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Exposition du Exposition du Exposition du Exposition du samedi 23samedi 23samedi 23samedi 23 juinjuinjuinjuin 2007200720072007 auauauau 27 27 27 27 mai 200 mai 200 mai 200 mai 2008888 Vernissage le vendredi 22 juin 2007 à 18H30

Commissariat de l’expositionCommissariat de l’expositionCommissariat de l’expositionCommissariat de l’exposition

Martine NougarèdeMartine NougarèdeMartine NougarèdeMartine Nougarède Conservateur en chef du Musée du Vieux Nîmes

Assistée par Isaline Portal

MuséographiMuséographiMuséographiMuséographieeee

JeanJeanJeanJean----Louis MylonasLouis MylonasLouis MylonasLouis Mylonas, , , ,

Contact presseContact presseContact presseContact presse : Jean: Jean: Jean: Jean----Luc Luc Luc Luc NitoNitoNitoNito

Chargé de la communication de la ville de Nîmes Tel 04 66 76 71 77

jean-luc.nito@ville-nimes.fr

Contact muContact muContact muContact musée: Isaline Portal sée: Isaline Portal sée: Isaline Portal sée: Isaline Portal Tel 04 66 76 73 70

isaline.portal@ville-nimes.fr

Ouvert tous les jours de 10h à 18h Fermé le lundi

Musée du Vieux Nîmes Place aux Herbes 30000 Nîmes

Tel 04 66 76 73 70 Fax 04 66 76 73 71 musee.vieuxmusee.vieuxmusee.vieuxmusee.vieux----nimes@villenimes@villenimes@villenimes@ville----nimes.frnimes.frnimes.frnimes.fr

DOSSIER DE PRESSE

M u s é e d u v i e u x N i m e s

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SommaireSommaireSommaireSommaire

Editorial Editorial Editorial Editorial

Présentation de l’expositionPrésentation de l’expositionPrésentation de l’expositionPrésentation de l’exposition

Parcours muséographiqueParcours muséographiqueParcours muséographiqueParcours muséographique

Autour de l’expositionAutour de l’expositionAutour de l’expositionAutour de l’exposition

A savoirA savoirA savoirA savoir

RemerciementsRemerciementsRemerciementsRemerciements

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EditorialEditorialEditorialEditorial

Si Nîmes est éminemment reconnue comme l'une des Villes européennes les plus notables en matière de textile, l'histoire de ses établissements industriels reste encore à faire.

Les différents volets des expositions "Petits bouts d'étoffes, petit bouts

d'histoire" éclairent l'implantation puis l'évolution de cette branche économique qui, au-delà de l'univers technique et financier, a façonné et marqué la Culture - au sens le plus large - nîmoise.

Les industrieux industriels installés dans la capitale de la toile Denim ont, au

fil du temps et grâce à une main d'œuvre efficace et réactive, amplifié le rôle de la ville en la matière. Mais l'étude détaillée des faits est aussi la chronique d'une disparition annoncée, surtout lorsque l'arrivée des tissus artificiels et le phénomène de mode sont venus bouleverser les méthodes de fabrication et les mentalités.

1968, s'il faut une date symbole, constitue le point de rupture, notamment

pour l'une des Maisons les plus emblématiques : Solignac. Nous sommes très reconnaissants à Madame et Monsieur Maurice Solignac

d'avoir offert au Musée à la fois la mémoire que sont les archives mais aussi des machines et un échantillon complet des collections.

Ce précieux ensemble témoigne de la vitalité d'une entreprise locale dont

l'aura était appréciée mais dont le destin fut exemplaire de l'évolution irréversible qu'elle dut affronter.

En filigrane des objets présentés, on lira les ambitions légitimes des patrons,

le savoir-faire des ouvriers, la qualité des productions. On se sentira fiers de ce fleuron nîmois auxquelles les circonstances de temps nouveaux ont imposé une destinée radicale et une rupture douloureusement vécue.

Etude ethnographique, artistique et culturelle, cette invitation à mieux

connaître l'économie nîmoise et languedocienne via un cas concret, doit aussi être une invitation pressante à réfléchir aux choix, au "management" et aux conséquences que revêt en tous domaines, notamment humain, la mondialisation.

JeanJeanJeanJean----Paul FournierPaul FournierPaul FournierPaul Fournier Daniel J. ValadeDaniel J. ValadeDaniel J. ValadeDaniel J. Valade Maire de Nîmes

Président de Nîmes-Métropole Conseiller Général du Gard

Adjoint au Maire de Nîmes Délégué à la Culture

Président de Carré d'Art

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Présentation de Présentation de Présentation de Présentation de l’expositionl’expositionl’expositionl’exposition L’exposition à travers les archives de la maison Solignac, une manufacture de lingerie fondée en 1880, va tenter d’expliquer pourquoi Nîmes, au milieu du XXème siècle, a perdu définitivement son aura de ville manufacturière du textile. Nous essayerons de dire pourquoi le glas a sonné pour beaucoup d’entreprises nîmoises entre les années 60 et 80, alors que depuis le XVIIème siècle, face aux différentes crises dues à l’actualité politique ou marchande, elles avaient pu se reconvertir vers des marchés porteurs . Cet exemple s’est imposé à nous tout simplement parce que les descendants de Pierre Solignac ont eu le souci de conserver la mémoire de cette entreprise et de déposer l’essentiel au musée du vieux Nîmes et aux Archives Départementales. Il nous faut nuancer l’expression :« Le glas a sonné » et dire que si le déclin de cette industrie qui a fait la fortune de bien des familles nîmoises est bien programmé , en même temps des entreprises se sont installées à Nîmes et y ont prospéré. En effet on peut constater qu’un grand nombre d’usines qui avaient eu une certaine notoriété dans le temps et sur plusieurs générations ont commencé à rencontrer des difficultés dans les années 70, alors que d’autres au même moment démarraient dans la ville avec succès. L’entreprise Ferri en est un exemple ; elle va se spécialiser dans la fabrication de pantalons en coton de 1964 à 1990. Ce choix de travailler avec une matière naturelle au moment de l’explosion des tissus synthétiques va faire sa force et son succès. Bien d’autres firmes comme Cacharel ont démarré et fabriqué des produits nouveaux, et déposé une marque locale dans les années soixante. En adoptant des noms issus du patrimoine régional : lou ferri du gardian ou encore l’oiseau de Camargue : le cacharel, ils affirment la notoriété de Nîmes, ville textile. Peut être tout simplement parce que le fait d’installer un concept de production nouveau avec l’outillage le plus adapté était plus porteur que d’avoir à repenser sa production et changer son parc de machines. L’approche que l’exposition de la maison Solignac va nous donner de la situation textile du moment devrait nous permettre de mieux comprendre ce phénomène dû à une conjoncture nationale et internationale, plus que nîmoise. Cette exposition est le dernier volet de « petits bouts d’étoffes, petits bouts d’Histoire » ; pour favoriser la

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compréhension elle va se superposer par moment sur la précédente présentation, la comparaison sera alors automatique et laissera le visiteur avoir sa propre opinion du phénomène. Ainsi dans la salle qui présentait l’organisation du négoce en 2006, nous aborderons sur la même carte du XVIIIème siècle, la décolonisation et la délocalisation. Pour retracer l’histoire nous nous sommes largement appuyés sur le mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine soutenu à l’université Paul Valéry de Montpellier par Sandrine Lapierre en Histoire contemporaine. Les souvenirs de M et Mme Maurice Solignac nous ont permis une plus grande maîtrise du récit. La maison Solignac de la prospérité au déclinLa maison Solignac de la prospérité au déclinLa maison Solignac de la prospérité au déclinLa maison Solignac de la prospérité au déclin. Une entreprise familiale L’histoire commence en 1880 lorsqu’ un ascendant de Louis Solignac, originaire d’Auvergne, ouvre : «la maison Rodier » à Bourg-de-Péage. On y fabrique des vêtements sur mesure et sur commande. Le tailleur/fabricant est aussi le commis-voyageur ; il visite sa clientèle, hommes et femmes, pour lui proposer sa collection et prendre les commandes. Les articles proposés, de la lingerie et de la chemiserie, sont avant tout solides. Lorsque la famille Solignac s’installe à Nîmes en 1920 elle est déjà dans la confection depuis trente ans. Elle a choisit Nîmes à cause de sa réputation de ville ouvrière et pour des raisons de santé. (En 1920 on dénombre 2000 ouvriers travaillant pour l’habillement dans des petits ateliers regroupant de 10 à 20 personnes ou à domicile, pour 80 000 habitants). La ville est réputée à cette époque pour ses « confectionneurs », c'est-à-dire une main d’œuvre largement spécialisée dans les confections les plus ardues (ce que l’on appelle les pièces à manches). Le transfert de l’usine de Bourg-de-Péage à Nîmes au 45 quai de la fontaine va prendre deux ans et être effectif en 1922. Un cousin, M. Avinen, s’associe à Pierre Solignac jusqu’en 1938, la maison va peu à peu se spécialiser dans la confection féminine : la lingerie et la blouse et continuer l’atout qualité. On peut diviser l’histoire de la confection et du négoce en trois périodes assujetties à des événements différents : l’installation de 1920 à 1939, la guerre de 1939 à 1957 et le prêt-à-porter de 1957 à 1968. Ces « tranches de vie » de la maison « Solignac » racontent en partie l’industrie textile nîmoise et sa participation au commerce national et international.

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ParcoursParcoursParcoursParcours

MuséographiMuséographiMuséographiMuséographieeee etetetet

Iconographie Iconographie Iconographie Iconographie

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Hall d’entrée : une entreprise familialeune entreprise familialeune entreprise familialeune entreprise familiale Photographie agrandie : (1m60x 2m20) du personnel de l’usine entourant la famille Solignac dans les jardins de la fontaine. Deux jarres d’Anduze garnies de végétation évoquent la situation exceptionnelle de l’usine.

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Salle I : 1920192019201920----1970 une période de grands ch1970 une période de grands ch1970 une période de grands ch1970 une période de grands changements dans leangements dans leangements dans leangements dans le domaine domaine domaine domaine du vêtementdu vêtementdu vêtementdu vêtement Dans la reconstitution d’un bureau et d’un salon d’accueil dans les années soixante dix seront présentés encadrés ou libre sur des portants un échantillonnage de la production Solignac de 1920 à 1970. Ainsi que son implication dans la mode en général.

Combiné « Empreinte », 1962.

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Salle II : un flash sur l’usine et sa productionun flash sur l’usine et sa productionun flash sur l’usine et sa productionun flash sur l’usine et sa production.

- Une scène à droite propose un morceau de l’atelier dans les années soixante (machines, agrandissement d’une photographie des ouvrières au travail, échantillons de la production).

- En face, des portants nous présentent les modèles dessinés par Mme Thénot, et fabriqués par les ouvrières.

- Au fond, la projection d’un film d’amateur réalisé par M. Solignac lors d’un arbre de Noël à l’usine.

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Salle IV : CCCConfrontation de onfrontation de onfrontation de onfrontation de deux deux deux deux époques et deux productionsépoques et deux productionsépoques et deux productionsépoques et deux productions. Cette salle propose une confrontation entre la production nîmoise du XVIIIème et celle des années 60-70.

Page d’échantillon – Maison Solignac, à Nîmes Vers 1960.

Page d’échantillon – Fabrique Carles, à Nîmes Epoque XVIIIème

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Salle V : L’organisation de la produL’organisation de la produL’organisation de la produL’organisation de la production, la sousction, la sousction, la sousction, la sous----traitance, latraitance, latraitance, latraitance, la mondialisation.mondialisation.mondialisation.mondialisation. La confrontation se poursuit entre ces deux périodes, celle du faste et celle du déclin annoncé, mais au niveau de l’organisation de la production et de la vente. .

De l’espionnage industriel à la délocalisation : un jeu de ping pong Epoque XIXème siècle.

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Autour de l’expositionAutour de l’expositionAutour de l’expositionAutour de l’exposition Visites guidées Visites guidées Visites guidées Visites guidées

Le premier samedi du mois à 15h. Autres visites sur rendez vous.

Ateliers Pédagogiques et «Ateliers Pédagogiques et «Ateliers Pédagogiques et «Ateliers Pédagogiques et « mercredis au muséemercredis au muséemercredis au muséemercredis au musée »»»» Des activités sont proposées aux écoles, aux centres de loisirs et aux familles. Sur rendez-vous uniquement au 04 66 76 73 70.

Journées du Patrimoine Journées du Patrimoine Journées du Patrimoine Journées du Patrimoine Samedi 15 et dimanche 16 septembre 2007. CommissariatCommissariatCommissariatCommissariat

Martine Nougarède, Conservateur du Musée du Vieux Nîmes et du Musée des Cultures Taurines. Assistée par Isaline Portal.

ScénographieScénographieScénographieScénographie Jean-Louis Mylonas.

MontageMontageMontageMontage Mireille Dudon, Roselyne Gruette, Jérémy Froment, Jacky Larquet, Gilles Raoux, Marcel Rubio, Anne Waxin.

SecrétariatSecrétariatSecrétariatSecrétariat Jeanine Grès-Vil, Isaline Portal, Anne Tomas.

MaintenanceMaintenanceMaintenanceMaintenance Roselyne Gruette, Régine Pencheral.

Affiche / CatalogueAffiche / CatalogueAffiche / CatalogueAffiche / Catalogue Compomakète

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A SavoirA SavoirA SavoirA Savoir Horaires d’ouverture du Musée

Du mardi au dimanche de 10h00 à 18h00 Tarifs

Gratuit Administration

Téléphone 04 66 76 73 70 Télécopie 04 66 76 73 71 musee.vieux-nimes@ville-nimes.fr Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 17h00

Plan d’accès

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RemerciementsRemerciementsRemerciementsRemerciements

L’exposition « Le déclin de l’empire textile nîmois. Un exemple : la maison Solignac » a été réalisée par la Ville de Nîmes, et a reçu le soutien de la Direction des Musées de France, Préfecture de Région Languedoc-Roussillon, Direction Régionale des Affaires Culturelles, du Conseil Général du Gard, de la Région Languedoc-Roussillon. Nous remercions Mme Giacomoni pour ses recherches dans les archives des Prud’hommes, et tout particulièrement M. et Mme Maurice Solignac pour leur sympathique collaboration.