisera par la création de trois pièces et l’ani-mation d’ateliers ouverts au public. Mais pas n’importe lequel…

Le metteur en scène de théâtre, Vincent Colin, s’installe pourtrois ans en résidence à Vannes où il travaillera en étroite col-laboration avec le Palais des Arts.

musique, mais également au geste, à l’ima-ge et à la parole ». Une démarche qu’il décrit,aussi, comme étant résolument « ouvertesur le monde qui nous entoure ». Le mondele plus proche, ainsi que nous allons le voir,mais aussi le plus lointain comme en témoi-gnent ses nombreuses coopérations avecles artistes du grand Sud. Créateur du fes-tival pluridisciplinaire “Fenêtres au sud”, au-

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« Les Mariés de la Tour Eiffel», de Jean Cocteau, mis en scène par Vincent Colin : l’un des temps fortsde la saison théâtrale du Palais des Arts l’an dernier.

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notre système politique actuel, sur la démo-cratie, qui est le régime commun aux pays oc-cidentaux, mais aussi sur ses dérives ».

« Des ateliers poivre et sel »

Cette pièce sera la première concrétisa-tion de sa nouvelle résidence dans le chef-lieu du Morbihan. Vincent Colin dit ne pasimaginer le partenariat qui s’annonce autre-ment que sur le mode de l’ouverture. « Ce

n’est certainement pas un repli. Il s’agira plusd’un échange entre ma compagnie et le Pa-lais des Arts, qui a des acquis, une expé-rience. En fait, pour moi, la notion de rési-dence doit se comprendre sous le doubleaspect de l’enracinement et de l’ouverture. Larésidence permet d’accoucher d’une création,qui doit pouvoir ensuite rayonner au-delà dulieu qui l’a vu naître ». On connaît déjà lenom de la deuxième pièce que mettra enscène Vincent Colin en 2005. “Les ailes dutemps” parlera des vieux. Pas des personnes

âgées, mais bien des vieux. Vincent Colintient à ce mot, qui pour d’obscures raisons,une pudeur mal placée sans doute, est au-jourd’hui connoté. « L’idée m’en est venue demes nombreux voyages à l’étranger. Ils m’ontamené à prendre conscience de la différen-ce de perception des vieux selon les socié-tés. Ici, on a tendance à les mettre à l’écart,à ne pas considérer justement ce qu’ils peu-vent nous apporter. Alors que dans d’autressociétés, les vieux ont une importance énor-me. Ils représentent la sagesse et le savoir.Je ne sais pas encore tout à fait de quoi serafaite cette pièce. Son contenu dépendra dutravail que nous ferons cette année dans lesateliers. Ce que je souhaite en revanche,c’est susciter le débat sur cette question ». Lesateliers qu’évoque Vincent Colin, sont « lesateliers poivre et sel », qu’il a déjà expéri-menté à Sarzeau et qui viennent de débuterà Vannes (du 18 novembre au 9 décembre).Ils s’adressent aux plus âgés d’entre nous -« aux personnes de 70 à 90 ans » - amateursforcément, qui ont envie de venir s’exprimersur scène (2). « Je me moque de la notion detalent. Ce qui prime c’est le désir, l’enviefondamentale qu’auront ces gens de s’em-barquer dans une aventure théâtrale ». Uneaventure qui se soldera par une création en2005 donc, où ces amateurs joueront surscène avec des professionnels. Quant à lacréation de 2006, trop tôt encore pour direce que nous réserve l’homme de théâtre.

Loïc Berthy

Une vie de théâtreNé au Havre en 1947, Vincent Colin embrasse vraiment lacarrière théâtrale en 1976. Pendant onze ans, il fonctionneen duo avec le compositeur Georges Aperghis au sein del’Atelier théâtre et musique qu’ils ont fondé ensemble àBagnolet. Une expérience fondatrice dans le désir dumetteur en scène de voir émerger un théâtre ouvert auxautres formes d’expression. Puis il fonde une premièrecompagnie qui joue aussi bien des classiques que desauteurs contemporains. Il réalisera une série d’émissionspour l’Atelier de réalisation radiophonique de FranceCulture, avant de pendre la direction de la Scène nationalede Cergy-Pontoise. C’est pendant cette période, de 1990à 1998, qu’il créera le festival pluridisciplinaire « Fenêtreau Sud » qui déclinera cinq thématiques pour autant dedestinations (Vietnam, Maghreb, Israël-Palestine, Haïti-Saint-Domingue, Océan Indien). En 1998, le ministère de laCulture lui confie la mission de créer et de diriger le Centredramatique national de l’Océan indien. 2002 : retour à laMétropole et au travail de terrain, la mise en scène. 2003 :il crée sa compagnie indépendante, subventionnée par leministère de la Culture pour son travail de création.

Trois ans de résidence à VannesVincent Colin et sa compagnie théâtrale seront associés pour troisans, à compter du 1er janvier 2004, à « la démarche artistique et cultu-relle » du Palais des Arts. Cette décision, votée à l’unanimité en conseilmunicipal, le 3 octobre dernier, met fin au partenariat qui unissait de-puis 1998 la ville de Vannes à la compagnie de danse contemporaineL’Empreinte, animée par Gilles Schamber et Christine Rougier. Aprèssix années de collaboration « qui ont permis à la fois un développementdu travail de ces deux chorégraphes et un développement de la prise encompte par le public de l’évolution de cette discipline artistique », la vil-le souhaite maintenant se tourner vers le théâtre en s’associant à « unartiste ayant des attaches tant à Vannes que dans le Morbihan ». La Com-pagnie Vincent Colin disposera pour ses besoins artistiques « de locauxde travail et de répétition ». Elle pourra notamment accéder au théâtremunicipal pour la préparation de ses créations théâtrales. Elle serasoutenue financièrement par la ville de Vannes (subvention annuelle de25000 €) et devrait également bénéficier des concours financiers deL’État, de la Région et du Département. A charge pour Vincent Colinde mettre en place « des activités de création, de diffusion et d’anima-tion qui se dérouleront sur la ville et plus particulièrement dans le cadrede la saison du Palais des Arts ».

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La saison du Palais des Arts

théâtre Palais des Arts 2003-2004

danse Palais des Arts 2003-2004

AmadeusOrchestre de Bretagne. Program-me : Mozart - Ouverture de DonGiovanni et Concertos pour pianon° 17 et n° 20. Piano et directiond’orchestre : Piotr Anderszewski.Considéré comme l’un des pianistesles plus brillants de sa génération,Piotr Anderszewski dirigera au clavier l’Orchestre de Bretagnepour ce concert entièrement consacré à Mozart. Une gran-de soirée musicale en perspective.Jeudi 4 décembre, 20h 30. Tarif B. En billetterie actuel-lement.

musiques du monde Palais des Arts 2003-2004

classique/lyrique Palais des Arts 2003-2004

Tango viennois

D’après: Peter Turrini. Mise en scène:Bernard Lotti - Théâtre de L’Instant.Avec : Elisabeth Paugam, BernardLotti, Muriel Riou et cinq vendeuses.L’histoire d’une rencontre et d’un amourentre deux êtres écorchés par la vie, letemps et les désillusions. La pièce se si-tue dans le décor d’un grand magasin.La nuit est tombée, les clients sont par-tis, les employés aussi. Le magasin estvide, déserté, silencieux en cette nuit de

Noël que chacun est parti fêter en famille ou entre amis; lais-sant les deux derniers occupants, Joseph, le gardien denuit et Marie, la femme de ménage, à leur solitude réci-proque. S’offrant mutuellement le récit de leur vie et de leursespoirs déçus, ils finiront par s’éprendre l’un de l’autre ense laissant porter par la magie séductrice du tango.Jeudi 11 et vendredi 12 décembre, 20h 30. Tarif B.En billetterie à partir du 20 novembre.

Loulou Djine

Dragan Urlic : violon et chant, Philippe Watremez : gui-tare solo et chant, Branislav Zdravkovic : guitare ryth-mique et chant, Raoul Cepelnik : contrebasse, LaurentGhenin : percussions.Natif de Sarajevo, Dragan Urlic, musicien de formation

Zapping

Spectacle pour onze interprètes. Mise en scène, textes et chorégraphie:Bruno Agati assisté par Emmanuelle Lagourrès et Patricia Delon.Zapping est une revue musicale déjantée, un clin d’œil amusé sur les per-sonnages légendaires qui ont marqué le monde du music-hall. Sur scène,Joséphine Baker et ses bananes interrompent un ballet contemporain pourlaisser la place au Truc en plumes de Zizi Jeanmaire. Quelques girls ou-vrent ensuite le bal d’un concours de danse de salon où Madonna, Lisa Mi-nelli et Michaël Jackson donnent leur show sous la haute surveillance duRoi Louis XIV… Dans une ambiance proche de Mel Brooks et sur un ryth-me endiablé, Zapping est un voyage à travers le chant, la comédie, la dan-se d’hier et d’aujourd’hui.Mardi 20 janvier, 20h30. Tarif A. En billetterie à partir du 29 décembre.

Stacey Kent

Stacey Kent : Chant, Colin Oxley : guitare,Dave Chamberlain : basse, David Newton :piano, Jim Tomlinson : saxophone.New-yorkaise de naissance, londonienned’adoption, Stacey Kent fait partie des va-leurs montantes du jazz vocal internatio-nal. Moins connue que Diana Krall, DianneReeves ou Norah Jones (la nouvelle musedu label Bleu Note), cette jeune chanteuseque Clint Eastwood, en fin connaisseur, admireénormément paraît-il, ne devrait pas tarder àse hisser à son tour aux premières loges desjazz singers. Accompagnée au saxophone parson mari, Jim Tomlinson, et par une rythmiqued’excellente facture, la jeune femme, in-fluencée par Nat King Cole et Frank Sinatra, re-visite avec bonheur les standards de Gershwin, Richard Rodgers, Cole Por-ter, Ellington et autres monstres sacrés du répertoire.Vendredi 23 janvier, 20h30. Tarif A. Billetterie à partir du 2 janvier.

classique et ami du cinéaste bosniaque Emir Kusturica, fait partie des nom-breux exilés originaires de l’ex-Yougoslavie qui ont fui leur pays en guerrepour rejoindre la France. Installé à Paris, il crée un groupe de musiqueconstitué essentiellement de musiciens d’origine slave. La formation, bap-tisée Loulou Djine, gagnera très vite l’estime du public qui apprécie lechant nostalgique de Dragan Urlic et les envolées fiévreuses d’une musiqued’inspiration slave teintée de jazz et traversée d’accents orientaux.Loulou Djine donnera une master class aux Ateliers artistiques de la ville deVannes, le samedi 17 janvier. Renseignements au 0297408401.Vendredi 16 janvier, 20h30. Tarif B. En billetterie à partir du 23 dé-cembre.

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La Cohue vous propose d’assister aux visitescommentées de l’exposition.

. Tout public, les mardis et vendredis à 15 h,du 23 décembre au 2 janvier.. “Les visiteurs de Noël” (visites pourles enfants de 6 à 12 ans), les mercre-dis 24 et 31 décembre à 15 h.. Visites commentées pour adulteset groupes scolaires, sur réservationà l’Animation du patrimoine.� 0297016400.

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A l’affiche des musées

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Cette exposition, entièrement consacrée à la langue bretonne, estle fruit d’un long travail de recherche et d’engagement conduitpar une équipe de passionnés réunis au sein de l’associationBuhez, qui rassemble depuis 1978 une vingtaine de conservateursdes musées et écomusées de Bretagne. Parlons du breton ! estune exposition itinérante dont l’idée originale revient à Fanch Brou-dic, journaliste et chercheur bien connu des fidèles téléspecta-teurs du journal régional sur France 3. Elle fut préparée dans lecadre de « 2001 - Année européenne des langues » et présentéela première fois en décembre 2001 au Musée de Bretagne àRennes. Depuis, elle poursuit son périple d’un département àl’autre pour que la Bretagne toute entière prenne conscience del’importance que revêt la sauvegarde de sa langue, de sa cultu-re, de son patrimoine, en un mot de ses racines.L’exposition retrace toute l’histoire de la langue bretonne à tra-vers plusieurs espaces successifs. Le premier, véritable panora-ma des différentes formes d’expression en breton à travers les

siècles, présente des manuscrits rares, des objets parfois insolites, des pho-tographies et des gravures, des ouvrages anciens et contemporains, des do-cuments sonores et audiovisuels… Tout un pan d’histoire qui met en lumiè-re la vitalité actuelle du breton. Le deuxième espace permet, quant à lui,d’aborder de façon ludique et humoristique les traits majeurs de cette langueaux origines celtiques. Une occasion rêvée d’enrichir son vocabulaire, des’exercer à la prononciation, de découvrir ses caractéristiques grammati-cales et syntaxiques avant d’admirer les plus anciens manuscrits en breton.Langue d’expression au quotidien, langue de chanteur et d’écrivains, langueprésente dans les médias, le breton est encore bien vivant malgré ses mutationset la diminution du nombre de ses locuteurs, spécialement depuis la fin de laseconde guerre mondiale. La question de l’avenir du breton est ainsi abordéedans un troisième espace où sont présentés les points de vue de spécialistesqui animeront des débats ouverts au public.. Exposition du 6 décembre au 29 février.

VISITES COMMENTÉES

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Un catalogue et un CD pour prolonger l’exposition

Exposition réalisée par l’association Buhez

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Élément clé du projet “Parlons breton”, le catalogue réunit en 192pages, plus de 290 illustrations, 26 cartes ainsi que les contribu-tions de 21 auteurs sur la langue bretonne. Enfin, autre élémentclé de ce projet, un cd d’une durée de 46 minutes propose une his-toire sonore de la langue bretonne à travers des contes, deschants, des onomatopées, des discours… tous les aspects d’unelangue.Le catalogue, éditions Ouest-France, prix : 23 €. Le CD est offertà tout acheteur du catalogue.

La Cohue - Musée des Beaux-artsplace Saint-Pierre. � 02 97 01 63 00.

Ouverture au public :tous les jours (sauf fériés) de 13h30 à 18 h.

Entrée : 4 €, 2,50 € (réduit), gratuit (moins de 12 ans).

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Que de monde pour cette cuvée 2003 du Trem-plin de musiques actuelles. De mémoire despectateur (et d’organisateur), on n’avait rare-ment vu ça : plus de 400 personnes, jeunes etmoins jeunes à la finale du Tremplin le 3 octobredernier et presque trois fois plus le lendemainpour le concert de La Tordue. Il faut dire queles conditions pour ces deux soirées étaientidéales : une acoustique particulièrement soi-gnée, des jeux de lumières imprégnant la scè-ne d’une atmosphère chaleureuse et, pour cou-ronner le tout, cinq finalistes de genres différentset de qualité quasi professionnelle. On retiendrade cette finale, très relevée, la fougue du pop-rock de ZO, la véhémence et les riffs rageursde BSK (fusion groove metal), les balades pop-rock teintées de celtisme de Jimmy-Pierre etla finesse d’esprit d’Au fond à gauche (se-

cond prix de ce Tremplin). Mais c’est le métis-sage reggae-jazz-blues de Rebel-lion qui s’estimposé aux yeux du jury en décrochant le pre-mier prix du Tremplin 2003. Galvanisé par cetitre conquis de haute lutte, Rebel-Lion s’estlittéralement surpassé le lendemain en offrantau public une première partie de soirée parti-culièrement détonante avant de céder sa place(à contrecœur) au rock électro de Hijo Data.Mais le meilleur restait à venir avec La Tordue,invité vedette de la Nuit Mozaïc. Les Rennaisd’adoption, devenus l’une des valeurs sûres durock français, n’ont pas failli à leur réputation enenchaînant des textes, subtilement troussés,servis par une musique ouverte aux influencesles plus variées. Un grand moment d’émotion queles spectateurs, toutes générations confon-dues, ont savouré jusqu’à la dernière note.

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Les Groupes

1 - ZO2 - Jimmy-Pierre3 & 4 - Au fond à gauche5 - Rebel-Lion

6 - BSK7 - La Tordue8 - Hijo Data

Photos : G. Le Falher

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Exposition : Livres rares et reliures pré-cieuses de la Société Polymathique

Du 9 décembre au 10 janvier à la Médiathèque du Palais des arts

La bibliothèque de la SociétéPolymathique du Morbihan estla plus ancienne bibliothèqueprivée de Vannes. Elle a étéfondée peu après la créationde la société savante en 1826.Comme bien d’autres biblio-thèques privées, elle n’est fré-quentée le plus souvent quepar des spécialistes et n’estdonc guère connue du grandpublic. Consciente de la valeur de son patrimoine, la Polymathique aimerait quetout un chacun puisse apprécier les richesses de ses collections. Elle a décidé pourcela d’organiser chaque année une exposition de ses fonds anciens intitulée “Lelivre en détail”. « Cet événement, explique Erwann Le Franc, conservateur de labibliothèque, a pour ambition de valoriser le patrimoine écrit en même temps queles collections et le lieu qui les abrite ». La première édition de cette expositionse tiendra à la Médiathèque municipale du Palais des Arts. Elle présentera au grandpublic « une sélection de livres rares et de reliures précieuses de notre fonds pa-trimonial. Ces œuvres remarquables, poursuit le conservateur, ne sont encore ja-mais sorties de nos réserves. Ce sont des pièces uniques, fruit d’une tradition ar-tisanale en voie de disparition ».. Du 9 décembre au 10 janvier à la Médiathèque du Palais des Arts.Entrée gratuite.

La chanteuse capver-dienne Mayra, que le pu-blic du festival de jazz apu découvrir cet été auJardin de Limur, revientà Vannes mercredi 3 dé-cembre pour un concertorganisé au Palais desArts par les Ateliers ar-tistiques de la ville deVannes. La chanteuse etses musiciens interpréte-

ront à cette occasion un nouveau répertoire porté par les rythmes languissantsde la bossa-nova.Concert de Mayra, mercredi 3 décembre au Palais des arts. Entrée :15 € (plein tarif), 10 € (élèves des Ateliers artistiques, demandeursd’emploi, moins de 18 ans), 2 € (moins de 12 ans).Ce concert exceptionnel sera précédé le samedi 29 novembre d’un stage de bos-sa-nova ouvert aux guitaristes, bassistes, pianistes, batteurs et percussionnistes.Le stage se déroulera toute la journée aux Ateliers artistiques de Ménimur, rueÉmile Jourdan (ancienne école Lamartine). Inscription : 15 € la journée ou 20 €

(avec le ticket d’entrée au concert du 3 décembre).Contact : Ateliers artistiques de Trussac. � 0297408401.

Saison de l’Auditoriumdes CarmesVoici les prochaines rencontres musicalesprévues dans le cadre des concerts de l’au-ditorium des Carmes.

Ensemble Instrumental du MorbihanMusique Française impressionniste, Debussy, Ravel,Fauré, Roussel…Vendredi 28 novembre à 20 h. Catégorie A*.Maîtrise de l’ENMDirection : Christophe Le Marec.Mardi 2 décembre à 20 h. Catégorie C*.Ensembles de l’ENMSamedi 6 décembre de 14h30 à 16h30. Catégorie D*.Soirée Russe« Pierre et le loup » de Prokoviev par l’Ensemble Or-chestral de Vannes. Direction : Reynald Parrot.1re partie : « autour de la chanson Russe », Agnès Bros-set, Mezzo, Frédérique Lory, piano.Vendredi 12 décembre et samedi 13 décembre à 20 h.Catégorie A*.Jazz en chanson avec Jazz Spir’inThierry Guilbaud, saxophone et chant.Jeudi 18 décembre à 20 h. Catégorie B*.Maîtrise de l’ENM et Maîtrise du Centre demusique sacrée de Ste Anne d’AurayDimanche 11 janvier à 18 h. Catégorie C*.Ensemble de jazz de l’ENMDirection musicale : Thierry GuilbaudVendredi 16 janvier à 20 h. Catégorie C*. « Passion Musique »Récital de Jean-Gabriel Ferlan. Œuvres de J.-S. Bach,Liszt, Balakirev, Scriabine.Vendredi 23 janvier à 20 h. Catégorie B*.

* Catégorie A : artistes, orchestres ou ensembles instru-mentaux de notoriété Nationale ou Internationale. Tarifs : 20 €

(tarif plein), 15 € étudiants** (moins de 25 ans), 8 € élèves del’ENM**.* Catégorie B : “artistes-enseignants” de l’ENM, artistes etensembles de musique de chambre de renom, artistes et ins-trumentistes de renom du Morbihan, de la Région ou invités. Ta-rifs : 15 € (tarif plein), 10 € étudiants** (moins de 25 ans), 8 €

élèves de l’ENM**.* Catégorie C : concerts à dominante thématique des for-mations de l’ENM. Tarif unique : 2 €, gratuit pour les élèves del’ENM**.* Catégorie D : professeurs, ensembles et orchestres del’ENM. Entrée gratuite.

** Présentation obligatoire d’un justificatif les soirs des concerts.

Renseignements au 02 97 01 67 00.

Mayra en concertle 3 décembre au Palais des arts

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50 voix unies par le chant

La création du chœur d’hommes du pays de Vannes, qui remon-te à 1996, fut tout sauf une évidence. Les réticences des uns, lesretenues des autres, la chef de chœur Margolzata Pleyber les aécoutées. Mais s’est bien gardée de les entendre. A raison sil’on en juge l’éclatante santé dont fait preuve la formation au-jourd’hui. La cinquantaine d’hommes qui la composent a ren-contré un public et pousse un peu plus loin les frontières de sonauditoire. Jusqu’à Cracovie, terre de chant s’il en est…

Margolzata Pleyber, dont nousavions tiré le portrait en juindernier, est, rappelons-le, unedes pièces maîtresses du chant

à Vannes. Arrivée en 1990, elle a rapidementimprimé sa marque dans le milieu de lamusique classique. Le Chœur d’hommes dupays de Vannes est une de ses empreintesqui restent. L’idée même d’une choralecomposée uniquement d’hommes ne futpourtant pas accueillie comme allant desoi. « La plupart des gens se sont dit quec’était impossible, se rappelle Michel Mack,qui préside aujourd’hui la formation. Toutsimplement parce qu’il y avait un manqued’intérêt de la part des chanteurs. Il fautdire que la France n’a pas vraiment detradition dans ce domaine, à l’inversed’autres régions comme les pays anglo-saxons ou les pays slaves ».

« Une tessiture épaisse,harmonieuse et mélodique »

Huit ans plus tard, l’essai semble pour-tant bien transformé. La belle croissance del’effectif en témoigne. Les deux premièresannées, les choristes n’avaient pas de malà se compter. Ils étaient une dizaine tout auplus. Un effectif tellement maigrelet qu’ilen était presque abusif de parler de chora-le. Mais petit à petit, les amateurs ont rejointla troupe et désormais ce sont plus de 50choristes qui répètent ensemble, chaquesemaine, dans une salle que leur prête lamaison de retraite Mareva. Ils travaillent unrépertoire très ouvert, allant de la musiqueancienne aux créations les plus récentes. Etaffichent désormais ouvertement leurs am-bitions. « Nous avons indiscutablement ga-gné en maturité, confie Michel Mack. L’ac-cueil que nous réservent des formationsqui ont déjà de solides réputations, ainsi quela participation à des festivals importants,nous a fait prendre conscience de notre ni-veau ». La phrase est lâchée comme cela,sans aucun accent de vanité. Mais elle estpensée, c’est indéniable. Elle témoigneaussi du désir qu’a la formation de conti-nuer à avancer. « Nous avons tous envied’aller plus loin encore. Maintenant, quand

nous allons chanter en dehors de Vannes,en Bretagne ou dans d’autres régions, nousavons un peu le sentiment de représenter laville ». Et les occasions comme celles-cicommencent à se multiplier, comme lemontre la sélection du chœur au concoursinternational de Llangollen au Pays deGalles, les concerts qu’il a donnés en Sa-voie, mais aussi ceux qu’il donnera dans lefief finistérien de l’expérimenté chœur bre-ton Mouezh Paotred Breizh ou en Cor-nouaille sur l’invitation du Holman Cli-max Choir. Mais s’il ne fallait retenir qu’unseul de ces rendez-vous à venir, nul douteque Margolzata Pleyber et Michel Mack ci-teraient les deux concerts qui les attendentà Cracovie. Un déplacement prévu à Pâquesen 2004. « Le niveau y est évidemment trèstrès pointu. Mais nous avons quelques moisdevant nous pour répéter », indique la chefde chant. On imagine en tout cas que cel-le qui fut enseignante au conservatoire deCracovie ne retournera pas dans la capita-

le culturelle polonaise juste par nostalgie.Le Chœur d’hommes du pays de Vannes de-vra être à la hauteur.

Mais à côté de ces concerts lointains,auxquels s’ajouteront les participations aufestival international d’Anjou et de Pleyben(Finistère) en mai 2004, le chœurd’hommes du pays de Vannes n’oublie passon public le plus proche. Il sera ainsi pos-sible de l’entendre en décembre à La Cha-pelle Caro,Arradon et Ploërmel. L’occasionde découvrir, si ce n’est déjà fait, la puis-sance que dégagent cinquante voixd’hommes unies par le chant. Un style dontla spécificité, selon Margolzata Pleyber, secaractérise par « une tessiture très épaisse,harmonieuse et mélodique à la fois ».(*) Toute personne qui désirerait rejoindre le chœur

d’hommes peut contacter Margolzata Pleyber au

0297638696. Nulle expérience n’est requise, la seu-

le condition étant, bien entendu, de chanter juste.

Loïc Berthy

Chœur d’hommes du pays de Vannes

Le Chœur d’hommes du pays de Vannes.

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ALJK : une associationà l’énergie sans borne

L’ALJK. Atlantique loisirs jeunes deKercado. Le nom de l’associationcréée en 2001 par Charles Chaouchi

n’a rien de très original, mais ce n’est paslà l’important. Ce qui importe, c’est qu’el-le est efficace. Tout est parti d’une frustra-tion. L’Espace jeunes du Multisocial n’étaitouvert qu’en semaine. Trop peu pour sesusagers, qui se retrouvaient le bec dansl’eau les dimanches et les jours fériés. C’estla création de l’association, en no-vembre 2001, qui permettra aux adoles-cents du quartier d’accéder à l’Espacejeunes ces jours de disette. Premier essai,premier succès. Charles Chaouchi et ceuxqui l’entourent - quelques jeunes et Clau-dine Le Cadre, une adulte du quartier - ontla confiance des animateurs du Multiso-

cial. Mais aussi de l’Office HLM, qui leurmet bientôt un local à disposition. C’estdepuis ce repère que Charles Chaouchi vapouvoir forger de nouvelles ambitions :« Améliorer le cadre de vie dans le quartier,faire bouger les choses et renouer les liensentre les enfants et leurs parents ».

Vaste programme n’est-il pas. Et pourtant,derrière les mots, les actions s’enchaînent.Rien de très clinquant, mais du concret.L’ALJK obtient une subvention du Contratde ville pour doter l’Espace jeunes d’untéléviseur, d’un magnétoscope et d’un lec-teur de DVD. En parallèle, avec les jeunesde l’association, elle transforme la cave quilui sert de siège en vrai lieu de rencontre.Charles Chaouchi ne compte pas ses coupsde téléphone. Il passe les commerçants au

crible, se voit opposer bien des refus, maisparvient à obtenir la fourniture nécessaire.Partant du principe que les jeunes respec-tent cet endroit « parce que ce sont eux quil’ont fait », il décide de s’attaquer aux autrescaves de la résidence Armorique. Des tagsartistiques remplacent rapidement les ins-criptions au langage fleuri qui ornaient lesmurs. Depuis, ils sont restés tels quels.

Entreprenant et astucieux

Quelques jeunes se montrent tropbruyants au pied des tours? Charles Chaou-chi va à leur rencontre. Ils lui font part deleur désœuvrement, particulièrement le soir.L’association se penche sur la question et semet en quête endroit pouvant abriter une sal-le de musculation. « Quand on prometquelque chose, on fait tout pour parvenir ànos fins. Mais nous avons tenu à ce que cegroupe monte avec nous ce projet ». Defait, l’association obtient de l’Office HLMla mise à disposition d’un nouveau local.Quant à son aménagement, c’est le systè-me D qui prévaut. Une maison de retraitese sépare de quelques meubles? L’asso-ciation saute sur l’occasion. La décorationdu local et la construction du mini-bar (sansalcool), ce sont les jeunes qui vont s’encharger. Désormais, deux fois par semaine,ils occupent leur soirée à soulever de lafonte. La petite salle est aussi utilisée par desfemmes qui y font de la gym douce et ellele sera bientôt par des femmes turques quiont demandé à ce qu’un créneau leur soit ré-servé. Les autres réalisations de l’ALJK, cesont des cours d’informatique que donneCharles Chaouchi à des adultes du quartier,la Chorale des p’tits mousses qui accueilledes enfants de 6 à 12 ans, les cours de scrat-ch donnés dans le troisième local obtenu parl’association, mais aussi la sortie familialepour les adhérents de l’association (*). Pour joindre l’association ALJK,appeler le 0677977127.

(*) Quand un jeune adhère à l’association (10 € la co-

tisation), toute sa famille a accès aux activités.

Loïc Berthy

Attention, garçon étonnant. Charles Chaouchi n’a que 21 ansmais affiche une détermination et une maturité qui le distinguentdes autres. Son ambition est claire : tout faire pour améliorer lavie à Kercado, quartier qui l’a vu grandir. Son instrument, c’estl’association qu’il a créée il y a deux ans avec une poignée d’ha-bitants de la cité Armorique. Deux petites années et, nous allonsle voir, déjà pas mal de réalisations très concrètes.

Charles Chaouchi (à gauche) n’a que 21 ans mais affiche une détermination et une maturité qui ledistinguent des autres. Son ambition est claire : tout faire pour améliorer la vie de son quartier.

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Courrier à adresser à : M. le Maire, Hôtel de ville - B.P. 509 - 56019 Vannes CEDEX ou par courrier électronique : [email protected]

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Adresse : …………………………………………………………………………………………………….....................................

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Courrier des Lecteurs

Travaux

Implantation de bancs autour du pland’eau du quartier de Tohannic. Nous at-tendons les projets d’urbanisation en péri-phérie afin de déterminer les conditions demise en place du mobilier urbain à cet en-droit. Le “nécessaire” sera fait avant la pro-chaine saison estivale.État des trottoirs et sécurité publiquesur la rue de Sainte-Anne. Nous avonsmis à l’étude l’aménagement de cette rue,en relation avec le Conseil Général, dans lamesure où il s’agit d’une voie départe-mentale. Dès que les réflexions auront avan-cé, nous consulterons les riverains sur leschoix possibles.Aménagement des trottoirs de la rue du28e R.A. Nous sommes contraints d’at-tendre le développement de l’urbanisationprojetée sur les parcelles contiguës à cetterue avec le passage des réseaux qui en ré-sultera, avant d’envisager un aménagementdéfinitif des trottoirs. Un entretien des trot-toirs de la rue du 28e R.A. sera assuré dansl’attente de la mise en œuvre des projets dé-finitifs.Réaménagement des chaussées et créa-tion de trottoirs dans la zone industriel-le du Prat. Nous avons bien pris en comp-te l’état des rues de la zone industrielle duPrat, il nous reste à aménager la rue Mi-chelin, l’avenue Paul Duplaix et la rue Gé-néral Weygand. Les projets en cours d’étu-de intègrent le réaménagement deschaussées et des trottoirs sur chacune desvoies. Les travaux seront programmés enfonction de nos possibilités budgétaires eten veillant à ne pas trop perturber la circu-lation sur le parc d’activités.Problèmes du quartier de Kerquer Sud.Les éléments d’information suivants peu-vent être apportés :les travaux d’amélioration de l’éclairagepublic sont en cours ; Les travaux d’élaga-ge des arbres seront effectués cet hiver etl’enrobage des trottoirs est lié au rempla-cement des canalisations d’eau potable.Enrobage des trottoirs de la rue du 1er ba-taillon F.F.I. Cet enrobage sera réalisé dansle courant du quatrième trimestre de l’an-née en cours.Réhabilitation de la Cathédrale. La Ca-thédrale est un édifice qui appartient à l’É-tat et c’est M. l’architecte des bâtiments deFrance qui conduit le projet de rénovationet l’Association pour la mise en valeur dela Cathédrale qui veille à la sauvegarde dece monument historique.Absence d’éclairage public dans les vil-lages de Keravy et de Kerbiquette. Lesservices feront des propositions dans lecadre de la préparation du budget primitif2004.Rénovation et agrandissement du stadede Kercado. Les travaux d’aménagementsont conduits en conformité avec les normeset la réglementation de la Fédération Fran-çaise d’athlétisme et M. Kerveillant, son

représentant, est associé pour la validationdu respect des contraintes d’homologation.

Environnement

Propreté du domaine public de l’avenueSaint-Symphorien. Un nettoyage completdes lieux sera fait et un nettoyage réguliersera assuré à l’avenir.Nuisances provoquées par le plan d’eaude Kérizac. Des propositions seront faitespour assurer la qualité paysagère de cet es-pace sans créer de troubles pour le voisi-nage. Ce plan d’eau subit trop souvent desactions de vandalisme qui altèrent son ca-ractère décoratif.SDF dans les rues de Vannes. Nous avonspris de nouvelles dispositions pendant la pé-riode estivale avec l’objectif de faire circulerles SDF et d’éviter des stationnements in-tempestifs qui incommodent les passants.C’est une action qui s’inscrit dans la durée.Nuisances dues aux pigeons. Les servicesvont examiner avec les personnes intéres-sées, les mesures susceptibles d’être prises.État des immeubles de la place Gam-betta. La ville a initié une campagne deravalement obligatoire pour l’ensemble desimmeubles du quartier du port, dont la pla-ce Gambetta, avec une échéance pour 2005.Localisation de la déchetterie à l’Est dela ville. Cette localisation correspond à unréel besoin : depuis la fermeture pour cau-se de dégradation de celle de Tohannic, denombreuses demandes ont été reçues à lamairie ou exprimées dans la presse concer-nant la nécessité d’un tel équipement auSud de Vannes et à proximité de Séné.Prolifération de chats dans le secteur dela rue de la salle d’asile. Des captures onteu lieu et d’autres peuvent être organisées.

Circulation

Problème de sécurité à la sortie del’échangeur de Ménimur vers le centreville. Nous conduisons une étude pour amé-nager de nouveaux giratoires dans ce sec-teur pour assurer une meilleure fluidité dutrafic et renforcer la sécurité routière.Sécurité aux entrées et sorties de lachambre des métiers. Les services ontétudié un projet de réalisation d’un îlot quiinterdirait physiquement les mouvements de“tourne à gauche”. Le Conseil Général,compétent sur cette voie départementale, estsaisi afin de recueillir son accord sur les dis-positions envisagées, qui seront soumisesensuite pour décision aux instances muni-cipales.Organisation des transports en communde l’agglomération de Vannes. Une fa-mille de Reims ayant décidé de visiter lescommunes situées autour du Golfe du Mor-bihan, en utilisant les transports en commun,adresse ses remerciements pour la qualitédes services fournis.

Fréquence des horaires des bus à desti-nation de Tohannic - Calmont.Après exa-men, il apparaît que dans les quartiers To-hannic - Calmont, des modifications ontdû être apportées aux lignes de bus pour des-servir le nouveau quartier de Tohannic, oùil y avait de nombreux demandeurs depuisplusieurs années. Cette évolution a conduità inverser l’itinéraire de la ligne 4 qui pas-se désormais par les rues de Kerviller, To-hannic et la rue Jean Martin. Le quartier To-hannic - Calmont est desservi par la ligne8 à raison de dix allers-retours par jour. Deplus, on peut emprunter la ligne 4 et des-cendre à l’arrêt “chambre de commerce” à300 mètres de Calmont où on peut disposerde 30 allers-retours supplémentaires parjour.Desserte de l’île de Conleau. Pendant l’été,tous les bus vont à Conleau mais le servi-ce est réduit d’un bus sur deux entre sep-tembre et juin. Le guide des horaires four-nit toutes les indications sur les bus quidesservent directement l’île de Conleau.Pistes cyclables sur l’Ouest de l’agglo-mération. Dans le cadre du schéma d’orien-tation des déplacements urbains, nous avonsl’intention de créer assez rapidement, unepiste cyclable entre le Parc du Golfe et lequartier de Ménimur, le long du boulevardOuest.Sécurité sur la route de Tréhuinec, à sonintersection avec la route départementalevers Plescop et Grand-Champ. L’amé-nagement de ce carrefour relève de la com-pétence de plusieurs collectivités, s’agis-sant d’une voie départementale avec uncaractère interurbain compte tenu des voiesadjacentes.Stationnement en centre ville. Si nousvoulons que le centre ville conserve sa vo-cation commerciale et favoriser l’accueildes habitants de l’agglomération, des placesde parking doivent être proposées à proxi-mité de l’intra-muros. Il faut trouver descomplémentarités avec les habitants ducentre ville et répondre aux attentes de cha-cun.

Divers

Ouverture de la bibliothèque municipa-le. La bibliothèque municipale est ouverteplus de 30 heures par semaine et notammentle samedi pour répondre aux différents be-soins, notamment ceux des lycéens.Visite de la ville et du festival de photo demer. Une personne qui a parcouru les ruesde notre ville et a découvert les magni-fiques photos de mer nous a fait part de sasatisfaction.

Pierre MaréchalMaire adjoint chargé de la communi-

cation et des NTIC (nouvelles technolo-gies de l’information-communication)

Courrier des Lecteurs

CIRCULATION

ENVIRONNEMENT

TRAVAUX

DIVERS

La page des groupes d’opposition

Les élus de gauche au service des vannetais, 29 rue des Halles, 56 000 VannesContact sur rendez-vous au 0297478065

e-mail : [email protected]


Vannes Sans Parti Pris

La loi sur la solidarité urbaine (loi SRU) votée par le gouvernement de gauchele 13 décembre 2000 réforme l’urbanisme, les politiques de la ville, de l’habi-tat et des transports. Elle incite à engager une dynamique de projet sur desprincipes de solidarité, de développement durable, de démocratie et de décen-tralisation. Elle vise à harmoniser les réflexions menées aux niveaux communaux et inter-communaux dans le cadre d’un Schéma de cohérence territoriale (SCOT). LeConseil Municipal du 3 octobre a suscité un débat sans vote sur les orienta-tions générales du dispositif nommé PADD, élément de ce projet. L’équipe« Vannes Nouveau Cap » a dénoncé le manque de réalisme et de prospectivede ce document, son absence de cohérence avec les autres plans (Urbanisme,déplacements…) faute d’un SCOT qui se fait attendre.Ce PADD devrait répondre aux questions essentielles pour l’avenir denotre territoire:. Comment réguler la pression urbaine et démographique, au bord du

Golfe, site sensible et protégé?. Comment endiguer le flux de l’automobile sans nuire aux mobilités?. Comment rendre la ville plus accessible aux familles aux revenus moyens

alors que la question du renouvellement de générations se fait sentir à chaque rentrée scolaire?

. Comment anticiper les besoins en équipements et services dus au vieillissement de la population?

Les orientations générales, présentées par le Maire, sont déjà largement com-promises par les différents projets mis en œuvre par la majorité municipale. Onpourra le constater à travers quelques exemples.

A l'heure du choix sur le projet de réaménagement du site du Port,VANNES SANS PARTI PRIS souhaite réaffirmer ses positions sur lesoptions retenues.

Le projet ZUBLENA, finalement retenu est sans conteste le plus au-dacieux mais certainement le plus coûteux. La somme de plus de 40 mil-lions d'euros d'un tel projet semble abstraite et il importe de la compa-rer au budget de la ville de VANNES: 40 millions d'euros, c'est 1,2 foisplus que la totalité des recettes fiscales d'une année, c'est 1,5 fois les dé-penses de personnel et c'est encore 2 fois le total du programme d'in-vestissement 2003. Même si ce projet s'étalera sur plusieurs années, onmesure à cette échelle, l'importance de la réflexion préalable nécessai-re. D'autant que de nombreux projets sont aussi dans les cartons (Le quar-tier de la Gare, le tunnel de KERINO, les aménagements liés au plande circulation etc..).

Le coût énorme de réalisation de ce projet provient principalementde la construction de ce parking souterrain sous le bassin du port qui vaentraîner en outre une gêne importante pour tous les Vannetais lors dece chantier qui durera sûrement de long mois. Pourquoi ne pas construi-re ce parking à l'emplacement actuel du Stade de la RABINE et édifierà l'extérieur le complexe sportif dont Vannes aura tôt ou tard besoin.

L'implantation de bâtiments importants tels que bureaux ou hôtel nenous apparaît pas pertinent sur la rive gauche, le site EDF-GDF de larive droite nous semble mieux adapté à ces constructions.

Le franchissement souterrain de la Place GAMBETTA pose égale-ment de nombreuses questions dont les réponses ne sont pas claires : Im-pact des trémies d'accès du tunnel sur le paysage urbain, influence desgrandes marées et d'éventuelles crues de la MARLE, circulation des buset des autres véhicules de grandes tailles, raccordement au parkingsouterrain.

Le souhait de VANNES SANS PARTI PRIS est que ce projet ne fas-se pas perdre au Port son caractère accessible, accueillant et populaireet qu'il n'obère pas pour de longues années les finances de la ville.

VANNES SANS PARTI PRIS13 bis, rue Olivier de Clisson 56000 - Vannes - � 0297683595.

Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD)Quelles orientations?

La municipalité annonce ses orientations?A quoi peut-on s’attendre?

PORT :Avons-nous les moyens de nos ambitions ?

La municipalité annonce vouloir accueillir et intégrer les nouveaux habitants.Mais l’espace naturel communal se raréfie, les zones de loisirs sont sacrifiées(Fetan Blay). Carte blanche est donnée aux promoteurs qui construisent des lots

LES LICENCIEMENTS DANS L’AGROALIMENTAIRE :SUJET TABOU?…

Vannes collectionne les bons classements dans la presse d’affaires, c’est sû-rement appréciable. Mais la réalité économique, ce sont aussi nos concitoyens,de plus en plus nombreux (des femmes en majorité), qui subissent de pleinfouet les crises de notre industrie, agroalimentaire notamment. Les déve-loppements du nautisme et de la haute technologie privilégiés par le Mai-re ne saurait assurer, seules, une reconversion aisée à cette population moinsqualifiée.Lors des conseils municipaux de mars, de mai et d’octobre, nous avons inter-pellé le Maire sur son inaction à ce sujet… Nous avons souligné la nécessité d’unepolitique économique moins libérale, qui s’engage pour l’insertion et suscite desinitiatives (économie solidaire, mobilisation des vannetais pour peser sur les dé-cisions…)On nous répond: « ce sont des propos de meeting électoral… » et on éva-cue ainsi le sujet !

pavillonnaires gourmands en espace et peu accessibles aux revenus modestes.Le coût du foncier s’envole, et le Maire nie l’intérêt de toute politique fonciè-re. Peu de petits immeubles collectifs, peu d’aide à l’accession à la propriété.Les jeunes actifs sont pénalisés…La municipalité déclare assurer la mobilité pour tous. Mais elle abandonnela ville à la seule circulation automobile, cherche l’alibi de quelques rares pistescyclables. Les transports en commun ne sont appréhendés qu’en complémentet non en véritable alternative, combinée à d’autres modes de déplacements…La pollution de l’air, les embouteillages, les difficultés de stationnement, et lebruit sont les fruits de cette politique… Les piétons se frayent un chemin sur destrottoirs « occupés » par les automobiles…La municipalité entend favoriser le dynamisme économique et commercial.Faute d’un plan d’urbanisme commercial cohérent, les opérations se juxtapo-sent, sans articulation. La concentration des activités sur l’Ouest, encouragée parla municipalité, provoque des déséquilibres et des nuisances importantes.


4e Marathon de VannesQuand la pluie vient gâcher la fête

Le départ des 1900 marathoniens devant les remparts. Un spectacle toujours très impressionnant.

C’est vraiment ce qui s’appelle la faute à pas de chance. Toutétait près, réglé comme une belle mécanique. Les bénévolesavaient trimé comme des forçats pour préparer le rendez-vous dans ses moindres détails. Il y avait du monde le longdu parcours pour encourager les coureurs, des musiciens etdes chanteurs pour mettre de l’ambiance et un temps som-me toute pas trop mauvais pour mouiller son maillot et ca-resser l’espoir d’une bonne “perf”. Malgré la grisaille ma-tinale et la température quelque peu frisquette, le moral destroupes était au beau fixe. Et, à l’heure où les 1900 coureurss’élançaient devant les remparts pour un long périple de42,195 km, rien ne laissait supposer que la fête allait se trans-former en véritable supplice pour les marathoniens. Une heu-re après le départ, alors que le peloton ne cessait de s’effi-locher et qu’en tête de la course un petit groupe de septathlètes avait déjà creusé de gros écarts, les premières

gouttes de pluie ont fait leur apparition. Oh, rien de bienméchant. Juste un petit crachin breton. On se disait alorsque ça n’allait pas durer. Que les dieux du sport seraient suf-fisamment influents pour repousser les attaques de cettepluie indésirable. Il faut croire que nos dieux étaient dansun jour sans en ce dimanche 19 octobre, car la petite pluies’est vite transformée en déluge. Des trombes d’eau in-croyables se sont alors abattues sur Vannes et sa région,transformant la grande fête de la course à pied en véritableparcours du combattant. Aveuglés par la violence des pré-cipitations, trempés jusqu’aux os, frigorifiés et exténués, lescoureurs ont quand même tenu à défier cette pluie assas-sine. Résultat : sur 1 890 participants, 1 580 ont franchi laligne d’arrivée à Kercado. Et c’est le Normand Sylvain Paceyqui a remporté l’épreuve en 2 h 29 min 59 s, à la moyennede 16,88 km/h. Chapeau bas !

Le départ des 1900 marathoniens devant les remparts. Un spectacle toujours très impressionnant.

Le parcours entre terre et mer du Marathon de Vannes est unanimement apprécié par les concurrents

Aveuglés par la violence des précipitations, trempés jusqu’aux os, frigorifiés et exténués, les coureurs ont quand même tenu à défier cette pluie assassine.

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Exposition sur le Plan locald’urbanisme à l’Hôtel de villeRetirée quelque temps pour laisser place à une exposition pu-blique (très fréquentée) sur les projets de requalification urbai-ne du site portuaire, l’exposition consacrée aux enjeux du fu-tur Plan local d’urbanisme (PLU) est à nouveau présentée àl’Hôtel de ville. La ville de Vannes tient à la disposition des vi-siteurs un livre blanc de libre expression sur le lieu d’exposition.

Cette exposition se tient au rez-de-chaussée de l’Hôtel deville, place Maurice Marchais, dans l’ancienne salle d’étatcivil. Accès libre du lundi au vendredi de 9 h à 17 h et lesamedi de 9 h à 12 h.

Pour pouvoir voter, il fautêtre inscrit sur la liste électorale

Pour pouvoir voter les 21 et 28 mars 2004 (élections régionales etcantonales) ainsi que le 13 juin 2004 (élections européennes), il fautimpérativement être inscrit sur la liste électorale. Les personnes quin’auraient pas encore accompli cette démarche sont invitées à se pré-senter en mairie avant le 31 décembre prochain, dernier délai.

Qui est concerné?

L’inscription sur la liste électorale concerne tout particulièrement :. Les personnes nouvellement domiciliées sur la commune. Seprésenter muni de la carte nationale d’identité (ou du passeport encours de validité) et d’un justificatif de domicile (ex : quittanced’EDF, de Télécom, d’eau, etc.).. Les personnes ayant changé d’adresse sur la commune. Cespersonnes sont invitées à signaler ce changement d’adresse enmairie en vue de la mise à jour du fichier électoral. Il suffit pourcela de se présenter muni d'une quittance ou de son avis d'impo-sition. Notez bien que l'avis de réexpédition postale ne s'appliquepas au courrier électoral qui est systématiquement retourné par laPoste en mairie.

Trois lieux d’inscription

. Mairie - Service des élections - 7, rue Joseph Le Brix. Ou-verture au public du lundi au vendredi, de 8h15 à 12h15 et de13h15 à 17 h. Ce service sera également ouvert le samedi matin,de 9 h à 12 h, pendant tout le mois de décembre.. Le Bureau d’accueil municipal de Ménimur - 1, rue PierreBonnard. Ouverture au public du lundi au vendredi, de 8h30 à 12 h.. Le Bureau d’accueil municipal de Kercado - place de Cux-haven. Ouverture au public le lundi et le jeudi, de 13h30 à 16h30.

Il est possible également d’effectuer cette démarche administra-tive par courrier adressé à Monsieur le Maire - BP 509 - 56019Vannes Cedex. La demande doit être accompagnée de la photocopiedes pièces justifiant de l'identité et du domicile.

Dates des prochaines élections

Dimanche 21 et dimanche 28 mars : élections régionales etélections cantonales.Dimanche 13 juin: élections européennes.. Tous les électeurs sont appelés à voter pour les élections régio-nales et européennes.. Les élections cantonales ne concernent en revanche que lesélecteurs des cantons de Vannes centre et de Vannes ouest. Cesderniers seront donc appelés, les 21 et 28 mars, à voter à la fois pourles “régionales” et pour les “cantonales”. Les autres électeurs nevoteront ces jours-là que pour les “régionales”.. L’adresse de votre bureau de vote ainsi que l’indication du can-ton auquel vous êtes rattaché figurent sur la carte électorale de cou-leur bleue que vous avez reçue en mars dernier.

Pour tous renseignements complémentaires, s’adresser auservice des élections - Ville de Vannes, Mairie-centre adminis-tratif, 7 rue Joseph Le Brix. � 02 97 01 61 70 (serveur vocal)ou 02 97 01 61 55.

Recensement de la population:changement de méthodeLe recensement général de la po-pulation, tel qu’il s’est pratiquéjusqu’en 1999, a vécu. En appli-cation de la loi du 27 février 2002relative à la démocratie de proxi-mité, l’étude statistique sur l’évo-lution de la population françaiseet sur son mode vie se fera dé-sormais chaque année et ce, dès2004. Dans les villes de plus de10000 habitants, il n’y aura plusde recensement exhaustif. Cetteopération se fera désormais parsondage. La collecte annuelledes informations ne portera quesur 8 % du nombre total de lo-gements recensés en 1999 (2115par an sur Vannes). Ces loge-ments seront sélectionnés selonun échantillon d'adresses retenupar l'INSEE. Au bout de cinq

ans, l’ensemble du territoire auraété pris en compte sur la based’un recensement de 40 % de lapopulation. Le but de cette nou-velle méthode est de fournir plusrégulièrement des données pré-cises et fiables sur la populationet les logements. Les premiersrésultats seront disponibles fin2008.La période de collecte des in-formations auprès des habitantsa été fixée, au niveau national,du 15 janvier au 21 février. Lesménages concernés recevrontla visite d'un agent recenseurdûment habilité par le Maire.Ce dernier sera muni d’une car-te professionnelle prévue à ceteffet. Merci de lui réserver lemeilleur accueil.

PROCHAINES RÉUNIONS PUBLIQUESDE QUARTIERLe maire et ses adjoints tiennent depuis la rentrée une série de ré-unions publiques dans les quartiers de Vannes. Ces rencontres avecles habitants sont bien entendu ouvertes à tous. Elles offrent l’oc-casion à tout un chacun d’exprimer son point de vue sur la vie deson quartier, sur ce qui va, ce qui ne va pas et ce qui pourrait êtreréalisé pour améliorer la qualité de vie au quotidien. Les prochainesréunions publiques concerneront les quartiers suivants et auront lieu:. Centre ville : jeudi 4 décembre à 20h30 au Petit Théâtredu Palais des arts.. Ménimur: jeudi 15 janvier à 20h30 au centresocioculturel Henri Matisse.. Conleau-Cliscouët : jeudi 29 janvier à 20h30 à la Maisonde quartier du square du Morbihan.. Kercado: jeudi 5 février à 20h30 à l’École d’ingénieursde production (Institut Supérieur de Technologiede Bretagne. Entrée: 9, rue du Commandant Charcot).

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Voirie, éclairage public, espaces verts

Les travaux prévus par la ville en 2004. Programme annuel de ré-fection de la voirie et des trot-toirs (hors opérations spéci-fiques prévues dans le cadre duSchéma d’orientation des dé-placements urbains).• Avenue Édouard Michelin,rues Le Blévec et Parcevaux(quartier de Kéréliza), rue JoliotCurie, place Ste Catherine, ruel-le du Recteur et rue Sainte Ca-therine (quartier Saint-Patern).Les retraitements de ces secteurscomprennent à la fois les opéra-tions de réfection complète desstructures de chaussée et des trot-toirs ainsi que les remplacementsdes réseaux souterrains si cela s’avère nécessaire. Ce programme an-nuel, qui bénéficie d’une enveloppe globale de 3,05M€, comprendégalement les travaux de réfection d’enrobé effectués tout au long del’année sur l’ensemble de la ville.

. Programme annuel d’éclairage public.Les travaux d’extension ou de rénovation du réseau communald’éclairage public bénéficieront d’une enveloppe de près de240000€. Voici ce qui est prévu.• Extension des réseaux: au village de Keravy ainsi que sur le

chemin de Kerbiquette.• Rénovation des réseaux: ruePierre de Coubertin, avenueJean Monnet, rue du 11 no-vembre 1918, rue du 10e R.A. etremplacement de supports surl’axe bd. de la Résistance-bd.du Colonel Rémy-bd du Gal deMonsabert.Si les résultats des appels d’offrespermettent d’obtenir des prix in-férieurs aux estimations,quelques opérations complé-mentaires d’éclairage publicpourraient être rajoutées au pro-gramme cité précédemment.Elles concerneraient alors :

• le parc du Vincin, l’avenue Édouard Herriot, l’avenue de Verdunet l’avenue du 4 août.

. Programme annuel des espaces verts.Une enveloppe de 91500 € sera consacrée aux opérations suivantes :• rénovation des sentiers littoraux, pose d’une clôture à l’aire de jeuxde Cliscouët, acquisitions de plants pour la décoration urbaine et ac-quisition de mobiliers urbains (corbeilles de propreté urbaine, bancs,jeux pour enfants, équipement pour la diffusion d’une petite musiqued’ambiance l’été dans les jardins des remparts).

Les rendez-vous de l’Animation du patrimoine/ Les samedis d’art et d’histoireDes visites-conférences, d’une durée d’envi-ron deux heures chacune, conscrées à la dé-couverte d’un quartier ou d’un élément du pa-trimoine historique.

jVisite « Le décor de la cathédrale »La cathédrale recèle de nombreux objets d’art:sculptures, peintures, tapisserie, vitraux…Participant au décor de l’édifice religieux, ilssont aussi les supports d’un message. La vi-site vous propose une lecture iconographiquede ces œuvres afin d’en découvrir les sens etles symboles.Samedi 13 décembre à 15 h. Rendez-vous auMusée des Beaux-Arts, place Saint-Pierre.. Tarifs par personne: 4,5€, 3€ (12-25ans), gratuit pour les moins de 12 ans.

/ Pour les fêtes de fin d’annéeA l’occasion des fêtes de fin d’année, le ser-vice Animation du Patrimoine propose di-verses activités de découverte de la ville et dumusée des Beaux-Arts.

jDécouverte de la ville ancienneUn guide-conférencier vous fait revivre lesgrandes heures de l’histoire de Vannes à tra-vers la découverte du patrimoine ancien.Les mercredis 24 et 31décembre ainsi queles samedis 27 décembre et 3 janvier à 15 h.Rendez-vous au Musée des Beaux-Arts, pla-ce Saint-Pierre.. Tarifs par personne: 4,5€, 3€ (12-25ans), gratuit pour les moins de 12 ans.

jVisite guidée de l’exposition « Parlons dubreton » au Musée des beaux-Arts.A travers objets de collection, manuscrits,illustrations, cette exposition, réalisée parl’association Buez, présente les différentesformes d’expression de la langue bretonneau cours des siècles.Les mardis 23 et 30 décembre ainsi queles vendredis 26 décembre et 2 janvier à15 h.. Tarifs par personne: 4,5€, 3€ (12-25ans), gratuit pour les moins de 12 ans.Visite spéciale pour les enfants (3€) les

mercredis 24 et 31 décembre à 15 h.

j Les visiteurs de NoëlComme chaque année, des activités ludiquessur le thème du patrimoine seront proposéesaux jeunes Vannetais de 6 à 12 ans pendant lesvacances de Noël..Tarif: 3 €. Inscription obligatoire. Durée:1h30 environ.

jUn vitrail de pocheAprès une première approche des vitraux dela cathédrale, les enfants réalisent eux-mêmesun vitrail de poche.Mardi 30 décembre et vendredi 2 janvierde 15 h à 17h. Rendez-vous au Musée desBeaux-Arts, place Saint-Pierre..Tarif: 3 €. Inscription obligatoire.

Contact: Animation du patrimoine, Hô-tel de Roscanvec, 19, rue des Halles àVannes. � 0297016400 ou du Musée desBeaux-Arts - La Cohue, place Saint-Pier-re. � 0297016300.

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ParutionBretagne, entre terre et mer

Un beau livred’images à offrirou à s’offrir pourles fêtes de Noël.Dans le foisonne-ment des paru-tions de fin d’an-née, traditionnellepériode où les

éditeurs rivalisent de génie pour nous en mettreplein la vue, celui-là occupera certainement une pla-ce de choix car il est beau, simple et original. C’estun livre sur la Bretagne. Un de plus, di-rez-vous. Eh bien non. C’est un livre surla Bretagne comme il n’en existait pas en-core. Un livre d’images à l’italienne,grand format, imprimé sur un papier matde belle épaisseur et constitué de cahiersnon agrafés dont on peut modifier l’ordrede présentation à sa convenance. Mieux,comme bon nombre de photos sont im-primées plein format (28 x 37 cm), onpeut, sans abîmer l’ouvrage, extrairecelles de son choix pour les faire encadrer.Ce nouveau livre de la collection « cof-fret d’images » publié par un éditeurmarseillais est le sixième portfolio d’unesérie de regards photographiques sur laFrance qui s’était presque exclusivement intéres-sée jusqu’alors aux régions Sud (Marseille, LesCalanques, La Corse, la Provence…). L’éditeur aeu la bonne idée de lever la tête en direction de l’Ar-morique pour nous livrer un nouveau « coffret » àconsulter rêveusement, presque religieusement,

tant les photographies évoquent l’authenticité et laforce émotionnelle de la Bretagne historique. Deuxphotographes, orfèvres du déclic, se sont partagéce Tro Breizh de la belle image: le Vannetais Fran-çois Le Divenah et le Lorientais d’origine ÉricCattin. Observateurs attentifs et passionnés, ilsnous livrent, à travers une centaine de clichés soi-gneusement sélectionnés, un magistral tour d’ho-rizon, « entre terre et mer », des multiples visagesde cette Bretagne charnelle et fascinante, que l’écri-vain et poète Yvon Le Men, amoureux fou de sonTrégor natal, dépeint avec une simplicité juste et

touchante dans la très belle préface de ce superbeouvrage.Bretagne, entre terre et mer, édition EuropéennesMarseille-Provence. Photographies : FrançoisLe Divenah et Éric Cattin. Textes : Yvon LeMen. Prix public : 45€.

Falaises de Plouha (Côtes d’Armor).

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Les 3es rencontres du Cinéma eu-ropéen, organisées par l’asso-ciation Cin’Écran avec le sou-tien de la ville de Vannes, aurontlieu du mercredi 17 au mardi23 mars. Le festival se tiendra,comme en 2003, au cinéma LaGarenne et au Château de l’Her-mine. Au programme: un hom-mage au cinéma allemand, un“coup de cœur” pour le cinémaislandais, une soirée entièrementconsacrée au cinéma irlandais,sans oublier bien entendu les do-cumentaires en région, les tablesrondes réunissant journalistes etspécialistes du 7e art en Europeet la poursuite du travail de col-laboration artistique initié l’andernier entre le festival et lesjeunes des quartiers de Vannes.Nous reviendrons en détail surces nouvelles rencontres ciné-matographiques dans notre édi-tion de janvier.

Du 29 novembre au 1er décembre au Chorus :

9e Salon de la GastronomiePour la 9e année consécutive, SAGA, le Salon dela gastronomie et des arts culinaires, tiendratable au Chorus du 29 novembre au 1er décembre.Un mois à peine avant les fêtes de fin d’année,ce sera, comme toujours, l’occasion rêvée depréparer les réveillons de Noël et du Nouvel an.Le salon proposera en effet à ses visiteurs (8000l’an dernier) une large gamme de produits dequalité tels que foies gras fondants et alléchants,chocolats fins et nectars du vignoble (avec ou sansbulles). Sans oublier, bien entendu, tout ce qu’ilfaut pour décorer comme il se doit sa table d’hô-te. Cette année, Saga nous fera aussi découvrirles délices de la gastronomie québécoise et de larégion de Montauban. Et comme toujours, les

professionnels de la table gourmande rivaliserontde génie dans une série de concours et de dé-monstrations de savoir-faire (meilleure côte debœuf, corbeilles de fruits, plateaux de fruits demer, cocktails des barmen…) marqués par laprésence, excusez du peu, des Maîtres cuisiniersde l’Académie de cuisine française. Sachez en-fin que plusieurs restaurants seront ouverts surplace pendant le salon et qu’une tombola per-mettra aux plus chanceux des visiteurs de re-partir avec des corbeilles généreusement rempliesde produits du terroir.Entrée: 4€; gratuit pour les moins de 12 ans.Salon ouvert de 10 h à 19 h. Contact :0297543760.

Le dernier spectacle de Bigardau Chorus (en décembre 2002)s’était joué à guichet fermé. Voi-ci une séance de rattrapage pourtous les frustrés de l’hiver 2002et pour ceux qui en redeman-dent. 2800 places assises vousattendent en placement libre.Prix des places : 38€

hors frais de location.Réservation sur les réseaux Fran-ce Billets (Fnac-Carrefour-Pa-roles et musique) et Ticket net(Leclerc, Espace Temps Séné-Le Poulfanc).Jeudi 15 janvier à 20h30au Chorus.

3es Rencontresdu cinéma européendu 17 au 23 mars

Jean-Marie Bigardau Chorusle jeudi 15 janvier

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29 NOVEMBREBasket-Ball : UCK/NEF Vannes -ASA Lorient (Prénationale 2masculine) Salle de Kercadoou du Bondon

30 NOVEMBREFootball : V.O.C. - ConcarneauUS2 (DH) Stade de la RabineRugby : R.C.V. - Joue(Fédérale 2) Stade Jo CourtelHandball : V.A.C. - CMG S/IlleHandball (Prénationale féminine)Salle Omnisports du Foso

6 DÉCEMBREFootball : V.O.C. - Concarneau(C.F.A.) Stade de la RabineTennis de Table : A.J.K. Vannes -US Marly Le Roy 1 (Nationale 1Féminine) Salle n° 3 de Kercado

7 DÉCEMBRERugby : R.C.V. - Racing Clubde France (Crabos - 19 ans)Stade Jo Courtel

13 DÉCEMBREVolley-Ball : Véloce Vannetais -A.M.S. Loisirs De Fréjus(Nationale 1 masculine)Salle Omnisports de Kercado

14 DÉCEMBRERugby : R.C.V. - Lille (Fédérale 2)Stade Jo Courtel

20 DÉCEMBREBasket-Ball : UCK/NEF Vannes -AS Ergue Armel

(Prénationale 2 masculine)Salle de Kercado ou du Bondon

Du 17 au 29 DÉCEMBRETennis : Tournoi Open de Noël(T.C.V.)

28 DÉCEMBREAthlétisme: Corrida Vannetaise(Courir Auray-Vannes)Circuit de la Vieille Ville

3 JANVIERFootball : 2e éditiondu Tournoi du Golfe(A.S. Ménimur)Salle Omnisports de Kercado

10 JANVIERVolley-Ball : Véloce Vannetais -V.B. Club Carladez(Nationale 1 masculine)Salle omnisports de Kercado

11 JANVIERFootball : V.O.C. - Stade Pontivy(D.H.) Stade de la Rabine

17 JANVIERFootball : V.O.C. - La RocheSur/Yon (C.F.A.)Stade de la Rabine

18 JANVIEREscrime: ChallengeJo Jubin (Cercle d’Escrime)Salle Omnisports de Kercado

Football : V.O.C. - St Brieuc(D.H.) Stade de la Rabine

C A L E N D R I E R S P O R T I F

Conclusion : échantillon présentant les caractères d’une eau potable pour les paramètres analysés.

7,756,5<pH<9

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7,85 7,85 7,65 7,90 8,10

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Eau potable : contrôles sanitaires des 14 et 29 octobre 2003 (DDASS)

5, 6 et 7 décembreTELETHON 2003

GWENETHON COMPTE SUR VOUSL’Association Gwene-thon organise à Vannesles 5, 6 et 7 décembreprochain denombreusesanimations dont les re-cettes seront reversées àl’AFM en vue de pour-suivre la recherche surles maladies génétiques.

Pour la première fois, uneanimation sera proposéeaux enfants hospitalisésau sein du service pédia-

trie de l’hôpital à travers une animation de clowns le vendre-di 5 décembre à 15h30.

De nombreuses animations dans la ville

. Dimanche festif sur la RabineStands sur le marché, en centre ville et dans les centres com-merciaux périphériques. Animations musicales et démonstra-tions sportives assurées par les associations locales. Fil rougeen marchant, en courant autour du port. Dimanche festif sur larabine : baptêmes sur les véhicules des sapeurs pompiers, enharley, en porsche ; circuit de 4x4 pour les enfants. Tirage dela tombola dotée par les commerçants.

. Les bars et restaurants mobilisésDe nombreux cafés et restaurants proposeront une boisson,un menu ou une soirée à thème au profit du téléthon.

. Les écoles vannetaises sollicitéesL’association Gwenethon, soutenue par l’inspection de l’édu-cation nationale, a sollicité les écoles vannetaises afin de réa-liser des créations artisanales (cartes de vœux, jeux…) qui se-ront revendues au profit du Téléthon sur les différents standsanimés à travers la ville .

. Les bénévoles sont les bienvenusL’association Gwenethon est à la recherche de bénévoles dé-sireux de s’impliquer dans la préparation et leur du déroulementde la manifestation (recherche de partenaires, montage et te-nue de stands) et notamment de crêpiers.

Contact : Brigitte Nungesser (présidente de l’association) au02.97.40.30.51 ou 06.74.45.82.55.e-mail : [email protected] ou [email protected]

revue municip ale d’informa tion · revue municip ale d’informa tion n° 16 -...

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