el sur también existe page3

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reconocimiento al derecho de los servicios básicos que en todos los espacios y debates públicos se reconoce sin discusión en la actualidad. Para ello es necesario canalizar recursos económicos y materiales que permitan la construcción y equipamiento de clínicas y escuelas en las comunidades indígenas del sur de México, facilitando igualmente la capacitación básica para hacer viable la gestión de estos centros por los propios habitantes de los pueblos. Las dificultades económicas actuales y quizá también la desconfianza -dados los abusos cometidos por muchas organizaciones que se crearon para ayudar, pero que en el camino se dejaron seducir por el canto de las sirenas-, son un obstáculo para el cumplimiento de nuestros objetivos. Sin embargo, la bondad de instituciones como el Lycée Van Gogh de Francia -que, a través del Tour Operador francés “Terra Nova”y de la agencia “L’agence qui voyage” hizo llegar ropa y material escolar para una comunidad en Chiapas-, la confianza y ayuda de mis amigos Daniel Gregoire (Jules) y Manuel Venegas -a quienes considero “los padrinos” de la Fundación-, nos comprometen a no abandonar esta lucha a pesar de los vientos adversos. El Sur También Existe es un puño de mexicanos que no nos resignamos a creer en las estadísticas y las cifras que sitúan a nuestro país en los últimos puestos de desarrollo económico y cultural, y en los primeros lugares en pobreza y violencia endémicas, porque sabemos del trabajo y la voluntad de muchos en México y en otros países para mejorar el día a día de los campesinos e indígenas con los que compartimos los ciclos naturales de la desesperanza y resurgimiento de la voluntad por superar la marginación y el desprecio. Los miembros de la Fundación nos aplicamos el poema de Walt Whitman como parte del trabajo que vamos a desarrollar:Yo soy el hombre, yo sufrí, yo estuve ahí. Es cierto, no tuve un hijo ni tengo un amor a quien besar cuando llego a mi casa, pero tengo una bandera y una Patria que siempre me esperan para llevarme con ellas, y una herencia amorosa y sencilla, sin mancha, que no morirá conmigo. développement humain en passant par la reconnaissance du droit aux services de base reconnus sans contestation dans tous les espaces et débats publics. Afin de réaliser cet objectif, nous devons canaliser les ressources économiques et matérielles qui permettront la construction et l’agencement de cliniques et écoles dans le sud du Mexique et fournir une formation de base pour rendre possible la gestion de ces centres par les habitants des villages eux-mêmes. Les difficultés économiques actuelles et peut-être aussi la méfiance - vu les abus commis par de nombreuses organisations créées pour aider mais qui se sont laissées tenter en route par le chant des sirènes - sont un obstacle à la réalisation de nos objectifs. Cependant,la générosité d’institutions comme le Lycée Van Gogh en France - qui, par l’intermédiaire du tour opérateur français Terra Nova et « L’agence qui voyage » nous ont fait parvenir des habits et du matériel scolaire pour une communauté au Chiapas-, la confiance et l’aide de mes amis Daniel Grégoire (Jules) et Manuel Venegas - lesquels je considère comme les « parrains » de la Fondation - nous poussent à ne pas abandonner cette lutte malgré les vents contraires. « El Sur También Existe »,c’est une poignée de mexicains qui ne se résignent pas à croire les statistiques qui situent notre pays aux derniers rangs du développement économique et culturel et aux premières places pour la pauvreté et la violence endémiques. Nous sommes au courant du travail et la volonté de beaucoup de gens au Mexique et dans d’autres pays pour améliorer la vie quotidienne des paysans et indiens avec qui nous partageons les cycles naturels du désespoir et la résurgence de la volonté pour surmonter l’exclusion et le mépris. Les membres de la Fondation appliquons le refrain de Walt Whitman: « Je suis l’homme, j’ai souffert, j’ai été là. » C’est vrai, je n’ai jamais eu d’enfant et je n’ai pas d’amoureux à embrasser quand je rentre chez moi, mais j’ai un drapeau et une patrie qui m’attendent toujours pour m’emporter avec eux,et j’ai un héritage amoureux et silencieux, immaculé, qui ne mourra pas avec moi.

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reconocimiento al derecho de los servicios básicos que en todos los

espacios y debates públicos se reconoce sin discusión en la

actualidad. Para ello es necesario canalizar recursos económicos y

materiales que permitan la construcción y equipamiento de clínicas

y escuelas en las comunidades indígenas del sur de México,

facilitando igualmente la capacitación básica para hacer viable la

gestión de estos centros por los propios habitantes de los pueblos.

Las dificultades económicas actuales y quizá también la

desconfianza -dados los abusos cometidos por muchas

organizaciones que se crearon para ayudar, pero que en el camino

se dejaron seducir por el canto de las sirenas-, son un obstáculo para

el cumplimiento de nuestros objetivos. Sin embargo, la bondad de

instituciones como el Lycée Van Gogh de Francia -que, a través del

Tour Operador francés “Terra Nova” y de la agencia “L’agence qui

voyage” hizo llegar ropa y material escolar

para una comunidad en Chiapas-, la

confianza y ayuda de mis amigos Daniel

Gregoire (Jules) y Manuel Venegas -a quienes

considero “los padrinos” de la Fundación-, nos

comprometen a no abandonar esta lucha a pesar de los vientos

adversos.

El Sur También Existe es un puño de mexicanos que no nos

resignamos a creer en las estadísticas y las cifras que sitúan a

nuestro país en los últimos puestos de desarrollo económico y

cultural, y en los primeros lugares en pobreza y violencia endémicas,

porque sabemos del trabajo y la voluntad de muchos en México y en

otros países para mejorar el día a día de los campesinos e indígenas

con los que compartimos los ciclos naturales de la desesperanza y

resurgimiento de la voluntad por superar la marginación y el

desprecio. Los miembros de la Fundación nos aplicamos el poema

de Walt Whitman como parte del trabajo que vamos a desarrollar: Yo

soy el hombre, yo sufrí, yo estuve ahí.

Es cierto, no tuve un hijo ni tengo un amor a quien besar cuando

llego a mi casa, pero tengo una bandera y

una Patria que siempre me esperan para

llevarme con ellas, y una herencia amorosa y

sencilla, sin mancha, que no morirá conmigo.

développement humain en passant par la

reconnaissance du droit aux services de base

reconnus sans contestation dans tous les

espaces et débats publics. Afin de réaliser cet

objectif, nous devons canaliser les ressources économiques et

matérielles qui permettront la construction et l’agencement de

cliniques et écoles dans le sud du Mexique et fournir une formation

de base pour rendre possible la gestion de ces centres par les

habitants des villages eux-mêmes.

Les difficultés économiques actuelles et peut-être aussi la méfiance

- vu les abus commis par de nombreuses organisations créées pour

aider mais qui se sont laissées tenter en route par le chant des

sirènes - sont un obstacle à la réalisation de nos objectifs.

Cependant, la générosité d’institutions comme le Lycée Van Gogh en

France - qui, par l’intermédiaire du tour opérateur français Terra

Nova et « L’agence qui voyage » nous ont fait parvenir des habits et

du matériel scolaire pour une communauté au Chiapas-, la

confiance et l’aide de mes amis Daniel Grégoire (Jules) et Manuel

Venegas - lesquels je considère comme les « parrains » de la

Fondation - nous poussent à ne pas

abandonner cette lutte malgré les vents

contraires.

« El Sur También Existe », c’est une poignée de

mexicains qui ne se résignent pas à croire les statistiques qui situent

notre pays aux derniers rangs du développement économique et

culturel et aux premières places pour la pauvreté et la violence

endémiques. Nous sommes au courant du travail et la volonté de

beaucoup de gens au Mexique et dans d’autres pays pour améliorer

la vie quotidienne des paysans et indiens avec qui nous partageons

les cycles naturels du désespoir et la résurgence de la volonté pour

surmonter l’exclusion et le mépris. Les membres de la Fondation

appliquons le refrain de Walt Whitman: « Je suis l’homme, j’ai

souffert, j’ai été là. »

C’est vrai, je n’ai jamais eu d’enfant et je n’ai pas d’amoureux à

embrasser quand je rentre chez moi, mais j’ai un drapeau et une

patrie qui m’attendent toujours pour m’emporter avec eux, et j’ai un

héritage amoureux et silencieux, immaculé, qui ne mourra pas avec

moi.