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L’auteur ne certifie pas le contenu du document, il n’est pas professeur de psychologie, mais simplement étudiant, je vous rappelle que ce document est dispensé gracieusement par son auteur

METHODOLOGIE CLINIQUE.

Elle se différencie des autres méthodes parce qu’elle va répondre à la demande d’un patient. Les psychologues expérimentalistes utilisent des méthodes expérimentales qui sont inspirées par les sciences naturelles. Elles supposent que le chercheur parte de connaissances connues et se demande comment faire de nouvelles découvertes.En psychologie clinique, le sujet vient nous voir, il pose une question personnelle et demande au psychologue clinicien de la résoudre. Pour certains psychologues qui utilisent la méthode hyperclinique, il faut à chaque fois inventer une nouvelle méthode pour chaque sujet.

Trois temps en consultation :• le premier entretient : permettre au sujet d’exprimer sa demande. Aider le psychologue à comprendre quels sont les besoins de son patient, comment il fonctionne.

• démarche diagnostique : * instrument d’exploration du développement cognitif

instrument d’exploration de la personnalité (soit troubles de la personnalité).

• l’orienter vers quelqu’un qui pourra lui proposer un travail pour améliorer sa situation ou continuer soi même avec lui.

I) Le premier entretient.

1°) spécificité.

Le clinicien doit toujours avoir à l’esprit la visée finale de son travail qui est une visée thérapeutique. On a comme visée de permettre à la personne de modifier son comportement, sa façon de penser. Cette visée n’est pas directement accessible par une manipulation directe du psychologue. Le psychologue n’agit pas directement sur la vie du patient. En général, les psychologues ont des références théoriques. (rien à voir avec les théories scientifiques, ils se fondent...)il faut avoir expérimenté soi même la démarche qui consiste à explorer son psychisme, modifier sa pensée. Le modèle le plus connu en France est le modèle psychanalytique.

2°) déroulement

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l’entretient démarre par la prise de rendez-vous dépendant du lieu de travail du psychologue. C’est là que vont s’exprimer les premières résistances, la contradiction qu’il y a en chacun de nous.

Le patient arrive, il va soit exposer son problème, soit n’y parvient pas. Le psychologue va parler du cadre, c’est à dire un certain nombre de caractéristiques de la situation dont le sujet doit être avertit. Ce cadre ne doit pas être imposé. Il y a aussi en fonction du lieu dans lequel on se trouve, le type de demande, le niveau de compréhension du sujet.Attention dans le cadre :• la durée doit être annoncée, c’est à dire le temps que durent les séances mais aussi le temps du travail.

• le nombre de séances.La déontologie :• la règle du secret professionnel sauf en cas de maltraitance et abus sexuels aux enfants

• les deux parents doivent recevoir lors d’un divorce les mêmes informations.Définir les objectifs : savoir à cause de quoi ou de qui il est là, il arrive que les gens voient un psychologue parce que quelqu’un de leur entourage demande quelque chose. Dès le premier entretient, il est essentiel de savoir Qui demande car il arrive que les gens n’osent pas dire qu’ils sont juste porteurs.Définir les objectifs pour un sujet porteur de sa propre demande : quel niveau de travail le sujet veut atteindre, se débarrasser d’un symptôme gênant ou modifier un comportement plus profond, travail sur les raisons pour lesquelles il en est arrivé là, pour solutionner des relations avec d’autres personnes.Le contact avec le psychologue n’est pas notarial, les objectifs que l’on aura défini nous servent de fil rouge mais ils peuvent être reconsidérés en fonction de l’évolution.

3°) les enjeux dans le premier entretient.

Il existe de la part du psychologue clinicien une qualité d’écoute.Lorsqu’on se sent écouté, c’est souvent lorsque l’interlocuteur nous approuve. L’écoute du clinicien doit être un écoute approbatrice. Elle ne peut être approbatrice lorsqu’il s’agit de faits. L’approbation serait porter un jugement. Or on ne peut pas porter de jugement, on ne discute pas les valeurs. C’est ce qui permet au sujet d’avancer. Il y a une dissymétrie : le clinicien a pour fonction d’écouter son patient alors que le patient va dire, raconter. Il faudrait qu’en face il y ait une absence totale de réaction. Certains psychologues pensent que le silence est le meilleur moyen d’écoute. Mais certains silences sont perçus comme désapprobateurs. Les gens vont se donner une explication. Le temps de

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silence est un moment pour réfléchir mais souvent le silence est beaucoup plus perçu comme une forme de persécution. Que met on à la place du silence ?A. Blanchet a enregistré des entretiens enregistrés par des psychologues débutants ou confirmés et s’est posé la question de comment ça s’organise.

Registre

acte déclaratif :affirmation que fait le psy qui ne reprend pas ce que dit le sujet.

Interrogatifréitératif :

il va reprendre le discours du sujet.

Modalinterprétation caractéristiques

internes du sujet (caractères...)questions

reformulation sur les sentimentspeut être sous

référentiel compléter ce que dit le sujet (qui approuve ou désapprouve)

caractéristiques externes(faits vécus...)

forme de question

reformulation totale.

Ne repars pas du discours du sujet.

Le psychologue professionnel sera plus réitératif.Le psychologue débutant sera plutôt interrogatif.

Les études de Blanchart ont montré que les interventions réitératives permettent au sujet de poursuivre son discours. Ce qui a un effet de blocage dans la poursuite du sujet est l’interprétation. Elle est en général assez mal vécue par la suite. Dans la vie de tous les jours, nous interprétons toujours ex : il a un sourire narquois.Effet que va produire la sensation d’être compris par son interlocuteur ?empathie : fait d’être capable de ressentir ce que ressent autrui. Il y a des gens qui pensent que pour être bien compris par leur psy, il faut qu’il partage le même avis qu’eux, les mêmes valeurs.

Freud : ‘l’empathie c’est ce qui prend la plus grande part à notre compréhension de ce qu’il a d’étranger à notre moi chez d’autres personnes’.L’empathie est cet effort que nous faisons pour accéder à l’idée que l’autre est aussi un sujet. C’est le fait d’être différent de l’autre qui fait que par cette différence je vais faire l’effort de comprendre comment lui, peut éprouver. L’empathie est la capacité à penser une subjectivité qui n’est pas la notre. Cet effort doit être remis à chaque instant de l’entretient. L’empathie est quelque chose de dynamique, elle a besoin de disparaître pour pouvoir exister.

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Il y a deux fonctions aux quelles le psychologue doit participer :• fonction contenante : cf. BION relation mère-enfant. Bion imagine que l’enfant dans les premiers mois, ne disposant pas d’un appareil à penser, n’a que des sensations, de bien être ou de mal être et n’a pas de moyen de donner un sens à ce qu’il éprouve. Tous ces éprouvés vont être contenus par la mère.

Le psychologue a une fonction contenante qui consiste à permettre au patient de ressentir des choses pendant l’entretient avec le sentiment que la personne en face peut contenir ces choses.• fonction protectrice : quand le patient vient avec des sentiments partagés. Une partie de lui même est réticente, inquiète. Le patient a le sentiment qu’il va révéler une partie de lui même qu’habituellement il masque. Il utilise des mécanismes de défense. Tous ces mécanismes permettent au sujet de ne pas être livré à la sagacité d’autrui. La fonction protectrice permet au patient d’être certain que le psychologue n’est pas là pour percer les mécanismes de défense de son patient.

Si ces premiers entretiens se sont passés correctement, on va passer à une étape de traitement ou encore une évaluation.

Dans l’évaluation, deux types d’instruments vont être proposés :• tests qui vont évaluer les capacités cognitives ou qui vont évaluer la personnalité, les moyens de faire face aux situations dont dispose le patient.

• l’évaluation de l’efficience intellectuelle.

Qu’est ce que l’intelligence ?définition de Wechsler : l’intelligence est la capacité globale ou complexe qu’a l’individu d’agir chacun dans un but déterminé, de penser de manière rationnelle et d’avoir des rapports utiles avec son milieu.

L’intelligence suppose une actionl’intelligence est aussi liée à la logiquel’intelligence suppose une certaine capacité d’adaptation.

Il y a deux façons d’observer l’intelligence :• constater que quelqu’un est parvenu à acquérir un grand nombre de connaissances

• facultés comme la mémoire, l’attention, le jugement, la logique. L’intelligence est tout de suite perçue comme quelque chose de composite. Evaluer l’intelligence, c’est d’une part utiliser les facultés, d’autre part vérifier l’acquisition des connaissances.

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Il y a une différence entre les humains et les capacités intellectuelles. On va essayer de comparer les performances d’un sujet à l’ensemble des sujets de son espèce. Arriver à situer le sujet.

On va tenter de s’approcher de cette idée. On va mesurer l’intelligence (mesurer est une exagération) on évalue les capacités intellectuelles.Toutes ces capacités sont tellement nombreuses qu’il est difficile d’être certain, avec les épreuves de couvrir tout le champ des capacités intellectuelles. L’idéal serait d’avoir une épreuve qui permette de résumer l’ensemble de toutes les connaissances.Epreuves en facteur ‘g’ .facteur général. Certaines épreuves auraient un degré de généralité pour prévoir toutes les capacités intellectuelles possibles. Ces tests n’étaient pas d’une grande efficacité. On a pris le principe de prendre au départ le plus grand nombre d’épreuves possibles. On va observer les épreuves les plus corrélées entre elles. On va avoir des notes qui vont permettre de montrer la liaison qu’elles ont entre elles. Une corrélation varie entre -1 et +1. Une corrélation parfaite est de +1.Voir s’il n’y avait pas certains tests qui permettaient le plus de se rapprocher de +1. Si on trouve un test qui par rapport à l’ensemble des tests à une corrélation de ce type, c’est un test qui permet de prévoir la réussite dans tous les domaines de l’intelligence.( test facteur ‘g’)Ces tests de facteur g sont en fait des tests de logique pure. Presque dans tous les domaines de l’intelligence, il faut de la logique. Dans certaines activités, la logique est moins importante.Il y a des différences inter individuelles mais les enfants ont une certaine tendance à avoir des performances proches de leurs parents.L’intelligence serait quelque chose d’inné. On a constaté une certaine corrélation entre les résultats des parents aux tests intellectuels et ceux des enfants.Pb : lorsque les parents élèvent un enfant, leur action a un effet sur les enfants. Quelle est la part des actions sur l’enfant lui-même ? ce serait l’environnement qui explique l’intelligence et non plus la génétique.� étude pour savoir quelle est la part de l’inné et de l’acquis dans l’intelligence.Les conclusions doivent être nuancées. Tout dépend du mode de calcul.En moyenne, les enfants élevés dans un milieu stimulant, quelque soit leur bagage génétique, ont tendance à développer des capacités intellectuelles supérieures aux enfants élevés dans un milieu pauvre intellectuellement.Si on fait une étude sur les corrélations sur les résultats, entre les parents et les enfants, on s’aperçoit qu’il y a une corrélation entre leurs niveaux. Il y a donc une part d’hérédité dans les facultés intellectuelles.

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Aucune étude n’a été capable de définir la part de l’inné et l’acquis. Le fait que les capacités intellectuelles ne soient pas totalement liées au facteur génétique aura une conséquence dans la vie quotidienne :l’effet pygmalion : la façon dont quelqu’un est perçu risque d’influencer y compris ses capacités � prudence lorsqu’on communique les résultats d’un test qui prétend évaluer les capacités.

Test : définition de R. ZAZZO : épreuve strictement définie dans ses conditions d’application et dans son mode de notation qui permet de situer un sujet par rapport à une population elle même bien définie biologiquement et socialement. Tout comportement peut être défini et faire l’objet d’un test :1. un test doit être échantillonné : on s’assure auparavant du fait que cet échantillon est bien représentatif.

2. il doit être standardisé : mêmes conditions pour tous les sujets.3. il doit être étalonné : traitement statistique qui permet de faire correspondre les notes à une échelle sur laquelle les personnes sont représentées et qui permet de situer notre sujet sur cette échelle.

Pour qu’il soit valide il faut qu’il réponde à trois caractéristiques : 1) sensibilité : son pouvoir de discrimination2) fidélité : fait qu’il ne varie pas (sauf si le sujet varie)3) fiabilité : le test mesure ce qu’il prétend mesurer.

Les différents types de construction des tests :• test facteur g• tests composites• tests qui peuvent être plus sensibles à certaines chose qu’à d’autres ex : plus sensibles au développement.

Qu’est ce qu’un QI ? ?

Il y en a deux sortes :le premier a été fait à partir du test de Binet-Simon ( n’existe plus) il a été repris en Amérique par Terman-Meuill.

Nouvelle Echelle Métrique de L’intelligence de Zazzo (NEMI)Stèrent a eu l’idée de passer de la notion d’âge mental à la notion de QILa notion d’âge mental : La NEMI commence par des épreuves de sondage.3épreuves : répétition de chiffres

gravure logique verbale.Chacune des épreuves comporte des niveaux de réussite différents suivant l’âge.

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Ex : si les ¾ des enfants de 4 ans réussissent à répéter deus chiffres, on va dire qu’on doit être capable de répéter deux chiffres à 4 ans. Niveau de base.On va essayer de compléter l’épreuve avec d’autres épreuves.L’enfant peut être en dessus ou en dessous de son âge suivant son niveau de base, d’où l’idée d’avance et de retard.Stern a dit : on divise l’âge mental par l’âge réel et on multiplie par 100.

La normalité est à 100. C’est une bonne évaluation pour les enfants.Quand on veut évaluer des adultes, ce n’est pas possible, on fait appel à wechler : il faut annuler l’effet d’âge.

On va prendre des gens de la même tranche d’âge. On leur fait passer un test.On va prendre tous les résultats, les additionner et les diviser par le nombre de sujets.On obtient une moyenne. Plus on se rapproche de la moyenne, plus il y a de genscourbe :.

On va trouver un moyen d’évaluer la dispersion : on va utiliser la variance :formule :

on calcule tous les écarts à la moyenne, on les additionne.Cela va permettre de situer le sujet en fonction de la moyenne et en fonction des écarts.On va fixer une moyenne à 100 et un écart type à 15. On parle toujours de QI, mais ça n’a rien à voir avec un QI. On prend la moyenne des sujets et on la divise par l’écart type. Ce qui est important, c’est qu’on utilise le même terme pour désigner un résultat qui ne correspond pas du tout à la même démarche.Une fois qu’on a le QI :QI normaux : 90-110QI supérieurs :110-125QI exceptionnel : à partir de 130

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85 : ça ne va pas très bien.

70-85 : débilité légère, 15% de la population. Retard scolaire : 2 ans avant l’âge réel de 9 ans ; 3 ans après l’âge réel de 9 ans.50-65-70 : débilité moyenne (vraie débilité) 6% de la population. Retard psychomoteur, retard à toutes les étapes du développement.Sous50 : zone où les sujets sont intestables ; arriération mentale.

Idiots : les plus atteintsimbéciles : moins atteints.Langage très frustre.

Wechsler : � WAIS à partir de 16 ans� WISC de 6 à 16 ans�WPPSI maternelle.

Le WISC : 10 subtests :

une échelle verbale :• mémoire des chiffres.• compréhension• informations• similitudes• vocabulaire

Une échelle de performance :• complément d’images• arrangements d’images• code• assemblages d’objets• cubes.

Chaque note va donner lieu à un QIQI total = QIv + Qipon va passer toutes les échelles. Durée de passation d’un WISC : 1h15 ;1h30.

Les Baby-tests : tests de développement psychomoteur : brunet-lezine ; barl-maseni.

Le K-ABC : crée par Kaufman.Le K-ABC part d’observations cognitives qui ont conduit à la théorie qu’il y a en gros trois types d’intelligence :

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simultané, séquentiel, connaissance.Echelle séquentielle-simultanée : 10 subtests on ne les fait pas tous passer.Elle commence à 2 ans et demi jusqu'à 11 ans et demi. Pas de QIde 2 ans1/2 à 4 ans, on va faire passer fenêtre magique.à partir de l’épreuve mouvements de main, c’est pour tous les âges. On fait passer les tests selon l’âge des enfants. Test soit simultanés, soit séquentiels.Ex : en processus simultané : reconnaissance de forme. Ex : images lacunaire.

Ex d’échelles séquentielles : mouvement de mains : ‘regarde ma main (on fait le mouvement) maintenant essaie de faire comme moi’

le problème est qu’un sujet peut paraître en échec parce qu’il a une dysharmonie entre les deux processus. Moyenne 100, écart type :15.

Les tests factoriels : les matrices de Ravenon a trois figures et on doit deviner quelle est la figure manquante. Ce test est presque aussi prédictif que les autres tests. On ne peut pas dire où sont ses points forts et où sont ses points faibles.

Tests de Cattel : avec le point, il faut trouver la figure possible.Test des dominos (D48).Les tests factoriels ne donnent pas lieu à un QI. On situe juste le sujet par rapport à une population en disant combien de population est + ou - que lui.

Tests inspirés de la théorie piagécienne : on peut comprendre pourquoi un enfant échoue ou réussit. Ce sont des tests que l’on fait lorsqu’il y a échec aux autres tests et lorsque ces problèmes se situent au niveau du ?il existe deux batteries de tests :• EPL : échelle pensée logique de longeot

5 épreuves : 1. conservation poids volumes, l’enfant doit justifier sa bonne réponse.2. dissociation du poids et du volume.3. permutation : l’enfant doit trouver la règle des permutations4. quantification des probabilités5. oscillation de pendule.• UDN : 13 épreuves, plus complet que EPL.

Les tests de personnalité :

1°) les tests projectifs.

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Ces tests sont fondés sur la théorie psychanalytique.FRANK : psychanalyste. Le mécanisme à partir duquel on pense qu’on va pouvoir cerner la personnalité est le mécanisme de projection. Un mécanisme de défense est un outil dont nous disposons tous qui permet d’atténuer toutes les modifications susceptibles de mettre en danger ce que les psychanalystes appellent le moi.Le moi est un organisateur du psychisme. Le moi est un instance qui va régler les rapports entre inconscient, préconscient, réel. On voit l’importance de ce Moi. Le moi doit se protéger de forces internes qui sont des forces limites entre le psychisme et le physiologique : les pulsions.On peut les qualifier par le terme de LIBIDO.(1ère pulsion découverte par Freud) et la pulsion de mort (Hypothèse.Le moi doit se défendre par rapport à l’émergence de ces pulsions. Les exigences de la réalité sont parfois en contradiction avec les pulsions et vont parfois réveiller les mouvements pulsionnels via les représentations (rapport qu’il existe entre un élément de la réalité et une pulsion).Le moi va se trouver confronté aux pulsions internes et aux éléments de la réalité qui vont toucher ou provoquer les pulsions.Il y a deux grands groupes de mécanismes de défense : • mécanismes névrotiques liés au fait que le sujet a atteint le niveau oedipien mais a rencontré des difficultés telles qu’elles se sont traduites par des symptômes névrotiques.

• les sujets qui n’ont pas atteint le complexe d’oedipe vont régresser à des positions antérieures à oedipe : mécanismes psychotiques.

Mécanismes de défense névrotique :le mécanisme de défense porte essentiellement sur la représentation

organisation phobique ou hystéroïde: dénégation, scotomisation, intellectualisation.Il y a aussi des mécanismes de défense qu’on peut observer chez des enfants en privilégié : identification à l’agresseur.

Mécanismes de défense psychotique : ils visent une structure antérieure à l’oedipe. Le sujet va être dans une

régression beaucoup plus forte.Identification projective (Klein) ;déni, projection, forclusion.La forclusion est un mécanisme de défense, un des premiers décrits lorsque Freud essayait d’expliquer la paranoïa.Ex : le paranoïaque va percevoir comme venant de l’extérieur quelque chose qui est interne. Déni de l’agressivité, il perçoit l’agressivité comme venant de l’extérieur. Le sujet va être persuadé que cette personne veut sa mort. Pour le

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paranoïaque, ce qu’il perçoit est vraiment quelque chose d’extérieur. Cet extérieur est quelque chose d’intérieur à lui.

Il y a dans la perception un double mouvement. Un mouvement qui va de l’objet à nous et vice versa.La projection est le fait d’introduire dans la perception des éléments internes.Les tests projectifs sont bâtis sur la même idée : proposer à un sujet une activité ou un objet à percevoir qui soit suffisamment incomplet, pour que ce sujet soit obligé de combler les vides, et en comblant ces vides, il va révéler des choses qui viennent de lui-même.Les activités : dessin : le psychologue n’interprète pas les dessins d’enfants. En revanche, il y a des épreuves projectives de dessin ex : l’arbre, la famille, D10, AT9. Le problème de tous ces dessins , c’est que leur validation en général est assez faible. On essaie de comparer ces dessins par rapport à ce qui est donné en général.Tests bien validés : Rorschach : psychanalyste suisse. C’est Frank qui a appelé ces tests ‘projectifs’. 1921. Rorschach avait l’idée de faire un test d’un jeu, en observant des schizophrènes. Tests à partir des taches d’encre pour voir comment ils percevaient les taches pour déceler un penchant schizophrénique.Méthode école de Paris V (psychanalyse validation théorique)Méthode école américaine Exner (qui n’est pas dans une validation théorique.Le sujet ne peut pas échapper à une structure de réponse. • La localisation. Le sujet va toujours voir quelque chose. G pour Global D (grand détail) Dd (petit détail)il faut toujours faire une enquête (pourquoi). Utilisation de l’espace blanc : Dbl• le déterminant : qu’est ce qu’il lui a fait voir.• cotation : cette cotation est très importante dans le système américain (système intégré ou extrême).

Ecole française : liens entre la perception projective et certains concepts clés de la psychanalyse, que l’on va adapter en fonction de la nature des planches.Dans le système intégré on interprète uniquement sur l’ensemble du test.

Localisation déterminant contenu cotation spéciale.G/WsDsDdsDbls

F(formel)C (couleur)

C’M(mvt)K(mvt)a (actif)p(passif)

H :humainA : animal

Hd détail humain

CONFAB : le sujet donne une réponse à partir d’un détail

CONTAM : rassemblement de deux choses en unes seule.

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FM(mvt animal)T(estompage de

texture)V(vista estompage

profondeurY (diffusion)FD(dimension formelle)

FMaFC (c’est un oiseau qui vole au dessus des arbres

parce qu c’est vert) .

On va adjoindre à la cotation la notion de qualité formelle.Ex :

on va faire le total, on va créer des indices puis faire une interprétation.Afr : incidence de la couleur sur la productivité des réponses. Donne une idée sur la façon dont le sujet est influencé par la couleur.

Tests projectifs thématiques :TAT.

TAT : crée par Muray (américain). Il a crée se test en se fondant sur la hiérarchie des besoins.Nourriture�sexe�affiliation�accomplissement, réalisation de soi.Muray a imaginé un test.L’idée est de présenter quelque chose de structuré (photos). Raconter une histoire sur la photo avec un début, un récit et un fin.Muray a eu l’idée d’analyser le test en fonctionpour voir où ils en sont de leurs besoins.Dans toute histoire, il y a un héros. Pour chaque fiche, on va essayer de voir quelles sont les caractéristiques du héros.Dans une deuxième fiche, on va regarder quels sont les mobiles, les tendances du héros.

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3ème fiche : forces qui existent dans l’environnement du héros (amis,...)4ème fiche : caractéristiques de dénouement5ème fiche : complexité du thème6ème fiche : sentiments.

Ces fiches permettent d’avoir à la fin les tendances du sujet en fonction des tendances de héros en supposant que le héros est l’image du sujet.2ème approche : utilisée actuellement : psychanalytique française à partir d’une grille de Me Shentoub.

1ère planche : l’enfant est impuissant. Renvoie le sujet au sentiment d’impuissance qu’il a subit enfant et comment il va s’en sortir.2ème planche : Complexe d’oedipe3ème planche : dépression.

Il y a 5 séries pour la fiche de dépouillement.Procédés de série A,B,C,D,E.on va essayer de voir quels sont les procédés qu’utilise le sujet.2ème série : de l’ordre du conflit avec l’autre3ème série : évitement du conflit : C/D : restriction

C/N : forme plus hystérique, accent sur le sensoriel...4ème série : émergence en processus primaires.

CAT : version enfant du TAT.L’enfant va être confronté à différentes situation. Beaucoup de planches qui font appel à des éléments de la théorie psychanalytique. Confrontation fraternelle, problème de la propreté, les aventures de Patte Noire. Test français :l’enfant doit choisir et composer une série d’histoires ou une histoire avec plusieurs plaques.Est ce qu’il fait la différence sexuelle ? problématiques anales et agressives.

Fiche de dépouillement des tests thématiques Boekolt• procédés traduisant le recours à la sphère motrice• relation avec le clinicien• procédés......à la relation extérieure• .......à l’évitement et l’inhibition• .......à l’affect• ....à l’imaginaire et au fantasme.

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Rosenveig, test projectif.

Petites scènes, situations délicates où se trouve le sujet.le sujet doit remplir les bulles videsfacteurs de cotation : direction de l’agressivité :• réponse extra punitive : EA c’est la faute de l’autre• réponse intra punitive : IA faute assumée par le personnage• réponse impunitive : MA c’est la faute à personne.Types de réaction :• prédominance de l’obstacle• défense du moi• persistance du besoin : toutes les situations dans lesquelles le sujet tente de sortir de la situation.

On va utiliser une feuille de dépouillement, on va coter chaque planche et on va noter dans une colonne ce qui sera plutôt prédominance, persistance, défense et on va marquer E, E’...en fonction de la note du sujet, on peut savoir si le sujet a un type de réponse proche de la norme ou éloigné de la norme.Profil : on va reporter les réponses du sujet en les additionnant. On va voir quel est le profil du sujet, est ce qu’il y a quelque chose d’inhabituel ou est ce qu’il se rapproche de la norme.Ce test permet une analyse ciblée sur les caractéristiques d’une population d’étalonnage.Défaut : il est uniquement ciblé sur les problèmes de la frustration.

Echelles clinique ;c’est une technique totalement différente mais non fondée sur le concept de projection. Liée à une description du sujet en terme de symptômes et traits personnels.Il existe des échelles générales et de échelles dirigées sur un symptôme.Echelle d’affirmation de soi de Rathus : échelle auto administrée (remplie par le sujet. Echelle validée par un groupe de dépressifs. Echelle destinée à évaluer la dépression. Questionnaire de Beck : auto administrée.Echelle de dépression d’Hamilton : non remplie par le sujet, elle est remplie par le clinicien après entretient avec le sujet. Cela suppose que l’entretient était extrêmement complet.Echelles globales : qui prennent l’ensemble de la personnalité du sujet.

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� le MMPI : on utilise les échelles de validité construites pour s’assurer qu’il n’y a pas eu de triche pour que l’interprétation ne soit pas biaisée.

Echelle de validité : échelle L F K.• L : échelle dans laquelle les sujets qui ont tendance à se présenter avantageusement vont avoir des notes élevées. Cette échelle a été étalonnée puis validée par un ensemble de groupes.

(échelles cliniques : échelle d’hystérie, de schizophrénie, de paranoïa)• F : échelle d’indice de souffrance psychique. L’individu a tendance à considérer qu’il souffre.

• D : désirabilité sociale. Tendance à nier les symptômes psychiques.

On considère à partir de 65 qu’il y a quelque chose de significatif.Etude de cas : forme en V aplatie : minimise les troubles psychologiques.Code : ici : 12- 670 39/845/ LK : Fon met l’échelle la plus élevée en premier et la moins élevée en dernier.On va essayer avec des signes de marquer les caractéristiques de la courbe.On marque la moyenne par -. Au dessus de 70, on marque ’ ex : 1’ et on rajoute des ’ quand ça augmente./ = passé en dessous de la barre de la moyenne.Troubles somatiques : 90 agitation, solitude.Il y a 70 profils qui correspondent à différents types de pathologies.Etude de cas 1 : il est hypocondriaque.Etude de cas 2 : échelle en V inversé. L’échelle F est supérieure à 60 mais inférieure à 70il y a une forte conscience des problèmes psychiques mais d’une manière qui n’est pas excessive. Elle a conscience qu’elle a des difficultés psychopathologiques. 1er pic : sur l’échelle D : dépression2eme pic sur l’échelle 4 : psychopathie3eme pic échelle 9 : hypomanie4eme pic : échelle 7 : psychasthénie.Code : 2’’ 497’ 83 - 160/5 :’F- /K :L#profil qui montre des troubles psychiques importants.MMPI : test très utile quand on souhaite orienter autour des troubles psychologiques.Test marqué par la psychopathologie.

Echelles qui correspondent à une vision psychosociologique de la personnalité, analyse des traits de la personnalité :ex : 16 PF de Cattel. Auto administrée.Feuille de profil : chaque facteur est coté de 1 à 10

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bleu : entre 4 et 7jaune : 2-3 - 8-9 rouge : 1 - 10chaque facteur (il y en a 16), va correspondre à un trait de la personnalité.Ex : 1 : cordialité chaleur signification des notes basses et des notes élevées.Facteurs globaux, ex : extraversion , anxiété.

Le NEO PI-R inventaire de personnalité révisée. Analyse factorielle avec des méthodes mathématiques plus modernes.5 facteursex : ouverture, agréabilité.. chacun de ces facteurs peut être décomposé à l’intérieur. On a des niveaux de réponse en fonction des notes, notes dans le facteur et note en fonction des échelles.

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L’ENTRETIENT CLINIQUE ( SUITE).

Quelles sont les différentes méthodes utilisées en psychothérapie (ou suivi d’entretien) ?Pour cette classification, on différencie les méthodes intrapsychiques et interpsychiques.Intrapsychique : l’idée est que les difficultés du sujet sont liées à sa construction interne.Interpsychique : les difficultés du sujet sont liées à ses relations avec les autres, son environnement, la société.

LES METHODES INTRAPSYCHIQUES : SURTOUT EN France• L’école Rogerienne de Karl Rogers• Gestalt

� moins utilisées en France• les phénoménologies• la Psychanalyse.

1°) L’école Rogerienne.

Les difficultés viennent du fait que le sujet s’est coupé de son expérience subjective car il s’est aliéné lui même aux représentations qui lui sont proposées par son environnement : introjections. (préconceptions qui sont proposées per l’environnement et qui sont avalées toutes faites, le sujet ne va pas les adapter à ses propres besoins).Le sujet continue à avoir des besoins propres et il va se retrouver dans la situation où il est confronté à des expériences en contradiction avec les introjections. Ce qui entraîne un conflit interne car il a deux idées de lui même. Face à ce conflit, il va monter des solutions de compromis défensive. Il va être obligé de se dissocier : être celui qui a des besoins et les expérimente et celui qui obéit à des introjections.Le sujet va alors faire la démarche de consulter un psychothérapeute qui va permettre au sujet de reprendre contact avec les expériences subjectives et ne plus se laisser happer par les introjections. Il va se centrer sur la personne du sujet. Le thérapeute devra utiliser 3 attitudes :1. l’acceptation inconditionnelle : capacité qu’aura le thérapeute à ne pas porter de jugement.

2. la centration sur le client : croire fermement aux capacités qu’a le patient de s’en sortir alors que le patient est dans la croyance inverse.

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3. empathie : capacité qu’a le thérapeute à percevoir la réalité interne de son sujet et à distinguer ce qui est de l’ordre de l’introjection et ce qui est de l’ordre du besoin réel.

Intervention non directive, façon de procéder plutôt réitérative.Au plan philosophique, Rogers part de l’idée que le sujet a en lui même toutes les potentialités mais les ignore car il est convaincu de la réalité des introjections.Permettre au sujet de retrouver la totalité de ses expériences subjectives.La pratique Rogerienne est une technique simple, facile à apprendre. Rogers ne prétend pas s’attaquer à la maladie mentale.

2°) la psychanalyse.

Comment la psychanalyse voit le problème du sujet ?Pour Freud, cela vient d’une conception particulière du sujet, la psych. Part du sujet.C’est un sujet qui est animé par des pulsions. (interface entre le biologique et le psychologique) la pulsion est ce qui est produit par le biologique et qui a une expression psychologique.La première pulsion est la pulsion libidinale. La seconde est la pulsion de mort qui a toujours été très discutée.Freud se représente le sujet comme animé par des pulsions et tenant compte de la réalité. L’assouvissement de la pulsion à travers l’objet pulsionnel sera médiatisé par la réalité. Ce qui entraîne un combat entre la pulsion qui tend toujours à se résoudre et les exigences de la réalité.Il y a donc création d’un appareil psychique constitué de trois instances : inconscient, préconscient et réalité.L’inconscient est constitué des pulsions et des refoulements.Cet appareil psychique va essayer de tenir les choses en équilibre (HOMEOSTASIE) retrouver un équilibre.Ça, Moi, Surmoi.La sexualité humaine va avoir la particularité d’être fondée sur la différence des sexes. Le sujet va découvrir que sa sexualité tourne autour de cette différence des sexes.Découverte au début : les garçons ont un zizi et pas les filles. Pourquoi ? ?� castration.C’est à partir de cette castration qui va devenir un manque fondamental que va s’organiser le psychisme du sujet.Ici différence d’avec Rogers : via le processus de la castration, le sujet a comme destin d’être en manque perpétuel.

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Travail du psychanalyste : contrairement à Rogers, il fat entretenir le sujet dans l’illusion. Il faut redonner au moi du sujet sa pleine capacité à organiser des relations entre inconscient, préconscient et réalité. Le psychanalyste va être confronté aux défenses du sujet, il va être confronté à une résistance particulière, une ruse de l’inconscient : le transfert.Le transfert renvoyant à des relations anciennes du sujet, le psychanalyste va tendre, à travers les rêves, à essayer de retrouver les relations anciennes du sujet. Alors que pour Rogers, il s’agit de rester dans l’ici et maintenant. Transfert : processus par lequel les désirs inconscients du sujet vont s’actualise sur certains objets dans le cadre d’un certain type de relation. Trajet de la pulsion vers l’objet. Le sujet va revivre le même type de relation qu’il avait pu vivre dans une période plus ancienne de son développement. L’inconscient a nécessairement besoin de se retrouver dans la situation antérieure à la castration.A partir de la notion de transfert : Freud au départ l’a considéré comme un blocage, puis s’est dit qu’il fallait l’utiliser. C’est à partir de l’analyse du transfert que l’on va permettre au sujet de réorganiser entre le ça et le Surmoi.D’où la nécessité pour être psychanalyste de l’avoir déjà expérimenté. A partir de cette analyse du transfert, il pourra évaluer son contre transfert (réaction inconsciente vis à vis de son patient et du transfert de celui-ci). L’idée de test est rejetée dans la psychanalyse.Il y a d’autres concepts pour différencier les mouvements du sujet comme le transfert de l’identification.Comme la notion de transfert est fondamentale, c’est là que se sont portées les critiques les plus importantes.

Beckmann : il a obtenu de certains psychanalystes de participer à son enquête, il a demandé à 8 psychanalystes qui se connaissent de décrire chacun de leurs patients et les caractéristiques de chacun de leurs collègues.Il va comparer les réponses : il compare l’image que le psychanalyste a de ses patients et les caractéristiques de ce psy grâce aux descriptions des autres. La façon dont le psychanalyste voit ses patients est influencée par leurs propres caractéristiques dont ils n’ont pas conscience.le transfert corrèle avec les caractéristiques de l’analyste que d’autres analystes perçoivent chez lui et que lui même n’en perçoit qu’une partie.

Contrairement à ce que la psychanalyse enseigne, cette analyse du transfert n’est pas une garantie aussi déterminante qu’elle le prétend.

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LES METHODES INTERPSYCHIQUESil y a trois façons.• Béhaviorisme : le sujet est en difficulté du fait qu’il n’est pas adapté à son environnement car il a un comportement inadapté. Pour améliorer son vécu subjectif, il faut modifier le comportement qui pose problème.

• Optique cognitive : si le sujet souffre, s’il est en décalage avec son environnement, ce décalage est lié à un jugement qu’il a de la réalité, fondé sur des expériences qu’il en a qui sont inadéquates. Ce sont ces jugements qu’il faut modifier. On travaille sur les cognitions.

• Thérapie systémique : ne plus considérer le sujet comme isolé mais comme pris dans un système plus complexe. On considère le sujet comme un patient désigné. C’est l’analyse du système qui est privilégiée.

� l’optique comportementale : le sujet ne parvient pas à réaliser les besoins essentiels car il ne trouve pas ce qu’il lui faut dans son entourage. c’est soit la faute des autres, soit la sienne. En réalité, c’est la faute de son comportement qui n’est pas adapté.

Besoins fondamentaux : aimer, être aimé, estimer, être estimé.Si ces besoins ne sont pas remplis, c’est que le sujet ne parvient pas à utiliser ce que peut lui offrir son environnement. Les comportementalistes se fondent sur des travaux expérimentaux :• le conditionnement : le sujet va apprendre un comportement inadapté car il y aura une expérience qui lui aura appris ce comportement (qui n’était pas forcément inadapté) (Pavlov, Skinner).

• attribution : l’être humain a tendance à trouver une cause à ce qu’il peut observer.

Les méthodes consistent à essayer de voir avec le patient l’ensemble de ses comportements.Comme chaque comportement peut être lié à une problématique, à chaque comportement va correspondre un type de traitement.Les traitements sont stables pour le nombre de séances.Certains nombre de comportements peuvent être identifiés ou traités. Mais d’autres sont plus complexes, et il est difficile d’arriver à prendre en considération un certain nombre sans entrer dans la problématique interne du sujet (alors que les comportementalistes ne s’occupent pas de la boite noire.

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�optique cognitive : entre le comportement et les phénomènes (attribution..), il y a le jugement. Le patient dit : ‘je ne peux pas faire autrement.

Les cognitivistes : ‘les comp.......................ils oublient que ce qui a le plus d’importance est ce que cet événement va susciter chez le sujet en terme d’émotions.Il y a une nécessité de faire l’analyse de ce qui se passe à l’intérieur. On va essayer d’utiliser des techniques pour décortiquer le jugement, modifier le jugement et reconstruire un jugement adapté. ‘cognitivo-comportementale’.

���� thérapies systémiques : fixer son attention sur la place de l’individu dans le système. Contrairement à toutes les autres thérapies, ici on travaille sur le système. Il est rare qu’il y ait un thérapeute et un patient. Il y a un groupe de gens qui vivent ensembles et le thérapeute. L’idée est que l’on ne peut pas modifier le système si on est pris dedans. Il faut pouvoir se décentrer de ce modèle de fonctionnement. Il faut savoir comment le système est organisé et comment les individus communiquent à l’intérieur de ce système.

Lois du système :• loi de rétroaction , loi de causalité circulaire : ((linéaire : on travaille sur un état B. quel peut être l’ensemble d’événements A qui vont être à l’origine de cet état ou de cette situation)). Circulaire : A est aussi produit par B

• homéostasie : fait que à l’intérieur d’un organisme il existe une nécessité de maintient entre les forces internes et les forces externes. Si quelque chose se modifie à l’extérieur alors quelque chose doit se modifier à l’intérieur pour garder l’équilibre.

• rééquilibrage du système : le problème est que dans un système, l’individu est pris dans un ensemble de systèmes (ville, réseau, société). Il va se situer entre l’interne (famille) et l’externe : il peut y avoir une modification à l’intérieur de sa famille ou à l’extérieur. Le milieu interne va devoir se modifier. Ex : attribuer à un membre de la famille une place particulière. L’individu peut se trouver en difficulté par rapport à la place qu’on lui a attribué. Il faut donc proposer un autre rééquilibrage.

Le patient est un patient désigné : il n’est patient que parcequ’il est en décalage avec le système.

Règles de communication :� on ne peut pas ne pas communiquer

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� il y a deux modes de communication successifs ou simultanés :�digital : l’information est codée de manière arbitraire�analogique : le signe est imagé.

� répartition des rôles�position symétrique : consiste à avoir dans le processus de communication une attitude en miroir de l’interlocuteur.

�position complémentaire : avoir un mode de communication différent pour compléter l’attitude de l’interlocuteur.

� dans toute communication, il y a ce que l’on communique est la communication que l’on va faire sur la communication (métacommunication). Si on apprend pas à métacommuniquer, cela provoque des malentendus. Le thérapeute va tenter à partir de tout ça de donner au patient une place nouvelle que le système va accepter de laisser prendre au patient.

Toutes ces techniques demandent une formation particulière.