orient - download.pro.arte.tvdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull03.pdf · p. 23 saddam...

3A RT E Magaz ine11 janvier > 17 janvier 2003

Six téléfilms du 11 janvier au 8 février

Carole Abboud dans Terra incognita de Ghassan Salhab samedi à 22.30

Un si procheOrient

14.00 > 19.00 Programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS

19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

3Semaine du 11 au 17 janvier 2003

Samedi 11 Dimanche 1 2 Lundi 13 Mardi 14 Mercredi 15 Jeudi 16 Vendredi 17

14.00ARTE Europa

14.30Le magazine del ’ e n v i ronnement

15.15Hatchepsout la grande

16.05Soigne ton gauche

16.20Mon chien chez le psy (5)

16.50Kaléidoscope

17.15Au fil de la laine

18.00L’île de Sercq

19.00Flash Info

19.00Le forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes

20.15Kounellis à Mexico

20.45L’aventurehumaine La Terre de Feu

21.35 Metropolis

22.30FictionTerra incognita

00.25La lucarne That’s my face

01.25Lola + Bilidikid

14.00Création(s)

14.30Voyages,voyages

15.15Mon petit frère abesoin de nous !

16.45L’école des facteurs

17.00Cuisines des terroirs

17.30Les grandsduels du sport

18.15Biographie

19.00Flash Info

19.00Maestro La chansonnapolitaine

19.45ARTE Info /Météo

20.15Danse Hommage àNoureev (2)

20.45-00.30ThemaAn 1, au temps del’Empire romain

20.45 Barabbas

23.00Au temps del’Empire romain

00.30Les destinsd’Alexandrie

01.30Metropolis

02.25Yaourtsmystiques

02.35Why are youcreative?

02.40ARTE Scope

14.00Lola

14.30Guillaume II

16.35ARTE Europa

17.05L’école despachydermes

17.35Les vacancesde monsieurHulot

19.00Flash Info

19.00Nature L’Est sauvage


20.15 La vie en feuilleton Une année au zoo (1)

20.45Ciné-lundi Levi, uncommerçantbien gentil

22.15Grand format Sans ma fille

23.45Court-circuit(le magazine)

01.20Le cirque de demain

02.35La vie est tropcourte pour nepas en profiter

02.45Escape to Dublin


14.00Cuisines des terroirs

14.30Bach : la Messe en si

16.25La prison des épousesmeurtrières

16.55Lola

17.25Court-circuit(le magazine)

19.00Flash Info

19.00Archimède

19.45 ARTE Info /Météo


20.45-23.00Thema De quoi j’me mêle !

Catastrophesnaturelles : qui paie ?

20.45Inondations :l’heuredes comptes

21.35Un monde bien assuré

22.05Débat

22.25Assurances sur la vie ?

23.00FictionSacrifices

00.45L’été de Kikujiro


14.00 Album de famille

14.30Voyages,voyages

15.15Les dessous de la guerredu Golfe

16.15Trésor au cœurdu volcan

16.45Capté !

17.10Yaourtsmystiques

17.25Au temps del’Empire romain

19.00Flash Info

19.00Connaissance Les mystères ducomportement



20.45Les mercredisde l’histoireSaddamHussein

21.40MusicaAlfred Brendel

22.50Ciné-découverteLe nuage

00.45Terra incognita

02.40Je t’aime John Wayne


14.00Hippocrate


15.15L’île de Sercq

16.30Leur vie pour quelquesperles

16.55Création(s)

17.25Résurrection (1)

19.00Flash Info

19.00Voyages, voyagesPuerto Rico



20.45Ciné-jeudiMean streets

22.35-01.05ThemaLe ménage

22.35Mon ménage à moi

23.30Ménage

23.40Domesticas

01.05Levi, uncommerçantbien gentil

02.40Tu vois


14.00Capté !

14.30Au fil de la laine

15.15La Terre de Feu

16.15Haute voltigesur bambous

16.45Album de famille

17.25Résurrection (2)

19.00Flash Info

19.00Tracks



20.45Fiction L’enfant désiré

22.15La vie en face Cène de village

23.15Profils Les travaux deLuca Ronconi

00.25Barabbas

Les grands rendez-vous

P. 11 Au temps de l’Empire romainComment vivaient nos ancêtres il y a 2 000 ans ? “Thema”ressuscite des civilisations romaines et orientales aussifascinantes qu’étrangement familières.“Thema”, dimanche 12 janvier à 20.45

P. 14 Une année au zooThierry Machado (chef opérateur de Microcosmos et du Peuple migrateur) filme les soigneurs et vétérinaires d’un zoo spécialisé dans l’accueil d’espèces menacées. “La vie en feuilleton”, du lundi au vendredi à 20.15

P. 23 Saddam Hussein, le maître de BagdadL’histoire de l’ascension du président irakien, tyran sanguinaire,héros populaire et fin manipulateur.“Les merc redis de l’histoire”, le 15 janvier à 20.45

Les films de la semaine

Lola + Bilidikid de Kutlug Ataman Samedi 11 janvier à 01.25

Barabbasde Richard FleischerDimanche 12 janvier à 20.45

et vendredi 17 janvier à 00.25

Les vacances de monsieur Hulot de Jacques Tati Lundi 13 janvier à 17.35

Levi, un commerçant bien gentilde Didi DanquartLundi 13 janvier à 20.45

et jeudi 16 janvier à 01.05

L’été de Kikujirode Takeshi Kitano Mardi 14 janvier à 00.45

Le nuagede Fernando SolanasMercredi 15 janvier à 22.50

Mean Streets de Martin Scorsese Jeudi 16 janvier à 20.45

Domesticasde Fernando Meirelles et Nando OlivalJeudi 16 janvier à 23.40

L’un des premiers Scorsese,

avec Harvey Keitel (photo)

et Robert De Niro.

<

Guépards, tigres, girafes, manchots, vautours, ibis, loutres,

hippopotames, gibbons, ours à lunettes, loups à crinière…

Passez une année au zoo à partir de lundi à 20.15.

P. 6Un si proche OrientDébut du cycle de six téléfilms

libanais, syrien, palestinien et israéliens avec

Terra incognita (photo) de Ghassan Salhab et Sacrifices

d’Oussama Mouhammad. “Fiction”,

samedi 11 janvier à 22.30 et

mardi 14 janvier à 23.00

> En couverture

14.00ARTE Europa

14.30Le magazine de l’environnement (Rediffusion du 6 janvier)

15.15Hatchepsout la grande (Rediffusion du 5 janvier)

16.05Soigne ton gauche (Rediffusion du 26 décembre)

16.20Mon chien chez le psy ( 5 )(Rediffusion du 27 décembre)

16.50Kaléidoscope

17.15Au fil de la laine (Rediffusion du 8 janvier)

18.00L’île de Sercq, un tout petit monde (Rediffusion du 10 janvier)

19.00Flash Info


19.45ARTE Info

20.00Le dessous des cartes La politique étrangèredes États-Unis (1/3)

20.15Jannis Kounellis à Mexico

20.45

L’aventure humaine La Terre de FeuDocumentaire d’Uwe Müller

21.35 Metropolis

22.30

FictionTerra incognitaTéléfilm de Ghassan Salhab

00.25

La lucarne That’s my faceDocumentaire de Thomas Allen Harris

01.25Lola + Bilidikid (Rediffusion du 8 janvier)

4 - A RTE MAGAZINE n° 3 - 11 janvier > 17 janvier 2003

16.50 Câble et satellite.

KaléidoscopeR e g a rds sur un cadre de vieAuteurs : Rogier van Eck et Marc-Henri WajnbergRéalisation : Marta Bergman (2002-26mn)Coproduction : ARTE France, PanicProductions, Wajnbrosse Productions ARTE FRANCE

Berlin Tiergarten

En plein cœur de la ville, ce parc ro m a n t i q u eest le poumon vert de la capitale allemande.

19.00Le forum des Européens Rédaction en chef : Jürgen Pfeiffer,Éric LemassonRéalisation : Guy Saguez (France, 2002-41mn)Coproduction : Compagnie des Phares et Balises, ARTE FranceARTE FRANCE

Rêves de jeunesse

A u j o u rd’hui, contestation et marginalité art i s-tique s’expriment dans de nouveaux mouve-ments affublés du label anglo-saxon “under-ground”. Raves Parties, squatts d’artistes,associations de vie ou de travail : quellesformes différentes prennent en Europe cesmanifestations plus ou moins contestataires ?Anne-Sophie Mercier et Matthias Beerm a n nont invité Camille de Toledo, auteurd ’A rchimondain, Jolipunk (Calmann-Lévy). Rediffusion le 16 janvier à 14.30

20.00Le dessous des cartes Magazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jomier (2002-10mn)ART FRANCE

Spécial États-Unis

Après le 11 septembre, quelles cartes dumonde les dirigeants à Washington ont-ilsen tête ? Le Dessous des cartes c o n s a c r etrois émissions à la politique internationaledes États-Unis.

La politique étrangère

des États-Unis (1/3)

La formation territoriale

Pour compre n d re la politique étrangère desÉtats-Unis, il faut rappeler la formation dut e rr i t o i re américain et les principes qui l’ontg u i d é e : la victoire sur les Européens, sur lesIndiens, et la conquête des grands espaces.Prochains rendez-vous :

l’Entrée en scène (le 18 janvier) et

l’Après-11 septembre (le 25 janvier).

20.15Jannis Kounellis à MexicoDocumentaire de Heinz-Peter Schwerfel(Allemagne, 2002-26mn)WDR

Dans la cathédrale de Mexico, JannisKounellis a conçu un labyrinthe avec descactus, de la pierre ponce, des oiseaux…

Né en Grèce il y a soixante-six ans, JannisKounellis est venu vivre en Italie dans lesannées 60 où il est devenu l’un des chefs defile de l’a rte povera. Passionné par les instal-lations, il aime investir de larges espacescomme lors de son projet à Mexico pendantl’hiver 2000-2001. Kounellis a pris posses-sion de la cathédrale pour créer un gigan-tesque labyrinthe composé d’autels, depetites maisons et de bibliothèques. Les visi-teurs ont pu y circuler comme dans un cloîtreou re p ro d u i re des circuits de pèlerinage.

s a m e d i 11 janvier

Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

Un documentaire qui privilégie tout autant

la vision d’ensemble que le goût du détail.

A RTE MAGAZINE n° 3 - 11 janvier > 17 janvier 2003 - 5

signification part i c u l i è re. Mais le mode devie traditionnel et l’équilibre de la faune etde la flore se heurtent à la vie moderne del ’ A rgentine. Les Indiens vivent à la fois enm a rge de la société et coupés de leursracines. Seules les deux dern i è res re p r é s e n-tantes encore en vie de la tribu Yamana, lessœurs Ursula et Cristina Calderon, septua-g é n a i res, connaissent encore les histoire sanciennes du pays natal. La vie de leur filset neveu Eugenio, marin pêcheur, illustrep a rfaitement la lutte permanente contre leséléments qu’il faut déployer pour surv i v redans ces contrées. Rediffusion le 17 janvier à 15.15

et le 22 janvier à 01.35

20.45 La Terre de FeuPays des extrêmes, battu par les vents et soumis à des conditions climatiques

t e rribles, la Te rre de Feu était peuplée à l’origine par les Indiens Yamana.

Les dern i è res représentantes de cette tribu racontent les histoires et les traditions

de leur pays natal.

Documentaire d’Uwe Müller(Allemagne, 2002-53mn)ZDF

Lorsque les conquérants espagnols atteigni-rent la pointe sud de l’Amérique, ils aperçu-rent des centaines de feux de camp alluméssur la côte par les Indiens. C’est pourquoi ilsa p p e l è rent la région du cap Horn “Ti e rra delfuego”, la Te rre de Feu. Ils découvrirent unpays marqué par des conditions climatiquesextrêmes, aux massifs montagneux ravinéset aux plaines battues par les vents, plongédans la nuit complète pendant tout un moisen hiver. Seules les espèces les plus résis-tantes ont pu surv i v re et s’adapter sur cettet e rre du bout du monde peuplée à l’origined’Indiens Yamana. Leurs mythes et leurslégendes reflètent cet univers part i c u l i e r, oùchaque animal, chaque saison revêtent une

Un voyage au bout du monde,

aux confins du cap Horn.

Téléfilm de Ghassan Salhab(France/Liban, 2002-1h53mn) - VOSTFScénario : Ghassan SalhabAvec : Carole Abboud (Soraya), Abla Khoury(Leyla), Rabih Mroueh (Tarek), Walid Sadek(Nadim), Carlos Chahine (Haïdar).Image : Jacques BouquinMontage : Gladys JoujouMusique : Toufic FarroukhCoproduction : Agat Films & Cie, ARTE FranceARTE FRANCESélectionné dans la catégorie

“Un certain regard”, Cannes 2002

B e y routh, de nos jours. Des êtres fragiliséspar plusieurs années de guerre se croisent ets ’ i n t e rrogent sur leur avenir dans cette villesans cesse détruite et re c o n s t ruite. Il y aSoraya, guide touristique, qui se veut sansattache et s’apprête à quitter le pays. Et sonamie Leyla, tout aussi déboussolée, qui tentede se réfugier dans le mysticisme. Ou encoreNadim, architecte, qui croit rebâtir sa vie enédifiant des immeubles. On re n c o n t re aussiTa rek, de retour au pays après une longueabsence, qui a connu Soraya autrefois…


21.35 MetropolisLe magazine culturel européen (Allemagne, 2002-52mn) ZDF

> Interview : Nina Hagen

C e rtains voient en Nina Hagen la plus gran-de star allemande de renommée intern a t i o-

nale depuis MarleneD i e t r i c h , d ’ a u t re st rouvent qu’elle estjuste un peu excen-trique. Née dans unefamille d’artistes, lachanteuse s’émanci-pe du carcan est-alle-m a n d d a n s l e sa n n é e s 1 9 7 0 . Tr è svite, elle accède aurang de diva de las c è n e p u n k . S o nautobiographie, T h a t ’swhy the lady is ap u n k, retrace sa vie

depuis les premiers succès de son gro u p eà Kre u z b e rg jusqu’à sa quête spirituelle enExtrême-Orient.

> Les peintures rupestres

de Papouasie-Nouvelle-Guinée

En 1937, une expédition menée par un insti-tut scientifique découvre d’impre s s i o n-nantes peintures ru p e s t res dans des gro t t e ssituées sur la côte papoue. Partie sur sestraces, une équipe de M e t ro p o l i s a re t ro u v éd ’ a u t res peintures dans la forêt vierge, der-niers vestiges d’une civilisation qui n’a pase n c o re livré tous ses secrets...

> Portrait : Siri Hustvedt

Siri Hustvedt est une auteure qui comptedans la littérature nord-américaine. Elle vit àNew York avec son mari, l’écrivain PaulA u s t e r. Siri Hustvedt s’est fait connaître enE u rope avec deux romans, les Yeux bandéset l’Envoûtement de Lily Dahl. Son tro i s i è m eroman, What I loved, s’attache aux petiteschoses de la vie, aux projets amoureux eta rtistiques, à la famille. M e t ro p o l i s a re n c o n-tré l’écrivaine à Brooklyn.

Rediffusion le 12 janvier à 01.30

samedi 11 janvier

22.30Terra incognita

Carole Abboud est une actrice

habitée. Sans doute parce qu’elle a,

comme son personnage, traversé

les années de guerre à Beyrouth.

Sa présence physique, quasi

organique, déborde de vie.

Comme pour mieux

e x o rciser un passé

traumatique, Ghassan

Salhab revient dans

un Beyrouth qui tente

peu à peu de panser

ses plaies. Magnifique

c h ronique de l’err a n c e

et de la quête de soi,

Te rra incognita

fut l’une des belles

surprises de la

sélection “Un cert a i n

re g a rd” à Cannes

cette année.

En partenariat

avec et

Terra incognita sort en

salles le 12 février 2003.

Rencontre avec Nina Hagen,

celle par qui le scandale est

arrivé…


Errances urbaines

Trois ans après B e y routh fantôme, où la villeen pleine re c o n s t ruction incarnait une pro t a-goniste à part entière, Ghassan Salhabrevient dans cette capitale meurtrie par laguerre et l’occupation. Il ne s’agit plus deconflit armé à pro p rement parler, mais de per-sonnages sans repères qui doivent réap-p re n d re les gestes quotidiens d’une vie nor-male. Récit fragmenté, à l’image d’un paystout entier, Te rra incognita décrit les err a n c e sd’hommes et de femmes en plein marasmeaffectif. Comme Soraya qui multiplie lesamants de passage sans grand plaisir, ouTa rek, incapable d’expliquer à la femme qu’ilaime pourquoi il est rentré au pays. Sublimeet misérable à la fois, Beyrouth off re au visi-teur le visage d’une cité où se sont succédéles civilisations les plus florissantes et où leshommes n’ont cessé de s’aff ro n t e r. Le cinéas-te témoigne admirablement de cettemosaïque de peuples et de religions, en fai-sant se superposer les chants du muezzin etdes chrétiens orthodoxes. Si la guerre re s t een arr i è re-plan, seuls les échos lointains duconflit israélo-palestinien, relatés par la radio,

tissent une sorte de fil rouge entre des per-sonnages retranchés les uns des autres.Dans cette œuvre âpre, les femmes tiennentle premier rôle. Sans doute aussi grâce autalent conjugué de deux merveilleuses comé-diennes, Carole Abboud et Abla Khoury.Lire page suivante

l’entretien avec Pierre Chevalier.

Cycle

“Un si proche Orient”du 11 janvier au 8 février 2003

Liban

Terra incognitade Ghassan SalhabSamedi 11 janvier à 22.30

Syrie

Sacrificesd’Oussama MouhammadMardi 14 janvier à 23.00

Palestine

Ticket to Jerusalemde Rachid MasharawiSamedi 18 janvier à 22.30

Israël

Le courage d’une mèrede Shahar RozenSamedi 25 janvier à 22.30

Israël

La dette d’Aaron Cohend’Amalia MargolinSamedi 1er février à 22.30

Israël

Les fiancés d’Haïfade Lina et Slava ChaplinSamedi 8 février à 22.30

“Il n’est pas question

dans ce film de la guerre

elle-même, pas directement

du moins. De l’après-guerre

alors, pourrait-on croire.

Il faudrait que nous soyons

effectivement dans un après.

Nous ne sommes certes plus

en état de guerre, mais nous

ne sommes pas plus en paix –

sorte d’improbable entre-deux.”

(Ghassan Salhab)


Comment est né un tel projet ?P o u rquoi avoir réuni ces œuvre strès diff é rentes entre elles ?À la télévision, la géographie m’intére s s eautant que l’histoire. Et souvent les donnéesd’un espace – même très petit – créentl ’ H i s t o i re ou les histoires… J’aime travaillerpar aire géographique aussi bien dans les miniséries que dans les cycles. Ce fut le cas pour l’Afrique subsaharienne avec“ R e g a rd Noirs” et, plus récemment, avec la collection “Aux quatre coins du monde”.Depuis trois ans, nous nous intére s s o n splus part i c u l i è rement au Proche et auMoyen-Orient. C’est une région qui estcomme un concentré du monde et desconflits qui le déchirent. C’est aussi unerégion où les réalisateurs de cinéma ou detélévision n’ont guère de moyens matérielsde s’exprimer. J’ai donc essayé de re p é re r,p a rmi l’ensemble des projets ou des

p ropositions d’achats, des objectifs dep rogrammes tournés dans cette airegéographique. C’est ainsi que nous avonspu réunir des œuvres libanaise, syrienne,palestinienne et israéliennes.

Voyez-vous une unité entre ces films ?Ces films me semblent liés entre eux par la problématique du natal et de la terre : à qui appartient le natal ? Peut-il êtrepeuplé par ceux qui n’y ont pas nés ? C’est à partir de la terre natale que se posent les questions essentielles de politique, de culture, de propriété, dereligion, de transmission. Presque chaquefilm est l’histoire d’une terre : comment yre s t e r ? comment y re v e n i r ? comment lat r a v e r s e r ? comment y coexister ? La notionde fro n t i è re est très forte dans ces films.Mais elle est évoquée par les réalisateursd’une tout autre façon que celle despolitiques. La fro n t i è re n’est pas une lignede front, mais plutôt de juxtaposition. C’est toujours le e t qui prévaut. La mèreisraélienne e t le fils palestinien, l’Orient e t l’Occident, l’histoire e t le présent.

“Un si proche Orient”

Pierre Chevalier : “À qui appartient la terre ?”

Entretien avec le directeur de l’unité Fictions

d’ARTE France, à l’origine du cycle “Un si proche

Orient” qui réunit six téléfilms libanais, syrien,

palestinien et israéliens.

Sacrifices, du Syrien

Oussama Mouhammad,

mardi à 23.00.

“L’imaginaire est

quelque chose qu’on

ne peut pas coloniser.”

(Pierre Chevalier)


Les films sont à la fois ancrés dansle réel et tournés vers l’imaginaire .Absolument. S’inventer un autre monde est la seule façon, parfois, de supporter la réalité. Dans le film de Ghassan Salhab,Te rra incognita, il y a même des trous noirs :il vaut presque mieux vivre dans un trou noirque dans un Beyrouth défiguré par la guerreou hanté par la mémoire toujoursrecommencée. Il y a une notion d’imaginairetrès grande, parce que l’imaginaire est, au moins, quelque chose qu’on ne peut pas coloniser, l’âme est quelque chose que l’on ne peut pas occuper. Dans cecycle, les réalisateurs aff i rment pleinementce droit à l’imaginaire, à la création.

Y aura-t-il une suite à ce cycle ?Je l’espère. En ce moment Yousri Nasrallah,d’origine égyptienne, tourne une minisériede 2 x 100 mn intitulée la Porte du soleil.C’est l’adaptation du très bel ouvrage d’EliasK h o u ry, écrivain libanais qui raconte l’histoirede villageois palestiniens de 1948 jusqu’auxannées 90. Amer Alwan, réalisateur d’origineirakienne, devrait tourner prochainement unefiction se situant dans la région des marais,e n t re le Ti g re et l’Euphrate : son pro j e ts’appelle Zaman, l’homme des ro s e a u x.Enfin Rafael Nadjari dont on a pu voir auFestival de Cannes 2002 A p a rtment 5C,achève l’écriture du téléfilm les Pierre s ,qui évoque un moment de la vie d’une jeuneIsraélienne à Te l - Aviv aujourd’hui.

00.25 La lucarne.

That’s my faceDocumentaire de Thomas Allen Harris(États-Unis, 2001-56mn)ARTE FRANCE

Afro-américain du Bronx, Thomas se chercheune identité et des racines spirituelles. Uneintrospection bouleversante et expérimentalequi fait écho aux questionnements propres àtoute une génération métissée. Obsédé parsa quête d’une “terre - m è re”, une terre où ilse sentirait chez lui et à laquelle il appart i e n-drait, Thomas ne se sent ni américain (re s-tant étranger à ce pays) ni chrétien (commeses grands-parents). Baigné enfant dans lac u l t u re noire des années 70 et dans les mou-vements panafricains, il est fasciné parl’Afrique et ses origines. Il décide de part i rau Brésil, à Salvador de Bahia, à lare c h e rche de sa négritude et des o r i s h a, divi-nités africaines. Mais là-bas, les choses secompliquent encore, puisqu’“ ê t re noir signi-fie être pauvre et les Noirs aspirent à uneseule chose, être blanc”…

Quête spirituelle

P a rti “à la re c h e rche de sa pro p re Afrique”,Thomas Allen Harris entre p rend un parc o u r sinitiatique, une quête spirituelle sur sa condi-tion d’Afro-Américain. Les images de T h a t ’smy face c h e rchent sur des visages africainset dans des fêtes religieuses une unité, uneidentité. Mais Thomas y découvre uneincompréhension et se sent rejeté par ceux-là mêmes auxquels il se sentait rattaché. Autravers des multiples re g a rds qu’on port esur lui, il perçoit ses pro p res contradictions,qui sont aussi celles de toute une commu-nauté partagée entre plusieurs cultures sansjamais appartenir à aucune.

“Je cherche un lieu

où je serais en paix avec

moi-même, mon Afrique

à moi. J’ai entrepris

ce voyage sans trop

savoir où il me mènerait.

Je m’en suis remis

aux esprits dans l’espoir

qu’ils me guident en

un lieu où les démons

qui hantaient mes rêves

se transformeraient

en anges qui

me conduiraient vers

mon salut.” (Thomas)

Comédienne de théâtre à l’origine, Carole Abboud

se donne généreusement à la caméra de

Ghassan Salhab dans Terra incognita.

14.00Création(s)(Rediffusion du 14 juillet 2002)

14.30Voyages, voyages Syracuse (Rediffusion du 9 janvier)

15.15Mon petit frère a besoinde nous ! (Rediffusion du 3 janvier)

16.45L’école des facteurs (Rediffusion du 26 décembre)

17.00Cuisines des terroirs La Bresse (Rediffusion du 3 février 2002)

17.30Les grands duels du sportTennis : Evert / Navratilova (Rediffusion du 1er septembre 2002)

18.15Biographie Tyler Brûlé

19.00Flash Info

19.00

Maestro La chanson napolitaine

19.45ARTE Info / Météo

20.15

Danse Hommage à Rudolf Noureev (2)

20.45-00.30

ThemaAn 1, au temps de l’Empire romain

20.45 Film.

BarabbasFilm de Richard Fleischer

23.00Au temps de l’Empire romainDocumentaire de Jean-François Delassus

00.30Les destinsd’Alexandrie (Rediffusion du 4 janvier)

01.30Metropolis (Rediffusion du 11 janvier)

02.25Yaourts mystiques (Rediffusion du 26 décembre 2002)

02.35Why are you creative?Laurie Anderson

02.40ARTE Scope



Création(s)Chemins d’artistesÉmission de Serge Moati (France, 2001-26mn)Coproduction : ARTE France, Image et CompagnieARTE FRANCE(Rediffusion du 14 juillet 2002)

L’ a ffichiste allemand Uwe Loesch p r é p a reune exposition à Düsseldorf sur le thème del’eau. La styliste Agnès B unifie les lignes desa collection prêt-à-porter été 2002. Lachanteuse grecque Maria Farandouri r é p è t eM e l i s s a n t h i de Manos Hadzidakis.


BiographieTyler BrûléDocumentaire de Jean Boué (Allemagne, 2002-41mn)ZDF

Portrait de Tyler Brûlé, journaliste et designer.En 1994, alors qu’il réalise un re p o rtage enAfghanistan, Tyler Brûlé est victime d’uneembuscade et perd l’usage de son brasgauche. De retour à Londres, il crée en 1996le journal branché Wa l l p a p e r.Rediffusion le 26 janvier à 18.15

19.00 Maestro.

La chanson napolitaineRéalisation : Paolo Santoni(France/Italie, 2002-40mn)Coproduction : ARTE France, Ready Made,ADR ProductionsARTE FRANCEPrix du documentaire musical,

Auxerre 2002

Cycle “Viva Italia !”

Naples est la seule ville au monde dont l’his-toire a été écrite en chansons. Une traditionbien vivante.La chanson napolitaine est chère au cœurdes Italiens, tout aussi populaire que lesgrands airs verdiens. À Naples, la popula-tion entière entretient cette tradition. Seuls

ou entre amis, aux terrasses et dans lessalles de restaurants, on chante accompa-gné à la guitare ou à l’accord é o n .Rediffusion le 21 janvier à 14.30

La semaine prochaine dans le cycle

“Viva Italia !” : les fanfares de village.

20.15 Danse.

Hommage à Rudolf Noureev (2)CendrillonAdaptation, chorégraphie, mise en scène :Rudolf NoureevMusique : Sergueï ProkofievAvec : Sylvie Guillem (Cendrillon), Charles Jude (l’acteur-vedette), Rudolf Noureev (le producteur), Georges Piletta (la marâtre)Le Ballet de l’Opéra national de ParisRéalisation : Denis Caïozzi (France, 2002-26mn)d’après le film de Colin Nears et Rudolf Noureev (1987)Coproduction : ARTE France, TelmondisARTE FRANCE

À l’occasion du dixième anniversaire de sadisparition, A RTE rend hommage au divinenfant du ballet avec une programmationplacée sous le signe du conte.C e n d r i l l o n fait partie des grands ballets der é p e rt o i re que Rudolf Noureev a adaptéslorsqu’il était directeur artistique de l’Opérade Paris. Sa transposition respecte l’âme etle rêve du conte en le rapprochant d’un rêvep ro p re au XXe siècle : celui du 7e a rt. Devenirune star et re n c o n t rer son prince grâce à unp ro d u c t e u r-pygmalion, telle est la belle his-t o i re que va vivre Cendrillon.Rediffusion le 26 janvier à 02.05

La semaine prochaine :

Rudolf Noureev danseur.

d i m a n c h e 12 janvier

Sa beauté et l’intelligence de ses interprétations

ont fait de Noureev le prince classique idéal.


ARTE FRANCE

20.45 Film.

BarabbasFilm de Richard Fleischer(États-Unis, 1962-2h14mn) - VFScénario : Christopher Fry,d’après le roman de Pär LagerkvistAvec : Anthony Quinn (Barabbas), Vittorio Gassman(Sahak), Silvana Mangano (Rachel), JackPalance (Torvald), Arthur Kennedy (Ponce Pilate),Ernest Borgnine (Lucius), Roy Mangano (Jésus)Image : Aldo TontiProduction : Dino De Laurentiis, Columbia

L’histoire de celui qui, d’après l’Évangile,bénéficia de la grâce de Ponce Pilate tan-dis que le Christ était condamné à la cruci-fixion. Un film singulier, dominé par la puis-sante composition d’Anthony Quinn.

Le jour de la crucifixion, les Romains libè-rent un condamné. Le peuple de Judéeréclame le voleur Barabbas et laisse mourirle prophète de Nazareth. Barabbas re t ro u v eRachel, son ancienne maîtresse, convert i eau catholicisme. Fruste et incrédule, ilrecommence sa vie de rapines avec sesanciens complices. Arrêté une nouvelle foisà la suite d’un pillage, il est envoyé auxmines de soufre sur les flancs de l’Etna, oùil sauve Sahak, l’un de ses compagnons.R e m a rqués par Rufio pour leur stature, lesdeux amis sont ramenés à Rome où ilsdeviennent gladiateurs…

Qui rachètera Barabbas ?

B a r a b b a s présente le paradoxe d’avoir étéà la fois défendu par certains milieux catho-liques pour l’aspect évangélique de sathèse, et par des critiques athées pour sona p p a rente impart i a l i t é ! Le roman de l’écri-vain suédois Pär Lagerkvist (né en ● ● ●

20.45-00.30 An 1, au temps de l’Empire romain

Au temps de…

À quoi ressemblait le monde enl’an 1, en l’an 800, en l’an 1200 ? Trois documentaires historiquesd’un genre nouveau, ayant recoursà toute sorte de procédés (miseen scène, fiction...), réalisés parJean-François Delassus.

Au temps de l’Empire romainDimanche 12 janvier

Au temps de Charlemagne(inédit)Dimanche 19 janvier

Au temps des croisades(inédit)Dimanche 26 janvier

Il y a 2 000 ans, où se trouvait le

monde civilisé ? Comment vivaient

nos ancêtres ? Quelle était leur

conception de la vie et de la mort ,

de la religion et de l’État ? À l’heure

où la mondialisation fait craindre

l ’ u n i f o rmisation des culture s ,

“Thema” ressuscite des civilisations

romaines et orientales aussi

fascinantes qu’étrangement

f a m i l i è re s .

Anthony Quinn en

mauvais larron !


23.00Au temps de l’Empire romainDocumentaire de Jean-François Delassus(France, 2001-1h30mn)Image : Franck RabelMusique originale : Marc Hillman, Bruno AlexiuCoproduction : ARTE France, Point du Jour (Rediffusion du 1er janvier 2002)

À quoi ressemblait le monde civilisé il y a 2 000 ans ? Une exploration gigantesquesur trois continents pour remonter auxsources des grandes civilisations, de laChine ancienne à Rome…

Ville balnéaire prisée par la “jet set” del’époque, Pompéi a été momifiée par lesc e n d res du Vésuve. Elle est devenue l’undes plus extraord i n a i res témoignages de lacité romaine. La ville a été si bien conserv é ependant près de vingt siècles que part o u ts u rgissent des scènes de la vie quotidien-ne. Dans leur villa ou aux bains, au forum ouau cirque, Romains et Romaines sont là,devant nous. Mais que se passait-il aumême moment chez les Chinois ? Il y avaitla Chine taoïste et la Chine du grand morali-sateur Confucius. Il y avait surtout la Chineunifiée et collectivisée par un empereur quia été le plus grand mégalomane de tous lestemps. Descente au fond de ce qui est entrain de devenir le plus vaste et le plus fabu-

d i m a n c h e 12 janvier

An 1, au temps de l’Empire romain

● ● ●1891 et Prix Nobel de littérature 1951)avait déjà fait l’objet d’une pre m i è re adapta-tion cinématographique en 1953, signée AlfS j ö b e rg, avec Ulf Palme dans le rôle titre(inédite en France). Le Christ est ici incarn épar Roy Mangano, frère de Silvana Manganoet beau-frère de Dino De Laurentiis. La pro-duction filma intégralement l’éclipse totalede soleil du 15 février 1961 pour servir detoile de fond à la scène de la crucifixion afinde montrer l’un des prodiges que les Évan-

giles disent s’être mani-festés à cette occasion.( d ’ a p r è s les Fiches deMonsieur Cinéma)

Rediffusion

le 17 janvier à 00.25,

le 21 janvier à 23.55

Une superproduction “biblique”

avec Anthony Quinn (Barabbas),

Vittorio Gassman (Sahak)

et Silvana Mangano (Rachel).


leux chantier de fouilles du monde : dans lestombeaux les plus démesurés se lève horsde son linceul de glaise une armée de terrecuite en ord re de bataille. Retour dans leprésent, en Syrie, où une Marie-Madeleined ’ a u j o u rd’hui raconte à sa petite fille sa ver-sion de la vie de Jésus. Elle lui parle de Paul,qui a largement contribué à la pro p a g a t i o ndu christianisme en Occident.

Retour à l’an 0

Au premier siècle de notre ère, trois grandescivilisations dominent la planète : les civili-sations chinoise, romaine et indienne. Elless ’ i g n o rent et chacune est persuadée d’êtreseule au monde. Pourtant, des liens com-mencent à se mettre en place. LesRomaines se drapent de soie en pro v e n a n-ce de la Chine, les moines bouddhistesindiens colportent une sagesse qui gagnel ’ e m p i re du Milieu. Panorama réussi dumonde tel qu’il était à l’avènement de notreè re, ce documentaire saute d’une civilisationà l’autre, établissant des corre s p o n d a n c e sdans l’espace et dans le temps. Choseétrange, malgré l’éloignement géogra-phique et la diversité des modèles, des simi-litudes apparaissent entre ces civilisations :du goût pour le sport – athlétisme à Rome,a rts martiaux en Orient – à la folie des gran-deurs symbolisée par la construction detemples et de pyramides gigantesques. Lefilm bouleverse certaines idées reçues : surle plan des techniques, la Chine est en

avance sur Rome ; sans Paul de Tarse, lechristianisme serait peut-être resté une peti-te secte juive... Il examine de manière préci-se et amusante les fondements de cessociétés anciennes, dont les idéologies etles modes de vie sont déjà une ébauche desn ô t res. Au temps de l’Empire romain p ro p o-se ainsi un étonnant retour sur nous-mêmes.Par notre individualisme, notre aspirationaux plaisirs et au confort domestique, noussommes le reflet des Romains, preuve queles traits fondamentaux des grandes civili-sations perd u rent. Les reconstitutions et lesévocations assorties de musiques exal-tantes éveillent notre imagination, et noust r a n s p o rtent 2 000 ans en arr i è re .Rediffusion le 15 janvier à 17.25, le 23

janvier à 00.30 et le 25 janvier à 15.15

Les trois grandes

civilisations qui faisaient

palpiter le premier siècle

de notre ère sont

toujours là : la chinoise,

l’indienne, la romaine –

les civilisations olmèque

et maya d’Amérique

centrale, alors

naissantes, ont disparu

depuis.

14.00Lola (Rediffusion du 9 décembre 2002)

14.30Guillaume II(Rediffusion du 1er janvier)

16.35ARTE Europa (Rediffusion du 11 janvier)

17.05L’école des pachydermes (Rediffusion du 4 décembre 2000)

17.35Les vacances de monsieur Hulot (Rediffusion du 26 décembre 2002)

19.00Flash Info

19.00

Nature L’Est sauvageLe delta de la Volga en Russie


20.15

La vie en feuilleton Une année au zoo (1)

20.45

Ciné-lundi Levi, un commerçantbien gentilFilm de Didi Danquart

22.15

Grand format Sans ma filleDocumentaire d’Alexis Kouros et Kari Tervo

23.45Court-circuit (le magazine) n° 103

01.20 (PDC : 01.15)

23e Festival mondial du cirque de demain (Rediffusion du 31 décembre 2002)

02.35La vie est trop courtepour ne pas en profiter (Rediffusion du 26 décembre 2002)

02.45Escape to Dublin (Rediffusion du 26 décembre 2002)

02.55 (PDC : 02.50)

Why are you creative? Sybille Berg


19.00 Nature.

L’Est sauvageLe delta de la Volga en RussieDocumentaire de Stephan Kührich, Telse Meyer,Dirk Blumenberg et Henry Mix(Allemagne, 2002-41mn)MDR

Avec ses 3 351 km, la Volga est le plus longfleuve d’Europe. Elle se jette au nord de lamer Caspienne et son delta constitue unbiotope exceptionnel.

Le delta de la Volga s’étire sur 200 km decôtes et couvre une superficie de près de 3 millions d’hectares. Inscrit depuis 1997 àla Réserve mondiale de la biosphère parl’Unesco, il sert d’habitat permanent ou tem-p o r a i re à près de 300 espèces d’oiseaux,comme les pélicans, les aigrettes, les spa-tules, les hérons et les sarc e l l e s .Rediffusion le 18 janvier à 14.30

20.15 La vie en feuilleton.

Une année au zoo (1)Feuilleton documentaire de Thierry Machado(France, 2002-26mn)Coproduction : Gédéon Programmes, ARTEARTE G.E.I.E.

Thierry Machado (chef opérateur deMicrocosmos et du Peuple migrateur) asuivi le quotidien d’un zoo pas comme lesautres, spécialisé dans l’accueil d’espècesmenacées. Cinq épisodes magiques pourdécouvrir la vie des guépards, tigres etautres girafes, du lundi au vendredi à 20.15.

1. Le pari

Tout commence une fois que le dernier visi-teur de la saison s’est retiré. Sylvie, Brice,Dédé, Pierre et les autres re p rennent alorspossession de leur terr i t o i re. Ils sont soi-gneurs, vétérinaires, assistants. Le pariengagé par le personnel est la réussite del’accouplement de Tara, la femelle guéparddu zoo, avec Ben Hur. . .

L’arche de Doué

Il y a quarante ans, Louis Gay choisit un petitvillage de la vallée de la Loire pour y créerun zoo. À Doué-la-Fontaine, dans d’an-ciennes carr i è res de pierre qui re g o rgent decascades, de caves et de grottes, onaccueille depuis des animaux sauvages.Une année au zoo raconte l’histoire de celieu très particulier et de ceux qui veillent surles animaux. Il y a Louis Gay, qui a dirigé lezoo pendant près de trente-huit ans. P i e rre ,son fils, qui a pris sa place il y a deux ans.Brice, le vétérinaire, un jeune homme poséqui suit chaque animal de sa naissance oude son arrivée au zoo jusqu’à son départ –ou bien sa mort. Claude et Sylvie, quant àeux, dirigent une équipe de cinq soigneurset veillent sur les 500 animaux ! Dansl ’ o m b re de tous, il y a Dédé. Homme discre tau re g a rd naïf et pétillant, il gère tous lesmenus travaux avec une simplicité et unplaisir très attachants. Enfin, il y a les ani-maux – guépards, tigres, girafes, manchots,vautours, ibis, loutres, hippopotames, gib-bons, ours à lunettes, loups à crinière… –qui apparaissent au fil des épisodes commede véritables personnages.Rediffusion le 28 janvier à 16.25

l u n d i 13 janvier


La fonte des neiges au printemps fait monter

le niveau de la Volga de un mètre cinquante.

Que se passe-t-il au zoo

quand les visiteurs

sont partis ?


(Viehjud Levi)

Film de Didi Danquart(Allemagne, 1998-1h30mn) - VFScénario : Didi Danquart et Martina Döcker,d’après la pièce de Thomas StrittmatterAvec : Bruno Cathomas (Levi), Caroline Ebner(Lisbeth Horger), Ulrich Noethen (l’ingénieurKohler), Martina Gedeck (Fräulein Neuner),Bernd Michael Lade (Paul)Image : Johann FeindtCoproduction : Zero Film, Lotus Film, SFDRS, SWR, ARTESWR(Rediffusion du 8 décembre 2000)Prix Caligari au Festival de Berlin 1999

Une bourgade de Forêt-Noire en 1935.Comme chaque année, le maquignon juifLevi monte de la vallée pour acheter dubétail. Et demander enfin la main de Lisbeth,la fille du paysan Horg e r. Mais l’ambiance achangé depuis l’arrivée d’une équipe deschemins de fer venue de Berlin. L’esprit destemps nouveaux – autrement dit du nazisme– commence à imprégner la population…

Campagne noire

Cinéaste et documentariste reconnu, DidiD a n q u a rt voit son film comme “un micro c o s-me qui met en exergue aussi bien le fascis-me que les conflits ethniques d’aujourd ’ h u i ”.Levi, un commerçant bien gentil n’est pas àp ro p rement parler un film historique, maisraconte comment un homme se re t ro u v eexclu de sa communauté. Un an avant l’arr i-vée des “gens de Berlin”, Levi était encoreun négociant en bétail important avec lequelles habitants du village entretenaient desr a p p o rts d’amitié et de confiance. Mais Levia la malchance d’être une peu trop aisé, unpeu trop citadin, un peu trop heureux. Il aaussi un peu trop de succès auprès desfemmes… Tous ces avantages alimentent lajalousie et le fait qu’il soit juif va servir de pré-texte. Remarquablement interprétée, cettetrès fine évocation d’un nazisme rural, “ord i-n a i re”, évite tout manichéisme. Adaptéed’une pièce de Thomas Strittmatter (auteurde la Boutique et auquel ARTE a consacréune Thema le 24 novembre 1998), elle inviteau contraire à s’interroger sur les raisons quifont qu’un être humain bascule dans uncamp plutôt qu’un autre.

20.45Levi, un commerçant bien gentilEn 1935, un petit village de Forêt-Noire est peu à peu gagné par la peste brune.

Une évocation saisissante de l’Allemagne rurale d’avant-guerre.

Faussement humble

et bizarrement enjoué,

Bruno Cathomas donne

une profondeur inattendue

au rôle de Levi.

Le cinéma sur ARTE : trois grands rendez-vous

par semaine

“Ciné-lundi” : le lundi

à 20.45, des films actuels,

des premiers films,

la nouvelle génération

de réalisateurs… soutenus

très fort par ARTE.

“Ciné-découverte” :

le mercredi vers 22.30,

les nouveaux talents

étrangers, des films issus

de cinématographies

méconnues, les trouvailles

des festivals.

“Ciné-jeudi” : le jeudi

à 20.45, les classiques

du cinéma.


“La réalisation de ce

documentaire a été très

dure, ajoutée à tout ce que

j’ai dû endurer. Les vieux

souvenirs ressurgissent

avec violence. Mais par

ailleurs j’ai l’occasion

de pouvoir présenter enfin

ma version de l’histoire.

Et j’entretiens l’espoir que,

un jour, je la reverrai.”

(Bozorg Mahmoody)

Documentaire d’Alexis Kouros et Kari Tervo(Finlande, 2002-1h29mn)Coproduction : ARTE, YLEYLE

On se souvient de l’aventure de BettyMahmoody et de sa fille, alors âgée de 5 ans, qui avaient dû passer dix-huit moisen Iran contre leur gré, avant de réussir às’enfuir et de regagner les États-Unis. Cetteh i s t o i re est ici présentée sous un nouveléclairage. Le documentaire, constituénotamment d’un entretien d’une grandef o rce émotionnelle avec Bozorg Mahmoody– le père incriminé –, s’attache à retracer lecontexte international de l’époque. En eff e t ,la décennie 80 a été marquée par des évé-nements dramatiques et une tension extrê-me dans les relations entre l’Iran et les États-Unis : détention d’une soixantaine d’otagesaméricains à Téhéran (de novembre 1979 àjanvier 1981), guerre Iran-Irak (1980-1988),scandale de l’Irangate (1986). Lors de sas o rtie, le livre de Betty Mahmoody arrivait enquelque sorte à point nommé, allant dans lesens d’un sentiment anti-islamiste et anti-ira-nien. Bozorg Mahmoody, qui n’a pas vu safille depuis seize ans, dit aujourd’hui qu’elleet lui ont avant tout été victimes d’une machi-ne de propagande et de considérationsd ’ o rd re politique.

Les droits de chacun

Journaliste du grand quotidien finlandaisHensingin Sanomat, Anu Silverberg écrit : “Ily a dans ce film du mouvement, de l’excita-tion et du sentiment. Le père parle à sa filleen la suppliant de se souvenir de son enfan-ce. La caméra s’approche de ce visage âgéet de ces yeux embués de larmes. Il n’y a pasde solutions apportées par cette histoire,mais Sans ma fille soulève de nombreusesquestions à propos de la parenté, des dro i t sde chacun et de la relativité des perspectivesi n h é rentes aux diff é rentes culture s . ”

lundi 13 janvier

Chacun se souvient du livre Jamais sans ma fille de l’Américaine Betty

M a h m o o d y, puis de son adaptation cinématographique, qui firent sensation.

Après le drame de cette mère, c’est aujourd’hui la version du père, Iranien,

qui est proposée. Où il apparaît qu’une histoire familiale peut se confondre

avec une histoire politique.

22.15 Sans ma fille


23.45Court-circuit (le magazine) n° 103Le rendez-vous du court métrage(Allemagne, 2002-1h30mn)ZDF

Tous les lundis vers minuit

Tous les mardis vers 17.30

sur le câble et le satellite

En liaison avec www.arte-tv.com

> Michael Klier

À l’École de cinéma et de télévision Konrad-Wolf de Potsdam-Babelsberg, le réalisateurMichael Klier a proposé aux étudiants derelever le défi suivant : réaliser un courtmétrage en DV qui privilégie le jeu desacteurs. Cinq étudiants se sont lancés dansl ’ a v e n t u re. Avant de diffuser trois d’entre eux– M a s q u e s, S e l d a et Demain, nous sauve-rons le monde –, C o u rt - c i rcuit (le magazine)vous propose de re n c o n t rer Michael Klier etles comédiens qui ont participé au pro j e t .

> Masques

Court métrage d’Eduardo Condorcet(Allemagne, 2001-21mn) - VOSTFAvec : Karin Düwel, Eberhardt Kirchberg,Florian Müller-Morungen, Baki Davrak, Annika Blendl, Julian SchwantesImage : Jana MarsikProduction : École Konrad Wolf, ORB

Ralf et Bea sont mariés depuis longtemps.P a rtis en week-end dans le Brandebourg, ilstombent aux mains de deux jeunes hommesmasqués. Les humiliations que leur fontsubir leurs agresseurs mettent leur couple àrude épre u v e …

Tension extrême

La tension insupportable, la pertinence desdialogues et la densité des personnagesfont penser à Orange mécanique de StanleyKubrick et à Funny Games de MichaelHaneke. La mise en scène, sans conces-sions, et un travail de caméra qui sait évitertout cliché confèrent au film une force trèsp a rt i c u l i è re .

> Demain, nous sauverons le monde

Court métrage de Nicole Volpert(Allemagne, 2001-29mn) – VOSTFAvec : Anna Brüggemann, Mandy Möbes, RenéSchwittay, Johannes Albrecht, Suzanne Vogdt,Maximilian ArtajoImage : Manfred HagbeckProduction : École Konrad Wolf, ORB

C’est aujourd’hui son dix-huitième anniver-s a i re et Susan veut vivre quelque chose def o rt. Partie à la re c h e rche de ses copains,elle suit une inconnue et se trouve embar-quée dans une aventure rocambolesque àb o rd d’une voiture volée…

> Selda

Court métrage de Susanne Zacharias(Allemagne, 2001-24mn) – VOSTFAvec : Pamela Knaak, Dirk Borchardt, Conny Boldt, Adnan Maral, Jonathan Dümke,Emanuela von FrankenbergImage : Daria Moheb ZandiProduction : École Konrad Wolf, ORB

Selda, une strip-teaseuse berlinoise plustrès jeune, menace de sombrer dans ledésespoir le jour où Albert, son chat, se faité c r a s e r. Daniel, le fils de sa collègue Conny,va l’aider à re p re n d re goût à la vie et à seréconcilier avec elle-même.

Un couple tombe aux mains de deux hommes masqués.

Vous pensiez avoir déjà eu peur ?

Le petit chat de Selda est mort…

FaxJeanne MoreaudécoreJérôme Clément

Jérôme Clément, Présidentd’ARTE France et Vice-présidentd’ARTE, a reçu lundi 16 décembreà 18h00 au Théâtre du Rond Point,des mains de Jeanne Moreau, les insignes d’Officier dans l’Ordrenational de la Légion d’Honneur.Répondant à Jeanne Moreau, qui a rendu un vibrant hommage à ARTE et souligné l’engagementde Jérôme Clément au service de la culture, le président d’ARTEFrance a remercié les hommes qui ont fait la chaîne avant de revenir sur la place du projet et ses spécificités, en particulierl’utilisation de l’image “comme

outil de la connaissance

et de la curiosité”.

Jérôme Clément a égalementrappelé : “Nous avons plus

que jamais besoin d’Europe

et d’universalité. Cela passe

par la culture qui doit être au cœur

de la Cité” . Il a ajouté que depuisdix ans, ARTE avait contribué àrassembler les peuples d’Europe.La chaîne entame ainsi unenouvelle décennie, avec l’ambitionde participer pleinement au débatculturel et européen. La cérémonie a eu lieu enprésence de personnalités tellesque Bertrand Delanoë, Isabelle Huppert, Nicole Garcia,Line Renaud, Philippe Labro, Marc Tessier, Laurent Fabius...

Contact Presse : Marie-Danièle Boussières 01 55 00 70 34

19.45ARTE Info Le journal de la rédaction d’ARTE (2002-28mn) ARTE G.E.I.E.

Tous les soirs, de 19.45 à 20.15, le journ a lA RTE Info p ropose l’essentiel de l’actualitéd’un point de vue européen.




2. Étroite surveillance

Les chaleurs des femelles guépards ned u rent qu’un à deux jours. Le temps impart ià Ben Hur pour séduire Tara est bientôtécoulé mais Guillaume et Sylvie, la jeunechef soigneur, veulent encore y cro i re . . .Pendant ce temps, Assica, un tigre deSumatra, espèce menacée, est soigné avantson départ pour un zoo en Australie où ilp o u rra s’accoupler hors de la zone deconsanguinité de l’espèce. Mais la femelleanaconda inquiète Pierre. Ne serait-elle pase n c e i n t e ?Rediffusion le 29 janvier à 16.15

14.00Cuisines des terroirs La Bresse (Rediffusion du 12 janvier)

14.30Bach : la Messe en si (Rediffusion du 2 février 2000)

16.25La prison des épousesmeurtrières (Rediffusion du 6 janvier)

16.55Lola(Rediffusion du 13 janvier)

17.25Court-circuit (le magazine) n° 103

19.00Flash Info

19.00Archimède

19.45 ARTE Info / Météo

20.15

La vie en feuilletonUne année au zoo (2)

20.45-23.00

Thema De quoi j’me mêle !C a t a s t rophes naturelles :qui paie ?

20.45Inondations :l’heure des comptes Documentaire d’Andrea Hauner

21.35Un monde bien assuréDocumentaire de Willy Brunner et Gerhard Wisnewski

22.05Débat

22.25Assurances sur la vie ?Documentaire de MichaelGrotenhoff et Kristian Kähler

23.00

FictionSacrificesTéléfilm d’Oussama Mohammad

00.45L’été de Kikujiro(Rediffusion du 6 janvier)

02.45 (PDC : 02.40)

Why are you creative?Joe Coleman


m a rd i 14 janvier


19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Jean-Jacques Henry,Pierre Oscar Lévy, Hervé This, Gero von Boehm(France, 2002-41mn)ARTE FRANCE

Les déchets nucléaires

R é c h a u ffement climatique, marées noires,guerre des gènes… À partir de janvier,A r c h i m è d e revient régulièrement sur lesgrandes questions qui appellent un déco-dage scientifique. Première de ces théma-tiques mensuelles : les déchets nucléaires.

> Des millions d’années ?

Film d’animation de Denis Van Waerebeke et Marina JulienneOn re g roupe les déchets nucléaires en tro i sfamilles selon leurs rayonnements (de dixmille à des milliards de fois plus radioactifsque la radioactivité naturelle) et leurs duréesde vie (entre 10 000 ans et 10 millions d’an-nées). Que faire de ces déchets ? En 1991,les parlementaires ont voté une loi incitant àt rouver des solutions et donné quinze ansaux chercheurs pour plancher sur diff é re n t sscénarios. Où en sont-ils aujourd’hui ?

> Très long terme

Enquête de Marina Julienne et Christophe MuelAux limites de la Meuse et la Haute-Marn e ,près du village de Bure, se creuse actuelle-ment un laboratoire de re c h e rche où seratestée la possibilité d’enfouir, à plusieurscentaines de mètres, des fûts contenant desdéchets nucléaires. Pourquoi la région deB u re serait-elle, du point de vue des scienti-fiques, mieux qualifiée qu’une autre pouraccueillir cette poubelle très spéciale ?L’Agence nationale de gestion des déchetsradioactifs (ANDRA) doit extrapoler le com-p o rtement d’un milieu géologique dans descentaines de milliers d’années… La semaine prochaine, Archimède

poursuit son enquête sur les déchets

nucléaires.


ZDF

20.45Inondations :l ’ h e u re des comptes Documentaire d’Andrea Hauner(Allemagne, 2002-45mn)

L’été dernier en Allemagne, cet automne enF r a n c e , l e s c r u e s o n t s u r p r i s p a r l e u rampleur inhabituelle des populations qui setrouvent aujourd’hui totalement désempa-rées. Quelles réparations peuvent-ellesespérer après les premiers gestes de soli-darité ?Dans nos sociétés pourtant sécurisées àl’extrême, les individus prévoient rare m e n tles conséquences des catastrophes natu-relles. Les tempêtes, les inondations ou les

t remblements de terre les laissent, en plusdu choc psychologique, dans une situationf i n a n c i è re désastreuse car ils sont souventmal couverts et mal informés par leurs com-pagnies d’assurance. En France comme enAllemagne, des mouvements de solidaritése sont mis en place pour faire face aux pre-m i è res urgences. Mais au delà de ces aidesimmédiates, que peuvent faire les victimesde catastrophes naturelles pour obtenir la réparation des dommages subis ? Quigarantit le remboursement des biens dispa-ru s ? Pourquoi les aides spéciales, pro m i s e ssi largement l’été dernier en Allemagne,dans un pays en pleine campagne électora-le, n’ont-elles toujours pas été versées auxi n t é re s s é s ? La situation est-elle diff é re n t een France ?Rediffusion le 20 janvier à 15.05

Soirée présentée

par

Tita von Hardenberg

20.45-23.00 De quoi j’me mêle !

Catastrophes naturelles :qui paie ?Quelles réparations peuvent espérer les victimes des inondations en France

et en Allemagne ? Comment les sociétés d’assurance évaluent-elles les risques

n a t u rels qu’on leur demande de garantir ? Enquêtes et débat.

Les victimes des catastrophes

naturelles sont souvent

mal couvertes et mal informées

par leurs compagnies d’assurance.


Une réflexion visant à classer

les zones de construction en fonction

des risques naturels est en cours.

Certaines initiatives en Suisse

pourraient servir de modèle.

21.35Un monde bien assuréDocumentaire de Willy Brunner et Gerhard Wisnewski (Allemagne, 2001-30mn)

Comment les sociétés d’assurance peu-vent-elles évaluer les risques naturels qu’onleur demande de garantir ? Enquête auprèsdu plus grand groupe de réassurance dumonde, qui a créé son propre grouped’études géophysiques.La Münchner Rück est la plus grande sociétéde réassurance du monde et intervient dansp resque toutes les grandes catastrophes quia ffectent la planète. Sur quelles bases fixe-t-elle les cotisations ? Peut-on expertiser l’étatde la Te rre ? La Münchner Rück s’est dotée àcet effet d’un groupe de re c h e rches intern equi “ausculte” en permanence les zones sen-sibles du globe. Des pêcheries de Norv è g emenacées par la tempête aux villes de Floridesoumises aux ouragans en passant par lesrégions d’activité sismique en Tu rquie, lesc h e rcheurs au service de l’assureur sillonnentla planète en permanence pour se re n d recompte sur place de l’évolution de la situa-tion. À partir de ces observations et de l’ana-lyse des catastrophes précédentes, ils élabo-rent le scénario des futures calamitéspossibles. Les auteurs du documentaire ont

suivi leurs travaux pendant toute une annéeet montrent comment, peu à peu, l’assure u rp rend la dimension d’une institution moraleprônant le principe de précaution, avec unmessage clair : aucun bien assuré n’est aussifragile que la Te rre .Rediffusion le 20 janvier à 14.35

22.05Débat (20mn)Les noms des intervenants seront communi-qués ultérieure m e n t .

22.25Assurances sur la vie ?Documentaire de Michael Grotenhoffet Kristian Kähler (Allemagne, 2002-30mn)

Les Allemands ont souscrit 88 millions decontrats d’assurances, soit davantage que lepays ne compte d’habitants. L’ i m a g i n a t i o ndes assureurs sur les risques à couvrir audelà d’une banale assurance-vie semblesans limites…L’accumulation de catastrophes de grandeampleur fait peser sur le secteur de l’assu-rance des menaces de faillite de plus en plusf o rtes. Mais les assureurs ne sont pas à courtd’idées pour convaincre leurs clients de c o u v r i r t o u s l e s r i s q u e s p o s s i b l e s . ÀM a g d e b o u rg , M o n s i e u r Z . c o n t i n u e d edémarcher la clientèle avec diverses for-mules d’assurance-vie. Mais aujourd’hui, onpeut aussi se garantir contre les trous d’air,les extra-terre s t res, la naissance de jumeaux,la guigne au Loto ou même… contre le pria-pisme. Sans compter les offres macabresque certaines compagnies font aux maladesatteints d’affections incurables comme lesida : contre un certificat médical attestantqu’il ne leur reste pas plus de deux ans àv i v re, le contrat Life Benefit Resources pro-pose de racheter l’assurance-vie pour finan-cer une thérapie coûteuse ou simplement“ p rofiter” de ces deux dern i è res années.Rediffusion le 20 janvier à 15.55

m a rdi 14 janvier

Catastrophes naturelles :qui paie ?


23.00 Fiction.

SacrificesTéléfilm d’Oussama Mohammad(France/Syrie, 2002-1h46mn) - VOSTFScénario : Oussama MohammadAvec : Rafiq Sbeil (le vieux), Maha Al Saleh (la grand-mère), Nihal Al Khatib (la vieille), Amal Omrane (la première), Caresse Bachar (la deuxième), Hala Omran (la troisième),Bassam Koussa (le premier), Faress Houlou (le deuxième), Zouheir Abdel Karim (le troisième), Ali Mohammad (le grand-père)Image : Elso RoqueMontage : Martine BarraquéCoproduction : AMIP, ARTE FranceARTE FRANCEGrand Prix, Prix Inter de la jeunesse, Prix

de la meilleure photo et Prix Don Quijote,

Figueira Da Foz ● Prix du jury et Prix de la

m e i l l e u re photo, Alexandrie ● Prix spécial

du jury, Prix Maroun-Bagdadi, Biennale

des cinémas arabes de Paris ● S é l e c t i o n

“Un certain re g a rd”, Cannes 2002

Av e c S a c r i f i c e s, l e S y r i e n O u s s a m aMohammad invente un monde atemporel oùla conquête pour le pouvoir détruit tout surson passage. Une œuvre tourmentée dont lapuissance des images prend à la gorge.Une maison retirée du monde. Le chef de lacommunauté, un vieillard, est mourant. Ilvoudrait transmettre son nom à son petit-fils,mais une tradition ancestrale l’empêche dere c o n n a î t re ceux qui naissent avant sa mort .C’est ainsi que trois enfants demeurent sansnom, comme soumis à leurs instincts, mal-gré leur quête de salut divin. Dans ce

monde de bestialité et de violence, seulerègne la loi du plus fort, et les enfantsn’échappent pas à la règle…

Underground

De retour au cinéma après quinze ans d’ab-sence, Oussama Mohammad signe unefable cruelle où les rapports entre leshommes, y compris ceux liés par les liensdu sang, n’obéissent plus qu’à la re c h e rc h eé p e rdue de pouvoir : sur ce terr i t o i re du boutdu monde, hommes et enfants se livrent uneâ p re bataille, rejouant en mineur les guerre stribales qui ensanglantent aujourd’hui la pla-nète. Pour évoquer ce monde primitif, lecinéaste travaille la matière filmique commede la glaise, prêtant une attention part i c u l i è-re aux matières, aux odeurs, à la texture dela peau et aux fluides : de l’eau de sourc equi s’écoule, un crachat, des larmes ou desyeux liquides cadrés en gros plan donnentau film une dimension charnelle étonnante.Mohammad signe une œuvre puissammento rganique où se mêlent la sensualité dupétrissage d’une pâte à pain et le labeurd’un accouchement dans la douleur. Peintreautant que cinéaste, il laisse poindrequelques taches de couleurs vives dans ununivers quasi monochrome, sortes designes annonciateurs d’un désastre inévi-table. Le travail sur le son n’est pas moinsstupéfiant : le bruit du vent et de la pluie, unrâle éprouvant ou un hennissement quid é c h i re le silence créent une partition natu-relle qui s’accorde formidablement auximages. Bousculant la narration classique,Oussama Mohammad nous ensorcelle à lam a n i è re d’un Kusturica du Pro c h e - O r i e n t .

Cycle

“Un si proche Orient”du 11 janvier au 8 février 2003

Liban

Terra incognitade Ghassan SalhabSamedi 11 janvier à 22.30

Syrie

Sacrificesd’Oussama MouhammadMardi 14 janvier à 23.00

Palestine

Ticket to Jerusalemde Rachid MasharawiSamedi 18 janvier à 22.30

Israël

Le courage d’une mèrede Shahar RozenSamedi 25 janvier à 22.30

Israël

La dette d’Aaron Cohend’Amalia MargolinSamedi 1er février à 22.30

Israël

Les fiancés d’Haïfade Lina et Slava ChaplinSamedi 8 février à 22.30

Lire également page 8.

À travers la vie

d’une famille rurale

syrienne, une chronique

religieuse et politique

qui prophétise le

basculement du monde

dans la violence…

En partenariat

avec et

14.00Album de familleLutter contre la violence à l’école

14.30Voyages, voyages Syracuse (Rediffusion du 9 janvier)

15.15Les dessous de la guerre du Golfe (Rediffusion du 8 janvier)

16.15Trésor au cœur du volcan (Rediffusion du 7 janvier)

16.45Capté !

17.10Yaourts mystiques (Rediffusion du 26 décembre 2002)

17.25Au temps de l’Empire romain(Rediffusion du 12 janvier)

19.00Flash Info

19.00

Connaissance Les mystères du comportement


20.15


20.45

Les mercredis de l’histoireSaddam Hussein, le maître de BagdadDocumentaire de Michel Vuillermet

21.40

MusicaAlfred BrendelL’homme et ses masquesDocumentaire de Mark Kidel

22.50

Ciné-découverteLe nuageFilm de Fernando Solanas

00.45Terra incognita(Rediffusion du 11 janvier)

02.40Je t’aime John Wayne (Rediffusion du 26 décembre 2002)

02.50Why are you creative?Nayard Deepak



Album de familleLutter contre la violence à l’école(France, 2002-26mn)C o p r o d u c t i o n : A RTE France, Gédéon ProgrammesARTE FRANCE

Le principal d’un établissement scolaire àM o n t r e u i l, près de Paris, s’est donné pourbut de réduire la violence en réconciliant lesélèves avec l’école. Aux P a y s - B a s, le gou-v e rnement a misé sur la prévention enaccueillant les parents au sein de l’institutions c o l a i re. Le R o y a u m e - U n i est l’un des pre-miers pays européens à lutter dès l’écolep r i m a i re contre la violence entre enfants.


Capté ! Le magazine de société des 15-25 ans(Allemagne, 2002-26mn)ORB

> Biélorussie : militants pour la libert é

À Minsk, les militants de l’organisation poli-tique Zubr luttent contre le pouvoir dictato-rial du président Loukachenko.

> Le feng shui contre les mauvais

esprits

Les “space clearer” sont chargés de “trai-ter” les lieux marqués par un drame avecdes danses, des rites chamaniques ou lefeng shui. > Irlande : le miracle économique

Les jeunes Européens partent de plus enplus souvent vers l’île d’émeraude pour yt rouver du travail.> Designer de pictogrammes

Dans notre monde de plus en plus com-plexe, il faut des pictogrammes compréhen-sibles par tous et part o u t . . .

19.00 Connaissance.

Les mystères du comportementHéritage ou apprentissage ?Documentaire de Wolfram Schiebener et Ingo Knopf (Allemagne, 2002-41mn)WDR

Modes de séduction, pratiques sexuelles,sens de l’orientation… Chez l’homme etchez les animaux, qu’est-ce qui est inné ouacquis ?La sociobiologie est l’étude des fondementsbiologiques des comportements sociaux. Ordans ce domaine, les analogies entrehumains et animaux sont plus nombre u s e squ’il n’y paraît. Instinct de chasse, modes deséduction, re p roduction, élevage de la pro-g é n i t u re, sens de l’orientation, rapport à l’en-v i ronnement, instincts grégaires… : qu’est-ce qui est inné, qu’est-ce qui est acquis ?D ’ i m p ressionnantes séquences animalière sp e rmettent d’esquisser quelques élémentsde réponse. Rediffusion le 18 janvier à 17.15




3. Une décision difficile

Alice, la doyenne des girafes du zoo, est trèsamaigrie et se remet difficilement d’une opé-ration de la patte. Elle s’isole du groupe, nes o rt plus et se laisse aller. Claude, l’un dessoigneurs, est très inquiet.Rediffusion le 30 janvier à 16.15

m e rc re d i 15 janvier



Documentaire de Michel Vuillermet(France, 2002-52mn)Production : Les Films du Village, PlanèteARTE FRANCE

Le documentaire retrace les étapes de la“ c a rr i è re” de Saddam. À partir de son adhé-sion, en 1956, au parti Ba’as irakien dont ilfera l’outil de sa conquête du pouvoir (il aalors 19 ans), l’histoire personnelle du jeuneSaddam va peu à peu épouser l’histoiretumultueuse de son pays jusqu’à sec o n f o n d re totalement avec elle quand ilaccède au pouvoir suprême à la fin desannées 60. Ce qui suit est la chro n i q u ed’une dictature exemplaire dont SaddamHussein fut et reste le grand ord o n n a t e u r. Lefilm révèle les méthodes et le style du dicta-teur dans ce qu’ils ont à la fois d’universel etde singulier : culte de la personnalité, pen-sée unique, manipulation des foules, népo-tisme, endoctrinement – de la jeunesse enp a rticulier – travaux pharaoniques, utilisationsystématique de la terre u r …

Comment on devient dictateur

Dix ans après la guerre du Golfe, dans unpays ruiné, soumis à l’embargo, des dizaines

de milliers de portraits géants à la gloire deSaddam Hussein ornent encore les façadesde Bagdad. Cette imagerie stéréotypée –celle d’un tyran monolithique et opaque – estle point de départ du film. Mais c’est pourmieux en révéler le caractère réducteur. Lesdictateurs, comme les dictatures, ne sont pasde l’ord re de la génération spontanée. On nenaît pas dictateur, on le devient, encore faut-ilqu’un faisceau de circonstances bien part i-c u l i è res s’y prête. Les années d’appre n t i s s a-ge de Saddam Hussein jouent un rôle capitaldans la formation de sa personnalité et don-nent une des clés de son étonnante réussite.C’est au plus profond de sa culture tribale,celle des Tikritis qui a baigné son enfancepaysanne et nourri ses frustrations, qu’il puiseson impitoyable énergie, son ambition déme-surée, son sens de l’organisation et de lamanipulation, sa capacité de dissimulation,son pouvoir de séduction, son absolue cru a u-té, sa ruse, sa duplicité… Autant de talentsqui lui perm e t t ront de circonvenir ou de neu-traliser ses nombreux rivaux dans la courseau pouvoir – même ceux qui lui étaient intel-lectuellement supérieurs – soit en les com-p romettant pour mieux les inféoder à sa per-sonne, soit en les éliminant physiquement.

Présenté par

Alexandre Adler

L’ascension du président irakien, de son enfance de paysan à son soixante-

cinquième anniversaire. Un portrait construit autour des images officielles

du régime, commenté par des Irakiens, qui dévoile un tyran aux mille visages.

Saddam, sa folie des grandeurs,

son goût pour les chapeaux et

les armes, son sens particulier

de la famille… 20.45 Saddam Hussein, le maître de Bagdad

ARTE diffuse les Dessous

de la guerre du Golfe

le 8 janvier dans

“Les mercredis de

l’histoire” et une “Thema”

sur l’Irak le 28 janvier.

Qui est donc Alfred Brendel ? Un pianiste talentueux,

d i s c ret, mais aussi un collectionneur d’art, un philosophe

et un auteur de poèmes humoristiques. Portrait en form e

d ’ h o m m a g e .

21.40 Alfred BrendelL’homme et ses masques


“J’attends qu’un

morceau me

fasse savoir

progressivement

ce qu’il veut et

de quoi il se

compose.”

(Alfred Brendel)

Documentaire de Mark Kidel(Royaume-Uni/Allemagne, 1998/2000-1h)ZDF(Rediffusion du 10 janvier 2001)

“Ma carr i è re est atypique. Je n’étais pas unenfant prodige. Mes parents n’étaient pasmusiciens. Ma mémoire est bonne, mais pasexceptionnelle. J’ai du mal à jouer à part i rde notes. J’ai donc du mal à m’expliquermon succès.” Ainsi se présente Alfre dB rendel. Né en 1931 à Wi e s e n b e rg enMoravie, il est aujourd’hui considéré commel’un des plus talentueux pianistes de sagénération. Pendant deux ans, Mark Kidel asuivi cet artiste plutôt timide – à la scène etdans sa vie privée. Amateur d’art, collection-n e u r, philosophe, auteur de nombre u xessais sur la musique et de poèmes humo-ristiques, Alfred Brendel montre que,c o n t r a i rement au cliché très répandu, unp rofond savoir et une excellente connais-

sance de l’œuvre n’enlèvent rien à l’intensitéémotionnelle du musicien.Ce “penseur des touches”, tel que l’a sur-nommé le critique Joachim Kaiser, a surt o u ttravaillé à de nouvelles interprétationsd ’ œ u v res du répert o i re classique et ro m a n-tique, leur donnant une couleur inimitable.“J’attends qu’un morceau me fasse savoirp ro g ressivement ce qu’il veut et de quoi ilse compose. Et ce en quoi il se distinguedes autres. Mais cela doit venir du morc e a ului-même et non pas d’une grille d’analyse.”Cette démarche est ici commentée par sirSimon Rattle avec l’orc h e s t re philharm o-nique de Vienne, Pierre - L a u rent Aimard etMatthias Görne. Parallèlement, le film s’in-t e rroge : qui est Brendel ? Le pianiste seprête au jeu avec autant de lucidité qued’humour… Le 5 janvier 2003, il a fêté sonsoixante-douzième anniversaire .

Rediffusion le 21 janvier à 15.10

m e rc redi 15 janvier


22.50 Ciné-découverte.

Le nuage(La nube)

Film de Fernando Solanas(Argentine, 1998-1h52mn) - VOSTFScénario : Fernando SolanasAvec : Eduardo Pavlovski (Max), Angela Corréa (Fulo), Franklin Caicedo(Enrique), Carlos Paez (Cachito), ChristopheMalavoy (Cholo), Bernard Le Coq (Eduardo)Image : Juan Diego SolanasMontage : César d’AngiolilloMusique : Gerardo GandiniProduction : Les Films du Sud, Cinesur SA,Continent Film, BIMARTE FRANCEGrand Prix de la musique, Prix de la

jeunesse et Prix de l’Unesco, Venise

1998 ● Grand Prix d’honneur, La Havane

1998 ● Prix d’interprétation féminine

(Angela Corréa) et Prix d’interprétation

masculine (Eduardo Pavlovski),

Biarritz 1998

À Buenos Aires, une troupe de comédiensse bat pour la survie de son théâtre voué àla démolition. Poétique et surréaliste, ce filmde Fernando Solanas témoigne d’uneArgentine en crise et des difficultés de per-pétuer une expérience artistique subversive.Max, Enrique, Lucas, Fulo et les autre sjouent leur vie et leur âme au théâtre LeM i ro i r. Dans ce grand hangar désaffecté auxf resques défraîchies par le temps pluvieuxde Buenos Aires, le quotidien est fait defranches parties de rigolade, mais aussi dec o u p u res d’électricité, de re p r é s e n t a t i o n s

i n t e rrompues et de petits tracas d’arg e n t .Mais un gros nuage vient obscurcir l’avenirdu théâtre : au nom de la rénovation duq u a rt i e r, les autorités de Buenos Aires ontdécidé de le démolir pour constru i re unc e n t re commercial. La farce tourne alors autragique, quand toute la troupe entre enrésistance et décide de se mobiliser coûteque coûte face à cette menace contre unevie consacrée à l’art théâtral subversif.

À contre-courant

Le Nuage est un film délirant dans la veines u rréaliste : les voitures roulent à l’envers,les personnages volent ou se métamorpho-sent en flaque… Le mélange des genre sdomine, on passe du comique loufoque aus o rdide, de la comédie musicale à la satirea m è re. Spectacle dans le spectacle, le filmest une chronique féroce du quotidiena rgentin, où les gens de la culture pratiquentl ’ a rt fragile de la survie et tentent de résisterà la marchandisation du monde et à lalogique de rentabilité dominante. Fern a n d oSolanas parle de son pays, l’Arg e n t i n e ,comme d’une “ingrate” où les flics sont cor-rompus et violents, où des décrets annulentsubitement les décisions de justice, où lesm i n i s t res sont des fantoches impuissants.Au son du tango, on entend poindre unchant libert a i re, celui de la “radio libre et dela ru e ”. À l’image de ses acteurs contesta-t a i re s , le Nuage p rend soudain l’allure drôleet subversive d’une leçon de désobéissan-ce civile, car si “on ne peut toujours aller àc o n t re - c o u r a n t ” , on ne peut non plus “ s elaisser emporter par lui”.

“C’était un curieux

pays : la majorité

des gens intelligents

dépendait d’un groupe

d’idiots. Il était atterrant

de voir ces idiots régner

sur ceux qui avaient du

talent. Le plus fou, c’est

que les intelligents, pour

être acceptés par les

idiots, qu’ont-ils fait ?

Ils appauvrirent leurs

idées… L’abêtissement

du pays arrive lentement

mais sûrement.”

(Enrique)

“Descartes ne dirait plus

‘Je pense donc je suis’, mais

‘Je passe à la télé, donc j’existe’.”

14.00Hippocrate( R e d i ffusion du 12 septembre 2002)

14.30Le forum des Européens (Rediffusion du 11 janvier)

15.15L’île de Sercq, un tout petit monde (Rediffusion du 10 janvier)

16.30 (PDC : 16.15)

Leur vie pour quelquesperles (Rediffusion du 8 janvier)

16.55 (PDC : 16.45)

Création(s)(Rediffusion du 12 janvier)

17.25Résurrection (1)(Rediffusion du 9 janvier)

19.00Flash Info

19.00

Voyages, voyagesPuerto Rico


20.15


20.45

Ciné-jeudiMean streetsFilm de Martin Scorsese

22.35-01.05

ThemaLe ménageUn peu, à la folie, pas du tout

22.35Mon ménage à moiDocumentaire de Marita Neher

23.30MénageCourt métrage de Pierre Salvadori

23.40 Film.

DomesticasFilm de Fernando Meirelles et Nando Olival

01.05Levi, un commerçantbien gentil(Rediffusion du 13 janvier)

02.40 (PDC : 02.35)

Tu vois (Rediffusion du 6 janvier)

02.45 (PDC : 02.40)

Why are you creative? William Forsythe


19.00 Voyages, voyages.

Puerto RicoDocumentaire d’Ingeborg Koch-Haag(Allemagne, 2002-41mn)SR

Initiez-vous aux mystères du syncrétismedes santeros, mêlant les rites catholiques etdes éléments hérités des religions afri-caines, plongez dans l’univers endiablé dela salsa, apprenez à fabriquer du rhum… À Puerto Rico, les édifices coloniaux coha-bitent avec les gratte-ciel, les bars à tapastraditionnels avec les comptoirs de re s t a u-ration rapide, les p a r a d o re s à l’ancienneavec les hôtels de luxe à l’américaine. Subtilmélange d’influences caribéennes, espa-gnoles et américaines, la plus petite desGrandes Antilles fait partie depuis plus d’unsiècle des États-Unis, mais bénéficie depuis1952 du statut d’État libre associé. Le voya-ge commence dans la capitale San Juanpour se terminer sur les plages de sableblanc baignées d’une mer turquoise, enpassant par des paysages de caféiers et decanne à sucre. Rediffusion le 19 janvier à 14.30




4. L’attente

Chacun cherche des signes de gro s s e s s echez Tara. Les paris sont lancés alors qu’unnouveau fauve – une lionne – arrive au zoopour tenir compagnie au lion. L’opération delibération de la lionne dans la fosse est unee n t reprise délicate qui mobilise soigneurs etv é t é r i n a i res afin de pallier à tout incident.L’hiver touche à sa fin. Les premiers rayonsdu soleil font sortir les maki catta qui s’ébat-tent dans leur enclos. Pendant ce temps,Sylvie, la jeune chef soigneur, re p rend espoiret reste persuadée que Tara est enceinte.Mais Tara a dépassé la durée moyenne degestation. Inquiétude et impatience se fontsentir au sein de toute l’équipe…Rediffusion le 31 janvier à 16.15

j e u d i 16 janvier


La population de Puerto Rico

est le fruit de métissages

successifs entre les Indiens

Arawak, les conquistadores

espagnols et les esclaves

originaires d’Afrique.


Film de Martin Scorsese(États-Unis, 1973-1h47mn) - VOSTFScénario : Martin Scorsese et Mardik MartinAvec : Robert De Niro (Johnny Boy), Harvey Keitel (Charlie), David Proval (Tony),Amy Robinson (Teresa), Richard Romanus(Michael) et David Carradine, CatherineScorsese, Martin Scorsese Image : Kent WakefordMusique : Eric Clapton, Mick Jagger, KeithRichards… Production : E. Lee Perry, Jonathan T. Taplin,Martin ScorseseARTE FRANCE

Dans la “petite Italie” de New York, entre lerock du début des années soixante-dix et lestrémolos à l’italienne, une bande d’amis unispar des trafics en tout genre tente de se faireune place dans le monde des aff a i re smafieuses. Charlie a la chance d’avoir unoncle haut placé dans le milieu et ce dern i e rlui a fait miroiter l’opportunité de gérer unrestaurant de luxe : s’il file droit, il réussira.Mais Charlie prend sous son aile, envers etc o n t re tous, Johnny Boy, un jeune noceuré c e rvelé et insolent. Son protégé, criblé dedettes, rue dans les brancards et constitueune source d’ennuis incontrôlable.Secrètement lié avec sa cousine Te re s a ,Charlie ne renonce pourtant pas. To n y, deson côté, tient un bar plutôt minable. Quantà Michael, il surveille les docks et en pro f i t epour faire passer des cargaisons louches…

Scorsese meets De Niro

Réalisé avec un petit budget et tourn écaméra à l’épaule, ce film nous off re la pre-m i è re collaboration du réalisateur avec letout jeune Robert De Niro. Celui-ci étoffe sonrôle de gamin orgueilleux et récalcitrant parun jeu brillant qui crève l’écran. Maître de lap rovocation irr é v é rencieuse et du sourire en

coin, il donne la réplique à un Harvey Keitelen jeune poulain de la mafia promis à unavenir brillant, assombri par ses mauvaisesfréquentations. Les seconds rôles sont tenuspar David Proval et Richard Romanus, tan-dis qu’une apparition de David Carradine enp o i v rot ivre mort relève de l’anthologie. Lap a rfaite maîtrise du scénario permet àScorsese de donner libre cours à sa verv ecinématographique dans les dialogues et lamise en scène. Parmi les péripéties et lesd é b o i res de routine de ses petits mafiosi fou-gueux, certains dialogues, irr é s i s t i b l e s ,constituent des mondes en soi. À son hom-mage aux films de la Wa rner des annéest rente, Scorsese mêle une réflexion sur l’en-fer dont il évoque le double tranchant : lab r û l u re physique et la douleur morale. Dansles rues frénétiques de New York, le héro sest plongé en plein brasier. Scorsese glisseune note afro-américaine, abordant la ques-tion du racisme, sujet très en vogue àl’époque. Rediffusion le 20 janvier à 00.45

Le nouveau film

de Martin Scorsese,

Gangs of New York,

avec Leonardo DiCaprio,

Daniel Day-Lewis et

Cameron Diaz, sort en

France le 8 janvier 2003.

20.45 Mean streetsAvec un humour et un talent inégalables, Martine Scorsese raconte

les frasques de jeunes malfrats en quête de réussite mafieuse. Entre code

de l’honneur et tergiversations morales, Robert De Niro et Harvey Keitel

se livrent à un face à face juteux, les Stones et Clapton occupent la bande son.

Les rues sont chaudes dans le

quartier italien de New York.

En partenariat

avec


22.35Mon ménage à moiDocumentaire de Marita Neher(Allemagne, 2002-53mn)

À travers la France, l’Allemagne et laRépublique tchèque, tour d’horizon deshabitudes nationales et individuelles, et desclichés en matière de ménage. Tout le monde est d’accord sur un point :f a i re le ménage est une nécessité. Mais dèsqu’il s’agit de savoir qui doit le faire, quand,comment et à quelle fréquence, le ton montesouvent dans les couples et les familles. Enest-il de même chez nos voisins euro p é e n s ?Avec sa caméra, son éponge et son chiff o n ,Marita Neher est partie faire un grand tour dela saleté… et des moyens de la chasser. Lespersonnes et les situations qu’elle a re n c o n-trées sont éminemment diverses. Voici parexemple Andrea et Heiko qui ont dû avoirrecours à un conseiller conjugal pour mettrefin à leurs disputes sur l’entretien de la mai-son ; Marie-Claude, une Parisienne d’origineafricaine, trouve parfaitement normal queson mari ne l’aide pas dans les travauxménagers ; Ingeborg, qui vit en Souabe, esti-me que c’est à la fois un devoir et un plaisirpour elle de balayer la rue et de nettoyer lesv i t res toutes les semaines.

Jean-Claude Kaufmann, sociologue auCNRS spécialisé dans l’étude des compor-tements domestiques, auteur notamment dela Trame conjugale : analyse du couple parson linge, commente les séquences eta p p o rte des éclairages fort intéressants surle sujet.Rediffusion le 18 janvier à 18.00

23.30MénageCourt métrage de Pierre Salvadori(France, 1992-11mn)Avec : Sandrine Dumas (Blanche), Blandine Pellissier (Colette)

Il y a vraiment des gens qui ne respectentpas le travail des autres ! Par le réalisateurdes Apprentis et de …comme elle respire.Quand Blanche fait le ménage, aucun détailn’est oublié : les bourrelets des encadre-ments de fenêtres sont même nettoyés aucoton tige. Alors qu’elle est en pleine action,son amie Colette sonne à la porte. Elle estdans tous ses états et, en donnant librecours à son désespoir, défait peu à peul ’ o rd re impeccable que Blanche vient dem e t t re dans l’appart e m e n t …

jeudi 16 janvier

22.35-01.05 Le ménageUn peu, à la folie, pas du tout !

C e rtains le font tous

les jours, avec joie, pour

se détendre ou méditer.

D ’ a u t res plus rarement,

avec dégoût ou par devoir.

Et vous, comment

faites-vous le ménage ?

R e g a rds sur une activité

universelle à propos

de laquelle études

et enquêtes sont

quasiment inexistantes.

Pour mettre fin à leurs disputes

sur l’entretien de la maison,

Andrea et Heiko qui ont dû avoir

recours à un conseiller conjugal...

ZDF


23.40 Film.

DomesticasFilm de Fernando Meirelles et Nando Olival(Brésil, 2001-1h22mn) - VOSTFScénario : Fernando Meirelles, Cecilia Homemde Mello, Renata Melo, Nando OlivalAvec : Cláudia Missura (Raimunda), GrazielaMoretto (Roxane), Lena Roque (Créo), OliviaAraújo (Quitéria), Renata Melo (Cida), RobsonNunes (Jailto), Tiago Moraes (Gilvan)Image : Lauro EscorelMontage : Deo TeixeiraMusique : Andre AbujamraProduction : Andrea Barata Ribeiro, O2 FilmesYoung Jury Award de la meilleure mise

en scène, Festival de Bruges

Prix pour la photographie et pour

l’ensemble des acteurs, Festival de

Recife

Cida, Roxane, Quitéria, Raimunda et Créo :cinq femmes de ménage aux destins paral-lèles et pourtant aussi différents que leursrêves. Portrait du Brésil “d’en bas”.Le film raconte cinq histoires qui se cro i s e n t ,cinq destins typiques de femmes de ména-ge. Chacune d’entre elles a son idée dup a r a d i s : l’une veut se marier et cherc h el’homme de sa vie, l’autre a déjà un mari etc h e rche un peu de distraction, une autre

e n c o re voudrait devenir top model ou fairedu cinéma et tombe sur une agence dou-teuse. Dans leur vie réelle, toutes ont encommun le même enfer : le ménage, avecles tracasseries permanentes de leursemployeurs et surtout cette saleté dont onne vient jamais à bout.

Sexe, ménage et propreté

Au Brésil, plus de trois millions de femmessont femmes de ménage : un Brésil invisiblequi évite au pays d’étouffer sous sa crassevisible. Ce sujet permet d’en traiter biend ’ a u t re s : le travail, la vie, l’amour, le sexe, laconfiance, les rêves et les espoirs, la pro-p reté et l’ord re. D o m e s t i c a s est un filmmosaïque, une comédie ro m a n t i c o - t r a g i q u equi donne la vedette àcelles qui restent tradition-nellement dans l’ombre .Le rythme enlevé du filmest soutenu par unebande originale où semêlent les chansonsd’amour de la variétép o p u l a i re brésilienne etles textes critiques du rap.

Il y a certaines tâches

dont Quitéria (Olivia Araújo)

se passerait bien.

Une comédie

proprement brésilienne.

14.00Capté ! (Rediffusion du 15 janvier)

14.30Au fil de la laine (Rediffusion du 8 janvier)

15.15La Terre de Feu(Rediffusion du 11 janvier)

16.15Haute voltige sur bambous (Rediffusion du 9 janvier)

16.45Album de famille (Rediffusion du 15 janvier)

17.25Résurrection (2)(Rediffusion du 10 janvier)

19.00Flash Info

19.00Tracks


20.15


20.45

Fiction L’enfant désiréTéléfilm de Johannes Fabrick

22.15

La vie en face Cène de villageDocumentaire de Jens Arndt

23.15

Profils Les travaux de Luca Ronconi Documentaire de Véronique Aubouy

00.25Barabbas(Rediffusion du 12 janvier)


19.00TracksMagazine musical (Allemagne, 2003-45mn)ORB

En partenariat avec

> Live : Queens of the Stone Age

On les appelle aussi les Pet Shop du heavym e t a l : deux ans après le succès de R a t e dR, les Queens of the Stone Age sortent unnouvel album. Pour ces Songs for the deaf,ils se sont assuré la collaboration du leaderdes Foo Fighter, l’ancien batteur de Nirv a n aDave Gro h l .

> Tribal : Stricker

À l’ère des produits de grande consomma-tion, les jeunes Londoniens branchés veu-lent du “fait-maison”. Amy Plant et RachaelMatthews, deux artistes et créatrices desi-gn, ont trouvé ce qu’il leur fallait : le tricot.Dans le métro, les bars et les clubs, la folietricoteuse gagne chaque jour du terr a i n :déjà plus de 300 adeptes ont fait leurcoming out...

> Backstage : hard rock

Le hard rock est à nouveau in. Avec de nou-veaux groupes comme les Datsuns, sansconteste les plus “sauvages”, ou lesTransAm, qui se voient comme le lien entreZZ Top et Kraftwerk. Tr a c k s fait un tour d’ho-rizon d’un genre enterré prématurément.



5. Le grand jour

Dans la nuit du 15 avril 2002 se produit unévénement extrêmement rare dans un zoo :q u a t re petits guépards naissent à Doué-la-Fontaine. Ils re s t e ront encore fragiles pen-dant le premier mois de leur vie, mais Sylvie,la jeune chef soigneur, ne cache pas sonsoulagement et sa joie. Le printemps est dere t o u r. Les visiteurs vont de nouveau enva-hir les allées pour une saison dans ce zoopas comme les autre s …

v e n d re d i 17 janvier


Queens of the Stone Age


(Lieselotte)

Téléfilm de Johannes Fabrick(Autriche, 1998-1h29mn) - VFScénario : Antonio FianAvec : Vasiliki Kanakis-Roussi (Paula),Alexander Lutz (Nico), Sonsee Ahray Flöthmann(Susanne), Nicholas Ofczarek (Manfred), Babett Arens (Erika)Image : Robert NeumüllerProduction : Wega-Film, VienneORF(Rediffusion du 19 février 2002)

Nico et Paula forment un couple modern edans lequel chacun s’investit beaucoupdans sa carr i è re. Il est publicitaire, elle estmaquilleuse dans un théâtre. Paula ne peutpas avoir d’enfants. Mais lorsque toutes sesamies et collègues commencent à en avoir,elle en ressent un certain complexe. Nico selaisse convaincre par sa proposition d’adop-tion. Le prénom de l’enfant est déjà tro u v é :ce sera Lieselotte. Dans leur impatience devoir se réaliser leur souhait, l’obligation des ’ i n s c r i re sur une liste d’attente leur paraît unobstacle inutile. Intrigues, corruption, mani-gances, ils font tout pour éliminer les autre scouples de la liste et se re t rouvent bientôten pre m i è re place. Or le jour où ils doiventaller chercher leur enfant à la clinique, cha-cun est retenu par un rendez-vous impor-t a n t : Nico est sur le point de signer lecontrat du siècle et Paula doit partir pour unet o u rnée qui risque d’être décisive pour lasuite de sa carr i è re . . .

Comédie acérée

Né en 1956, Antonio Fian, l’auteur du scéna-rio, s’inscrit dans la lignée des écrivains autri-chiens pour qui la critique sociopolitiquepasse avant tout par la dérision. Dans desrécits et des “dramuscules” écrits d’uneplume concise et acérée, avec des accentsqui ne sont pas sans rappeler ThomasB e rn h a rd, il pointe les travers et les contra-dictions de la société autrichienne contem-poraine et part i c u l i è rement du monde littérai-re viennois. Son œuvre, non encore traduite

en français, lui a valu en 1990 l’un des plusi m p o rtants prix littéraires nationaux, le Ö s t e r-re i c h i s c h e r S t a a t s p re i s für Kulturpublizistik.Le réalisateur Johannes Fabrick a été récom-pensé entre autres en 1980 par le Prix d’en-couragement du cinéma autrichien pour sondocumentaire Mama et en 1998 par le PrixE r i c h - N e u b e rg pour la comédie B e rn h a rd i n e r& Katz. Il a réalisé Dérapage non contrôlé,d i ffusé sur ARTE le 12 juillet 2002.

20.45 L’enfant désiréNico et Paula se lancent dans la course à l’adoption.

Mais le jour où l’enfant tant attendu paraît, chacun se tro u v e

soudain pris par ses obligations pro f e s s i o n n e l l e s …

Rediffusion



Audiovision pour aveugles et malvoyants

Nico (Alexander Lutz) et

Paula (Vasiliki Kanakis-Roussi).


v e n d redi 17 janvier

Gelliehausen, un village de Basse-Saxe de350 âmes, est très fier de son église du X Ve siècle, l’une des plus anciennesd’Allemagne – sauf qu’il lui manque un trip-tyque d’autel. Voici quelque temps, l’Égliserégionale et la paroisse en passent donccommande à Johannes Heisig, graphiste etp e i n t re, ancien membre du Parti socialisteunifié de RDA et ancien directeur de l’Écoledes arts plastiques de Dresde. Son idée :que les habitants du village occupent le rôleprincipal de ce triptyque de 3,50 m sur 1,70 m, en les intégrant à des scènes duNouveau Testament. Le baron, un jeune agri-culteur, le menuisier, le fossoyeur, entreautres, vont ainsi prêter leurs traits auxa p ô t res. Un choix artistique qui déclenche den o m b reuses réactions au village et agite lesesprits. Qui sera sur le tableau ? Suppositionset rumeurs vont bon train. Avec l’inévitablequestion : pourquoi le voisin y est-il et pasmoi ? Ce documentaire fait le portrait des“ a p ô t res” du village dans leur vie quotidien-ne et retrace la genèse de ce tableau jusqu’àsa consécration lors d’une messe solennelleen l’église de Gelliehausen.

23.15 Profils.

Les travaux de Luca RonconiDocumentaire de Véronique Aubouy(France, 2002-1h10mn)Coproduction : ARTE France, Les Films à LouARTE FRANCE

Tour à tour metteur en scène de la folie,ordonnateur d’événements impossibles,inventeur de machineries infernales, LucaRonconi a acquis une réputation internatio-nale. Portrait d’un homme dont la vie n’estque théâtre.Habité par un “désir omnivore pour tout cequi est théâtre ”, il a monté en un an pasmoins de sept pièces et quatre opéras, dontle P rométhée enchaîné d’Eschyle, l e sB a c c h a n t e s d’Euripide et les Gre n o u i l l e sd’Aristophane au théâtre antique deSyracuse. Puis la caméra de Véro n i q u eAubouy arpente le domaine de la gigan-tesque machine de théâtre construite pourf a i re alterner ces trois pièces dans ce sitegrandiose. On découvre Ronconi en véri-table chef d’orc h e s t re lors de répétitions,dirigeant son monde, réglant le jeu desacteurs, les voix, les textes, prenant pos-session de l’espace...

Ronconi i suoi amici

Luca Ronconi nous invite à re n c o n t re rquelques artistes dont il apprécie le talent.Son ami le compositeur Luciano Berio e nrépétition avec un de ses interprètes de pré-dilection. Sa costumière et scénographeMargherita Palli, fidèle complice de lare c h e rche permanente de Ronconi pourbouleverser l’espace scénique, parfois enr é f é rence au travail cinématographique. Lecinéaste Manuel de Oliveira qui met enscène devant nous, non sans humour, uneleçon de cinéma consacrée au plan fixe.

22.15 Cène de village

Non loin

de Göttingen,

une œuvre

de commande

réalisée par un

a rtiste de RDA

pour l’église

du village

a mis la petite

communauté

en émoi.

Luca Ronconi a succédé à Giorgio Strehler

à la tête du Piccolo Teatro de Milan en 1989.

Documentaire de Jens Arndt(Allemagne, 2002-1h)NDR

Rediffusion


A RTE Éditions, ARTE Vidéo Henriette Souk 01 55

00 70 83h - s o u k @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22

D i recteur du développement

et de la coord i n a t i o n

H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02

P resse et relations publiques

Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45

Relations grand public et marketing

Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43

Rédaction centrale textes et photos

Sabrina Nennstiel 03 88 14 22 45

M u l t i m é d i a

A l b recht Fre n z e l 03 88 14 21 61

A RT E DEUTSCHLAND TV

Téléphone (49) 7221/93690

Communication et marketing

Thomas P. S c h m i d

RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57

Communication

Marianne De Muylder

A RTE MAGAZINE

Publication d’ARTE France

ISSN 1168-6707

Rédacteur en chef

Olivier Apprill et/ou Nicolas Bert r a n d

01 55 00 70 58

o - a p p r i l l @ a rt e f r a n c e . f r

01 55 00 70 56

n - b e rt r a n d @ a rt e f r a n c e . f r

S e c r é t a i re de rédaction

A n n e - C l a i re Bouzanne 01 55 00 73 83

a c - b o u z a n n e @ a rt e f r a n c e . f r

Maquettiste

Garance de Galzain 01 55 00 70 55

g - d e g a l z a i n @ a rt e f r a n c e . f r

Scanneriste

Fabrice Guyot 01 55 00 70 57

a - r i t t e r @ a rt e f r a n c e . f r

C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron,

Emelie De Jong, Catherine We i n z o rn,

Josie Mély, Esther Lehoczky, Anna Salzberg ,

Cécile-Fleur Bru n o d

Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction

des photos sans autorisation est interd i t e .

© Couvert u re : AGAT FILMS & CIE

D i recteur de la publication : Jérôme Clément

E x e m p l a i re n° 3 jeudi 18 décembre 2002

I m p ression STIPA, Montre u i l

A RTE FRANCE Téléphone 01 55 00 77 77C o m m u n i c a t i o n Fax 01 55 00 77 00

S e rvice de pre s s e

Fax 01 55 00 73 52

D i rectrice de la communicationMarie-Danièle Boussières

m d - b o u s s i e re s @ a rt e f r a n c e . f rNathalie Loiseaux (secrétariat) 01 55 00 70 35

n - l o i s e a u x @ a rt e f r a n c e . f rC h a rgée de la coord i n a t i o nFrançoise Landesque 01 55 00 70 63

f - l a n d e s q u e @ a rt e f r a n c e . f rP u b l i c i t é - m a r k e t i n gOlivia Olivi (chef de serv i c e ) 01 55 00 70 59

o - o l i v i @ a rt e f r a n c e . f rFrançoise Lecarpentier (part e n a r i a t s ) 01 55 00 71 28

f - l e c a r p e n t i e r @ a rt e f r a n c e . f rÉlodie Denis (assistante) 01 55 00 73 10

e - d e n i s @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice de pre s s eD o c u m e n t a i re sCéline Chevalier 01 55 00 70 41

c - c h e v a l i e r @ a rt e f r a n c e . f rNadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rRima Matta ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 40

r- m a t t a @a rt e f r a n c e. f r

S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i sFrédérique Champs 01 55 00 70 45

f - c h a m p s @ a rt e f r a n c e . f rCécile Braun (a s s i s t a n t e) 01 55 00 70 44

c - b r a u n @ a rt e f r a n c e . f r

C i n é m a / A RTE France CinémaAgnès Buiche 01 55 00 70 47

a - b u i c h e @ a rt e f r a n c e . f rM a rtina Bangert 01 55 00 73 43 ( a s s i s t a n t e + grille de pro g r a m m e s )

m - b a n g e rt @a rt e f r a n c e. f r

Soirées thématiquesG r é g o i re Mauban 01 55 00 70 42

g - m a u b a n @ a rt e f r a n c e . f rSouad Khaldi ( a s s i s t a n t e ) 01 55 00 70 43

s - k h a l d i@a rt e f r a n c e. f rD o rothée van Beusekom (assistante) 01 55 00 73 25

d - v a n b e u s e k o m @ a rt e f r a n c e . f r

F i c t i o nVi rginie Doré 01 55 00 70 46

v - d o re @ a rt e f r a n c e . f rF l o rence Bouché (assistante) 01 55 00 70 48

f - b o u c h e @ a rt e f r a n c e . f r

F o rum, Le dessous des cartes, Arc h i m è d e ,câble et satelliteIsabelle Courty 01 55 00 72 90

i - c o u rt y @ a rt e f r a n c e . f r

A RTE Info, Reportage, Reportage GEONadia Refsi 01 55 00 70 23

n - re f s i @ a rt e f r a n c e . f rFichier pre s s eSouad Khaldi 01 55 00 70 37

s - k h a l d i @ a rt e f r a n c e . f rS e rvice photoElisabetta Zampa 01 55 00 70 50

e - z a m p a @ a rt e f r a n c e . f rOlivier de Clarembaut (assistant) 01 55 00 70 49

o - d e c l a re m b a u t @ a rt e f r a n c e . f rGeneviève Duigou (assistante) 01 55 00 70 53

g - d u i g o u @ a rt e f r a n c e . f r

S e rvice téléspectateurs

03 88 14 22 55

Minitel

3615 ARTE (1,29 F/mn)

I n t e rnet

w w w. a rt e - t v. c o m

w w w. a rt e p ro . c o m

w w w. a rt e r a d i o . c o m

> A RTE Magazineet les dossiers de pre s s e

des programmes sont téléchargeables sur w w w. a rt e p ro . c o m

Samedi 18 janvier

19.00 Le forum des Européens

19.45 ARTE Info

20.00 Le dessous des cartes

20.10 ARTE Météo

20.15 Hotel Lachapelle

20.45 L’aventure humaine :

Les alliés célestes

21.40 Metropolis

22.35 Fiction : Cycle “Un si proche Orient” :

Ticket to Jerusalem

de Rachid Masharawi

23.55 La lucarne : La leçon sibérienne

00.55 Playtime (r)

Dimanche 19 janvier

19.00 Maestro : Viva ! La Banda !


20.15 Danse : Hommage à Noureev (2)

20.45 Thema : Au temps de Charlemagne,

avec le film la Chanson de Roland,

de Frank Cassenti

00.05 Mic Mac (r)

00.35 Les alliés célestes (r)

01.35 Metropolis (r)

02.25 ARTE Scope

Lundi 20 janvier

19.00 Sylva


20.15 ARTE Reportage

20.45 Ciné-lundi : Des chambres

et des couloirs, de Rose Troche

22.15 Grand format : La Devinière

23.45 Court-circuit (le magazine)

00.45 Mean streets (r)

Mardi 21 janvier

19.00 Archimède



20.45 Thema : Les bonnes affaires

de l’insécurité

22.55 Music Planet 2Nite :

Angélique Kidjo & Orishas

23.55 Barabbas (r)

02.45 Masques (r)

Mercredi 22 janvier

19.00 Connaissance : L’empire de l’ail


20.45 Thema : Le traité de l’Élysée a 40 ans

23.00 Musica

00.00 C i n é - d é c o u v e rte : Nijinski, de Paul Cox

01.35 La Terre de Feu (r)

Jeudi 23 janvier

19.00 Voyages, voyages : Bruxelles



20.45 Ciné-jeudi : L’amour à mort, d’Alain Resnais

22.10 Thema : La Mongolie

00.30 Au temps de l’Empire romain (r)

02.00 Des sopranos verdiennes (r)

Vendredi 24 janvier

19.00 Tracks



20.45 Fiction : Au-delà

22.30 La vie en face : Les enfants

clandestins de Marseille

23.20 Profils : Christopf Schlinge

00.35 La chanson de Roland (r)

02.20 Demain, nous sauverons le monde (r)

Ticket toJerusalemAu cœur des territoires

occupés, Rachid Masharawi

imagine un improbable

Cinéma Paradiso

du Moyen-Orient, où l’amour

du cinéma se mêle

aux difficultés de la vie

quotidienne. Suite du cycle

“Un si proche Orient”,

samedi 18 janvier à 22.35.

La semaine prochaine (4)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)

3

ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie

67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22

ARTE France8, rue Marceau

92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9

Tél. 01 55 00 77 77

ARTE Deutschland(Allemagne)

Schützenstraße 176530 Baden-Baden

Tél. 00 49 7221 9369-0

RTBF (Belgique)

52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles

Tél. 00 32 2 737 25 57

TVE (Espagne)

TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92

28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45

SRG SSR idée suisse(Suisse)

Giacomettistrasse 3case postale 26

3000 BerneTél. 00 41 31 350 91 11

TVP (Pologne)

17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa

Tél. 00 48 22 547 85 01

ORF (Autriche)

Würzburggasse 30 A1136 Wien

Tél. 00 43 1 87878-0

YLE (TV1) (Finlande)

Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801

NPS (Pays-Bas)

Postbus 290001202MA Hilversum

Tél. 00 31 35 677 93 33

www.arte-tv.com

www.arteradio.com

www.artepro.com

orient - download.pro.arte.tvdownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2003bull03.pdf · p. 23 saddam...

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