la belle ferronière
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La Belle Ferronière
''La belle ferronière''
Leonardo da Vinci, 1490-1495
Óleo sobre tabla • Renacimiento
62 cm × 44 cm
Museo del Louvre, París, Francia
La belle ferronière es el título con que se denomina a un retrato del Renacimiento: hoy en el Museo del
Louvre, posiblemente de la misma modelo que otro en elMuseo Czartoryski de Cracovia, ambos
atribuidos al pintor italiano Leonardo da Vinci. Este Retrato de una mujer desconocida o Retrato de
dama del Museo del Louvre fue pintado hacia 1490-95, y se reputa posterior a La dama del armiño de
Cracovia. Es un óleo sobre tabla que mide 63 cm de alto y 45 cm de ancho.
Contenido
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1 Autoría
2 Origen del título
3 Análisis de la obra
4 Véase también
5 Referencias
6 Enlaces externos
[editar]Autoría
Aunque actualmente la crítica atribuye, de forma generalizada, la pintura a Leonardo, Bernardino de
Conti puede quizás haber sido el autor del retrato . También le fue atribuido a Boltraffio.
[editar]Origen del título
"La Belle Ferronière" fue una de las amantes del rey Francisco I de Francia. Era una burguesa de París,
y recibiría su nombre de la profesión de su marido,ferronnier (ferretero, persona que comercia con
hierro), o simplemente del nombre de su marido, llamado Ferron. Este hombre fingió tolerar la conducta
de su mujer, pero secretamente ideó una forma odiosa de deshacerse de ella y su amante real,
contrayendo la sífilis. Ella murió pronto y Francisco I no se curó jamás.
Esta mujer dio su nombre (ferronière) a una joya que consistía en una cinta o cadena que rodea la
cabeza, inmovilizando el cabello, y que se cierra sobre la frente con un camafeo o una piedra preciosa.
Este adorno se puso de moda entre las mujeres de Francia e Italia del siglo XVI, usándose para ocultar
lesiones sifilíticas.
La dama de esta obra de Da Vinci usa esa joya, lo cual dio lugar a un error de catalogación a finales
del siglo XVIII. En realidad, se ignora quién es la retratada. Tradicionalmente se la ha identificado
con Isabel de Este, Beatriz de Este o incluso con Isabel Gonzaga o una de las muchas amantes
de Ludovico Sforza, como Lucrezia Crivelli, de la que Leonardo hizo un retrato, según consta en el
''Códice Atlántico (f. 167 vto.); puede que represente a Cecilia Gallerani, amante del Moro, en una edad
más avanzada respecto a las facciones juveniles que presenta en la Dama del armiño.
Está documentado en las colecciones reales francesas en Fontainebleau en 1642, lo que hace suponer,
aunque no está confirmado, que fue adquirido ya en tiempos de Luis XII o Francisco I.
La Belle Ferronnière
La Belle Ferronnière
Artiste Léonard de Vinci
Année Entre 1495 et 1497
Technique Huile sur panneau
Dimensions (H × L) 62 cm × 44 cm
Localisation Musée du Louvre
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La Belle Ferronnière est un tableau de 62 x 44 cm peint entre 1495 et 1497 sur un panneau en bois de
noyer1 et exposé au Musée du Louvre à Paris. Il est attribué àLéonard de Vinci et à son atelier.
Sommaire
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1 Données historiques
2 Le modèle
3 Analyse
4 Notes et références
5 Voir aussi
Données historiques[modifier]
Le tableau est mentionné pour la première fois en 1642 dans les collections royales deFontainebleau 2 ,
en tant qu’œuvre de Léonard de Vinci représentant « une Duchesse deMantoue ». Les mêmes
collections possédaient le portrait d’une femme de profil considérée tout au long du XVIe siècle comme un
portrait de « la Belle Ferronnière »3(surnom donné à l’une des maîtresses supposées de François I er ).
Une confusion fut faite dans l’inventaire établi en 1709 par Bailly. Le tableau de Léonard considéré
jusque là comme le portrait d’une Dame de Mantoue fut rebaptisé La Belle Ferronnière4. Il est passé à la
postérité sous ce nom.
Le modèle[modifier]
Elle est représentée de trois quart, sa tête tournée vers le spectateur mais son regard le fuyant (avec
une expression non dénuée de froideur, voire de secrète dureté). Elle porte une scuffia, un bonnet en
arrière de la tête. Une ferronnière, une bandelette nouée à l’arrière de la tête, ornée d'un camée ou d'une
pierre précieuse (une parure à la mode en Lombardie) ceint son front.
Son identité est problématique. On a la certitude que le tableau date de la première période milanaise de
Léonard de Vinci. Vu la richesse des ornements et le soin mis à les rendre, vu le rang de Léonard au
sein de la Cour de Ludovico Sforza, le modèle ne peut être qu’une personnalité importante.
Sylvie Béghin propose Béatrice d'Este (1475 -1497), l’épouse de Ludovico Sforza, à cause de la
ressemblance entre la Belle Ferronnière et le buste de Béatrice d’Este par Christoforo Romano, et parce
que la famille d’Este était originaire de Mantoue.
L’hypothèse la plus répandue est celle de Lucrezia Crivelli, qui devint la maîtresse de Ludovico Sforza à
partir de 1495 (d'où la datation, entre 1495 et 1497 où elle donne naissance à un fils de Ludovic Sforza).
Elle est proposée pour la première fois en 1804 par Carlo Amoretti5. C’est lui qui rapproche le portrait de
3 épigrammes du Codex Atlanticus où est vantée la beauté de Lucrezia, notamment dans le second6 :
Hujus, quam cernis, nomen Lucretia. Divi
Omnia cui larga contribuere manu,
Rara huic forma data est. Pinxit Leonardus, amavit
Maurus, pictorium primus hic, ille ducum.
« Celle dont il s‘agit se nomme Lucretia. Les Dieux
La dotèrent de tous les dons avec générosité.
Rare est la beauté qui lui fut donnée. Léonard la peignit
Le Maure l’aima, l’un le premier des peintres, l’autre des princes. »
Ainsi Léonard aurait peint deux des maîtresses de Ludovic Sforza :
Cecilia Gallerani, La Dame à l'hermine, et Lucrezia Crivelli, la Belle
Ferronnière, avec une subtile ressemblance d'expression (dans la
froideur du regard) entre les deux toiles.
Analyse[modifier]
Le tableau suscita bien des interrogations. Certains spécialistes
préféraient y voir l’œuvre de Giovanni Antonio Boltraffio ou
de Francesco Melzi, plutôt que celle de Léonard. Aujourd’hui on
peut affirmer avec certitude que le tableau provient de l’atelier
de Léonard de Vinci. Des analyses ont montré que la Dame à
l’Hermine et la Belle Ferronnière proviennent du même tronc
d’arbre. De plus l’examen aux rayons X a montré de grandes
analogies avec la Joconde, malgré de nombreux repeints (la coiffe à
l’origine ne recouvrait pas les oreilles, la mâchoire droite a été
retouchée). Magdeleine Hours en conclut que « le tableau a été
terminé par une autre main, ou qu’il a subi des transformations du
temps même du maître7». Mais il est plus difficile d’évaluer la part
de Léonard et celle de ses élèves dans ces repeints.
Le Condottiere (1474-1476) d’Antonello de Messine, musée du
Louvre, Paris.
Malgré sa célébrité, le tableau a parfois été jugé sévèrement.
Wassermann soulignait « la lourdeur de l’étoffe » et « le rythme lent
et soigné de nœuds et des plis des manches ». On reprochait les
bijoux rendus avec un peu trop de précision8 .Mais Kenneth Clark a
reconnu lui-même que « la tradition du portrait milanais exigeait que
les vêtements et les bijoux soient traités avec une certaine raideur
d’apparat9.»
Le parapet qui barre le premier plan a aussi été considéré comme
une maladresse, mais, tout comme le fond uniformément sombre, il
provient de la tradition, si vivace à Milan, des portraits d’Antonello
de Messine (qu’on retrouve par exemple dans le Portrait d‘homme,
dit le Condottiero, du Louvre).
Peut-être conviendrait-il plutôt d’insister, comme Pedretti10, sur les
traits du visage « qui ne sont pas soulignés comme dans une terre
cuite, mais semblent émerger dans un jeu d’ombres et de
lumières », anticipant par là ce que sera la Joconde. Pietro C.
Marani, lui, a insisté sur le « reflet de lumière rosé qui éclaire la joue
gauche », Léonard appliquant ici ses recherches sur les reflets
colorés « qui résultent de l’effet de [la] lumière frappant une surface
colorée »11.